Nora ANSELL-SALLES

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mardi 4 février 2014

Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France pour les soins de proximité

LE REGARD DE: MG France
 
 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.


Mots-clés : cancer, premier recours, prévention, chimiothérapie à domicile

 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.
 

Dr Claude LEICHER

Dr François WILTHIEN

Dr Jacques BATTISTONI

 

Référence du communiqué de presse : N° 297 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire

 

lundi 3 février 2014

La MGEFI fait le choix AUDISTYA pour ses adhérents


Audistya,

Le choix de la qualité et de la proximité, au juste prix

 

Depuis le 1er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés Audistya .

 

En se rendant chez l’un des 2 900 audioprothésistes partenaires, les adhérents bénéficient d’un accompagnement professionnel personnalisé, pour les guider dans leur choix, et ont la garantie de faire l’acquisition d’un produit de qualité à un coût négociés, (10 à 20 % inférieurs au prix du marché) leur permettant de maîtriser leur reste à charge.

 

Avec Audistya, la MGEFI apporte une réelle solution à ses adhérents pour l'achat d'équipements de santé coûteux que sont les prothèses auditives.

 

 

LES AVANTAGES

Le pacte 5/5

• Des tarifs encadrés et la dispense d’avance de frais (sur simple présentation de la  carte mutualiste) ;

 

• Un devis clair et détaillé pour chaque type d’équipement ;

 

1 mois d’essai gratuit (avec au moins 4 séances de réglage) ;

 

• Une garantie étendue à 4 ans en cas de panne (pièces et main d’œuvre) ;

 

• Un kit d’entretien offert pour tout nouvel appareil.

 

 

EN COMPLÉMENT DES PRESTATIONS

 

Les adhérents en activité (agent du ministère titulaire ou contractuel), peuvent solliciter la Cellule de Recrutement et d’Insertion des Personnes Handicapées (CRIPH) pour bénéficier, après intervention de la Mutuelle, d’une aide financière.

 

Les retraités, peuvent contacter leur conseiller mutualiste qui les orientera vers leur mutuelle de rattachement (MASFIP, INSEE, MDD), laquelle peut intervenir en cas de reste à charge important dans le cadre de son service d’action solidaire.

 

En France, la malentendance touche près de 5 millions de personnes, dont 2 millions ont moins de 55 ans. La demande d’appareils auditifs est donc de plus en plus forte…
Or, le coût d’une prothèse auditive relativement onéreuse (entre 1600 * et 1850 € en moyenne), peu remboursé par la Sécurité sociale, peut laisser un reste à charge important.

 

TROUVER UN AUDIOPROTHÉSISTE PARTENAIRE

Comment trouver l’audioprothésiste partenaire le plus proche ?




Un outil de géolocalisation réservé aux adhérents est accessible sur le site web mgefi.fr  afin de localiser l’audioprothésiste le plus proche de leur domicile ou de leur lieu de travail.
 
Les conseillers mutualistes de la MGEFI répondent également  à toutes demandes de renseignements, ou de coordonnées d’un audioprothésiste partenaire.
 
 
 
 

 
 
 

*Les audioprothésistes Audistya

 sont reconnaissables au visuel spécifique apposé sur leur devanture.


A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie

Présidée par Serge Brichet, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements les plus graves et aux risques les plus lourds, qui peuvent intervenir tout au long de la vie, non couverts par le statut de la Fonction Publique.

 

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 350 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

  www.mgefi.fr




 



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mardi 28 mai 2013

Retour sur la rencontre du Comité Opéra du 23 mai dernier


Il faut passer à un autre chapitre de l’ANI et préparer les mutuelles à la nouvelle donne

Publié le: 23-05-2013

« A vouloir chausser tout le monde avec le même pied, il y aura beaucoup de boiteux », ironisait Gérard SABATIE, président de la Mutuelle d’Argenson lors des septièmes rencontres du Comité Opéra, réunies autour du thème : « De Solvabilité II à l’ANI : les mutuelles santé à la croisée des chemins ».

Une petite phrase qui illustre bien une partie des débats, à savoir le regret, voire la critique, de ne pas réussir à faire reconnaitre les spécificités d’une part importante de la mutualité que constituent les mutuelles de proximité.

Pour Michel Hermant, président du Comité Opéra, « la France a, depuis longtemps, une attitude ambigüe vis-à-vis de la mutualité. D’une part, elle célèbre les vertus de l’économie solidaire et de l’économie sociale en y voyant une sorte d’idéal capable de concilier le sens du service collectif et la liberté et la responsabilité des individus ; d’autre part, elle impose aux organismes mutualistes de protection sociale un cadre réglementaire ne tenant pas compte de leurs spécificités ». Ce responsable, qui se définit souvent comme un "mutualiste historique", pose le débat : « face à ces changements qui lui sont imposés, le monde mutualiste doit s’adapter pour conserver et développer, dans un contexte difficile, les qualités et les valeurs qui sont les siennes. Comment y parviendra-t-il ?  »

Gérard BAPT, député de la Haute Garonne et Jean-Pierre DOOR, député du Loiret ont pu retracer les débats intenses qui sont intervenus autour de la récente loi.