Nora ANSELL-SALLES

lundi 3 décembre 2012

Les maisons et pôles de santé, du concept à la pratique


Compte-rendu :
 

 

 

Journée d’étude organisée le 3 octobre 2012 à l’Université Paris V Descartes sous l’égide de la Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé (FFMPS), avec le soutien des laboratoires Pfizer. 

 

Modérateur : Pr Jean-Michel Chabot.

 

 

Propos introductif

 

 

Pr Jean-Michel Chabot, Professeur à l’Université Paris V Descartes, conseiller médical auprès du Président et du directeur de la HAS.

 

Plusieurs éléments de contexte poussent au développement des maisons et pôles de santé pluridisciplinaires. Leur attractivité apparaît d’autant plus forte qu’ elles apportent des élements de réponses dans trois domaines distincts :

-          La sécurité, le confort et l intérêt de l’exercice : les jeunes professionnels aspirent à l’exercice regroupé et à la maîtrise de leur temps de travail.

-          L’accès aux soins : ces structures sont un moyen de mailler le territoire, ce qui est important pour les patients mais aussi pour les élus locaux.

-          La qualité des pratiques : les professionnels qui travaillent ensemble échangent continuellement sur leurs pratiques et ressentent le besoin de protocoler les prises en charge.

 

Par ailleurs, les malades sont devenus « savants », et les maladies chroniques. L’accès au savoir des patients et leur prise d’autonomie qui en résulte font qu’ils vont de plus en plus « exiger » un système de soins où les professionnels sont coordonnés entre eux, ce qui ne peut valablement se faire qu’à partir d’une réorganisation des modalités d’exercice, le travail en équipe se substituant à l’exercice isolé. Le fait que les maladies soient devenues chroniques, nécessitant sur de très longues périodes l’intervention de différents professionnels médico-sociaux, accélère encore ce mouvement vers l’équipe pluri professionnelle et l’émergence des maisons de santé. La comorbidité (voir la figure ci dessous) qui devient la règle au delà de 65 ans rend cette évolution encore plus impérative.

 

L’étude de  Barnett et coll. publiée en 2012 dans The Lancet, montre la progression du nombre de personnes vivant avec 1 à 8 pathologies dans les différentes tranches d’âge (exemple : environ 30% des personnes de 60 à 65 ans vivent avec deux pathologies chroniques)

 


 

Simultanément, la population vieillit (le nombre de centenaires s’accroît exponentiellement), et le nombre de patients poly pathologiques suit la même évolution. Les patients vieillissants ont besoin d’une prise en charge médicale et médico-sociale coordonnée au sein d’une équipe, et non plus d’interventions ponctuelles qui se succèdent comme l’indique très clairement l’Avis du HCAAM, publié le 22 mars 2012.

   

Dans ces conditions, les futurs professionnels s’engageant dans l’une ou l’autre des 18 filières conduisant à chacune des professions de santé, devraient être formés à la perspective de travailler ensemble. Cela pourrait être l’un des objectifs privilégiés de  la réforme Licence-Mastère-Doctorat (LMD) qui est mise en œuvre actuellement.

 

Enfin, la moitié des médecins généralistes actuellement en exercice aura cessé son activité dans les cinq ans à venir, ce qui implique un renouvellement des effectifs, de la conception des métiers de la santé  – et des pratiques - très important.

Parallèlement, la diversification des modes de rémunération (NMR) constituent l’autre grand enjeu du développement des structures d’exercice regroupé.  

 

 

Dr Pierre de Haas, Président de la Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé (FFMPS), généraliste dans la MSP de Pont d’Ain (Rhône-Alpes).

 

Selon le cahier des charges des maisons de santé défini avec la Direction générale de l’organisation des soins (DGOS), une MSP regroupe des professionnels du premier recours (au minimum 2 médecins généralistes et un autre professionnel) qui travaillent ensemble de façon protocolée, ont un projet de santé facilitant l’accès aux soins et ciblant des objectifs de santé publique, et peuvent accueillir des jeunes en formation. Environ 450 maisons ou pôles de santé existent à ce jour, regroupés au sein de 18 fédérations régionales et représentés par une fédération nationale (FFMPS). Des partenariats sont noués par ces fédérations avec certaines agences régionales de santé, dans le but d’aider les équipes sur le terrain.

 

Si aujourd’hui 2 à 3% des professionnels de santé de premier recours exercent de façon regroupée, ils pourraient être 10% dans les deux ans et 25 à 30% dans cinq ans. Parmi les questions qui se posent à eux :

 

-          La gouvernance de la structure : c’est le plus souvent un médecin « leader » qui monte le projet puis prend les grandes décisions. Plusieurs structures juridiques sont possibles : association loi 1901, société civile de moyens (SCM), société d’exercice libéral (SEL) ou société interprofessionnelle de soins ambulatoires (SISA), opérationnelle depuis le décret du 23 mars 2012. Mais ce ne sont pas des outils de gouvernance. Certaines structures, comme des mutuelles ou des réseaux, commencent par ailleurs à proposer aux professionnels des projets de MSP « clés en main ».

 

-          Le partage de l’information : la loi Fourcade du 10 août 2011 autorise le partage des données médicales au sein de la MSP si le patient donne son consentement exprès, ce qui va révolutionner les pratiques. En réponse aux nouveaux besoins des professionnels, l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé)  va labelliser des éditeurs de logiciels informatiques. Début 2013, au moins deux logiciels adaptés (développés par Cegedim et ICT) pourront être partagés entre médecins, infirmiers, pharmaciens…  

 

-          L’exercice protocolé : deux années de travail entre la FFMPS,  la Fédération nationale des centres de santé et la Haute Autorité de santé (HAS) ont abouti à l’élaboration de sept premiers protocoles pluriprofessionnels de soins de premier recours (AVK, bronchiolite, diabète de type 2, HTA, lombalgie, plaies chroniques, vaccinations). Ces protocoles suscitent pour le moment des réticences chez les professionnels, qui craignent de « robotiser la médecine ». Un travail d’explication est nécessaire. 

 

-          Les nouveaux modes de rémunération (NMR). Une centaine de pôles et maisons de santé et une cinquantaine de centres de santé les expérimentent au titre de la coordination des soins (module 1) et pour certaines de l’éducation thérapeutique du patient (module 2). Ces forfaits proportionnels au nombre de patients de la structure (entre 50 000 et 60 000 euros par an au titre du module 1 pour une MSP moyenne) sont versés à l’équipe, et réinvestis dans le projet de santé. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2013 prévoit une extension fin 2013 de ces forfaits. La FFMPS souhaite que leur montant dépende non seulement du nombre de patients pris en charge, mais aussi d’une grille d’analyse du fonctionnement de l’équipe (niveaux d’accessibilité aux soins, degrés de performance du système d’information…) qui sera élaborée avec la HAS début 2013.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Table ronde 1 : Une évolution en marche

 

Divers acteurs du monde de la santé témoignent de l’évolution progressive de l’organisation du premier recours. 

 

Dr Richard Guédon, Direction Santé Individuelle de Groupama.

 

Groupama et la Mutualité sociale agricole (MSA) mènent depuis deux ans l’expérimentation « Pays de santé » : dans deux zones à densité médicale fragile du nord de la Dordogne et des Ardennes, une douzaine de médecins généralistes bénéficient gratuitement des services d’une conseillère « Pays de santé ». Infirmière de formation, chaque conseillère leur propose des interventions de prévention et de dépistage, une coordination médico-sociale, une aide dans la gestion du cabinet et dans les coopérations entre professionnels. Le dispositif donne lieu à une double évaluation, organisationnelle (par le cabinet Cemka Eval) et économique (par la caisse centrale de la MSA, en cours). L’évaluation organisationnelle met en lumière des effets positifs sur l’organisation des soins et la charge de travail des médecins, ce d’autant qu’ils exercent déjà en groupe. Pour pérenniser le dispositif, son financement (environ 80 000 euros par an et par site) doit être assuré par les différents régimes des assurés des bassins concernés.

 

 

Martial Fraysse, Président du Conseil régional des pharmaciens d'Ile-de-France.

 

Selon une étude de l’ordre national des pharmaciens, 500 pharmacies rurales (sur les 23 800 officines existantes) vont bientôt fermer car leur titulaire est âgé de plus de 55 ans, le médecin de la commune également ou il n’y a plus de médecin. La création d’une MSP dans une commune peut ainsi faire disparaître une pharmacie dans la commune désertée, au détriment de l’accès aux soins. Il est donc important de repenser l’implantation de ces maisons de santé dans des territoires homogènes, avec un projet de santé empêchant le compérage et prévoyant la coordination avec le pharmacien voisin. Certains pharmaciens sont inclus dans des MSP, avec des lacunes persistantes notamment en matière de partage d’information. Dans les zones à forte densité médicale, les MSP ne semblent pas nécessaires.

Concernant la coopération effective avec le médecin traitant, nous en sommes aux prémices. Le décret du 5 avril 2011 autorise la délégation au pharmacien par le médecin traitant pour l’accompagnement de maladies chroniques. La dernière convention pharmaceutique prévoit une rémunération pour des consultations de suivi de malades chroniques, et des ARS mènent des expérimentations localisées. 

 

 

Jean-Luc Plavis, Représentant des Usagers et Alain Olympie, directeur général de l’Association François Aupetit (maladies de l’intestin). 

 

Jean-Luc Plavis a découvert sa maladie de Crohn il y a 25 ans et évoque un « parcours du combattant » relatif au manque de coordination entre ville et hôpital, et à l’absence d’éducation du patient sur ses droits entre autres. Devenu malade expert et responsable des usagers de l’hôpital Foch à Suresnes et de Santé Service (HAD), il est Vice-Président en charge de la coordination des projets patients d’une MSP Universitaire dans le quartier proche de l’hôpital (1 seul généraliste pour 7000 habitants, grande mixité sociale). Projet allant au-delà du parcours de soins ou de santé, puisqu’il s’inscrit dans un parcours de vie du malade. Point novateur, l’accès aux droits sera facilité par la mise en place d’un Point Information

 

Usagers, il a rencontré et obtenu le soutien de l’ARS, de la Mission Usagers du Ministère de

la Santé, du directeur de l’hôpital Foch pour un partenariat avec les services dans la future MSP, du Directeur de Santé Service, du Conseiller santé du Défenseur des droits, des associations de malades pour former des binômes professionnel – malade expert en Education Thérapeutique des patients de la ville pour une coordination avec les services … Il espère une ouverture d’ici un an.  

 

Alain Olympie rappelle que les maladies de l’intestin touchent 200 000 personnes en France. Les associations participent à la reconnaissance du patient comme acteur de sa santé et promeuvent les patients experts, sélectionnés et formés. Dans une maison de santé, qui mieux que le malade expert peut participer à l’éducation thérapeutique et transmettre un message sur la qualité de vie ? Le libre choix de pouvoir s’adresser à une association doit être proposé aux patients. Les malades doivent être des acteurs actifs au sein des MSP, lesquelles ne doivent pas être focalisées sur les seuls médecins ; ce sont des partenaires à rechercher

 

 

Dr Alain Trébucq, directeur des publications de Global Média Santé et Président du SPEPS, Syndicat de la Presse et de l’Edition des Professions de Santé.

 

Le changement d’appellation du Syndicat National de la Presse Médicale (SNPM), devenu en 2010 le Syndicat de la Presse et de l'Edition des Professions de Santé (SPEPS), témoigne de sa volonté de contribuer à la réflexion sur l’évolution de l’organisation des soins et sur l’articulation des parcours de soins des patients chroniques. Il regroupe pas moins de 240 revues « papier » et 140 publications web. Parmi elles, Le Concours médical, édité par Global Média Santé, a fait le choix de l’interprofessionnalité et se fait l’écho chaque mois du foisonnement d’initiatives sur le terrain, afin d’en favoriser l’essaimage. Et dès ce prochain mois de décembre, chaque dossier thématique, consacré à une pathologie chronique, sera construit en suivant la logique du parcours de soin.

 

 

Regards d’élus

 

 

Marc Le Fur, député des côtes d’Armor, vice-président de l’Assemblée nationale. 

 

Dans les circonscriptions rurales, la crainte de ne plus avoir de soignant dans 5 à 10 ans, la situation des médecins accablés de travail et les aspirations des nouveaux diplômés, majoritairement des femmes, constituent des préoccupations majeures. Les incitations financières à l’installation s’avèrent inefficaces, et le recrutement de médecins étrangers s’opère au détriment de leur pays d’origine. La collectivité finance la formation des médecins et les rémunère sur les fonds publics ; il serait logique qu’elle ait un droit de regard sur leur installation.

Concernant les MSP, les élus peuvent d’ores et déjà stimuler des projets en subventionnant l’immobilier, avec parfois des échecs lorsque les murs restent vides. Certaines initiatives privées sont des réussites, comme cette maison de santé ouverte 6 jours/7, dans laquelle deux jeunes femmes exercent chacune 4 jours par semaine. Les MSP permettent le travail en équipe, d’avoir des cabinets secondaires de spécialistes quand l’ordre des médecins l’accepte, de coopérer avec l’hôpital local, de recevoir de stagiaires… Les conditions de la réussite sont ainsi : l’engagement des collectivités locales, ce qui demande un certain courage politique car

les médecins ne sont pas perçus comme étant dans le besoin ; la présence d’un leader parmi les médecins pour fédérer un collectif organisé ; une moyenne d’âge des médecins pas trop élevée, avec une « espérance de vie » minimale dans la MSP de 5 ou 6 ans.  

Pour éviter une concurrence néfaste entre communes, il importe que les élus d’un même territoire se concertent sur l’implantation de la MSP. Mais c’est toujours un déchirement pour la commune qui ne l’obtient pas.

 

 

Solange Ménival, vice-présidente du Conseil régional d'Aquitaine.  

 

Certains constats ne sont pas encore partagés : 80% des maladies sont aujourd’hui chroniques, ce qui implique un changement de paradigme ; la France déplore 205 décès prématurés/100 000 habitants contre une moyenne de 180 dans les pays riches. Ce sont ainsi 13 000 décès que nous devrions éviter en rejoignant la moyenne européenne. Les hospitalisations évitables représentent par ailleurs 2 milliards d’euros par an selon le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM), ce qui démontre l’ampleur des lacunes dans l’organisation des soins.

Les maisons de santé ne disposent pas aujourd’hui des outils et de l’environnement pour être le plus efficaces possibles. Au-delà des stratégies à court terme, c’est toute l’efficacité et l’efficience du système de soins qu’il faut repenser. Le patient peut être activé pour devenir acteur et expert. Les parcours de soins peuvent être vraiment encouragés en englobant la prévention primaire (lutte contre la sédentarité et la mauvaise alimentation…), la gestion précoce de la maladie, sa gestion aigue et jusqu’à la réhabilitation (retour à domicile et suites). Et ce, à l’échelle d’un territoire. Le médecin a besoin de l’assistance d’acteurs sociaux pour gérer ces parcours, et les pouvoirs publics doivent fournir les outils nécessaires. Pour ramener les populations les plus fragiles vers les soins, des systèmes informatiques de rappels de consultation sont par exemple nécessaires. Le dossier médical partagé est source d’un gain de vies !    

Dans les MSP, la rencontre entre les professionnels et les élus, puis le projet de soins sont fondateurs du projet. Les zones urbaines ne sont pas encore en recherche de solution car la désertification est masquée par le recours à l’hôpital, mais la situation est explosive avec les départs en retraite imminents.

Aucune autorité ne garantit aujourd’hui la pertinence des projets de MSP, faute de schéma régional d’accès aux soins. Le conseil régional, qui finance notamment les formations sanitaires et sociales et élabore le schéma régional d’aménagement durable du territoire, a la légitimité de promouvoir des MSP. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Table ronde 2 : Les Territoires

 

La discussion tourne autour du pilotage des diverses initiatives.

 

 

Norbert NABET, directeur adjoint de l’agence régionale de santé de PACA.

 

La synergie des différents acteurs avec leurs faibles moyens respectifs, et une gouvernance sans hégémonie sont importantes pour la promotion des initiatives de terrain.

Aucune zone déficitaire pour la démographie médicale n’a été définie en PACA lors du zonage de 2005. L’ARS a néanmoins mis en place une commission de coordination pour l’offre de soins de proximité, qui a identifié 20 zones à risque, examine les dossiers qui lui sont soumis et accompagne les projets.

Le patient à son domicile doit être le centre de gravité de la dynamique de parcours : le sanitaire, le médico-social et le social doivent s’organiser autour de lui.  

Afin de promouvoir des éléments d’infrastructure dans les territoires, l’Ars décline sa commission de coordination au niveau local – sous l’égide de la mairie, de l’hôpital local ou de l’Ehpad. Peu importe qui anime, l’essentiel étant de mutualiser les diagnostics, les idées et les financements.

Le répertoire opérationnel des ressources va par ailleurs élargir son activité à l’ensemble de l’offre sanitaire et sociale, afin de savoir qui fait quoi. 

 

 

Dr Christine Bara, conseiller médical de la Fédération hospitalière de France (FHF).  

 

Pour promouvoir la coordination entre la ville et l’hôpital, la FHF travaille à l’élaboration d’une charte avec MG France (syndicat de médecins généralistes) et l’USPO (syndicat de pharmaciens d’officine). Prête fin 2012, cette charte comprendra trois axes : une meilleure organisation des hospitalisations pour réduire le recours aux urgences, l’anticipation et la préparation des sorties d’hôpital, et le développement d’une information partagée (incluant une délégation possible de suivis post-opératoires aux médecins traitants). Elle sera ensuite mise en œuvre dans deux ou trois régions, en collaboration avec les ARS et les professionnels. 

Par ailleurs, la FHF encourage la création de MSP adossées aux hôpitaux locaux, quand cela est possible, ainsi que leur inscription dans les contrats locaux de santé (CLS).

 

 

Dr Florence Maréchaux, chef de projet évaluation et amélioration des pratiques à la Haute autorité de santé (HAS).

 

Les actuelles recommandations pour patients monopathologiques, documents peu utilisables en consultation, ne sont pas adaptés à la prise en charge pluriprofessionnelle. C’est pourquoi la HAS encourage les professionnels à élaborer des protocoles pluriprofessionnels et partagés pour les situations cliniques pouvant poser problème. En pratique, l’équipe se réunit autour d’un thème donné (personne diabétique, personne âgée en rupture sociale…) et se met d’accord : qui fait quoi, quand et où ? Quel discours commun doit-on adopter ?

Chaque protocole doit donner lieu à un document simple, intégré au système informatique et consultable en cours de consultation. Un suivi d’indicateurs (processus et résultats cliniques) doit amener sa réévaluation régulière.

Ces protocoles fluidifient les parcours de soins et rendent possible la désignation d’un coordonnateur (infirmière, assistante sociale, médecin…) selon chaque situation. 

 

 

Dr Michel Varroud-Vial, diabétologue.

 

Un parcours de soins comprend plusieurs étapes clés requérant des outils spécifiques : le repérage/diagnostic des patients, le traitement de fond (plan personnalisé de soins, protocoles, coopérations), la gestion des situations de crise (coordination d’appui pour éviter des hospitalisations), la transition hôpital-domicile et les soins palliatifs le cas échéant.

Le médecin traitant ne peut gérer seul la complexité psycho-sociale : son rôle est celui de la synthèse médicale, la coordination doit être confiée à un autre professionnel proche du patient. 

Dans le cas d’une insuffisance cardiaque, par exemple, les patients ont 25 à 30% de risque de décompenser dans les trois mois suivant la première hospitalisation. Eviter ces réhospitalisations implique l’organisation d’un suivi à domicile : c’est le rôle de la coordination d’appui. Celle-ci intervient en soutien au médecin isolé mais aussi, dans certains cas, aux maisons et pôles de santé. 

Le projet de MSP est totalement privé (copropriété) et occupera 2000 m2 sur deux niveaux. La structure comprendra plusieurs pôles : soins primaires, radiologie, biologie, orthodontie.

 

 Dr Nicolas Sainmont, promoteur de la maison médicale de Deauville-Côte Fleurie.

 

Plusieurs obstacles se dressent face à un promoteur libéral de MSP : le temps nécessaire, l’environnement sanitaire, la culture des médecins qui n’est pas entrepreneuriale, les compétences non maîtrisées, l’environnement politique à l’échelon local. Etre généraliste de premier recours, c’est un nouveau métier qui inclut la formation (maître de stage), la recherche, l’éducation thérapeutique, l’éducation sanitaire et environnementale, la prise en charge sociétale. D’où des incompréhensions avec les généralistes « traditionnels ».

Notre projet de MSP est totalement privé (copropriété) et occupera 2000 m2 sur deux niveaux. La structure comprendra plusieurs pôles : soins primaires, radiologie, biologie, (mais aussi des médecins spécialistes), orthodontie.

La naissance du projet remonte à 2008 : rencontre avec le maire de Deauville, et grâce à l’expertise de la structure gestionnaire de la polyclinique du Parc. Un premier projet trop onéreux de 8,3 millions d’euros a été ramené à 5,5 millions d’euros. Pour le pôle MSP primaire une société civile immobilière (SCI) est créée par deux médecins initiateurs va apporter 1,2 million d’euros (fonds propres et prêt). Dans le pôle des médecins spécialistes des lots sont encore disponibles dans la future MSP. Malheureusement, le maire de Trouville, commune voisine, veut ouvrir sa propre maison médicale avec des généralistes, au dépit du bon sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

Dr Luc Duquesnel, généraliste en Mayenne dans un pôle de santé libéral de 65 professionnels, secrétaire général de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS Médecins) des Pays-de-la-Loire.  

 

La contrainte à l’installation souhaitée par le député Marc Le Fur constitue un sujet d’irritation. La réalité est différente de ce que pensent nombre d’élus. Le rebond démographique des médecins pourrait arriver plus tôt que prévu, notamment grâce aux médecins étrangers, et peut-être aura-t-on bientôt « trop » de généralistes. La féminisation de la médecine ne saurait par ailleurs être considérée comme la source de tous les maux : à âge égal, elles travaillent une heure de moins que les hommes par semaine, mais prennent une semaine de congés en moins par an. Par ailleurs, les mesures incitatives régionales portent leurs fruits.  

 

Les professionnels de santé ne sont pas des ingénieurs, ni des managers : les ARS et les URPS ont donc un rôle à jouer pour les accompagner dans leurs projets. Attention aux projets d’élus déconnectés des professionnels : ils aboutissent à des murs vides ou à du salariat de médecins. Les usagers doivent aussi être acteurs de ces regroupements.

Concernant le financement des nouvelles missions des pôles et maisons de santé : les transferts de l’hôpital vers les libéraux impliquent aussi des transferts d’enveloppes budgétaires.

Enfin, ces structures regroupées doivent intégrer le principe d’une évaluation pour démontrer leur efficience, réalisable avec des systèmes d’information performants et des financements adéquats.  

 

La souris qui raconte... une belle idée cadeau pour les 5 - 10 ans


La Souris Qui Raconte, éditeur 100% numérique pour les 5-10 ans,
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Les applications bilingues français/anglais ouvrent l’oreille sur une première langue étrangère.

 

L’actualité de La Souris Qui Raconte

o        A l’occasion des ateliers du Labo BnF, la Bibliothèque François Mitterrand a choisi La Souris Qui Raconte pour alimenter les tablettes Android du Labo. Neuf de ses applications y seront présentées en accès libre entre décembre 2012 et décembre 2013.

o        « Conte du haut de mon crâne », étoilé par Kirkus Review et gratifié d’un award au FWA Mobile of the Day, rejoindra les 15 applications sélectionnées pour être mises en avant pendant toute la durée du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse 2012 où nous serons évidemment présents.

o        Sortie de 3 autres applications entre décembre 2012 et mars 2013.

o        Sortie de 3 nouveaux titres à lire en ligne début 2013.

o        Sortie de livres en format ePub fixed lay out audio.

o        La Souris Qui Raconte est plébiscitée par les bibliothèques.

Retrouvez La Souris Qui Raconte sur lasourisquiraconte.com
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C'est à lire : « Inégalités et pauvreté dans les pays Arabes » de Maurice Catin, El Mouhoub Mouhoud – Editons l’ Harmattan


Les pays arabes sont marqués par une pauvreté persistante et des inégalités prononcées concernant les revenus, l'emploi, le genre, les retraites, les territoires... Les articles présentés ici invitent à approfondir ces questions qui ont resurgi avec force lors du "printemps arabe".

C'est à lire : « Enjeux du développement local en Afrique » Ou comment repenser la lutte contre la pauvreté de Emmanuel Matteudi – Editons l’Harmattan


Ce livre traite de la manière dont la question territoriale est aujourd'hui prise en compte dans les politiques publiques en Afrique, mais aussi les programmes de la coopération internationale. Il en souligne l'intérêt, mais aussi les obstacles, pour proposer une approche du développement local qui soit enfin à la hauteur des besoins et des enjeux de cet indispensable "changement de cap".

Ce livre traite de la manière dont la question territoriale est aujourd'hui prise en compte dans les politiques publiques en Afrique, mais aussi les programmes de la coopération internationale. Il en souligne l'intérêt, mais aussi les obstacles, pour proposer une approche du développement local qui soit enfin à la hauteur des besoins et des enjeux de cet indispensable "changement de cap".

C'est à lire : « À contre-courant » De Arnaud Chassery, compagnon d’aventures de Philippe Croizon - Éditions Les Cavaliers de l’orage


Traverser la Manche à la nage à la conquête de ses rêves

De Douvres au cap Blanc-Nez : le récit d’une aventure mythique et la découverte, avec les yeux du nageur, de la Manche qui nous est si familière. Un parcours de vie inspirant qui place l’exploit à la portée du plus grand nombre.

 

Arnaud Chassery rêve de vaincre la Manche depuis son enfance… Lorsqu’il décide de réaliser son rêve, il constate qu’au-delà de l’exploit sportif, s’entraîner à affronter la nature éveille la conscience et donne à la vie un sens plus fort. Ce récit retrace la préparation, la traversée à la nage et l’évolution intérieure de l’auteur.

 

Un message de sensibilisation à la nature par un homme qui s’y confronte vraiment.

Arnaud Chassery continue aujourd’hui de nager pour alerter des dangers qui affectent la mer et encourager chacun à trouver sa voie en rompant avec ses habitudes et en se rapprochant de la nature.

 

Ce récit s’inscrit dans la continuité du projet « Nager au-delà des frontières » initié par Arnaud Chassery et Philippe Croizon, nageur amputé de ses quatre membres.

 

Cette leçon de courage, cette réflexion sur la mer et sur la liberté est une invitation à y voir plus clair en nous-mêmes et à entreprendre nos propres traversées

La Fondation Eovi, nouvelle fondation abritée par la Fondation de l’Avenir.


Dans sa séance du 22 novembre 2012, le conseil de surveillance de la Fondation de l’Avenir a ratifié une convention avec l’Union Eovi et Eovi Mutuelle en vue de créer la Fondation Eovi.

Conscients de leur engagement citoyen et de leur volonté d’être acteur du progrès, l’Union Eovi et Eovi Mutuelle souhaitent accompagner et soutenir la recherche et l’innovation au plan médical, médico-social et social pour l’enfance et la famille.

A cet effet ils ont décidé de créer un fonds avec dotation sous l’égide de la Fondation de l’Avenir, appelé Fondation Eovi.

 

La Fondation Eovi, à but non lucratif et d’intérêt général, a pour objet de :

·         Développer la recherche médicale en pédiatrie et favoriser toutes études et recherches sur la relation mère enfant.

·          

·         Contribuer à la recherche sur l’impact du développement de l’enfant dont l’un des parents est malade.

·          

·         Développer des dispositifs innovants d’accompagnement des parents confrontés aux pathologies et déficiences infantiles.

·          

·         Initier, formaliser, déployer et valoriser des dispositifs de prévention, réadaptation et d’insertion dans les domaines couverts par la fondation, notamment au sein des réalisations sanitaires et sociales mutualistes et plus largement avec le tissu associatif de proximité.

Les instances de la Fondation Eovi se mettront en place début 2013 et arrêteront son programme d’actions pour l’année à venir.

En 20 ans, l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) est devenue le premier financeur de la recherche sur les leucodystrophies dans le monde.


Depuis sa création en 1992, ELA a financé 434 programmes de recherche pour un budget total de 34,5 M€. Alors qu’une petite dizaine de leucodystrophies étaient connues en 1992, on en dénombre aujourd’hui plus d’une vingtaine dont la cause génétique a été identifiée et qui peuvent donc permettre aux familles de bénéficier de diagnostic moléculaire et de conseils génétiques.

 
Le Professeur Patrick Aubourg rappelle que « dans son combat, ELA a tenu un rôle de catalyseur, en faisant travailler ensemble des chercheurs français puis européens et maintenant internationaux sur les leucodystrophies… Il  y a beaucoup de choses qui ne se seraient pas réalisées s’il n’y avait pas eu un soutien financier très actif d’ELA… ».

 

ELA est à l’origine d’une première mondiale : la thérapie génique de l’adrénoleucodystrophie (ALD). 4 enfants condamnés par la maladie ont pu être  soignés.

Alors que les essais de thérapie génique dans le monde étaient au point mort, l’association ELA a toujours su garder le cap. Depuis sa création en 1992 elle a investi près de 8M€ dans la recherche sur l’ALD. Cela s’est avéré payant puisqu’en 2009, le Professeur Patrick Aubourg et le docteur Nathalie Cartier publiaient dans la prestigieuse revue « Science »  des résultats concluants sur deux enfants malades. C’était le début  d’un regain d’intérêt mondial pour la thérapie génique.

Selon le Dr Nathalie Cartier, directeur de recherche Inserm, « Les 2 premiers enfants traités vont très bien. Leur maladie est totalement stabilisée. Le troisième enfant a eu un résultat un petit peu moins bon et le 4ème a des résultats extrêmement encourageants ».  Aujourd’hui, ces enfants vont bien et ELA les accompagne dans leur quotidien tout en restant attentive à leur évolution

Dès 2013, des nouveaux programmes de thérapie génique vont être lancés à plus grande échelle, de quoi être optimiste pour l’avenir.

 

Concernant la thérapie génique de l’ALD, les objectifs 2013 du Dr Nathalie Cartier sont clairs : « réaliser un essai plus large en Europe et aux Etats-Unis qui nous permettra de traiter une quinzaine d’enfants avec la même thérapie et le même vecteur ».

Aujourd’hui, un essai équivalent est également en cours pour la leucodystrophie métachromatique. 3  enfants atteints sont actuellement suivis à Milan avec des premiers résultats encourageants. En France, 5 enfants atteints de la même leucodystrophie seront prochainement traités par injection intracérébrale.

 

Les prochaines étapes dépendent de la générosité publique

Plus de 90 % du budget d’ELA repose sur la générosité de ses donateurs. Ils ont eu raison de faire confiance à ELA. Ils partagent les premiers succès thérapeutiques avec les familles et les chercheurs.

 

Pour le Pr Patrick Aubourg : « la recherche avance plus vite aujourd’hui et il est indispensable que tout le monde se mobilise autour d’ELA. Je donne un seul exemple : pour traiter 4-5 enfants par thérapie génique c’est de l’ordre de 4M€ ! ELA reste un allié capital dans ce combat thérapeutique.»

 
Pour retrouver le dossier de presse d'ELA cliquez
ici

 

A propos d’ELA Fondée en 1992 et reconnue d’utilité publique depuis 1996, l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) regroupe des familles qui se mobilisent pour vaincre ces maladies génétiques  rares qui détruisent la myéline (la gaine des nerfs) du système nerveux central, entraînant la perte de toutes les fonctions vitales (locomotion, vue, ouïe, parole, mémoire,…) et conduisant très souvent au décès. Chaque semaine en France, 3 à 6 enfants (20 à 40 en Europe) naissent atteints de ces maladies. Financer la recherche est une priorité pour ELA mais elle a également pour mission d’accompagner les familles au quotidien. - Pour soutenir ELA : www.ela-asso.com

Ined : La fin de vie en France


Les décisions médicales en fin de vie en France

 

Au-delà des quelques cas d’euthanasie faisant l’actualité, qui concernent souvent des personnes jeunes lourdement handicapées, les médecins et les équipes hospitalières accompagnent chaque jour la fin de vie de patients âgés. Les décisions susceptibles d’abréger la vie sont-elles fréquentes ? Par qui sont-elles prises ? Sophie Pennec, Alain Monnier, Silvia Pontone et Régis Aubry nous livrent les premiers résultats de l’enquête La fin de vie en France menée par l’Institut national d’études démographiques cinq ans après l’adoption de la loi Leonetti.

 

Près de la moitié des décès (48 % en 2010) est précédée d’une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient. Le plus souvent les traitements n’ont pas été administrés dans l’intention de provoquer la mort. Il s’agit de décisions destinées à intensifier le traitement de la douleur (27 %), ne pas instaurer un traitement susceptible de prolonger la vie (14 %) ou arrêter un tel traitement (3 %). Des médicaments ont été donnés afin de mettre délibérément fin à la vie dans seulement moins de 1 % des cas. Les décisions prises s’appuient donc dans leur grande majorité sur les dispositions de la loi Leonetti qui permet sous certaines conditions de limiter ou d’arrêter un traitement, ou d’administrer des médicaments afin de soulager les souffrances du patient.

 

Toutefois, la loi encadrant ces décisions n’est pas encore totalement connue ou respectée : les décisions de fin de vie ne sont pas toujours discutées avec les patients et les équipes soignantes. La loi donne par ailleurs la possibilité à chacun de rédiger à l’avance des directives anticipées et ainsi d’exprimer des souhaits pour sa fin de vie en cas d’incapacité de participer à la décision. Seuls 2,5 % des patients le font.

 
Pour plus d’information sur cette étude, vous pouvez contacter :

-  Sophie PENNEC (Chercheuse à l’Institut national d’études démographiques), tél. : +33 (0)1 56 06 21 51, (secrétariat : +33 (0)1 56 06 20 47), pennec@ined.fr

- Régis AUBRY (Observatoire), raubry@chu-besancon.fr

MAE SOLIDARITÉ partenaire de "Vinz et Lou et le handicap"


MAE SOLIDARITÉ, Fédération oeuvrant depuis plus de 20 ans pour la prévention, s’associe de nouveau à Tralalere pour la parution du dernier-né de la série "Vinz et Lou" : "Vinz et Lou et le handicap". S’adressant à tous les enfants à un âge où « être comme les autres » est essentiel, le programme "Vinz et Lou et le handicap" privilégie l’angle de l’inclusion et de l’accessibilité. Il interroge les stéréotypes et remet en question nos tendances aux discriminations en tous genres.

 

À l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, il est important de rappeler que la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances ouvre la scolarisation en milieu ordinaire à tous les enfants.

À travers une série de dessins animés et d’activités interactives, le programme "Vinz et Lou et le handicap" :

• vise à sensibiliser TOUS les enfants aux enjeux de l’inclusion

• accompagne les parents et professeurs dans leurs rôles éducatifs

• propose un outil qui permet l’accessibilité des contenus à tous (dessins animés disponibles en LSF, LPC, sous-titres et audio-description grâce à un e-player).

 

Le ton décalé de la série permet d’aborder de façon directe et sans dramatisation la vie quotidienne des enfants (et des adultes) handicapés ainsi que leur place dans notre société.

La nouvelle série "Vinz et Lou et le handicap" propose un ensemble de ressources gratuites permettant d’organiser facilement des ateliers‐débats de sensibilisation :

 

• 6 dessins animés courts abordent diverses problématiques liées au handicap (faciles d’accès et de compréhension, ils agissent comme déclencheur de parole)

 

• 2 quizz interactifs, un jeu sur la mobilité et un transcripteur braille viennent en complément pour approfondir les problématiques soulevées

 

• des fiches d’accompagnement guident les médiateurs éducatifs dans la préparation d’ateliers, et les parents pour les aider à aborder ce sujet avec leurs enfants.

 

Diffusion gratuite sur handicap.vinzetlou.net et sur le site francetveducation.fr

Vinz et Lou et le handicap est une production Tralalere / francetv éducation

avec le soutien du ministère de l’Education nationale.

Après "Vinz et Lou sur Internet", en s’associant à ce nouveau programme, MAE SOLIDARITÉ a pour objectif de s’adresser à tous les enfants et à toutes les familles, grâce à des outils adaptés et pensés pour tous. Des ressources disponibles sur le site www.mae-prevention.org, aux dispositifs ludo-éducatifs dédiés aux enseignants, et en passant par des actions de prévention qu’elle mène sur le terrain, MAE SOLIDARITÉ réaffirme la place de la MAE comme le spécialiste de la protection de l’enfant et de la famille.

 

La MAE, numéro 1 de l’Assurance Scolaire depuis 1932, est le spécialiste de la protection de l’enfant et de la famille. La prévention est un atout majeur pour éduquer, sensibiliser et prévenir les risques. C’est pourquoi, depuis plus de 20 ans, MAE SOLIDARITÉ joue un rôle essentiel en matière de prévention. Agréée par le Ministère de l’Éducation Nationale le 23 octobre 2008, la fédération mène des actions de prévention pour les enfants, leurs familles et leur entourage, en mettant à disposition des enseignants et des équipes encadrantes des outils ludo-éducatifs.

Lancement de 1001pharmacies pour soutenir les pharmaciens dans la vente de produits de santé sur internet


Le site pour soutenir les pharmaciens dans la vente de produits de santé sur internet

"Un tiers des pharmaciens Français* sont prêts à faire de la vente de médicaments sur internet si l'Ordre des Pharmaciens l'autorise. Aujourd'hui pour la parapharmacie, et demain pour le médicament, 1001Pharmacies sera leur outil pour le faire en toute légalité et simplicité".

 

 Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001pharmacies.com

 

3 décembre 2012 - 1001pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet, vient en aide aux pharmaciens de France en leur ouvrant une « place de marché » professionnelle et légale afin de compléter leur activité sur le web et offrir à leur clientèle une offre sécuritaire. Avec un impératif pour tous : assurer la mission de santé publique et le conseil du consommateur dans tous les actes du Pharmacien.

 

http://www.1001pharmacies.com

Prévention de l’accident vasculaire cérébral : La consommation de chocolat serait bénéfique chez les hommes


 

 

Le bénéfice d’une consommation de chocolat pour la prévention cardiovasculaire est établi par de nombreuses études épidémiologiques. Il est attribué à sa haute teneur en flavanoïdes, microconstituants ayant un potentiel anti-oxydant, antiagrégant plaquettaire et anti-inflammatoire et entraînant une diminution de la pression artérielle et de la cholestérolémie. En revanche, le bénéfice concernant la prévention des maladies cérébrovasculaires fait encore débat puisque, des quatre études disponibles, deux seulement ont montré un effet préventif significatif. Voici un travail suédois pour le moins intéressant.

 



MINE D'INFOS: 1ère Greffe de rein avec donneur vivant, 1952 la F...

MINE D'INFOS: 1ère Greffe de rein avec donneur vivant, 1952 la F...: Le 25 décembre 1952, une mère parvient à convaincre les médecins de l’hôpital Necker de prélever un de ses reins pour le greffer à son f...

1ère Greffe de rein avec donneur vivant, 1952 la France pionnière - aujourd’hui elle est à la traîne, pourquoi ?


Le 25 décembre 1952, une mère parvient à convaincre les médecins de l’hôpital Necker de prélever un de ses reins pour le greffer à son fils, Marius, 16 ans, afin de tenter de le sauver. L'adolescent ne survivra que quelques semaines. Le retentissement médiatique de cette première médicale, française et mondiale, sera considérable.

Dans les années qui suivent, la greffe d'organes devient une réalité !

Aujourd’hui où en est la greffe du rein en France ?

 

A vos agendas :

Conférence de presse

Mercredi 19 décembre, à 9h30

Hôpital Necker-Enfants malades – Bâtiment Ségur, 1er étage – 149 Rue de Sèvres, Paris 15ème

MINE D'INFOS: Troubles du sommeil :

MINE D'INFOS: Troubles du sommeil :: stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées La HAS mobilise professionnels et patients     Le ...

Troubles du sommeil :

stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

La HAS mobilise professionnels et patients

 
 

Le 25 septembre dernier, la HAS relançait des actions de communication autour de la surconsommation de somnifères chez les personnes âgées pour sensibiliser les professionnels de santé et les patients. La HAS rappelle que près d'un tiers des personnes de plus de 65 ans consomment des somnifères de manière chronique et dans plus d'un cas sur deux, le traitement ne serait pas indiqué.

 

Ce jeudi 29 novembre, la mobilisation de la HAS sur cet enjeu de santé publique se poursuit avec les professionnels de santé - médecins généralistes, gériatres, psychiatres, spécialistes du sommeil, pharmaciens - et les représenatnts d'usagers à travers une journée d'échanges et de réflexion autour de retours d'expériences pour définir de nouvelles actions d'amélioration.

 

Les interventions et les conclusions de cette journée seront rendues publiques sur le site de la HAS en janvier 2013.

Retrouvez l'interview vidéo du Pr Joël Belmin, gériatre, qui collabore aux travaux de la HAS depuis 2007 et qui témoigne de son expérience auprès des patients.

 

Enfin, la HAS diffuse aujourd'hui, à près de 27 000 professionnels de santé, la lettre Actualités & Pratiques consacrée aux troubles du sommeil après 65 ans et à la réduction de l'usage inapproprié des somnifères. Il s'agit d'un document court et pédagogique en 4 questions et un schéma pour mieux comprendre la place des somnifères et la nécessité de moins et mieux prescrire ces médicaments, aux effets trop souvent délétères.

 

 

Consultez l'interview vidéo du Pr Belmin, gériatre et participant à la journée de travail HAS en cliquant ici 

 

Consultez le Focus Actualités & Pratiques spécial « prise en charge des troubles du sommeil chez le sujet âgé » en cliquant ici

 

 

MINE D'INFOS: C'est à lire : Guides santé 2013

MINE D'INFOS: C'est à lire : Guides santé 2013: Les guides santé 2013 sont en ligne sur le site Mutualistes.com   à l'adresse suivante : http://www.mutualistes.com/-Guides-.html ...