Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 24 février 2017

Jeunes adultes : revaccinez-vous contre la coqueluche !


Cette recommandation est motivée à la fois par le succès et les limites du vaccin anti-coquelucheux. La coqueluche est une maladie extrêmement contagieuse. De plus, elle est particulièrement dangereuse chez les nourrissons et les jeunes enfants (1.000 décès par an avant l’apparition de la vaccination).

Depuis 2005, l’essor de la vaccination contre la coqueluche chez les jeunes enfants a permis de réduire presque totalement la mortalité des nourrissons liée à cette maladie infantile. Mais ce succès a eu une conséquence : les enfants vaccinés ont remplacé l’immunité acquise lors d’une infection par l’immunité acquise avec la vaccination. Or, l’immunité vaccinale a une limite : elle faiblit quand on arrive à l’âge adulte, ce qui expose les adultes vaccinés dans leur enfance à contracter la coqueluche par contamination avec une personne infectée. La maladie est alors bénigne et discrète, mais reste extrêmement contagieuse.

Ainsi aujourd’hui, grâce et à cause du succès de la vaccination, de petites épidémies de coqueluche sont alimentées par les adultes. Le problème est qu’ils peuvent transmettre la coqueluche aux nourrissons les plus jeunes et les plus fragiles, qui n’ont pas encore atteint l’âge d’être vaccinés, comme aux personnes fragilisées par une grossesse ou un déficit immunitaire (greffés, Sida, etc.).
Pour protéger leur entourage, il est donc vivement recommandé aux adultes jeunes de se revacciner contre la coqueluche. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin ou votre pharmacien.

Télécharger l'intégralité du Dr MOPS
Sources: Open Rome, Institut Pasteur, Ministère de la Santé.

jeudi 15 décembre 2016

Le dispositif de stérilisation tubaire ESSURE sous surveillance

COMMUNIQUE DE PRESSE
Le dispositif de stérilisation tubaire ESSURE est sous surveillance renforcée du Ministère de la santé qui a fortement encadré les pratiques de pose
Dès le mois de juillet 2015, des investigations ont été menées par l'ANSM en lien avec le ministère suite à des signalements d’effets indésirables liés à son utilisation. Ces travaux ont permis de déterminer que les complications signalées relevaient de la pratique de pose et non du dispositif ESSURE en lui-même.
En lien avec l’ANSM, la Haute autorité de santé (HAS) et les représentants des sociétés savantes concernées, le ministère de la santé a élaboré en novembre 2015 des critères d’encadrement de la pratique de pose du dispositif ESSURE.
Début 2016, l’ANSM a demandé au fabricant d’élaborer une notice destinée aux patientes à leur remettre avant chaque pose, afin de renforcer leur information en insistant sur la nécessité d’effectuer le contrôle à 3 mois et abordant les risques liés à cette technique de stérilisation.
En février 2016, le ministère a publié un arrêté pour accélérer la mise en œuvre des recommandations de bonne pratique proposées par les professionnels ; des règles ont été définies concernant la formation des professionnels réalisant l’acte de pose d’ESSURE et les conditions techniques dans lesquelles l’acte est effectué ; la pratique de l’acte de pose de dispositifs pour stérilisation tubaire par voie hystéroscopique a été limitée à certains établissements. Ce dispositif a été rappelé par un courrier du 20 octobre 2016 à la société de chirurgie gynécologique et pelvienne, en particulier concernant la limitation de cette pratique à certains établissements.
Le 27 avril 2016 l’ANSM a publié un point d’information visant à rappeler d’une part les précautions particulières devant entourer la pose du dispositif ESSURE, et, d’autre part les modalités de suivi des patientes après l’implantation.
Enfin, une étude épidémiologique menée par l'ANSM visant à décrire l'utilisation et évaluer la sécurité de l'implant ESSURE en comparaison à la ligature des trompes par voie coelioscopique à partir des données de l'assurance maladie a débuté en avril 2016. Les résultats sont attendus pour le premier trimestre 2017.
Bien que l’ANSM ne dispose pas d’élément, à ce stade, permettant de remettre en cause le rapport bénéfice/risques de ce dispositif, celui-ci fait bien l’objet depuis deux ans d’une surveillance renforcée de l’ANSM et du ministère de la santé.
Contact presse : presse-dgs@sante.gouv.fr / 01 40 56 84 00