Nora ANSELL-SALLES

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samedi 16 novembre 2024

L'aide du FMI bute sur la réforme du secteur des hydrocarbures



Centrafrique
L'aide du FMI bute sur la réforme du secteur des hydrocarbures

Le ministre centrafricain des finances, Hervé Ndoba, qui compte sur le soutien international pour boucler son budget 2025, s'est heurté à l'intransigeance du puissant ministre de l'énergie, Arthur Bertrand Piri.

 Publié le 15/11/2024 à 5h40 GMT
Lecture 2 minutes

Le ministre des finances centrafricain, Hervé Ndoba, à Bangui, le 7 mai 2022. ©️ AFP

Hervé Ndoba a connu une semaine difficile à Washington, lors des rencontres annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), du 21 au 28 octobre. Avec le FMI, le ministre centrafricain des finances négociait le déblocage d'une troisième tranche d'aide, au titre de la facilité élargie de crédit signée en 2023. Mais les discussions se sont heurtées à la question de la réforme du secteur des hydrocarbures, en crise depuis de longs mois. Au point qu'Hervé Ndoba a présenté sa démission au premier ministre, Félix Moloua. Une demande aussitôt rejetée.

Le FMI s'est laissé jusqu'au 23 décembre pour revoir sa position et accepter le déblocage d'une troisième tranche. Ses services exigent que le gouvernement travaille durant le mois de novembre à la libéralisation des importations de carburant et la révision de la structure de prix des hydrocarbures. Celle-ci devra être publiée d'ici à la fin du mois sur le site Internet du ministère des finances (AI du 03/10/24).

Monopole sur les produits pétroliers

Or cette question dépend bien moins d'Hervé Ndoba que de l'influent ministre de l'énergie, Arthur Bertrand Piri. Ce neveu de Faustin-Archange Touadéra avait attribué, fin 2023, le monopole sur les importations de produits pétroliers au marketeur camerounais Neptune Oil (AI du 13/03/24). Les clauses du contrat, tenues secrètes par le ministre de l'énergie, prévoient un partage des revenus issus de la vente de carburant nettement défavorable à l'État centrafricain, le privant de sa première ressource fiscale (AI du 07/11/24). Selon le FMI, la fiscalité pétrolière a représenté 9 % des recettes totales de l'État en 2024, contre 20 à 25 % historiquement. En conséquence, l'État a dû considérablement réduire ses dépenses pour respecter son objectif de déficit primaire, fixé à 2,8 % du PIB en 2024.

Depuis 2023, le gouvernement centrafricain bénéficie auprès du FMI d'un programme de soutien au titre d'une facilité élargie de crédit d'une valeur totale de 197 millions de dollars. Le Fonds a depuis procédé à deux décaissements, pour un total de 65 millions de dollars.

Mais le bouclage du budget 2025 est en train de virer au casse-tête pour Hervé Ndoba, qui compte sur le déblocage des tranches suivantes, ainsi que sur l'aide internationale. Maigre lot de consolation, l'État français a annoncé, le 11 novembre, la signature d'une convention d'aide budgétaire globale, à hauteur de 10 millions d'euros : 5 millions seront versés sous forme d'appui budgétaire au ministère des finances ; 3 millions seront consacrés à l'apurement des arriérés intérieurs de l'État ; et 2 millions à l'organisation des futures élections, qui doivent se tenir en 2025.


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vendredi 10 mai 2024

CENTRAFRIQUE : blanchissement d’argent, flux financier illicites et le financement du terroriste...


CENTRAFRIQUE : Le blanchissement d’argent, le flux financier illicites et le financement du terroriste au centre d’un partage de trois jours
BANGUI, 9 mai 2024 … 

Impliqué les organisations de la société civile et les journalistes issus des différents réseaux y compris les journalistes d’investigation dans la lutte contre le blanchissement d’argent, le financement du terrorisme et le flux financier illicites un phénomène qui bat son plein à travers le monde. Un atelier virtuel y relatif est organisé du 6 au 9 mai 24 à Bangui. Un projet régional porté par l’Union Européenne sur initiative de (Anti-Money Laundering-Counter Financing Terrorism AML) et (East Southern Central Africa &Yémen -CFT ESCAY) en collaboration avec Agence National d’Investigation Financière ANIF de Centrafrique. 
Améliorer la prise de conscience et la compréhension des risques de l’impact de la lutte contre le blanchiment d’argent LBA, le financement du terroriste FT et le flux financier illicites FFI, contribuer à une meilleure compréhension des méthodes utilisées pour blanchir de l’argent, déplacer des fonds illicites et divulguer les activités criminelles et leurs auteurs sont entre autres l’objet rechercher à travers cette initiative. 
Selon les estimations, les médias et les organisations de la société civile ont un rôle capital a joué dans cette guerre qui est celle de lutter contre ces phénomènes. Ceci les médias et OSC à travers des sensibilisations du public sur les techniques d’alerte et la dénonciation des LBA FT ET FFI pourraient aider à réduire le risque de cette pratique néfaste d’où il est important d’impliquer ces entités afin de dénoncer ces pratiques qui gagnent le terrain dans le monde.
 Durant trois jours, des échangent fructueux ont permis aux pays bénéficiaires de cette formation de comprendre déjà la criminalité transnationale organisée, le concept du blanchissement d’argent, financement du terrorisme le flux financier illicites, de comprendre le rôle des acteurs clés du secteur dans cette lutte et le processus visant à alerter au cas de suspicion.
A Bangui en République Centrafricaine, des panélistes composés de membres des organisations de la société civile, les journalistes d’investigation souhaitent créer un groupe leur permettant d’échanger et travailler sur les différentes thématiques touchées dans lors de ces espaces d’échange.
Onze (S 11) pays régional y compris Sao Tomé et Principé ont pris part à cet atelier. Ce programme prend en compte trente-quatre pays membres du Groupe d’Action pour le Blanchiment d’Argent pour l’Afrique de l’Ouest GABAOA, Groupe d’Action Financière GAFI, Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Central GABAC, GIABA. Selon les organisateurs, des séries de telle activités seront organisées en partenariat avec les acteurs impliqués du secteur que ce soit public que privé dans les jours qui suivent 

samedi 28 octobre 2023

INTERVIEWS/PORTRAITS D'AMBASSADEURS : Armand Guy Zounguere-Sokambi ancien ambassadeur de Centrafrique


Diplomatie multilatérale … Diplomatie financière et Diplomatie environnementale  
      
COUP DE PROJECTEUR
sur la trajectoire  atypique de l'Ambassadeur Zounguere-Sokambi

Avant-Propos 

Le parcours de l’Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi  a été dès son enfance marqué par ses rencontres avec des hommes politiques, des diplomates chevronnés et par son intérêt pour la Nature.  
Cela n’a pas été facile de lui faire accepter de répondre à nos questions sur sa personnalité et sur son parcours de diplomate, tant l’homme est discret. Un parcours de vie et un cursus universitaire où s’entremêlent stratégie et prospective ont renforcé ses prédispositions d’observateur. 
L’homme vous met à l’aise d’entrée de propos mais demeure prudent et son sens de discernement en action. Diplomate de toute instance, il demeure alerte. 
Faisant de l’industrie du savoir et des connaissances son credo et préoccupé à faire le plaidoyer pour la biodiversité en Centrafrique et en Afrique centrale. Il est cofondateur du Groupe Kara (Fonds d’investissement et Société de Conseil en Investissement) et de Kara Nature, une association constituée en laboratoire d’idées pour la sauvegarde de la chaîne de valeur des biens et services des aires protégées en Centrafrique et de la Forêt et bassin du Congo. 
Il est Grand Officier dans l’Ordre National de la Dignité centrafricaine et Commandeur dans l’Ordre de la reconnaissance Communautaire (CEMAC). 

👉 Bonjour Ambassadeur Sokambi, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Je ne suis pas dépourvu de sourcils et de cils comme Monna Lisa, La Joconde pour qu’un auto portrait puisse être attrayant. Laissons Léonard de Vinci parler de son œuvre (rires). Un auto portait venant de la même personne a le risque être ostentatoire.  

✒️Mon auto portrait : 
Il est libre dans ses propos. Il déteste l’exploitation de l’ignorance du savoir et des connaissances, toujours prompt à dénoncer les abus de pouvoirs -il en a souvent payé le prix-. Il prône les valeurs humanistes et intellectuelles pour l’amélioration de l’Homme et de la société. Il s’avoue pugnace...


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?

C’est l’âge des choix incertains, je rêvais de faire médecine tout en admirant le métier de Diplomate qu’incarnait pour moi un de mes oncles, l’Ambassadeur Simon-Pierre Kibanda. 
     
Comme beaucoup d’étudiants, j’ai travaillé pour faire face aux frais de mes études, une formation d’aide-soignant m’ayant permis de travailler de nuit à l’Hôpital de Meulan (Yvelines). Concilier études et travail n’est pas chose aisée pour satisfaire un rêve de s’inscrire en 1ère année de médecine. L’idée d’emprunter le chemin de la profession de kinésithérapeute m’a quelque peu effleuré l’esprit. 

J’obtiens mes diplômes de Licence et Maîtrise en Administration des Entreprises ; mon mémoire de fin d’étude portant sur les Perspectives de Développement économique en Pologne (L’époque de Lech Walesa). Le processus de l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne m’incite à suivre un cursus de formation qualifiante en économie du développement ainsi approfondir mes connaissances en politique externe de l’Union européenne et sur les relations Union européenne/Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). 

Des rencontres vont dessiner ma carrière, une rencontre avec l’Association pour la Fondation France-Pologne et ensuite avec M. Ange-Félix Patassé en exil en France. La première me donnera l’opportunité de découvrir les mécanismes des décisions européennes et la complexité des relations multilatérales de la Pologne, découvrir la Pologne pour la collecte des matériaux de ma recherche et le second m’offrira l’opportunité de m’impliquer des questions du partenariat au développement ACP/Ue ; conventions de Lomé ainsi que des FED. Ceci sans le vouloir me ramènera vers un rêve caché. Être diplomate. Diplomate comme un de mes oncles, Tonton KIBANDA. 


👉 Comment s’est traduit par la suite, vos relations avec M. Ange-Félix Patassé ?

A la date des résultats des élections présidentielles en Centrafrique, par lesquelles, Ange-Félix Patassé fut élu Président de la République centrafricaine, je me trouvais en Pologne pour une mission de l’Association de la Fondation France Pologne. 

Le 4 novembre 1993, j’effectue le déplacement à Bangui et avais été reçu en audience par le Président de la République. Sous mandat de chargé de mission auprès de l’Association pour la Fondation France Pologne, je faisais périodiquement des déplacements à Bangui et traitais en informel les dossiers de coopération au développement du Fonds FED.

Je fus nommé Représentant Permanent Adjoint de la République centrafricaine auprès de la Commission européenne à l’Ambassade de Centrafrique (Belgique). 
Deux années plus tard, le Président de la République me confia la charge de représenter la République centrafricaine en qualité de chef de mission et d’Ambassadeur près du Royaume de la Belgique, du Grand-duché de Luxembourg, des Pays Bas, de la Norvège, du Danemark et l’Union européenne.

La charge de chef de mission, Ambassadeur de Centrafrique en Belgique me sera confiée durant plus d’une dizaine d’années. Cette longévité me donnera la position de Vice-Doyen du Corps Diplomatique du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).  


👉 A la fin de votre mission d’Ambassadeur de Centrafrique en Belgique, vous avez été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)... 

Effectivement, le 15 janvier 2013, j’ai été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Région Afrique centrale (CEEAC) avec résidence à Bruxelles (Belgique) auprès de l’Union européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Organisation Internationale de la Francophonie et du Secrétariat général du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une première pour la CEEAC, c’est sans doute la traduction d’une vision multilatérale de M. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou (Secrétaire Général de la CEEAC (2012-2013, Ancien Premier ministre du Tchad de 1997 à 1999). 


👉 Quels souvenirs conservez-vous de votre carrière de diplomate multilatéral ?

Les souvenirs... je pourrais vous en citer deux ou trois. 


Le premier est le dialogue politique entre la délégation ACP et Cuba à la Havane, conduit par la République centrafricaine assurant la présidence en exercice du Groupe des États ACP. Fidel Castro, Président de Cuba nous accorda une audience de 1h du matin à 4 heures. 
Un personnage ! De ces échanges, il vous reste des leçons d’humilité devant les grands problèmes du monde. Il fallait tenir ce défi d’organiser un dialogue politique ACP/Cuba face à la réticence du Comité des Ambassadeurs de la Commission européenne.


Le second souvenir fut la signature de l’Accord de Cotonou -Accord de Partenariats ACP-CE, le 25 juin 2000 à Cotonou (Bénin) sous la présidence en exercice de la République centrafricaine. 
Une fierté de contribuer en tant qu’Ambassadeur à la visibilité de son Pays et de voir son drapeau flotter à la Présidence du Groupe des États ACP. 

Le troisième souvenir me ramène à la présentation de mes lettres de créances à Sa Majesté, le Roi Harald V de Norvège. En pleine audience dans le salon d’apparat du Palais à Oslo, mon épouse et moi apercevons des passants traversant le jardin royal … le Souverain lut notre surprise et étonnement, il s’interrompit et me dit  « M. l’Ambassadeur, il n’y a pas de barrière autour du Palais royal. C’est un lieu public ». Quelle belle leçon du bien public commun. 


👉 Nous avons lu que vous aviez été chargé de cours à Lille 2, où 
trouviez-vous le temps pour vous consacrer à l’enseignement ? 

Après une dizaine d’années en poste en tant que Chef de mission diplomatique, mon attrait pour le savoir intellectuel me fait reprendre en parallèle le chemin de la faculté des Sciences juridiques, section Sciences Politiques (Université Lille 2 - France). 
J’ai encore à l’esprit l’interrogation du Doyen de la Faculté, « M. l’Ambassadeur, vous avez coché toutes les cases des Sciences politiques, qu’attendez-vous des cours en Sciences Po ». Je lui ai répondu que je savais jouer la musique politique mais pas lire les notes de musique en Sciences Politiques … et revenais à l’université pour apprendre à lire les notes.
Il fallait répondre aux exigences du système LMD (Licence, Master, Doctorat) pour prétendre à une inscription en année de Doctorat. Chiche !! c’est parti… je m’inscris à la faculté de Sciences Politiques à Lille 2 et obtiens mon Master 1 et 2 - spécialité Action Humanitaire et crises - et ensuite un doctorat avec comme sujet de thèse : les influences multilatérales dans le Golfe de Guinée.
Je bénéficiais de l’autorisation de Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC pour être chargé de cours en Master 2 à l’Université Lille 2 (France). Mes cours ont porté sur les questions de relations extérieures de l’Union européenne et de l’Architecture paix et sécurité de l’Union africaine. 
Ces mêmes thèmes m’amèneront à intervenir sur l’invitation de M. Christian Deblock, Professeur titulaire, chercheur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), département de sciences politiques, à des conférences/causeries. 


👉 Vous reste t-il du temps pour une vie privée ?

C’est en prenant du temps pour une vie personnelle qu’on peut avoir de l’énergie pour une vie professionnelle. Le diplomate peut avoir une vie personnelle.  Les occasions sont multiples pour qu’il profite du temps pour le sport (marche, le golf), pour la culture (visites de musées, des rencontres universitaires), et pour la musique. 
Le diplomate a également le privilège et l’opportunité de voyager. C’était parfois pour moi l’occasion de voyager en famille en période de vacances scolaires, un plaisir d’embarquer les enfants avec soi.  


👉 Dans quel domaine vous êtes-vous reconverti ?  

En 2015, j’ai occupé les fonctions de Vice-Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et Président ad intérim après la nomination du Président Abbas Mahamat Tolli au poste de gouverneur de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale).


Le 21 juin 2017 à Rabat, j’ai signé une convention avec M. Mohammed Boussaid, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc pour la prise de participation du Royaume du Maroc au capital de la BDEAC. 
Le 31 décembre 2017, j’ai achevé le mandat de la République centrafricaine au poste de Vice-Président à la BDEAC.

En 2018, je suis devenu Président du Conseil d’Administration du Fonds Kara Investment Fund, Fond d’Investissement domicilié au Luxembourg (Grand-Duché) et Administrateur de Kara Capital, société de Conseil en Investissement (Belgique). 


👉 Il n’y a pas qu’une vie dans la vie… pensez-vous déjà à la prochaine étape ?

Les vies adultes d’aujourd’hui sont devenues plus longues, plus connectées et plus mobiles qu’autrefois. La plupart des adultes vivent plusieurs vies en une. Profitons-en pour partager les valeurs humanistes, le savoir et les connaissances.
L’État centrafricain a promulgué le 30 novembre 2020, la loi portant code de gestion de la faune et des aires protégées en République centrafricaine notamment la création d’une agence nationale de gestion des aires protégées. Une opportunité pour le plaidoyer de cette réappropriation par la jeune génération des savoirs et connaissances fauniques et de la biodiversité.  
Préoccupé à promouvoir la connaissance et le savoir sur les aires protégées, j’ai cofondé KARA NATURE, une association de droit centrafricain pour la réappropriation du patrimoine de la biodiversité.
La prochaine étape, c’est un défi à relever :  créer les conditions de la réappropriation culturelle des aires protégées par la jeune génération et constituer par le groupe de travail thématique des forces de propositions pour la mise en œuvre de l’Agence Nationale de Gestion des Aires Protégées. 
KARA NATURE est membre de réseau des Experts de développement des Territoires et du Tourisme en Afrique Centrale (RETAC). Une association à vocation sous régionale qui travaille dans le cadre de la valorisation des secteurs de l’économie verte en Afrique centrale 
KARA NATURE a accompagné l’association Éco-cités pour l’organisation d’un séminaire sur l’économie circulaire /Africa 21 du 24 au 27 octobre 2022 à Orléans (France) ; cela a donné l’opportunité de partage d’expériences entre les collectivités de la région Centre-Val de Loire et les institutions des secteurs public et privé d’Afrique sur le traitement, la gestion et la valorisation des déchets. Partage d’expériences entre les collectivités de la Région Centre.


👉 La situation des Parcs nationaux en Centrafrique vous préoccupe, Comment imaginez-vous les actions de l’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores ? 

J’ai découvert la richesse de la faune et de la flore du parc national du Manovo-Gounda St Floris dans les années 90. Il y a de cela 2 ans, j’ai lu un rapport du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO sur les patrimoines en péril dont le parc national de Manovo du fait des braconnages. Après avoir procédé à des échanges avec une association de juristes sur le corpus juridique relatif au droit international public des faunes, des parcs nationaux et des aires protégées ainsi que pour l’intégrité territoriale de la faune et de la communauté locale, j’ai élaboré une note de cadrage sur la réappropriation des savoirs et des connaissances de la biodiversité et l’éco-tourisme en Centrafrique.
Cette note de cadrage fut envoyée aux instances dirigeantes de la COMIFAC et l’équipe du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO. Ces institutions ont été accessibles à nos suggestions. 
Depuis le réseau de réflexion s’agrandit avec d’autres associations et agences nationales des aires protégées. 
KARA NATURE est invitée par l’Agence Nationale des Aires Protégées d'Albanie du 30 octobre au 2 novembre prochain à Tirana pour des visites de sites et échanges sur d’éventuels partenariats.  

Le défi majeur de cette agence nationale serait de mener une politique de réappropriation culturelle par la population africaine de la biodiversité, de leur proximité avec la nature et la sauvegarde des droits inaliénables de la population autochtone ainsi que de la place de l’Homme dans cette politique. 
Elle devrait s’inscrire dans l’utilisation des outils et des méthodes à hautes technologies de surveillance et de suivi écologique pour les parcs nationaux.  
L’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores serait également un outil de diplomatie environnementale et financière pour la République centrafricaine. 
Une réflexion prospective permettrait de tracer des pistes de formulation des propositions sur le système de gestion et de ressources financières permettant à l’Agence nationale de se doter d’un mécanisme durable d’autonomie administrative et financière. 


👉 La personne que vous êtes aujourd’hui a-t-elle réalisé ses rêves d’enfant ?

Les rêves d’enfant nous accompagnent tout au long de notre vie. Je pense qu’il me faudra plus d’une vie pour réaliser mes rêves. 
J’ai la faiblesse de croire que nous devons accompagner cette jeunesse africaine qui rêve de se réapproprier son histoire et son environnement naturel. Les politiques publiques devraient accroître les conditions d’accompagnement et de mesures incitatives pour la réalisation de ces rêves. 
J’ai sans doute eu l’opportunité de rencontrer de bonnes étoiles qui ont aidé ce parcours de vie. 
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  Legrand auprès  de l'Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi 

Ndlr : le morceau  musical Sky🎶  est signé de White Corbeau qui n'est autre que le fils de l'ambassadeur.
C'EST À  LIRE 📰
Précédent paru dans la galerie de portraits  d'ambassadeurs de "Mine d'Infos" :

mardi 22 août 2023

Martin Ziguélé ancien 1er Ministre de Centrafrique face aux lecteurs de Mine d'Infos...


EN PRIMEUR : "QUI EST MARTIN ZIGUÉLÉ...

📞 À écouter, le message vocal de Josué Blaise Mbanga Kack
laissé à  la rédaction  de "Mine d'Infos".  Fidèle  lecteur  de "Mine d'Infos" ce journaliste Camerounais  connaît particulièrement bien le parcours de Martin  Ziguélé  sur lequel il tenait à partager son point de vue avec nous...

#Interviews de #MartinZIGUÉLÉ 
président  du #LMPC 
ancien 1er Ministre de #Centrafique
& du Professeur #GorguiCISS,
secrétaire national en charge de la cellule internationale du Parti Socialiste du #Sénégal
a lire très prochainement sur #Minedinfos 
pressentinelle2.blogspot.fr

           Clip tiktok


samedi 18 février 2023

Sincères condoléances



Collecte pour 
la famille de Houlhoutou Prosper 

 Notre délégation AIDF Centrafrique organise une collecte pour venir en aide à la famille de notre collègue exécuté par des rebelles. Une veuve et 3 orphelins.
Si vous souhaitez participer à cet élan de solidarité pour 
la famille de Houlhoutou Prospere, vous pouvez envoyer vos dons en mentionnant collecte RCA sur le compte bancaire AIDF ou sur le compte PayPal AIDF. 
Merci 
Luc

La délégation AIDF de RCA nous informe du décès de notre collègue le contrôleur des douanes Houltou Prospere. Il avait fait l'objet d'un enlèvement de la part de la rebellion CPC en Centrafrique au nord-ouest du pays et a été exécuté par les mêmes rebelles CPC.
L' AIDF est attristée par cette triste nouvelle et présente ses condoléances à la famille de notre collègue ainsi qu'aux douaniers et douanières de Centrafrique dont le travail est parfois très risqué.

  🕊🕊🕊 La rédaction  de  "Mine d'Infos"  présente  ses sincères  condoléances  à  la famille  de ce douanier🕊🕊🕊



L' ensemble de l’Association Internationale des Douaniers Francophones AIDF, son conseil d'administration et ses délégués nationaux présentent leurs condoléances à nos collègues centrafricains. Nous sommes consternés par le traitement inhumain qui a été infligé à notre collègue disparu et avons une pensée attristée pour sa famille. 
Luc Doumont 
Président AIDF

jeudi 25 août 2022

C'est à lire : Éric-Olivier Dominique Anicet Adalla-picra de Nguereyo livre son regard sur la Centrafrique...


Éric-Olivier Dominique Anicet Adalla-picra de Nguereyo dessine
 pour les lecteurs de "Mine d'Infos" sa vision de  ce que pourrait-être la Centrafrique de demain ...

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Nora Ansell-Salles
Rédacteur en chef du blog et des veilles "Mine d'Infos"
Pressentinelle2@gmail.com

Centrafricaines, Centrafricains,
Notre nation la Centrafrique est un trop grand pays, un petit continent. Nous devons revoir tout l'archétype de notre administration étatique. Les fondamentaux même de notre constitution et de notre existante.

Nous avons 622 984 Km2. Donc nous sommes en termes de superficie le Bénin le Burkina Faso le Togo en plus du Ghana ou un peu moins.

Vue l'immensité du pays avec un peu plus de 5 millions d'habitants où tout le pouvoir est centralisé ainsi que les rares sources de richesses, dans une capitale Bangui qui n'est même pas située au centre, mais l’extrémité.

Toute la composante du pays est à revoir. La majorité de la population réside dans le nord et l'ouest. Le reste du pays est pratiquement un désert démographique.

Pourquoi ne pas refonder en devenant une Fédération des Régions Autonomes et Unies du Centre de L’Afrique placées sous une Haute Autorité qui gère l’ensemble ?

Car chacune de nos grandes régions aura les moyens de se développer. Le Nord le Sud l'Ouest l’Est. Nous avons la cynégétique Les diamants l'or le pétrole sur presque tout le territoire. La forêt équatoriale l’hydrologie. Des terres agricoles fertiles pour une agriculture intensive d'exportation l’uranium et plus de 3000 indices miniers sur toute l’étendue du territoire.

La République Centrafricaine représente plusieurs pays d'Afrique de l'ouest réunis en un seul en termes de superficie.

Il suffirait pour que chaque région unie, ait pour son autonomie de développement un gouvernement de région élu, une assemblée basse régionale et un mini gouvernement.

Une Assemblée Haute de la Fédération Pour coordonner le tout avec de grands électeurs issus de ces Régions Autonomes Unies Qui éliront le Président de la Fédération, Chef de l’Etat Dans un déroulement quinquennal renouvelable une fois.

Le Président de la Fédération, Chef de l’Etat devra être issu tous les dix ans d'une Région Autonome Unie différente.

Cela permettrait à chaque Région Autonome Unie avec son Mini-gouvernement son Assemblée Basse Régionale de lever l’impôt, de créer des industries, de développer l’agriculture, de faire des accords de coopération, de mettre en place le développement de leur Région Autonome Unie, se prendre en charge leur sécurité, de nouer des relations de coopération et d'être contrôlé par leur Assemblée Basse Régionale et tout cela sous la supervision du Président de la Fédération et de l’Assemblée Haute de la Fédération des sénateurs issus de toutes ces Régions Autonomes Unies en application de la vision de la Fédération.

Une armée de la Fédération Sera créée et, à son actif, aura des quotas définis pour chaque Région Autonome Unie.

Le budget de chaque région serait autonome Mais un dividende important devra être reversé à la Présidence de la Fédération pour les grandes politiques de développements communautaires Comme les interconnexions routières l'entretien de l'armée de la Fédération et, les grandes politiques de développement comme le désenclavement (chemin de fer, hôpitaux fédéraux etc.)

Bien évidemment la libre circulation serait de droit dans chaque Région Autonome Unie, Les échanges commerciaux, La transhumance...

Mais pour parfaire le tout les lois de la fédération seraient au-dessus des lois des Régions Autonomes Unies.

Les tribunaux seraient rattachés à chaque Région Autonome Unie Mais la Haute Cour de Justice de la Fédération Serait le dernier recours pour les décisions ayant autorité de chose jugée Dans chaque Région Autonome Unie.

Chaque Gouverneur Régional en toute autonomie de gestion pourra nouer des relations commerciales avec les pays qu'ils veulent Juste en obtenant l'accord de son Assemblée Basse Régionale Et pour des accords plus importants L’approbation de la Haute Assemblée de la Fédération ainsi que l'approbation du Président de la Fédération.

La monnaie serait unique Battue par le pouvoir central de la Fédération Avec une Banque Centrale de la Fédération Pour toutes les Régions Autonomes Unies.

Chaque Région Autonome Unie aurait le nouveau drapeau de la Fédération.

La langue officielle, et éducative serait le SANGO car elle est la langue véhiculaire de tous les Centrafricaines et Centrafricains Toutes les régions confondues.

Il faudrait revoir tous les fondamentaux de notre indépendance de notre culture administrative imposée de notre mode éducatif et chaque Région Autonome unie gorgée de ces richesses se développera deviendra fort de ses acquis pour la
Fédération.

Mon beau pays bougerait tanguerait et j'en suis sûr que l'Afrique Centrale entière s'éveillerait.

Nous avons tout le potentiel pour devenir la vitrine africaine francophone, Le grenier de l’Afrique, Le nombril du continent, car la providence nous a mis au centre Pour tout réguler.

De cette refondation profonde de nos bases qui sont nécessaires et vitales à notre survie comme Nation souveraine Et à notre développement Car dans le schéma actuel qui a échoué depuis les indépendances et que notre énorme superficie de 622 984 km2 joue en notre défaveur Nous sommes obligés de passer d'un État central En plusieurs régions autonomes unies Si nous voulons encore exister dans quelques décennies.

La Constitution devra être profondément et complètement changée suivie d'un référendum national qui devra plébisciter les nouvelles fondations Et en définir les attributions qui seront les mêmes pour toutes les régions autonomes unies.

Ils seront au nombre de six d'une superficie moyenne de 100 000 km2 Plus ou moins Qui représente un pays comme le Bénin Et le 7ième sera le district Autonome de la ville de Bangui qui aura à peu près les 20 000 km2 restants et qui sera le siège de la Présidence de la Fédération, et de la haute cour de justice de la Fédération et de toutes les Instances de pouvoir et de contrôle de ces Régions Autonomes Unies.

La nouvelle Constitution devra dans ses termes faire en sorte que tous les Gouverneurs élus des Régions Autonomes Unies aient des attributions de Chef d’État Avec un mini gouvernement limité à 6 grands ministres et une petite Assemblée Basse Régionale de 20 députés Pour pouvoir voter les lois de leur Région Autonome unie Et définir leur politique d’immigration, de développement, de coopération, et les lois fiscales etc.

La politique globale de développement de la Fédération donnera aux Régions Autonomes unies et aux Gouverneurs Régionaux les grands axes Sur lesquels ils devront fixer leurs objectifs.

Nous citerons quelques exemples de politique majeure de la Fédération Qui ne devront déroger à aucune exception Comme les suivantes :

Une coopération de transfert de technologie C'est-à-dire lorsqu’un groupe industriel où des investisseurs veulent signer un accord d'exploitation des ressources de chaque région autonome unie, Ils devront avoir l'obligation de transformer ses matières premières sur place Avec la formation des nationaux aux techniques industrielles Et aux nouvelles technologies.

Que les grandes politiques agricoles soient faites sous forme de plusieurs coopératives Incluant les habitants nationaux de ces Régions Autonomes Unies qui en tirera des profits subséquents d'abord des produits de leurs cultures Et ensuite de la transformation en produits finis.

Chaque Région Autonome Unie aura obligation de mettre en place une politique d'immigration Pour que le surplus des populations frontalières vienne grossir les nôtres et que les demandes en termes de logement, de terre, d’électricité, d'eau potable, et d'infrastructures éducatives et de santé publique etc. obligeront les Régions Autonomes Unies à investir massivement et rapidement.

J'insiste sur ce point qui est la colonne vertébrale très importante de ma modeste vision et de mon rêve de la Centrafrique du futur car nous ne pourrons jamais construire une Fédération des Régions Unies du Centre de l’Afrique avec les disparités démographiques énormes que nous avons et cette superficie continentale qui représente plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne francophone.

Toutefois les gouverneurs régionaux devront mettre en place très rapidement un système biométrique de l'état-civil fiable pour que la notion de Centrafricain ne se perde pas et ne disparaisse dans ce déferlement migratoire.

Ils devront pour ce faire procéder sans délai à un recensement de la population Leur ressource propre à leur Région Autonome unie Pour pouvoir commencer à créer la richesse et faire les investissements nécessaires, des infrastructures obligatoires à un développement (Aéroport, hôpital, école, collège et lycée, route etc.)

Il n'y a pas de raison que ces Régions Autonomes Unies tous dotés de ressources énormes n'y arrivent pas Sur une superficie de 100 000 km2 qui représente plus ou moins qu'un pays comme le Rwanda où le Togo.

Les frontières externes de la Fédération de ces Régions Autonomes unies seront sous la responsabilité des Gouverneurs Régionaux et de leurs équipes pour y garantir l'intégrité territoriale des frontières externes. Nous trouverons dans l'avantage de ces Régions Autonomes Unies que les populations ont les mêmes us et coutumes que les habitants de ces pays frontaliers cela facilitera donc les négociations et arrangements par cette proximité culturelle.

La responsabilité personnelle du Gouverneur régional sur l'intégrité frontalière de sa Région Autonome Unie sera de rigueur devant le Président de la Fédération, Chef de L'État.

Un exemple de loi de la Fédération important sera l'obligation à chaque Gouverneur de Région Autonome Unie de mettre en place un service militaire pour tous les hommes et femmes nationaux de plus de dix-huit ans sous la forme de camp de formation et de patriotisme sur une durée à déterminer et un cycle.

Car un pays fort est celui qui prépare la guerre à tout moment. Beaucoup se poseront la question sur la manière à laquelle nous parviendrons à cette mutation vitale à notre survie dans le concert des Nations.

Vue l'hégémonie de notre pays colonisateur la France et les accords contraignants qui nous lient à celui-ci Avec le Franc CFA etc.

Mais la mutation du monde qui a été depuis les indépendances du bilatéralisme n’est plus de rigueur Nous sommes dans le renouveau du multilatéralisme.

J'ai ma modeste idée précise sur ces problématiques que je ne pourrais pas exposer au devers des réseaux sociaux car elle est une clé essentielle à la réussite de cette modeste vision, mon rêve pour La Centrafrique de demain.

Bien évidemment, nous devons d'abord régler les problèmes sécuritaires du moment, et des velléités externes. Pour cela aussi je me suis posé l’équation qui a ses solutions mais pour des raisons évidentes ne seront pas exposées maintenant. Pareillement pour ce qui concerne les forces des Nations-Unies.

La MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) qui n'a jamais résolu dans l’absolu et dans le monde des conflits internes avec autant de velléités externes car cela est et restera qu’une grosse affaire de gros intérêts financiers de ces grandes puissances.

Vous découvrirez à la suite une esquisse du découpage de la cartographie de ces 6 Régions Autonomes Unies qui a été fait selon des critères suivants :

Les peuplades nilotiques ont été mises ensembles, celles qui ont les même us et coutumes, une culture, et des langues tribales se ressemblant, pour que les habitants de ces Régions Autonomes Unies vivent en harmonie Avec les limites du 7ième qui sera le District Autonome de la Fédération de la ville de Bangui.

Ceci paraît irréaliste Mais représente le modeste fruit de plusieurs années de réflexion à la problématique de notre chère Nation La République Centrafricaine.

Une modeste suggestion de potentielles personnalités et individualités originaires de ces régions que je pense humblement, qui ont la capacité nécessaire, avec le profil idéal pour postuler aux différents postes de Gouverneur Régional, Député de l’Assemblée Basse Régionale, Sénateur de la Haute Assemblée de la Fédération, membre du mini-gouvernement régional.

Car chacune des Régions Autonomes Unies ont les potentialités en ressource humaine pour faire les fondations de cette Fédération, mais malheureusement nous nous sommes concentrés à Bangui, en oublions nos racines, nos origines.

Nous avons laissé 95% du territoire en jachère, et nous payons aujourd’hui l’addition très élevée et ces Centrafricaines et Centrafricains pourront nous montrer à nous petits peuples de la Centrafrique, qu'ils sont réellement les bâtisseuses et bâtisseurs de cette nation meurtrie. Qu'ils ont uniquement pour vision rien que le développement et l'épanouissement de leurs compatriotes.

Car La Centrafrique, pays aussi riche, où il y a de place pour tous. Dans nos régions respectives, se construit avec tout le monde sans exception pour seul notre intérêt commun.

 

Carte administrative avec le découpage des six régions autonomes unies et le district autonome de Bangui.








Carte des indices pétroliers et leur nappe avec le découpage des six régions autonomes unies.



Carte des ressources minérales avec le découpage des six régions autonomes unies.



Carte des indices miniers avec le découpage des six régions autonomes unies

De cette nouvelle vision, la nouvelle république centrafricaine s’appellera : LA FÉDÉRATION DES RÉGIONS UNIES DU CENTRE DE L’AFRIQUE avec comme sigle F.R.U.C.A

Le nouveau drapeau sur un fond blanc représentant une nouvelle virginité, la refondation complète.



Car le blanc est synonyme de pureté, de propreté et de perfection puis au centre du drapeau les six étoiles des six régions autonomes et unies au couleur des richesses qui gorgent notre territoire :

Le bleu pour l’eau, le gris pour l’uranium, le jaune pour l’or, le noir pour le pétrole, le vert pour la forêt, et le beige pour les autres minerais comme le diamant etc. et au centre l’étoile rouge qui représente le sang qui coule dans chaque personne humaine. La couleur de la vie, pour le district autonome de la ville de Bangui où se trouveront tous les pouvoirs centraux de la Fédération.
La bordure en noire tout autour représente les frontières de la Fédération.

Le nouvel hymne national que j’ai renommé et qui au contraire de l’ancien contient trop de mots négatifs comme brimés, soumis, tyrannie etc. ne doivent plus être dans le subconscient collectif, car trop péjoratifs et représentant ce que vis la population depuis les indépendances.

La Refondation :

« O Régions Autonomes et Unies de la Fédération du Centre de l’Afrique !
Nombril du continent
Oubanguien, Oubanguienne reprends tes droits
Au respect de ta nation !
Tes régions désertes, gorgées de richesses
Retournons donc dans nos premières racines
Développement, Discipline, Éducation
Reconquerrons nos régions d’origines
Pour la réussite de la Fédération
Car de la forêt, la savane, nos esprits nous interpellent

REFRAIN :
« O Régions autonomes et unies du Centre de l’Afrique
Dans la Fédération, Développement
Discipline, Éducation
L’excellence dans notre Sango
Avec le respect scrupuleux de notre Constitution
Soyons fier du drapeau de la Fédération »


Les nouvelles armoiries de la Fédération des régions Unies du Centre de l’Afrique se blasonnent ainsi le Timbre : Livre de la Constitution avec le sigle F.R.U.C.A en demi-cercle : Ecartelé : Au premier quartier le Lion sur fond bleu, au deuxième l’or et le diamant brut, au troisième l’hydrologie avec la rivière bordée de forêt, au quatrième les industries pétrolières Et sur le tous les sept étoiles du drapeau national, Soutien : deux drapeaux nationaux, et la devise inscrite sur fond blanc :

Développement - Discipline - Éducation

Donc l’appellation du Chef d’État sera : PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES RÉGIONS UNIES DU CENTRE DE L’AFRIQUE, CHEF DE L’ÉTAT.

Les Régions Autonomes Unies seront au nombre de 6 les voici par ordre alphabétique :

Région Autonome MBOMOU
Capitale : Rafaï



- Principales ressources premières : uranium, minerais diversifiés, hydrologie, forêt, cynégétique, terre agricole, ressources énergiques potentielles

- Principaux Groupes Ethniques : Zandé, Nzakara, Yakoma, Langba
Région autonome KOTTO
Capitale : Bria



- Principales ressources premières : minerais précieux et autres, cynégétique, terre agricole, hydrologie.

- Principaux groupes ethniques : Banda, Yakoma, Sango, Ngbougou, Baguiro, Langba, Yakpa

Région Autonome OUAKA-MPOKO
Capitale : Bambari



- Principales ressources premières : élevage et autres, terre agricole, minerais précieux diversifies

- Principaux groupes ethniques : Banda, Yakpa, Langbassi, Banziri, Mandja, Ngbougou, M’baka-Mandja, Ali

La région autonome OUHAM-GREBIZI
Capitale : Bossangoa



- Principales ressources premières : terre agricole, minerais précieux et diverses, pétrole, potentielles ressources énergétiques

- principaux groupes ethniques : Gbaya, Kaba, Suma, Kare, Mandja, Dagba, Tale, Vale, Ngama

Région autonome SANGHA-LOBAYE
Capitale : Berbérati



- Principales Ressources Premières : forêt, pétrole, minerais précieux et autres, hydrologie, terres agricoles

- principaux groupes ethniques : M’baka, M’bati, Gbaya, Mbemou

Région autonome VAKAGA-BANGORAN
Capitale : Birao



- Principales ressources premières : cynégétique, pétrole, terre agricole, minerais diversifiés

- Principaux groupes ethniques : Goula, Kara, Ronga, Yulu, Banda, Communauté Arabe, Communauté Peule

Le District Autonome de la Fédération de Bangui et ces alentours avec toutes les instances du pouvoir politique, militaire, et législative de la nation LA FÉDÉRATION DES RÉGIONS UNIES DU CENTRE DE L’AFRIQUE.




Nous commencerons un processus de retour à nos sources pour la participation conjointe à la construction de ces fondations jamais eues et qui sont la cause première de la descente aux enfers exponentiels de notre chaos actuel.

Ainsi laisserons-nous à notre postérité la viabilité d’une Fédération des Régions Unies du Centre de l’Afrique Et quitte à cette nouvelle génération de terminer mon rêve, cette vision du développement durable et de l’émancipation de cette nation LA
FÉDÉRATION DES RÉGIONS UNIES DU CENTRE DE L’AFRIQUE,


Ces Régions Autonomes Unies auront à leur tête un Gouverneur élu au suffrage régional Et aura le titre de Gouverneur régional.

Chaque Région Autonome Unie aura une Assemblée Régionale Basse Constituée de 20 députés régionaux Qui seront élus après le découpage en 20 Circonscriptions Des Régions Autonomes Unies. Ils éliront entre eux le Président de l’Assemblée Basse Régionale qui deviendra la 2éme personnalité de la Région Autonome Unie.

Chaque Région Autonome Unie au prorata de sa population aura à désigner un nombre de grands électeurs Qui voteront pour leur région pour les élections à la Présidence de la Fédération Ainsi que les Sénateurs de leur Région Autonome Unie sur un nombre à déterminer Qui siégeront à l’Assemblée Haute de la Fédération du District Autonome de la ville de Bangui Capitale de la Fédération des Régions Unies du Centre de l’Afrique.

La mise en place de ces institutions est très importante pour donner l’autonomie complète à ces Régions Autonomes Unies et pour la mise en place de leur politique régionale et des lois régionales qui vont gérer et administrer leur Région Autonome Unie.

Toutes les conventions de partenariats économiques et transfert de technologies seront sous la responsabilité des Gouverneurs Régionaux et de leur Assemblée Basse Régionale.

Les Gouverneurs Régionaux respectifs des Régions Autonomes Unies n’auront que la latitude dans les domaines économiques Des infrastructures de tous genres et de l’organisation des activités de leur Assemblée Basse Régionale et des activités courantes locales.

Les grands domaines régaliens comme la diplomatie Défense Nationale Resteront dans le domaine du Président de la Fédération, Chef de l’Etat Chaque Région Autonome Unie devra sur fond propre effectuer un recrutement des forces de défense conventionnelle (militaire, gendarme, police, douane etc.)

Pour éviter tout envie d’un Gouverneur Régional illuminé Ayant une région économiquement un peu plus forte Que les autres, avec une envie sécessionniste.

Une des lois importantes de la Fédération, inscrite dans la Constitution Fera en sorte que toutes les forces de défense, originaires d’une Région Autonome Unie ne pourront être cantonnées et affectées seulement dans les autres Régions Autonomes Unies pendant toute leur carrière.

Prenons pour exemple :

Chaque Région Autonome Unie devra atteindre rapidement un effectif militaire de dix mille hommes pour pouvoir défendre les frontières externes de la Fédération Et la sécurité des biens et des personnes Et toutes les charges régaliennes qui les incombent dans la Région Autonome Unie.

Donc un militaire, officier, policier, gendarme, douanier, magistrat ne pourra être affecté ou en casernement de toute sa carrière dans la Région Autonome Unie ou il est originaire.

De ce fait un Gouverneur Régional qui aura autorité sur une armée de la Fédération en casernement, et d’autres forces de défense dans sa Région Autonome Unie ne sera entouré que de militaires, officiers, policiers, gendarmes issus des 5 autres régions Autonomes Unies. Cela facilitera sur un long terme les brassages ethniques et le mélange complet de tous les Centrafricaines et Centrafricains de toutes les régions confondues. Cela nous donnera une nouvelle génération de Centrafricaines et Centrafricains avec un métissage tribale complet et surtout nous éviterons tous les replis identitaires que nous avons connus dans notre Nation avec tous les dégâts que nous connaissons.

LA CONSTITUTION DE LA FÉDÉRATION

Cette Constitution devra être d’une très grande souplesse pour laisser aux Assemblées Basses Régionales des Régions autonomes Unies de la latitude.

La constitution devra se concentrer sur des questions d’organisation des pouvoirs de la Fédération des Régions Autonomes Unies et s’attacher essentiellement à énumérer les droits devoirs des Centrafricaines et Centrafricains.

Elle devra éviter les formulations négatives telles que la Fédération ne peut pas faire certaine chose, mais dire plutôt que la Fédération doit assurer certaine chose car cela limite la portée mais en assure l’applicabilité.

La constitution devra laisser dans l’organisation des pouvoirs de la Fédération de nombreux points qui seront décidés par des lois régionales dans les Assemblées Basses Régionales.

Cette Constitution devra être comprise à la lumière des décisions en dernier ressort de la Haute Cour de Justice de la Fédération Siégeant dans le District Autonome de la Fédération de Bangui Comme dernière Juridiction Judiciaire de la Fédération des Régions Autonomes Unies de l’Afrique Centrale.

La Constitution devra avoir avec obligations des points précis inchangeables inviolables, comme la durée du mandat de la fonction de Gouverneur Régional qui sera de cinq ans renouvelables une fois mais de la souplesse devra être laissé pour qu’un Gouverneur Régional plébiscité par les populations de sa Région Autonome
Unie puisse se représenter pour un nouveau mandat après bien évidemment les cinq années où il aura laissé sa gouvernance.

Le mandat du Président de la Fédération des Régions Unies du Centre de l’Afrique qui sera de cinq ans renouvelables une seule fois et avec obligation de la tournante pour chaque Région Autonome Unie. Ainsi que l’obligation d’avoir été un ancien Gouverneur Régional ou Président d’Assemblée Régionale, Sénateur pour avoir le droit de briguer la Présidence de la Fédération.

L’obligation que cette Constitution soit comme un livre sacré, loi suprême de la Fédération où toutes les autorités de la Fédération Régionale prêteront serment sur la dite Constitution.

La Constitution devra être obligatoirement instruite à l’école primaire que les très jeunes enfants fassent allégeance et la salue tous les matins avec le drapeau et l’hymne national dans un respect profond,

Toucher la Constitution, devra être un privilège à donner aux plus excellents pour prêter serment sur la Constitution cela sera dans une posture, la main droite dessus l’autre sur le cœur et cela sera un honneur inestimable car elle sera le socle de la refondation nouvelle. La Bible de La Fédération des Régions Autonomes Unies de l’Afrique Centrale.


LES BIENFAITS D’UNE FÉDÉRATION DES RÉGIONS AUTONOMES UNIES

Nous règlerons dans les décennies qui suivent tous les problèmes structuraux et transversaux de développement ensemble sur toute l’étendue du territoire en harmonie complète.

Depuis plus d’un demi-siècle c’est-à-dire l’indépendance le développement se limite à Bangui et ces environs et chaque exécutif ne prend que pour succès de leur politique de développement quelques édifices construits dans la capitale Bangui.

Nous avons tous vu cela sans ambages sous tous les régimes passés et actuel.

Cela permettra que tous les Centrafricaines et Centrafricains du nord au sud et de l’ouest à l’est soient concernés par la reconstruction de cette Nation notre pays à tous La Fédération des Régions Unies du Centre de L’Afrique.

Cela désengorgera immédiatement la classe politique et la société civile de Bangui car les nouveaux intérêts se trouveraient pour chacun dans sa région que très peu connaissent en vérité. Car tout le monde s’identifierait à leur région d’origine et retournerait rapidement dans leurs racines, car tous les corps de métiers privés et publics seraient demandés et bien évidemment les borgnes seraient Rois chez les Aveugles…

Tous ces hommes politiques qui se sont seulement focalisés sur le seul pouvoir de Bangui se donneront d’autres ambitions et pourront ainsi montrer à leurs compatriotes de leur région respective qu’ils sont vraiment les bâtisseurs qu’ils prétendent être car ils auront obligation de résultat. Cela créerait une ÉMULATION et une rivalité positive entre les six Gouverneurs Régionaux de ces régions Autonomes Unies pour qu’au moment de se retrouver devant l’Assemblée Haute de la Fédération et des Sénateurs au district Autonome de Bangui lieu du pouvoir Central. Ils soient obligés de ramener des résultats probants et non des excuses ou des raisons comme nous l’avons constaté depuis l’indépendance et ce avec toutes les gouvernances.

LA LANGUE NATIONALE

La seule chose de bien que les premiers explorateurs qui ont vu les premiers peuples riverains et qui sont devenus leurs premiers auxiliaires et au travers de leur exploration ont disséminé LE SANGO dans toute la République centrafricaine.

Elle devra devenir la langue d’éducation la langue universitaire la langue administrative l’autre langue comme le Français ne sera plus qu’une langue accessoire mais pas obligatoire.

Le travail énorme effectué par la Faculté des Lettres de Bangui sur cette langue SANGO en y ajoutant les composantes de la majorité des langues tribales se trouvant en République Centrafricaine, nous avons ici une base culturelle qui sera la fondation qui garantira notre unité. En faisant de sorte que cette langue SANGO devienne la langue première dans tout.

La Constitution devra être rédigée en SANGO et décortiquée expliquée sous forme d’exposé avec le nouvel Hymne National ainsi que le drapeau pour que très  jeune l’enfant Centrafricain les intègres dans son subconscient dès le primaire pour reformater la Centrafricaine et le Centrafricain de demain.

Nous y retrouverons tous une certaine fierté une identité culturelle commune un terreau où de nouvelles racines reprendraient.
Voilà que nous retrouverons une vraie appellation commune à nous car Centrafricaine ou Centrafricain n’ont pas de sens, car nous sommes avec tous les habitants des pays d’Afrique Centrale (Gabon, Congo, Tchad, Cameroun) confondus. Au lieu que nous reviendrons tout simplement Oubanguien et Oubanguienne de la Fédération des régions Unies du Centre de L’Afrique, et avec fierté quand on vous demandera d’où venez-vous ? Vous direz juste je suis un Oubanguien, une Oubanguienne du FRUCA et non pas un Centrafricain ou Centrafricaine de la RCA qui dans l’absolu et dans le fond ne veut rien dire. Peut-être pour cela que nous n’avons jamais existé en 60 ans à part dans des pitreries et le chaos ? Je l’assume totalement.

Cela constituerait une thérapie sur les plans psychologiques, mentales, et de la solidarité relationnelle au niveau de chaque Région Autonome Unie fondations premières d’un nouveau nationalisme.

Le district de la Fédération Autonome de la ville de Bangui et ces environs aura un plan d’urbanisation à court terme, de la réinstallation de toutes les Instances de la Fédération, en allant vers Damara car toutes les inondations que nous vivons  cruellement aujourd’hui et les bouleversements climatiques à venir feront qu’à court terme le lit de la rivière Oubangui s’élargira et viendra au pied des collines donc engloutira Bangui.

Cela règlera tous les problèmes de tous ces fonciers et bâtiments vendus ou attribués en désordre à tous ces étrangers, parasites de nos économies car la vieille ville de Bangui n’aura plus d’attrait et les valeurs immobilières chuteront Il ne restera qu’à faire dans les Assemblées Basses Régionales que les Députés votent à leur guise les lois sur la propriété foncière avec leurs verrous.

Nous règlerons aussi le problème de cet embouteillage de plusieurs dizaines de ces partis politiques créés pour la circonstance et pour un intérêt individuel de personne de carrière,  et non celle de l’émancipation du peuple de Centrafrique.

Ainsi dans la capitale Bangui, ces groupes politiques éphémères n’auraient plus aucun attrait pour les habitants et cela éviterait cette transhumance alimentaire et de ce fait les entités politiques actuelles reprendraient de toute leur essence de base car leur électorat sera composé de personnes de convictions idéologiques et non pas de personnes de conditions désuètes.

Ma modeste personne vous offre cette mouture cette modeste vision mon humble rêve pour la république centrafricaine de demain, au peuple de Centrafrique qui a tant souffert et qui continue sous les chaines de l’impérialisme.

Tous ces individus qui caractérisent cette classe politique et cette société civile médiocre débonnaire clivante avec tout leur ego surdimensionné qu’ils ont en commun et leurs intérêts égoïstes, et malheureusement pour la totalité aucune vision de développement de l’instant et future.

Je mets donc au défi intellectuellement une autre personne de me faire un schéma meilleur pour les décennies à venir de la Centrafrique.

« L’excellence appartient au Régulateur Suprême, mais le commun des mortels, tout en restant un humble apprenti toute sa vie, doit pouvoir tenter l’essai de l’effleurer même s’il ne pourra jamais l’atteindre… » A.P.N.

Patriotiquement, modestement.

Votre humble serviteur.

ADALLA PICRA DE NGUEREYO
ERIC OLIVIER ANICET DOMINIQUE
SAR LE SULTAN DE RAFAI. 

lundi 13 juin 2022

Centrafrique: dans l'oeil d'Alain Foka

Historique de quelques événements en Centrafrique brossé par Alain Foka* et le contexte de la venue des éléments Russes en RCA
Écoutez ça👇


*Journaliste de RFI

dimanche 12 décembre 2021

Ils ont faits la UNE cette semaine sur Mine d'infos

👉Lisez cet article : "Centrafrique : interview de Eric BABIRAULT par Jean Molière GNEGBE".
http://pressentinelle2.blogspot.com/2021/12/centrafrique-interview-de-eric.htm

👉Lisez cet article : "Nouvelle formation elearning...".
http://pressentinelle2.blogspot.com/2021/12/nouvelle-formation-elearning.html

👉Lisez cet article : "Album souvenir du déjeuner ADOM/ PANDAT du 7 décembre chez la Mère Brazier à Lyon".
http://pressentinelle2.blogspot.com/2021/12/album-souvenir-du-dejeuner-adom-pandat.html

samedi 11 décembre 2021

Centrafrique : interview de Eric BABIRAULT par Jean Molière GNEGBE

Centrafrique : Eric Gabirault le patriotisme et l’incarnation du fitting spirit africain

“Que nous soyons vendeurs, chômeurs, entrepreneurs, étudiants, sportifs, intellectuels, artistes etc.. Nous devons agir comme les nouveaux pionniers de la reconstruction d’une Centrafrique  moderne. Nous approprier la question de notre avenir et œuvrer dans la fraternité. Soyons les acteurs du rayonnement de notre pays. Le sous-développement n’est pas une fatalité et nous devons le prouver au monde par tous les moyens. 
Retrouver 
la suite de l'entretien
https://www.continentmedia.fr/8195-2

mardi 11 mars 2014

Centrafrique : une manifestion de soutien réussie...


 



Merci à tous ceux qui nous ont aidés à organiser – ce 10 mars 2014 - le concert de solidarité consacré à la Centrafrique. L’évènement a été un immense et incontestable succès : salle comble (plus de 1000 places assises), prestation mémorable des musiciens, ambiance festive et fraternelle. Nous avons sans doute assisté ce 10 mars à un évènement culturel historique  de solidarité autour de l’Afrique porté avec fierté et talent par des musiciens africains. 

Vingt mois après son lancement officiel, l’Irea- Maison de l’Afrique est donc devenu - grâce à votre soutien - non seulement un espace indépendant - connu et reconnu - de réflexion et de proposition sur les questions africaines mais également un formidable outil fédérateur.

Nous continuerons dans les prochains jours et mois à œuvrer - avec la même tranquille détermination et toujours dans une indéfectible convivialité - dans la même direction: mieux faire connaître l’Afrique ; offrir un espace de dialogue libre et ouvert caractérisé par la pluralité des opinions dans le respect mutuel ; fédérer et mobiliser les diasporas africaines ainsi que les amis de l’Afrique en faveur de la paix et d’une prospérité partagée sur le continent. Et encore une fois grâce à votre appui, rien ne nous empêchera d’avancer et d’atteindre ces objectifs.

IREA-Maison de l'Afrique
7, rue des Carmes
75005 Paris
www.irea-institut.org

mardi 18 février 2014

C'est à lire : Blaise Servais BABELET nous invite à découvrir un autre visage de Centrafrique


"L’INITIATION CHEZ LES GBAYA KARA EN CENTRAFRIQUE

Appartenance et identité chrétienne"

  de Blaise Servais BABELET

Editions l'Harmattan

 

 
 
 
 
L’initiation chez les Gbaya Kara en Centrafrique, en confirmant et en renforçant l’appartenance et l’identité des jeunes garçons et filles, constitue un processus efficace garantissant la cohésion

communautaire et la pérennité du groupe. A l’heure où l’Occident, à travers des mouvements intégristes tels que le fondamentalisme et le pentecôtisme, cherche à reprendre avec force son identité, et que l’Eglise, pour faire face à sa crise d’identité chrétienne, cherche à valoriser certains rites, lesquels existaient déjà dans les traditions africaines, il est urgent de s’interroger sur la manière dont le processus d’initiation chrétienne est mené depuis les débuts de l’évangélisation, et d’aider les  ommunautés chrétiennes locales à une plus grande conscience d’elles-mêmes et de leur unité.

 

Dans un contexte de modernité où prévaut la recherche de l’autonomie individuelle, et où le fait de devenir chrétien n’apparaît plus que comme une formalité, les valeurs promues par les rites d’initiation traditionnelle peuvent inspirer à la redécouverte d’un parcours rituel plus adapté visant à consolider

l’appartenance et l’identité chrétiennes.

 

 

Titulaire d’un doctorat en Liturgie-Pastorale délivré par l’université pontificale Saint Anselme à

Rome, également diplômé en gestion de ressources humaines, l’auteur a écrit Les éléments

significatifs de l’appartenance dans l’initiation gbaya-kara, dans l’ouvrage collectif Liturgia e

inculturazione, paru chez Messaggero (Padoue-Italie, 2009).

 

 

En savoir plus sur le livre

TABLE DES MATIERES

PRESENTATION

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : INITIATION,

APPARTENANCE ET IDENTITE DANS LA

PERSPECTIVE DES SCIENCES HUMAINES

CHAPITRE I : INITIATION, IDENTITE ET

APPARTENANCE EN SOCIOLOGIE ET EN

PSYCHOLOGIE SOCIALE

1- Initiation, appartenance et identité à partir de la

vision du lien social selon Emile Durkheim

2- L’initiation, l’appartenance et l’identité

religieuses dans la dynamique psychosociale

CHAPITRE II : INITIATION, APPARTENANCE

ET IDENTITE EN ANTHROPOLOGIE

CULTURELLE

1- La vision de Van Gennep dans la notion des «

rites de passage »

2. L’apport de Victor Turner

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE

PHENOMENOLOGIQUE ET

ANTHROPOLOGIQUE DE L’INITIATION

CHEZ LES GBAYA KARA

CHAPITRE I : L’INITIATION DES JEUNES

GARÇONS ET FILLES CHEZ LES GBAYA

KARA

1. La séparation

2. La marge ou réclusion

3. La réagrégation

CHAPITRE II: LES ELEMENTS DE

CONSOLIDATION DE L'APPARTENANCE ET

DE L’IDENTITE GBAYA-KARA

1. L’initiation, un processus vital unique en

plusieurs phases

2. L’ouverture au sacré et au monde des symboles

3- La mort, les épreuves et les souffrances

4. La nouvelle naissance

5. Une pédagogie réaliste

6- La dynamique de la cohésion communautaire

EXCURSUS : LES ENJEUX CONTEMPORAINS

DE L’APPARTENANCE ET DE L’IDENTITE

RELIGIEUSES

1. Diverses transformations des expressions de

l’appartenance et de l’identité religieuses

2. Autres interprétations de l’appartenance et de

l’identité religieuses

TROISIEME PARTIE : LES IMPLICATIONS

DE L’INITIATION GBAYA KARA POUR

L’INITIATION CHRETIENNE

CHAPITRE I: L’INITIATION CHRETIENNE

SELON LES RITUELS DU VATICAN II

1. Les diverses étapes et leur signification

2. Le rituel du baptême des enfants (OBP)

3. Le Rituel de la confirmation (OC)

4- Les traits de convergence de l’initiation

chrétienne avec l’initiation gbaya kara

CHAPITRE II : PERSPECTIVES DE

CONSOLIDATION DE L’APPARTENANCE ET

DE L’IDENTITE CHRETIENNES

1. L’affirmation et la consolidation de l’identité

personnelle

2. Le renforcement de la cohésion communautaire

3. La consolidation du parcours rituel de l’initiation

chrétienne

4. Le temps de la mystagogie comme phase de

réagrégation socioculturelle des baptisés

SIGLES/ABRÉVIATIONS

BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES

 

 

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