Nora ANSELL-SALLES

mardi 5 février 2013

Accord mineur sur les dépassements d’honoraires. Les représentants des usagers exclus, et déçus.



L’accord historique que nous attendions sur les dépassements d’honoraires avait déjà douché nos attentes. Et la Commission Paritaire Nationale vient tout juste de nous rappeler la justesse de l’adage selon lequel rien ne peut être fait pour nous, sans nous, usagers.

Pourquoi ? Parce qu’elle vient de préciser, comme le préambule de l’avenant 8 le prévoyait, les « critères de sélection » des médecins passibles de sanctions conventionnelles pour « pratiques tarifaires excessives ». Et que ces éléments édulcorent un dispositif d’encadrement des dépassements d’honoraires que les négociations antérieures avaient déjà largement tamisé.

Un véritable permis d’abuser

Au titre des indicateurs à prendre en compte : le taux de dépassement à 150% (2,5 fois le tarif sécu). Rappelons qu’il ne s’agit que d’un « repère » et que, par définition, il ne constitue pas un maximum autorisé.

Ce taux est en outre une « moyenne » examinée « sur une période » indéterminée. Autrement dit, cette « limite », au mieux, équilibrera le global des dépassements d’honoraires mais ne permettra pas de sanctionner les plus élevés d’entre eux qui pourront être contrebalancés par l’exonération de dépassements au profit des bénéficiaires de la CMU-c et de l’ACS notamment.

Un bonus au dépassement pour les plus gourmands, parmi les territoires en surdensité médicale

Et pour ajouter un peu de flexibilité à la souplesse, l’appréciation d’une pratique tarifaire excessive pourra être adaptée à la hausse pour Paris (où 20% des médecins pratiquent des honoraires supérieurs à 150%), les Hauts-de-Seine et le Rhône.

Comme il est intéressant de ratifier des dépassements plus élevés là où les médecins, intensivement massés, pratiquent les tarifs les plus exorbitants. La fausse bonne idée par excellence, qui ne fera que pousser à l’aggravation de la mauvaise répartition des médecins sur le territoire… toujours plus délétère pour l’accès aux soins des populations et si onéreuse pour l’ensemble de la collectivité.

La mise en place immédiate de l'observatoire

Via leur présence dans les Commissions Paritaires Régionales chargées de sanctionner les pratiques tarifaires excessives qui pourraient malgré tout être identifiées par les CPAM, certains syndicats médicaux annoncent déjà qu’ils vont faire obstacle à leur fonctionnement pour y bloquer toute possibilité de sanction. Nous demandons donc la mise en place immédiate de l’observatoire des dépassements d’honoraires, dont il serait inadmissible que les représentants des usagers ne soient pas membres, afin de pouvoir objectivement confronter le décalage entre les pratiques constatées et l’absence de sanction prévisible et annoncée.

 

Mais peut-être craint-on la transparence, et donc la présence des premiers intéressés : les usagers, tant au sein des Commissions paritaires que de l’Observatoire ?

Santé au travail - attentes des agents de l'Education nationale


Le Carrefour santé social, qui associe la MGEN, les fédérations FSU, UNSA-Education et Sgen-CFDT, et les syndicats SNES, SNUipp, SE-UNSA et SNPDEN, présente les résultats de son enquête sur les attentes des agents de l’Education nationale vis-à-vis de leur employeur, des organisations syndicales et de leur mutuelle.

 

Les réponses montrent des attentes fortes des agents pour une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail par l’employeur. Ils demandent aux organisations syndicales et à leur mutuelle d’agir, pour favoriser cette prise en compte et améliorer la prévention.

 

Ces résultats sont concordants avec les convictions et les revendications de la MGEN et des organisations syndicales en matière de santé professionnelle.

 

> Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les résultats commentés par :

 

- Thierry Beaudet, président des groupe MGEN et Istya

- Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU

- Laurent Escure, secrétaire général d’UNSA Education

- Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT

retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

suivre sur Twitter : @groupe_mgen

 

Séminaire “Recherche publique/privée en santé et développement industriel , Quelles clefs pour le succès ?” organisé par l’association DESSEIN (Dauphine EcoSanté Social Entente et Idées Nouvelles) dans le cadre de l’Université Paris Dauphine, Paris Sciences et Lettres, le 21 février 2013 de 9h à 13h , Amphi Edgar Faure, Université Paris Dauphine, afin de traiter des problématiques de financement et d’organisation de la recherche en France.

Séminaire

 Jeudi 21 février 2013

9h-13h, Amphithéâtre Edgar Faure, Université Paris-Dauphine

Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris

 

Recherche publique/privée en santé et développement industriel

Quelles clefs pour le succès ?



Modération :

Claude Le Pen, professeur en économie de la santé

Christine Roullière-Le Lidec, docteur en médecine et en sciences économiques

 

LE DÉBAT :

 

9h Accueil : Laurent Batsch*, Président de l’Université Paris Dauphine, Christine Roullière-Le Lidec, Présidente de DESSEIN

Ouverture du colloque : Pierre Tambourin, directeur général de Génopole, Coprésident du rapport sur "la réforme du système de transfert et d’innovation"

 

Grand Témoin : Arnold Munnich*, Directeur de l'unité génétique et épigénétique des maladies métaboliques neurosensorielles et du développement, Hôpital Necker

 

09h20 Table ronde 1 : La recherche manque-t-elle de financement ?

 

Jean-Christophe Dantonel, Directeur de programme santé Biotechnologies, Commissariat Général à l’Investissement

Florence Ghrenassia, Directrice de l’Office du Transfert de technologie et des partenariats industriels,

Assistance Publique –Hôpitaux de Paris

Alain Sezeur, Responsable de formation à la Valorisation de la recherche biomédicale, UPMC,

Chirurgie digestive et cancérologique Groupe hospitalier Diaconesses

Pierre Angot, Sous-Directeur en Charge des industries de santé, ministère du redressement productif et co-secrétaire du Conseil Stratégique des Industries de Santé.

 

Débat avec la salle-pause

 

11h Table ronde 2 : La recherche manque-t-elle d’organisation ?

Pierre Montoriol, Président du pôle de compétitivité Cancer-Bio-santé, Toulouse

André Choulika, Président de France Bioetch

Didier Hoch, Président du Comité « Economie des Sciences du Vivant et de la Santé » du MEDEF.

Roger Genet, Directeur général pour la recherche et l’innovation, ministère de la recherche

Patrick Netter Vice-Président d’Aviesan, Alliance pour les sciences de la vie et de la santé

 

Débat avec la salle

 

Allocution de clôture : Geneviève Fioraso,* Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

 

* Sous réserve

 

Inscription obligatoire par mail : christine.roulliere@wanadoo.fr

 

En partenariat avec

La Fédération Hospitalière de France, La Fédération de l’Hospitalisation Privée, La Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne, privés non lucratifs, Le Collège des Economistes de la Santé, le Laboratoire d'Economie et de Gestion des Organisations de Santé

lundi 4 février 2013

MINE D'INFOS: [nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au S...

MINE D'INFOS: [nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au S...: Les crises sanitaires se ressemblent sur le plan médiatique, par leur cortège de déclarations sensationnelles, d’effets de manche, d’anat...

MINE D'INFOS: Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend ac...

MINE D'INFOS: Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend ac...: Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris acte de la décision de   l’Agence nationale de sécurité du ...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

« Anorexie Boulimie-Info Ecoute »


La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de troubles des conduites alimentaires (TCA).

Depuis mars 2012, la Fondation Sandrine Castellotti assure des permanences téléphoniques au sein de « Anorexie Boulimie-Info Ecoute ».

Cette ligne téléphonique, mise en place par le Réseau TCA Francilien en collaboration avec les associations de familles et d’usagers d’Ile-de-France, est ouverte à toutes personnes confrontées directement ou indirectement aux troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale et boulimie) : les patientes ou patients concernés par ces troubles, l’entourage familial, les proches mais également les professionnels de santé, médecins, psychologues, infirmières ou diététiciens, les intervenants socio ou éducatifs, les acteurs associatifs…

L’écoute des professionnels ou membres d’associations doit permettre de guider chaque personne à la recherche d’une structure de prise en charge, de répondre à une demande d’information sur ces troubles, d’orienter vers un accueil d’urgence si besoin.

Toutes les permanences téléphoniques ont lieu de 16h à 18h et sont tenues par :

   -> des psychologues : les lundis
   -> des associations : les mardis
   -> des médecins : les jeudis
   -> des écoutants sans spécialisation : les vendredis
En savoir plus :
Fondation Castellotti :  http://www.fondationsandrinecastellotti.org
Réseau TCA Francilien :  http://www.reseautca-idf.org/
Fédération Nationale des Associations-TCA :   http://www.fna-tca.fr

Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend acte de la décision de l’ANSM


Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris acte de la décision de

 

l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) concernant

 

la spécialité Diane 35. Cette décision a été prise pour garantir la sécurité des femmes. Il

 

convient de rappeler que ce médicament n’a pas été mis sur le marché français comme

 

contraceptif, mais pour soigner l’acné, sachant qu’il existe des alternatives thérapeutiques.

 

Les femmes qui prennent Diane 35 ou l’un de ses génériques ne doivent pas interrompre

 

brutalement leur traitement, comme l’a indiqué l’ANSM. Elles doivent revoir leur

 

médecin, qui envisagera avec elles le mode de contraception le plus adapté ou le traitement

 

contre d’acné qui leur convient.

 

Avant tout, la pilule permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la

 

contraception. Marisol Touraine rappelle que la confiance des femmes dans leur mode de

 

contraception est un enjeu majeur de santé publique, que le débat actuel ne doit pas

 

conduire à discréditer.

 

Un numéro vert gratuit a été mis en place pour informer les femmes sur les pilules

 

contraceptives. Des questions sur Diane 35 peuvent y être posées. Lors d’une visite de la

 

plateforme téléphonique de ce numéro vert aujourd’hui, Marisol Touraine a eu l’occasion

 

de saluer la qualité des réponses apportées par la cinquantaine d’opérateurs, formés et

 

encadrés par trois sages-femmes et un médecin.

 

Le numéro vert a déjà reçu en 6 jours environ 6 000 appels, soit près de 1 000 appels par

 

jour.

N° vert sur les pilules (gratuit) : 0800 636 636, du lundi au samedi (9h-20h)


Pour la sécurité des patientes, l’ANSM engage une procédure de suspension

de l’AMM de Diane 35 et de ses génériques

 

 

Diane 35 est un médicament utilisé dans le traitement de l’acné et non un contraceptif.

A l'issue de l'évaluation de l'ensemble des données disponibles, l'ANSM estime que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques est défavorable dans le traitement de l'acné, au regard notamment du risque thromboembolique veineux et artériel auxquels ils exposent les femmes traitées. De surcroît, l'usage important de ces médicaments en tant que contraceptifs n'est pas conforme et leur efficacité comme contraceptif n'a pas été démontrée par des études cliniques appropriées.

 

 

L’ANSM a engagé en décembre 2011 la réévaluation des médicaments dont l’AMM est antérieure à 2005. Dans ce cadre, l’Agence a réexaminé la place de Diane 35 et de ses génériques en France.

 

L’Agence considère que ces médicaments ne doivent plus être employés comme contraceptifs : ils n’ont pas d’AMM dans cette indication. 

 

L’ANSM a réévalué le bénéfice/risque de Diane 35 dans sa seule indication autorisée : le « Traitement de l’acné chez la femme : l’efficacité est modérée et ne s’observe qu’après plusieurs mois de traitement ». De nouvelles données sur le risque thromboembolique démontrent notamment un risque thromboembolique veineux quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ne prennent pas ces traitements. Il existe par ailleurs des alternatives pour le traitement de l’acné.

 

Dans ce contexte, l’ANSM considère que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques est défavorable dans le traitement de l’acné.

 

Après information des industriels concernés, l’ANSM a donc décidé d’engager une procédure de suspension des AMM de ces médicaments.

 

La suspension prendra effet dans un délai de 3 mois. Dans l’immédiat :

 

-  Les patientes ne doivent pas interrompre brutalement leur traitement par Diane 35 ou ses génériques, et peuvent le poursuivre jusqu’à une prochaine consultation chez leur médecin, ou avec tout autre prescripteur, qui envisagera avec elles, les options thérapeutiques qui conviendront au mieux à leur situation individuelle.

 

- Les médecins ne doivent plus prescrire ces médicaments, ni en initiation de traitement, ni en renouvellement.

 

- Les pharmaciens devront délivrer les traitements minimaux nécessaires pour éviter toute rupture brutale de traitement jusqu’à ce que la patiente consulte à nouveau son médecin ou un autre prescripteur (délivrance de boîtes de 1 mois de traitement préférentiellement).

  

A l’issue de cette période de 3 mois, la suspension des AMM prendra effet : toute prescription et toute délivrance seront interdites et l’ensemble des lots présents sur le marché sera retiré.

 

En parallèle, une procédure d’arbitrage au niveau communautaire est initiée par l’ANSM, ces médicaments étant autorisés dans la plupart des autres Etats membres européens. Cet arbitrage visera  à retirer, suspendre ou modifier l'ensemble des AMM concernées en Europe.

 

 

Pour consulter le dossier consacré à la réévaluation de Diane 35 et de ses génériques, connectez-vous au site de l'ANSM :