Nora ANSELL-SALLES

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lundi 31 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Conakry, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.

lundi 10 février 2014

informations sécu...


Lancement de e-docteur, le "premier outil intelligent d'analyse des symptômes"

Lancé le 3 février par le site d'informations e-sante.fr et l'éditeur Persomed, le service en ligne e-docteur se propose d'orienter l'internaute et de l'aider à évaluer le caractère d'urgence associé à ses symptômes. Cet outil d'orientation des patients bénéficie de 25 ans de travaux et d'études menées par son concepteur, le Dr Loïc Etienne, urgentiste, qui a pu le tester avec succès à l'hôpital Lariboisière, à Paris. e-docteur est conçu sur un système d'intelligence artificielle basé sur une logique informatique appelée " logique floue " qui prend en considération la probabilité de l'appartenance d'un symptôme à un diagnostic.

 Il est aujourd'hui capable d'identifier 511 pathologies, soit "le niveau d'un étudiant en 5e année de médecine", souligne Loïc Etienne. "Nous voulons arriver rapidement au-delà des 1 000 pathologies, ce qui s'approche du niveau d'un médecin généraliste", ajoute-t-il. En pratique, à partir des symptômes exprimés par l'internaute, e-docteur pose des questions qui suivent une logique médicale. L'algorithme calcule ensuite les diagnostics envisageables, en indiquant leur probabilité. Il informe aussi l'internaute de l'urgence de la situation et de la conduite à tenir : simple auto-surveillance, prise de rendez-vous chez le médecin, visite aux urgences, etc.


Hormis sa vocation grand public, le système expert devrait être prochainement déployé à l'hôpital Lariboisière dans le service du Pr Patrick Plaisance afin d'assister les infirmières d'accueil des urgences dans le tri des malades. Au-delà de l'orientation des patients, ses promoteurs souhaitent également faire de e-docteur un levier de connaissances en santé publique, via le repérage de pathologies nouvelles ou à forte prévalence par exemple. Le système exempt de publicité est financé par le site e-sante.fr, qui espère s'en servir pour doper son audience... et ses propres recettes publicitaires.
 Dépêche TIC Santé du 5 février 2014

 

Les cancers professionnels : mobilisons-nous avec la FNATH !

L'association des accidentés de la vie (Fnath) vient de lancer un site internet multilingue pour informer les travailleurs d'origine étrangère des risques de cancers d'origine professionnelle.

 Cinq grandes rubriques fournissent des informations sur : les substances responsables, la connaissance des produits utilisés, les obligations des employeurs, les droits des personnes exposées, notamment en termes d'indemnisation, la reconnaissance de l'origine professionnelle. Face au cancer, "la première inégalité provient de la catégorie sociale professionnelle à laquelle on appartient et des métiers exercés", indique la Fnath. Elle affirme qu'"un cancer sur 10 a une origine professionnelle", et possiblement "un sur cinq chez les ouvriers". Ainsi, "Tous les ans, 13 à 20 000 cancers seraient d'origine professionnelle” et "moins de 10 % d'entre eux sont indemnisés".


 Le site Internet est accessible à l'adresse cancersprofessionnels.com, en huit langues

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 588 du 2 février 2014



 



 Actualisation 2014 - Prescrire

 

La lettre de la Michodière 4-2014 du 31 janvier 2013 - SNFOCOS

 


 

Le système d santé een France  - brochure de 126 pages réalisée par le GIP SPSI

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

mercredi 6 mars 2013

Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?


 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Pas étonnant que ces patients manifestent un besoin particulier d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres ! Ces échanges que l’on retrouve sur les réseaux sociaux permettent de répondre à leurs attentes et offrent de belles perspectives grâce à de nouveaux outils dédiés. Premier réseau social dédié aux malades chroniques en France, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de la maladie. Lire la suite...

mardi 23 octobre 2012

Face aux signes d’alerte de l’accident vasculaire cérébral, VITE* le 15


 

 Face aux signes d’alerte de l’accident vasculaire cérébral, VITE* le 15

 

 Seule 1 personne sur 10 déclare connaître précisément les symptômes de l’AVC1

 

 Visage paralysé, Inertie d’un membre, Trouble de la parole, En urgence, appelle le 15. VITE est la nouvelle campagne d’information sur l’AVC lancée aujourd’hui, à l’occasion de la 10ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, par l’association d’aide aux patients France AVC et la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare.

 

Cette nouvelle campagne a vocation à sensibiliser la population aux symptômes de l’AVC et à l’urgence d’appeler le 15 dès l’apparition de l’un d’entre eux, à travers un clip musical téléchargeable sur le site www.avcvitele15.com. D’après une étude IFOP/Bayer HealthCare1, 60% des personnes interrogées pensent connaître les symptômes de l’AVC mais seulement 11% en ont connaissance précisément.

 

Chaque année, en France, environ 130 000 nouvelles personnes2 sont victimes d’AVC ; 33 000 en meurent3. VITE fait écho au plan AVC 2010-20144 qui vise à réduire la fréquence et la gravité des séquelles de l’AVC.

 

 

 AVC : l’urgence d’intervenir rapidement

 

L’accident vasculaire cérébral correspond soit à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau entraînant un infarctus cérébral (les cellules sont privées d’oxygène et meurent), soit à une rupture d’un vaisseau à l’origine d’hémorragie dans le cerveau. Il conduit à une perte rapide d’une ou plusieurs fonction(s) cérébrale(s)5. Il s’ensuit la mort de cellules cérébrales provoquant des lésions pouvant devenir irréversibles, ou pire, le décès du patient.

 

 L’AVC en chiffres

 

Plus de 771 0002 personnes concernées en France par l’AVC

 

 

33 0004 décès chaque année en France

 

3ème cause de mortalité5 (première cause chez les femmes), après les cancers et infarctus du myocarde

 

1ère cause de handicap6 acquis de l’adulte

 

2ème cause de démence7 après la maladie d’Alzheimer

 

L’AVC concerne toutes les tranches d’âge

 

Diminution de la mortalité avec un diagnostic précoce et une prise en charge rapide8,9

 

Face à une personne sujette à un AVC, il est urgent d’agir. 96% des personnes interrogées en ont conscience et considèrent que l’AVC est une urgence thérapeutique comparable à un infarctus1. Confrontées à un individu faisant un accident vasculaire cérébral, 69% des personnes déclarent avoir comme premier réflexe d’appeler le 151.

 

Trois symptômes à connaître par coeur :

Comment savoir qu’une personne est en train de faire un AVC ? Trois symptômes majeurs sont à mémoriser :

 

Trouble de la parole

Inertie d’un membre

Paralysie du visage

 

Les symptômes d’un accident vasculaire cérébral apparaissent brutalement. Un seul signe, même régressif suffit pour appeler VITE le 15.

Si 60% des personnes interrogées déclarent les connaître, seulement 11% en ont connaissance précisément1. Les personnes âgées de 65 ans et plus sont celles qui semblent davantage savantes sur les signes d’alerte de l’AVC : 68% les connaissent dont 17% avec précision1.

Les troubles du langage ou les difficultés à parler est le symptôme le plus connu de la population (79%), suit l’engourdissement ou la paralysie d’un membre (64%), puis la paralysie faciale (60%)1.

 

Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il est primordial de prévenir les services d’urgence en composant le 15…

 

Une campagne pour agir VITE :

 

Face à un AVC, 4h30 pour agir(10). Chaque minute compte, dès le premier symptôme, et le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. Il est donc essentiel que l’ensemble de la population puissent reconnaitre ces symptômes afin d’avoir le bon réflexe.

C’est pour cette raison que l’association d’aide aux patients France AVC et la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare lancent, aujourd’hui, une campagne d’information pour sensibiliser la population à la nécessité de connaître les symptômes de l’AVC et à l’urgence de contacter le 15. Un clip musical animé, téléchargeable gratuitement sur le site www.avcvitele15.com, met en scène les différents signes avant-coureurs d’un AVC.

Un livret d’information destiné au grand public, sur l’AVC, ses principaux facteurs de risque, ses symptômes et l’urgence de l’appel au 15 sera distribué en 40 000 exemplaires. Des cartes de visites rappelant les symptômes en 300 000 exemplaires ainsi qu’une affiche seront disponibles dès le 29 octobre chez les professionnels de santé, médecins généralistes, pharmaciens, hôpitaux… L’ensemble des documents seront également disponibles sur le site www.avcvitele15.com

 

Chacun peut agir !

Partager cette vidéo avec ses amis, sa famille, son entourage est une des premières façons d’agir pour diminuer les séquelles liées à l’accident vasculaire cérébral. L’ensemble de la population est invitée à être acteur de cette campagne de sensibilisation.

 

À propos de France AVC

 

France-AVC (Association loi 1901 d'aide aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC) a été créée en 1998 avec pour objectifs la prévention, l’information du public, des pouvoirs publics et des médias sur les accidents vasculaires cérébraux ; d’apporter une aide et un soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC ; de développer l'éducation thérapeutique du patient et d’aider à la recherche sur les AVC.


 

À propos de la SFNV

Association loi 1901 créée en 1996, la Société Française NeuroVasculaire (SFNV) a pour objectif principal l'amélioration de la prise en charge des AVC. Elle est la société savante qui regroupe l'ensemble des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, traitement et prévention.

 

Elle développe des actions selon plusieurs axes majeurs : les filières de soins, en lien avec les organismes institutionnels, dans le but de permettre à toute personne souffrant d'un AVC d'être prise en charge dans les meilleures conditions ; la formation des professionnels de santé ; la recherche, dans le but d'accroître les connaissances sur les AVC et de permettre ainsi d'améliorer le diagnostic et le soin.

 


  

À propos de Bayer HealthCare

Le groupe Bayer AG, basée à Leverkusen, (Allemagne) est une entreprise mondiale avec des compétences majeures dans le domaine de la santé, de la nutrition et des matériaux de haute performance. Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte 55 700 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 17,2 milliards d'euros pour l'année 2011.Présente dans plus de 100 pays c’est l'une des toutes premières entreprises innovantes au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits médicaux. En France, Bayer HealthCare compte 1272 collaborateurs, et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie, Diabète, Santé familiale, Santé animale, Equipements médicaux radiologiques et interventionnels et Imagerie médicale. En permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le gage d’un plus grand bien-être et d’une meilleure qualité de vie.