Rapport
De l’usage des Rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. Rapport et recommandations
Jean DUBOUSSET
Le groupe de travail rappelle les conséquences des rayonnements
ionisants... nous observons des manquements fréquents aux recommandations
officielles. Une radioprotection insuffisante est source de complications
potentielles pour les patients et les praticiens... la moitié
des complications (survenant autrefois en radiothérapie)
surviennent aujourd’hui dans les suites d’actes de radiologie interventionnelle
ou de diagnostic (dont le dentaire). Ceci nous a conduit au rappel des
indications des nouvelles techniques d’imagerie minimisant la dose délivrée de
rayons X. Cela, en insistant sur celles n’utilisant pas de radiation ionisante
(IRM, échographie, techniques optiques), avec leurs indications
respectives..
L’Académie Nationale de Médecine présente les recommandations suivantes
:
1. La pertinence du type d’imagerie choisie en diagnostic, doit résulter d’une concertation préalable entre praticien prescripteur et médecin radiologue (RCP) ; ce dernier choisit la technique la plus performante et la moins irradiante, compte tenu du plateau technique dont il dispose, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune ; dès les premiers âges de la vie, toute imagerie obligée de la tête ou du tronc impose le recours prioritaire aux techniques non irradiantes (Echographie, IRM)
2. Outre l’Echographie, la diffusion plus large des équipements d’imagerie non ou peu irradiante (IRM, EOS,..) est hautement souhaitable, au besoin par la mutualisation public-privé de ces équipements techniques coûteux, pour en accélérer significativement l’accessibilité de tous les patients).
3. L’enregistrement automatique et cumulé des doses reçues par le patient, tout au long de sa vie, au niveau du tronc et des racines des membres (au mieux sur puce de la Carte Vitale, modèle du dossier pharmaceutique utilisé dans notre pays) même si le dossier personnel d’irradiation est désormais imposé ;
4. Pour le personnel soignant, il est indispensable d’obtenir un dosimètre individuel cumulatif non ferromagnétique (aux réserves habituelles de l’anonymisation) ; le contrôle des mesures de radioprotection personnelles des professionnels médicaux et paramédicaux doit être systématisé, obligatoire, contraignant et plus rigoureux qu’actuellement, comme le sont les mesures de protection des locaux ;
5. l’enseignement de la radioprotection doit être renforcé, non seulement pour les professionnels de santé, mais aussi pour le grand public, sans inquiéter celui-ci, mais en le responsabilisantdans ses demandes ; un changement profond des mentalités en ce qui concerne la radioprotection des patients et des soignants est indispensable et tout doit être fait pour obtenir une adhésion volontaireet acceptée des uns et des autres.
1. La pertinence du type d’imagerie choisie en diagnostic, doit résulter d’une concertation préalable entre praticien prescripteur et médecin radiologue (RCP) ; ce dernier choisit la technique la plus performante et la moins irradiante, compte tenu du plateau technique dont il dispose, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune ; dès les premiers âges de la vie, toute imagerie obligée de la tête ou du tronc impose le recours prioritaire aux techniques non irradiantes (Echographie, IRM)
2. Outre l’Echographie, la diffusion plus large des équipements d’imagerie non ou peu irradiante (IRM, EOS,..) est hautement souhaitable, au besoin par la mutualisation public-privé de ces équipements techniques coûteux, pour en accélérer significativement l’accessibilité de tous les patients).
3. L’enregistrement automatique et cumulé des doses reçues par le patient, tout au long de sa vie, au niveau du tronc et des racines des membres (au mieux sur puce de la Carte Vitale, modèle du dossier pharmaceutique utilisé dans notre pays) même si le dossier personnel d’irradiation est désormais imposé ;
4. Pour le personnel soignant, il est indispensable d’obtenir un dosimètre individuel cumulatif non ferromagnétique (aux réserves habituelles de l’anonymisation) ; le contrôle des mesures de radioprotection personnelles des professionnels médicaux et paramédicaux doit être systématisé, obligatoire, contraignant et plus rigoureux qu’actuellement, comme le sont les mesures de protection des locaux ;
5. l’enseignement de la radioprotection doit être renforcé, non seulement pour les professionnels de santé, mais aussi pour le grand public, sans inquiéter celui-ci, mais en le responsabilisantdans ses demandes ; un changement profond des mentalités en ce qui concerne la radioprotection des patients et des soignants est indispensable et tout doit être fait pour obtenir une adhésion volontaireet acceptée des uns et des autres.
RAPPORT DISPONIBLE : http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/12/16.11.15-DUBOUSSET-rapport-v-16.12.8-AK.pdf
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TRÈS BONNE ANNÉE 2017Séances
thématiques et dédiées
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18 janvier - « Les sciences analytiques au service de la
santé et de la société »
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15 mars - « Intérêts et limites de l’étude de l’ADN/ARN en
biologie médicale en 2017 »
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12 avril - « Plan maladies neurodégénératives, organisation
et premier bilan »
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12-13 mai (délocalisée) - Lille
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17 mai - « Médicaments radiopharmaceutiques d’aujourd’hui et
de demain »
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14 juin - « Nouvelles approches de décoration du corps humain
et santé »
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4 octobre « Apport des cellules souches embryonnaires et IPS
aux nouvelles thérapies »
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18 octobre - « Les
enjeux de l’hygiène hospitalière »
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14 novembre - « Le diabète : nouvelles perspectives
thérapeutiques» - Bi-académique avec l'Académie de médecine