Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est danger. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est danger. Afficher tous les articles

samedi 1 avril 2023

Chirurgie esthétique sauvage: attention danger ⚠️

Le regard du Dr Mitz. Chirurgien esthétique  parisien

Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.

 

Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :

 

1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.

2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.

3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.

 

De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.

 

Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.

Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.

 

Comment prévenir ces dangers ?

 

1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.

Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.

La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.

 

2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.

 

3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.

 

Que faire en cas de problème local ?

 

1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.

S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.

Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection

2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.

 

En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

 

 Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage
 
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.
 
Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :
 
1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.
2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.
3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.
 
De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.
 
Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.
Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.
 
Comment prévenir ces dangers ?
 
1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.
Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.
La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.
 
2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.
 
3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.
 
Que faire en cas de problème local ?
 
1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.
S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.
Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection
2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.
 
En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles 
 

mercredi 8 mars 2023

Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage


Actualités inportantes en chirurgie réparatrice et esthétique par le
Dr Vladimir Mitz

           Clip vidéo
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger. 

Il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite : 
le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau. Ces nécroses sont irrémédiables. 
le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses. 
le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits ou en quantité exagérée. 


De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules. 

Aucun texte alternatif pour cette image
Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse. Il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé. 

Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre. D'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.



Comment prévenir ces dangers ? 
la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés. Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri. La pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas. La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois mais qui ne sont pas encore votées. 
la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.
la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique. 

Les injections de Botox
Les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement. 

S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation. 

Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection 

Les injections de fillers
Les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe) ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire. Ce qui permet, dans certains cas, de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale. 



En conclusion
Les dangers de la médecine esthétique sont réels. Ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés. Mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins. Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle. Ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.



Participez aux discussions
Connaissez-vous quelqu’un qui pourrait être intéressé par votre newsletter ? Partagez-la.
Partagez cette série sur LinkedIn Partagez cette série sur Facebook Partagez cette série sur Twitter
Cet e-mail était destiné à Nora Ansell-Salles (Ambassadeur Réseau Etoile. Mbre de MutElles. Expert mutuelle de SEE-Santé en Entreprise. Animatrice du cpte Twitter ADOM)
Découvrez pourquoi nous précisons cette information.
Vous recevez des e-mails de notifications de LinkedIn. Les autres personnes peuvent voir que vous êtes abonné(e).
Se désabonner   ·   Aide
LinkedIn
© 2023 LinkedIn Ireland Unlimited Company, Wilton Plaza, Wilton Place, Dublin 2. LinkedIn est le nom commercial déposé de LinkedIn Ireland Unlimited Company. LinkedIn et le logo de LinkedIn sont des marques déposées de LinkedIn.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  du  Dr  Vladimir  MITZ 

lundi 7 avril 2014

Santé des Français...


  Communiqué de presse

LE RAPPORT QUI MET EN DANGER LA SANTE DES FRANCAIS

Lundi 7 avril 2014 - Une récente note du Conseil d’analyse économique prône une refondation de l’assurance-maladie. A partir d’un état des lieux réaliste et néanmoins alarmant (augmentation des restes à charges, des renoncements aux soins conséquents, système coûteux et inflationniste), les auteurs proposent des solutions tout aussi inquiétantes.

Ces économistes prônent la gratuité totale à l’hôpital et la mise en place d’un système de franchise en ville. A la recherche de 50 milliards, le gouvernement pourrait être tenté de retenir cette idée présentée comme pourvoyeuse d’économies substantielles.



Ce rapport prend le problème à rebours : l’hôpital doit être réservé aux pathologies lourdes, urgences vitales ou situations de soins qui ne peuvent être prises en charge en ville. La prise en charge des patients dont l’état de santé ne le nécessite pas à l’hôpital coûte 10 à 20 fois plus cher qu’en ville. Favoriser le second recours au dépens des soins primaires c’est marcher sur la tête.


En outre et surtout, un tel système met en danger la santé des français qui ne manqueront pas de retarder encore leur entrée dans le système de soins ce qui finira par coûter encore plus cher au système dans son entier.


L’essentiel des économies à faire réside dans l’organisation de la ville :

·         des équipes de santé organisées par les professionnels de santé eux-mêmes autour de la population qu’ils soignent et prennent en charge en toute transparence et responsabilité ;

·         des référentiels de prise en charge élaborés avec eux ;

·         une organisation de l’amont et l’aval de l’hôpital.

Autant de propositions que Soins coordonnés promeut pour défendre l’accès aux soins dans un système de santé solidaire et universel sans grèver les comptes publics.

mercredi 10 juillet 2013

Noyades - Le danger de l’été


En mer, en rivière, en lac ou en piscine, la saison estivale est souvent synonyme d’activités nautiques. Pour que la baignade reste un moment de détente et de loisirs, l’important est de rester prudent.

 

A l’approche de l’été, quels réflexes adopter pour que le plaisir de la baignade ne tourne pas au drame ? Quelles précautions prendre pour se baigner en sécurité ?

 

Pour que chacun profite au mieux de l'été et des plaisirs aquatiques, l’Inpes propose une brochure « Mode d’emploi de la baignade », téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Des conseils concernant particulièrement les piscines sont en ligne sur

 

 

Prévenir les noyades : une priorité

La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

 

Selon les derniers chiffres du Baromètre Santé Inpes 2010, 54% des femmes et 27% des hommes de 65 à 74 ans ne savent pas nager. En moyenne, tous âges confondus, un français sur cinq ne sait pas nager : 28% des femmes et 14% des hommes). Il est important de rappeler qu’on peut apprendre à nager à tout âge.

 

Selon l’enquête NOYADES menée en 2012 par l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été enregistrées, provoquant 497 décès dont 28 parmi les moins de 6 ans, 47 de 6 à 19 ans et 145 chez les plus de 65 ans. L’enquête, dont l’objectif est de décrire les caractéristiques et facteurs de risques des noyades accidentelles, contribue à guider les actions de prévention et de réglementation.

 

Baignade des enfants : ne pas les quitter des yeux

Quel que soit le lieu de l’activité nautique (mer, lac, piscine, etc.), un enfant doit toujours être surveillé par un adulte qui en prend la responsabilité. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau.

 

Afin de diminuer les risques liés à la baignade, il est conseillé de l'équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et de lui apprendre à nager le plus tôt possible : dès 4-5 ans, selon les capacités de l’enfant, pour tous à partir de 6 ans.

 

Conseils de sécurité pour la baignade cet été

OChoisir les zones de baignade surveillées, où l’intervention des équipes de secours est plus rapide.

 

OSurveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.

 

OTenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation, il est toujours plus difficile de nager en milieu naturel qu’en piscine.

 

Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, se former aux gestes de premiers secours…

jeudi 13 juin 2013

"Opération pilote "-3 dB" au sein des établissements de Nuit - Lyon


« Baissez le son : Montez l'ambiance »

Parce que trop de bruit nuit aussi à la convivialité ! Mieux prévenir aujourd'hui... pour mieux entendre demain.

 

L'audition concerne toutes les tranches d'âge, et notamment les plus jeunes avec leurs habitudes d'écoute liées aux bruits de loisirs, à l'écoute trop forte des MP3, aux concerts ou aux sorties dans les lieux festifs.  Selon l'enquête JNA 2012 « Le capital auditif des jeunes est-il en danger ? » réalisée à l'occasion de la 16e Journée Nationale de l'Audition, 56% des jeunes jugent que le volume sonore est fréquemment excessif lors des soirées en discothèque.

 

L'association JNA , l'UMIH Nuit, la Ville de Lyon, et l'Ecole des DJ UCPA
- l'association France Acouphènes,
- les protections auditives Quies,
- le Réseau Audition Conseil,
- la Mutuelle des Etudiants
,
- les étudiants de la Faculté de Médecine,
- l'Ecole d'Audioprothèse de Lyon

- www.lesoreilles.com,


ont choisi de créer une synergie pour
lancer une opération unique en France d' information et de sensibilisation auprès des clients des Etablissements de nuit et Bars à Ambiance Musicale et discothèques sur le volume sonore dans un contexte festif et convivial, sur le déni face à la perte auditive, et sur ses conséquences non seulement sur la santé mais également sur la convivialité au cours de la soirée.

 

En effet, véritable sujet de société et de santé publique, il semble important pour les trois initiateurs du projet de renforcer la prise de conscience auprès de l'ensemble des intervenants et des cibles de cette opération inédite.
Par ailleurs, tous les autres publics concernés par la prévention dans le domaine de l'audition (nuisances sonores au travail, les pratiques d'écoute mal maîtrisées, etc.) pourront profiter des enseignements produits par cette expérience.

Cette opération permettra au plus grand nombre de s'intéresser de près à leur capital auditif. Ce sera l'opportunité pour les clubbers et le personnel travaillant dans des lieux sonorisés de rencontrer des scientifiques et des médecins spécialistes des questions liées à l'audition.

 

C' est dans ce cadre, et avec cette volonté que l'association JNA, l'UMIH Nuit, l'Ecole des DJ UCPA et  la Ville  de Lyon  ont fédéré plusieurs participants et partenaires prêts à se prêter à cette expérience grandeur nature.

 

Une  expérience labo en 3 temps  :

 

1)  Conférence presse de présentation  le vendredi 14 juin à 11h dans les salons de l'Hôtel de Ville en présence des partenaires et des scientifiques mobilisés :

Mr. Jean-Louis Touraine, député du Rhône et 1er adjoint au Maire de Lyon

Mme Céline Faurie-Gauthier, conseillère déléguée à la Prévention santé et représentant la Ville de Lyon

Mr. Dominique Wolton, sociologue et directeur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS

Mr le Professeur Hung Thai Van, Professeur des Universités - Praticien Hospitalier Service d'Audiologie & d'Explorations Orofaciales (Chef de Service Adjoint)

Hôpital Edouard Herriot - Hôpital Femme Mère Enfant - Hôpital Lyon Sud  Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, INSERM U1028 CNRS UMR5292

Mr le Pr Alain Bergeret, Professeur universitaire et chef de service Médecine du travail CHU de Lyon orientation maladies professionnelles

Mr Pierre Chambon, Vice Président UMIH pour L'UMIH nuit

Monsieur Jean Stanko, Président de l'association  JNA: , Madame Roselyne Nicolas 2è Vice Présidente de l'association JNA, Monsieur Jean-Louis Horvilleur (lesoreilles.com et référent technique JNA), avec l'appui opérationnel de l'association France Acouphènes, la société Quies, le Réseau Audition Conseil, La Mutuelle des Etudiants, les Etudiants de la Faculté de Médecine et de l'Ecole d'Audioprothèse de Lyon.

Mr Pascal Tassy directeur de lécole de DJ UCPA

 

2)  Programme de la soirée expérimentale au sein des établissements phares à Lyon


Le 4 juillet 2013 au sein des établissements situés  aux quatre coins de la ville de Lyon seront proposés aux professionnels des établissements et clients  :


- Baisse  du  volume de  3 dB

- Pauses auditives par changement de sets musicaux 15 minutes toutes les deux heures

- Intervention de professionnels de l'audition (médecins Orl, audioprothésistes...)

- des tests de l'audition  réalisés  par des audioprothésistes D.E du Réseau  Audition Conseil avant et après la soirée auprès des professionnels et clients volontaires avec recueil des ressentis

- La présence d'étudiants de la Faculté de médecine de Lyon , de l'Ecole d'Audioprothèse, de l'association France Acouphènes et de la Lmde (relais santé jeunes).

- la distribution de  brochures de prévention JNA "Nos oreilles on y tient !" et de paires de de bouchons de protection auditives QUIES - JNA

 

3) Conférence de presse mi-septembre

Présentation des résultats de l'expérience.

 

L'opération "Baissez le son.....Montez l'ambiance  "-3dB"" sera ensuite développée dans d'autres villes de France selon le modèle lyonnais.