Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 7 juillet 2021

Covid-19: Pour ou Contre l'obligation vaccinale pour les soignants?


🚨ALERTE INFO
Le professeur Didier Raoult vient de faire savoir hier au soir sur son compte Twitter qu'il était favorable à la vaccination des personnels soignants, qu'il engage à se rendre dans un centre de vaccination pour recevoir le vaccin indiqué en fonction de son âge.

Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI
""Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI"

"Mine d'infos" a posé la question aux soignants. 




Voici leurs réponses, par ordre d'arrivée.

Cette page sera réactualisée régulièrement au fur et à mesure des avis qui nous parviendront.

N'hésitez pas à poster votre avis et commentaires en bas de l'article.
Sondage en ligne sur Twitter pendant 8 jours :

👨‍⚕️Patrick Pelloux, médecin urgentiste, APHP Samu de Paris 
Je suis Pour,
car c'est notre seule arme pour arrêter ce cauchemar. 
Les 100 000 morts auraient voulu un vaccin.

👨‍⚕️Pierre Razavi,  Cardiologue, membre de SOS 92
"Je suis Pour.
Les soignants n'ont pas le droit de contaminer les patients!"

👨‍⚕️Jean Daniel Faysakier, médecin & journaliste
"Je suis Pour: il n’est pas acceptable que des patients ou des residents soient victimes de Covid-19 nosocomiale. La vaccination est une obligation morale."

👨‍⚕️Professeur François Bricaire, infectiologue français membre de l’Académie nationale de médecine et ancien chef du service maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital de la Salpêtrière.  Professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie.
"Je suis ok pour la vaccination obligatoire.

Il est légitime que tous les personnels au contact de public se vaccinent. Donc indispensable pour le personnel de santé. Mais aussi si les gens ne comprennent pas l' importance de la vaccination il faut aller vers l'obligation. Il est anormal de constater des hospitalisations pour formes sévères actuellement chez des sujets ayant refusé la vaccination. Pour le bien de la société il est nécessaire de collaborer à l'arret de l épidémie. C'est valable pour tous ou presque ! Les anti vaccinaux sont des égoïstes."

💊François Gbamélé,
Responsable de la Mugefci
"Je suis Contre, cela devrait être volontaire."

💉Michèle Bellaïche,
Infirmière chef
"Je suis Pour la vaccination nous sommes responsables de la santé des patients qui nous sont confiés ! Des vaccins sont déjà obligés."

👩‍⚕️Michèle Delaunay, ancienne ministre, médecin, Pdte de l'Institut de santé publique de Bordeaux et du gerontople de nouvelle Aquitaine
"La vaccination est pour nous tous qui fréquentons des personnes fragiles un devoir civique. Pour les soignants s’ajoute le devoir moral qui est contenu ds le serment d’Hippocrate qui définit le lien avec la personne soignée et l’obligation de ne pas lui nier
L’obligation légale ne me gênerait pas en soi mais elle « stigmatiserait » les seuls soignants relativement à ts ceux qui sont en contact avec les personnes fragiles
Le conseil scientifique de la ville de Bordeaux a émis une Motion pour que ces soignants se fassent vacciner et y soient enjoints ds ttes leurs catégories.
📍Notre conseil scientifique de @Bordeaux a voté hier pour enjoindre soignants aidants et accompagnants de personnes fragiles de se faire vacciner."

💉Annick Touba,
Ex présidente d'un syndicat national d'infirmières
"Je suis à fond pour la vaccination obligatoire des soignants , pour la protection de tous , pour arrêter la circulation du virus. Et parce qu’ils se servent de cette opposition comme revendication pour leur manque de reconnaissance.

👨‍⚕️Professeur Guy Vallancien, chirurgien et universitaire français, membre de l'Académie nationale de médecine. et membre du Conseil Scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. A fondé et préside la Convention on Health Analysis and Management.
"Je suis pour l’obligation à toute la population."

👨‍⚕️Vladimir Mitz, chirurgien esthétique et plasticien à Paris
"Je suis Ok
Sécurité d’abord."

💊Gilles Bonnefond, pharmacien d'officine, Pdt. de l'USPO- Union des Syndicats des Pharmacies d'officine.

" Je ne comprends pas ce débat. Je ne comprends pas pourquoi des professionnels de santé engagés, qui revendiquent leur place, ne se vaccinent pas.

Ils sont sensés apporter des soins aux patients, ils leurs apportent un risque de contamination.

Les professionnels de santé qui colportent des infos complotistes devraient être poursuivies par leur Conseil de l'Ordre.

Infirmiers, chirurgiens, médecins qui sont en contact direct ne peuvent faire courrir un risque aux patients

Je suis Pour la vaccination obligatoire des soignants.

Les  pharmaciens et médecins sont parmi les plus vaccinés mais il faut entrainer tout le monde.

On ne peut pas s'affranchir de la vaccination qui est par définition un acte collectif au seul principe de la Liberté individuelle.

On n'a pas eut ce débat s'agissant de l'hépatite ou sur la vaccination des enfants...

Les officines devraient d'ailleurs avoir le droit de faire les rappels de tous les vaccins pour les adolescents et les adultes.

La formation des professionnels de santé devrait inclure un chapitre sur la vaccination et ces mécanismes qui sont nouveaux et porteurs d’espoir."

LE REGARD DE NOTRE GRAND TEMOIN
Etienne Caniard, militant mutualiste, Ex Pdt de la Fnmf  collège de la HAS, États généraux de la santé, Droitd des malades.
"Pour, sans nuance ni hésitation! Des vies sont en jeu! Chacun préfèrerait éviter de passer par la case obligation mais l’importance du nombre de soignants non vaccinés nous y contraint. C’est une obligation morale et un devoir pour les soignants qui ne peuvent mettre en péril la santé des patients et c’est un exemple pour le reste de la population. Tout soignant non vacciné renforce la position de celles et ceux qui sont réticents à la vaccination.
📍L'obligation est plus un signal et un moyen de pression ... il serait de toutes façons extrême t difficile de prendre des sanctions vis à vis des irréductibles ... l'enjeu est qu'ils soient le moins nombreux possible!" 

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

🚨ALERTE INFO
La Mutualité Française favorable à l’obligation vaccinale pour les soignants

VU DANS LA PRESSE🗞
Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération
"Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération"

👉Bon à connaître :

Bonjour,

Le Président vient d’annoncer la vaccination obligatoire pour tous les soignants d’ici au 15 septembre.

Comment la situation est-elle vécue par les personnels aides-soignants ? Ces annonces incitent-elles à la vaccination ? Comment les réfractaires au vaccin vivent-ils la situation ?

Pour illustrer et répondre à toutes ces questions, Brice Alzon, Vice-président de la Fédération des Entreprises du Service à la Personne (FESP) et Directeur de Coviva, ainsi que son réseau présents partout en France sont à votre disposition.

Retrouvez toutes les agences Coviva en France ICI

Contacts Médiatiser.TV :

Antoine Monnier amonnier@mediatiser.tv  - 06 03 71 76 10

Elodie Mazières emazieres@mediatiser.tv - 07 68 29 77 94

 

A propos de Coviva :

Coviva est le réseau grandissant d’agences spécialisées dans les services à la personne pour Seniors depuis 2004.  Ses valeurs centrales sont l’engagement, le respect, la proximité et l’entraide.  Le réseau propose à tous les Seniors, qu’ils soient dynamiques ou dépendants, une offre complète de services d’aide destinée à leur faciliter le quotidien mais aussi à créer du lien social...

Dans toute la France, un réseau de professionnels qualifiés s’est développé dans :

  • l’aide à domicile
  • la livraison de repas
  • l’aide au ménage
  • l’accompagnement véhiculé
  • la téléassistance

Auxiliaires de vie, livreurs, aide-ménagère... tous les intervenants sont expérimentés, respectueux, et toujours prêts pour un brin de conversation.

vendredi 13 décembre 2013

dnf - le grand projet que le monde entier nous envie, ou : plus flou tu meurs


Les gestes d'ouverture du nouvel Hôtel-Dieu
 
12 décembre 2013 | Par Caroline Coq-Chodorge - Mediapart.fr

 

Faire coexister dans un même lieu l’hôpital et la médecine de ville, la recherche et les patients : une équipe de professionnels de santé dessine ce que pourraient être les nouveaux contours de l'Hôtel-Dieu. Depuis qu'il a pris la tête de l'AP-HP, Martin Hirsch démine le dossier et auditionne. Discrètement et sans argent.

Des urgences ou pas, un hôpital ouvert ou fermé, un avenir ou une mascarade ? Le brouillard flotte toujours autour de l’Hôtel-Dieu. Ce qui devrait nourrir un débat sur l’accès aux soins à Paris est en réalité un dialogue de sourds, un feuilleton aux rebondissements difficiles à suivre, dans le contexte des élections municipales. Résultats : les urgences ont fermé le 4 novembre, sans surprise, une consultation ouverte 24 heures sur 24 a pris le relais, en catimini, et quelques personnes travaillent, au secret, à une préfiguration d’un nouvel Hôtel-Dieu.

C’est de cette situation confuse que vient d’hériter le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Avant lui, Mireille Faugère a payé ses relations difficiles avec la majorité socialiste à la mairie de Paris, qui soutient le projet du nouvel Hôtel-Dieu, mais ne veut pas froisser ses alliés écologistes et communistes, mobilisés contre la fermeture des urgences. Dès sa nomination, le 13 novembre, Martin Hirsch a largement consulté avant de se positionner le 5 décembre. Il abandonne « les arrière-pensées immobilières » du plan de Mireille Faugère : la vente du siège de l’AP-HP – un joli pâté de maisons en bord de Seine au centre de Paris – et son déménagement à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a fait une autre concession, de façade, aux défenseurs du service des urgences : le « service porte » est rouvert. C’est une salle où les patients sont placés en observation ou en attente d’une hospitalisation. Elle servira peu, car il n’y a plus d’hospitalisation possible à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a en effet confirmé la poursuite du transfert des derniers services d’hospitalisation dans d’autres hôpitaux parisiens : médecine interne, oncologie, diabétologie, etc. L’Hôtel-Dieu est désormais presque vide.

Jean-Christophe Allo, urgentiste, en charge de la nouvelle consultation ouverte 24 heures sur 24 à l’Hôtel-Dieu. © DR

 

Restent des centres de consultations – pour les jeunes, les populations précaires – et à la place des urgences, une « consultation 24 heures sur 24 ». La différence, de taille, c'est que les patients se présentent par leurs propres moyens. Les pompiers, les ambulances et le Samu n’amènent plus d’urgences graves. L’anesthésiste-réanimateur Jean-Yves Fagon fait la visite. Il est le responsable médical du nouvel Hôtel-Dieu. C’est un des professeurs qui compte à l’AP-HP. Nous avions visité les urgences en juillet, le service était calme, il l’est encore un peu plus aujourd’hui. Jean-Yves Fagon estime à « une soixantaine » le nombre de passages par jour, contre une centaine auparavant. C’est peu, mais il s’en satisfait pour l’instant, car cette consultation a été mise en place dans un contexte très polémique. « Nous avons décidé de ne pas communiquer », explique-t-il. Cela sera bientôt fait, Martin Hirsch l’a annoncé.

S'il n’y a plus de possibilité d’hospitalisation à l’Hôtel-Dieu, il reste un plateau technique important : radiologie, laboratoire d’analyse, scanner, IRM, échographie, etc. Pour répondre à quel niveau d’urgence ? Comment s’articule-t-il avec les urgences hospitalières et la médecine de ville ? Pour l’urgentiste Gérald Kierzek, défenseur de l’ancien Hôtel-Dieu, « c’est de la com, des demi-urgences, c’est dangereux. Cette consultation est vide quand les autres services d’urgence saturent ». Autre approche, tout aussi critique, du syndicat de médecins généralistes libéraux MG Paris : « L’accès dérégulé aux urgences, c’est plus de fric pour l’hôpital, qui ne fait jamais la promotion de nos maisons médicales de garde, s’énerve sa présidente Agnès Giannotti. Cette consultation 24 heures sur 24, c’est une désorganisation supplémentaire. »

La fréquentation des urgences progresse de 5 % par an en moyenne. À côté de réels cas graves, se présentent aussi ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avancer le prix de la consultation chez les médecins libéraux, ceux qui n’ont pas de médecin traitant ou s’orientent mal dans le système de soins. Et cela ne peut pas s’arranger car, côté médecine de ville, la situation se tend aussi. Paris est pourtant richement doté en médecins. Les généralistes, qui pour la plupart ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, sont encore nombreux. Mais l’Ordre des médecins prévoit une diminution de 30 % de leur nombre d’ici 2018.

L'expertise des malades

La faute à la situation financière fragile des centres de santé – nombre d'entre eux ont fermé ces dernières années – et au coût de l’immobilier qui freine l’installation des jeunes. Quant aux médecins spécialistes, leur nombre progresse, mais le prix de leur consultation aussi. Que choisir a réalisé l’an dernier une cartographie de la France sans dépassements d’honoraires : pour l’accès aux spécialistes, Paris est un désert médical.

 

La carte de la fracture sanitaire du magazine « Que choisir ».

Pour accéder à la carte, cliquer ici

Pour le repeupler, l’Hôtel-Dieu ambitionne de devenir un « centre de soins », offrant des consultations de médecine générale et spécialisée, sans dépassements d’honoraires ni avances de frais. Le projet est encore très ouvert : « Nous voulons construire une gouvernance partagée, avec les hospitaliers, les médecins de ville, les universitaires et les usagers », assure Jean-Yves Fagon.

 
 


Thomas Cartier, chargé de mission sur la médecine générale pour le nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Thomas Cartier, jeune médecin généraliste récemment débauché du gros centre de santé de Gennevilliers, est chargé de piloter le volet médecine générale. Il fait le tour des centres de santé et des médecins de ville, pour tenter de les rallier : « C’est la première fois que l’AP-HP s’ouvre ainsi sur la ville, c’est une révolution culturelle. Mais les résistances sont fortes. »

Richard Lopez, président de la Fédération nationale des centres de santé, trouve « l’approche intéressante », en particulier la réflexion sur une nouvelle offre de consultations spécialisées : « Aujourd’hui, c’est une galère pour nos patients, la pratique des dépassements d’honoraires est déraisonnable. » Alain Beaupin, membre de l’Union syndicale des médecins de centre de santé et du comité de défense de l’Hôtel-Dieu, qui demande depuis des mois à l’AP-HP d’abandonner son projet de nouvel Hôtel-Dieu, le reconsidère aujourd’hui : « Fagon et Lombrail sont prêts à discuter. L’Hôtel-Dieu est une page blanche sur laquelle il est désormais possible de construire quelque chose de vraiment nouveau. Il ne faut pas manquer cette occasion. » Agnès Giannotti, présidente de MG Paris, syndicat qui promeut depuis des années de nouvelles formes d’exercice de la médecine générale, est de son côté très remontée : « De la médecine générale d’excellence à l’hôpital ? On rêve ! C’est dans nos cabinets qu’elle se fait. L’Hôtel-Dieu est en train de saper tous nos efforts. » Elle n’est pour autant pas totalement fermée au dialogue : « Si on construit ce projet, on le construit ensemble. On a besoin de l’hôpital, d’un accès à des consultations spécialisées. »

L’Hôtel-Dieu a une autre ambition encore : devenir un « hôpital universitaire de santé publique », en lien avec toutes les facultés de médecine d’Île-de-France. Il servirait de terrain de recherche et de stage pour les internes en médecine générale. Ce projet viendrait conforter une lente réhabilitation de cette discipline dans un pays qui a le système de santé le plus inégalitaire d’Europe : plus de six ans de différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre. Ces inégalités s’expliquent par la faiblesse des « soins primaires», en France, c’est-à-dire du premier niveau de contact de la population avec le système de santé.

 

Thomas Sannié, représentant des usagers à l’AP-HP et membre de l’équipe de préfiguration du nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Un autre volet « expérimental » du projet du nouvel Hôtel-Dieu est porté par des représentants des usagers, intégrés à l’équipe de préfiguration, en premier lieu Thomas Sannié, le président de l’Association française des hémophiles, et représentant des usagers à l’AP-HP. « Avant, on mourait ou on guérissait d’une maladie, explique-t-il. C’est terminé. En Île-de-France, 15 personnes sur 100 ont une maladie chronique. Ils vivent avec leur pathologie, ils travaillent, ils aiment. » Il veut former à l’Hôtel-Dieu des « patients experts », qui pourront transmettre leurs connaissances de leur maladie à d’autres patients et aux professionnels. Aides, l’association de malades du sida, est également partie prenante : elle veut participer à la construction d’une « offre de soin potentiellement innovante pour les séropositifs ». « On ne manque pas d’hôpitaux en France, on a besoin d’une autre approche du soin », poursuit Thomas Sannié.

À l’intérieur de l’AP-HP, en déficit de 70 millions d’euros en 2013, c’est le coût de ce projet qui inquiète. En renonçant à la vente du siège, estimé à 150 millions d’euros, il s’est privé d’une garantie financière. Le 10 décembre, Martin Hirsch a expliqué ses choix pour l’Hôtel-Dieu à la commission médicale d’établissement, qui représente les médecins de l’AP-HP. Son président Loïc Capron raconte : « Martin Hirsch nous a expliqué qu’il trouverait d’autres sources de revenus, ce qui nous a fait un peu sourire. Pour l’instant, il n’y a pas de budget pour le nouvel Hôtel-Dieu. »  « Personnellement », Loïc Capron est « favorable » à ce projet : « C’est l’occasion de développer un prototype de coopération ville-hôpital. Je serais très heureux de voir enfin ces deux médecines travailler ensemble. »