Nora ANSELL-SALLES

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lundi 25 novembre 2013

Street Lab : une rue du futur pour les malvoyants à Paris


 

L’Institut de la vision est le premier centre français entièrement dédié à la recherche scientifique et médicale sur les maladies de l'œil. A ce titre, il ouvre le mardi 26 novembre 2013 une rue Artificielle dénommée Street Lab, nouvelle plateforme du Pôle Handicap de l’Institut de la Vision. Cette rue « indoors » est un environnement unique de recherche et développement, qui permet de concevoir, de développer des solutions technologiques innovantes avec les personnes malvoyantes.

 

Au premier regard, la rue artificielle ressemble à une rue commerçante. Il s’agit en fait d’un espace de recherche et de développement mis à disposition des chercheurs et des industriels, disposant d’équipements ultra sophistiqués offrant la possibilité de contrôler l’ensemble des paramètres de l’environnement - éclairage, ambiance sonore, éléments de décor - et d’évaluer quantitativement l’amélioration des conditions de vie quotidienne des personnes se soumettant aux tests, par exemple en conditions de mobilité. Les domaines visés sont la mobilité, l’éclairage, les transports, l’accès à l’information, le  etc.

 

Localisé au cœur de l'hôpital des Quinze-Vingts, l’Institut de la Vision réunit des scientifiques et des industriels qui développent et valident des technologies innovantes d'aide au handicap.
 

NDLR / MGEFI et Malvoyants

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jeudi 25 avril 2013

3èmes Journées de l’Agence de la biomédecine



 

« Diversité, Singularité, Similitude »

Jeudi 30 et vendredi 31 mai 2013
Université Paris Descartes

45 rue des Saints - Pères – 75006 Paris

Métro : Saint-Germain des prés (l.4)

 

Les 3èmes Journées de l’Agence de la biomédecine se tiendront les jeudi 30 et vendredi 31 mai 2013 à l’Université Paris Descartes à Paris. Ces journées scientifiques aborderont l’actualité du prélèvement et de la greffe d’organes, de cellules et de tissus, de l’assistance médicale à la procréation, de la génétique et de l’embryologie humaines.

 

Comme tous les deux ans, ces journées sont organisées sous un thème fédérateur. En 2013, l’Agence de la biomédecine a choisi « Diversité, Singularité, Similitude » pour fil conducteur. Les traitements et les recherches mises en œuvre dans chacun de ses domaines d’activité utilisent en effet des produits du corps humain.

Comment aborder ces traitements alors même que chaque patient est différent, singulier ? Le corps humain peut-il accepter la similitude, de quelle façon et jusqu’à quel point ?

Ce thème central sera débattu lors de séances plénières à travers le regard d’experts en sciences humaines.

 

·         « Peuplements humains : une diversité génétique sans frontières » André Langaney, généticien, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle et à l’Université de Genève.

·         « Diversité et apparences physiques » Jean-François Amadieu, Sociologue, spécialiste des relations sociales au travail, Professeur à l’Université Paris 1er Panthéon-Sorbonne, Directeur CERGORS-PRISM, Directeur de l’Observatoire des discriminations.

 

Programme et inscription sur http://journees-agence-biomedecine.fr

 

Une conférence de presse de présentation sera organisée le 30 mai à 9h00. Emmanuelle Prada-Bordenave, Directrice générale de l'Agence de la biomédecine rappellera le rôle de l’Agence de la biomédecine et son travail avec le professionnels notamment sur des sujets tels que la recherche sur l’embryon, les examens génétiques après la naissance et l’information de la parentèle… et donnera la parole aux experts sur ces sujets.

 

Une invitation à cette conférence vous sera adressée le 13 mai 2013. Mais vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire auprès de PrPa et indiquer sur le programme en pièce jointe, les sessions auxquelles vous souhaitez assister.

 

 

 

A propos de l’Agence de la biomédecine
L’Agence de la biomédecine est une agence publique nationale de l’État créée par la loi de bioéthique de 2004. L’Agence exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que dans les domaines de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines. L’Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité. Par son expertise, elle est l’autorité de référence sur les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.

 

vendredi 12 avril 2013

C'est à lire : « MON ENFANT MANGE MAL ! – Manger, c’est comme parler, ça s’apprend ! » du Dr Florence Solsona – Editions Larousse


 

Comment gérer les troubles alimentaires de l’enfant, de la naissance à la préadolescence, et les solutions pour s’en sortir. Ce livre a pour but d’aider les parents à réussir l’éducation alimentaire de leurs enfants à travers les problèmes les plus courants.

 

Le livre est structuré par âge : l’alimentation du bébé jusqu’au sevrage (Mon enfant ne finit pas ses biberons, que faire ?...), le sevrage et la diversification (Mon enfant refuse la cuillère, que faire ?...), la néophobie entre 18 mois et… parfois très tard ! (Mon enfant refuse les légumes alors qu’il les aimait hier, que faire ?...), le développement du goût (Mon enfant n’aime que les pâtes et le poisson pané, que faire ?...), mon enfant est trop gros (Mon enfant ne veut manger que des sucreries, que faire ?...), mon enfant est trop maigre (Mon enfant ne mange rien, que faire ?...).

 

Auteure : Dr Florence Solsona, médecin généraliste diplômée de nutrition médicale et de psychosomatique

 

 

mercredi 6 mars 2013

Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?


 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Pas étonnant que ces patients manifestent un besoin particulier d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres ! Ces échanges que l’on retrouve sur les réseaux sociaux permettent de répondre à leurs attentes et offrent de belles perspectives grâce à de nouveaux outils dédiés. Premier réseau social dédié aux malades chroniques en France, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de la maladie. Lire la suite...

lundi 25 février 2013

Appel d’offres annuel de la Fondation


Les projets soumis en 2013 à la Fondation de l’Avenir pour la Recherche Médicale Appliquée s’inscrivent dans les objectifs de santé publique définis par la Mutualité Française. Ces projets doivent impérativement concerner des applications diagnostiques ou thérapeutiques dans l’un des thèmes suivants :

 

- Thérapeutiques chirurgicales nouvelles ou alternatives à la chirurgie, modèles expérimentaux et méthodes d’évaluation des nouvelles techniques chirurgicales,
- Applications de la thérapie cellulaire et de l’ingénierie tissulaire aux organes solides,
- Innovations en imagerie fonctionnelle,
- Innovations dans la prise en charge des handicaps, y compris les handicaps sensoriels.

Sont considérées comme hors du champ de l'appel d'offres les recherches pour lesquelles on ne peut prévoir de retombées directes en clinique humaine, à court ou moyen terme, et les sujets de recherche fondamentale.

 

Pour en savoir plus, cliquez-ici

mardi 27 novembre 2012

Chantons pour la Recherche Médicale en Ophtalmologie Ouverture des inscriptions pour les chorales !

 
Retina France est heureuse d’annoncer à toutes les chorales que la 18ème édition de Mille chœurs pour un regard est lancée et que toutes les chorales peuvent participer à cet événement choral au profit de la Recherche Médicale en Ophtalmologie.

Les concerts de chorales auront lieu les 22, 23 et 24 mars 2013 sur toute la France et les inscriptions sont ouvertes jusqu’à fin janvier.

C’est la chanteuse ENZO ENZO, aux couleurs pop-jazzy qui parraine cette opération et qui offre à toutes les chorales inscrites, la possibilité d’intégrer à leur répertoire la chanson « La même lune que moi » dont les partitions seront envoyées gratuitement.

 

Chaque année, les artistes sont de plus en plus nombreux à s’investir pour alerter le public sur les maladies, « la vue est un des domaines dans lequel il faut se mobiliser pour permettre à la Recherche d'avancer » confie Enzo Enzo.

En 2012, Retina France a contribué au versement d’un million d'euros à la Recherche Médicale en Ophtalmologie, soit le financement de nombreux programmes et bourses de recherche dans des laboratoires Inserm et CNRS. La thérapie génique, les facteurs de croissance, le génotypage etc. sont autant d’axes de recherche soutenus par l’association, reconnue d’utilité publique.


En 2012, 650 concerts ont été donnés et 1800 chorales ont donné de leur voix pour le plus grand bonheur du public. L'originalité de "Mille chœurs pour un regard" consiste en l'organisation de centaines de concerts partout en France.

L'association fournit aux chorales l'ensemble des supports de communication (partitions, affiches, programmes, tracts, billets….) et prend en charge les frais d'organisation avec le concours de la SACEM.


Il s’agit pour les chorales d’un rendez-vous incontournable, musical et solidaire !


Pour participer rien de plus simple, rendez-vous sur le site internet www.retina.fr ou contactez l’association :

 

RETINA FRANCE

2 chemin du Cabirol- 31770 COLOMIERS


Contact : Stéphanie Garcia : mille.choeurs@retina.fr.

 

mercredi 14 novembre 2012

C'est à lire : « Informatique médicale, e-Santé Fondements et applications »


 « Informatique médicale, e-Santé Fondements et applications » Sous la direction de Alain Venot  Avec la collaboration de Anita Burgun et Catherine Quantin – Editions Spinger

 
 L’informatique médicale est devenue au fil des années une vraie discipline scientifique dont les bases et applications sont enseignées non seulement dans tous les domaines de santé (médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique, sciences sanitaires et sociales, école de soins infirmiers et de kinésithérapie, écoles de santé publique…) mais également dans de nombreux autres cursus (Sciences de la vie, Écoles d’ingénieur et d’économie, etc.).
 

 Ce livre est le fruit du travail collectif de nombreux auteurs appartenant principalement au Collège français des enseignants chercheurs de cette discipline. Il est composé de 19 chapitres qui comportent tous des objectifs pédagogiques, des conseils pour approfondir les connaissances dans le domaine et des exercices.

C’est volontairement que cet ouvrage ne comporte pas de bibliographie classique. Certaines références sont données dans le corps du texte. À la fin de chaque chapitre, une section « Pour en savoir plus » donne au lecteur selon les domaines traités des mots clés pour faire lui-même une recherche bibliographique, des liens vers des sites à consulter et éventuellement quelques références d’articles ou d’ouvrages généraux sur le sujet.

 Le coordinateur de l’ouvrage, Alain Venot, est professeur d’Informatique médicale à l’Université Paris 13 (Faculté de Médecine de Bobigny) et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Anita Burgun et Catherine Quantin sont toutes deux Professeur d’Informatique médicale. La première enseigne à l’Université de Rennes 1, la seconde à l’Université de Dijon.

mercredi 17 octobre 2012

Les Prix de la Fondation pour la Recherche Médicale 2012 mettent à l’honneur


Les Prix de la Fondation pour la Recherche Médicale 2012 mettent à l’honneur

Jean-Marc Egly, lauréat du Grand Prix 2012

et 14 scientifiques d’exception

Depuis plus de 20 ans, les Prix de la Fondation pour la Recherche Médicale honorent les chercheurs et les personnalités qui font progresser notre connaissance et notre compréhension du vivant et ouvrent des voies nouvelles dans le domaine des applications médicales.

Chaque année, le palmarès témoigne de la qualité de la recherche française, dans tous les domaines de la santé. En honorant ces talents, la Fondation pour la Recherche Médicale souhaite témoigner de la diversité et de la richesse de la recherche médicale française.

La cérémonie de remise des Prix 2012 de la Fondation pour la Recherche Médicale aura lieu le lundi 22 octobre, au Collège de France à Paris, en présence de Jean Yves Grall, Directeur général de la santé et de Roger Genet, Directeur général pour la Recherche et l’Innovation auprès du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Cette cérémonie sera animée par Marina Carrère d’Encausse, médecin et journaliste et mettra à l’honneur un invité spécial, le professeur Jules Hoffmann, Grand Prix de la Fondation en 2004 et Prix Nobel de médecine 2011.

 

      Les Prix de la communication

Les Prix de la communication rendent hommage à une personnalité du monde scientifique et à un journaliste qui ont apporté une contribution de qualité dans l’information du public sur les sciences de la vie.

Le Prix Jean Bernard a été créé en hommage au professeur Jean Bernard, cofondateur de la Fondation pour la Recherche Médicale. Il honore une personnalité du monde scientifique qui a enrichi par l’exposé de ses recherches, les connaissances du public dans le domaine de la santé. Ce Prix est remis cette année à Jean-Noël Fabiani. Professeur des universités-praticien hospitalier, il dirige le service de chirurgie cardiovasculaire à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris et mène ses activités de recherche à la Fondation Alain Carpentier. Il est l’auteur en 2011 de Ces histoires insolites qui ont fait la médecine, suivi, cette année, de La transplantation d’organes

Le Prix Escoffier-Lambiotte a été créé à la mémoire de Claudine Escoffier-Lambiotte, responsable du service Santé du quotidien Le Monde et membre cofondateur de la Fondation pour la Recherche Médicale. Il distingue le talent d’un journaliste, mis au service du public pour une information de qualité sur les sciences de la vie et de la santé. Ce Prix est remis cette année à Sabine de la Brosse, journaliste, chef du service Santé du magazine Paris Match.

      Les Prix scientifiques et de recherche

Ces Prix ont été créés par la Fondation pour la Recherche Médicale grâce à la générosité de ses donateurs. Les Prix scientifiques distinguent des chercheurs qui, à travers l’originalité de leur parcours professionnel, contribuent au progrès de la connaissance et aux avancées de la recherche médicale d’aujourd’hui et de demain. Les lauréats sont sélectionnés par des jurys spécialisés dont les membres appartiennent au Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale. Les Prix de recherche sont destinés à soutenir des recherches spécifiques dans un domaine souhaité par un grand donateur. Les lauréats sont sélectionnés par des Comités de sélection composés de spécialistes du domaine.

Prix Jeanne-Philippe Beziat

Le Prix Jeanne-Philippe Beziat provient d’un legs fait par Odette Rouanet. Il est remis à un chercheur pour sa contribution en cardiologie et distingue cette année les travaux de Rodolphe Fischmeister, ingénieur Supélec de formation, docteur ès sciences, directeur de recherche Inserm de classe exceptionnelle. Il coordonne le LabEx LERMIT (Laboratoire d’excellence en recherche sur le médicament et l’innovation thérapeutique), dont il a été l’instigateur et qui fédère 15 unités de recherche du sud de l’Ile de France.

  Prix Yvette Rouanet

Le Prix Yvette Rouanet provient d’un legs fait par Odette Rouanet. Il est remis à un chercheur pour sa contribution en cardiologie et distingue cette année les travaux de Gilles Montalescot, Professeur des universités-praticien hospitalier, cardiologue interventionnel. Il exerce à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, où il est responsable de l’Unité de soins intensifs. Il dirige également l’équipe « Thrombose, Athérothrombose et Pharmacologie Appliquée » de l’unité INSERM 937.

 

Prix Fondation Guillaumat-Piel

Le Prix Fondation Guillaumat-Piel est destiné à soutenir les travaux de recherche biomédicale sur les maladies infantiles et/ou du sang et/ou ostéoarticulaires. Il est attribué à Pierre Miossec, médecin chef du service d’immunologie clinique et rhumatologie de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon, professeur d’immunologie clinique et chercheur hospitalo-universitaire.

Prix Jean et Ana Paneboeuf

Ce Prix a été créé par Anne Paneboeuf en souvenir de son père Jean, décédé d’une leucémie en 1992. Elle a souhaité y associer sa mère Ana. Ce Prix récompense des recherches sur la leucémie et distingue cette année les travaux de Jean Soulier. Professeur des universités-praticien hospitalier en hématologie et docteur ès sciences, il est responsable de l’Unité cytogénétique/génomique du laboratoire d’hématologie de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, et responsable biologique du Centre de référence des aplasies médullaires constitutionnelles. Il dirige en outre l’équipe Inserm « Génome et cancer » à l’Institut Universitaire d’Hématologie.

Prix Jacques Piraud

Marcel Piraud a dédié ce Prix à son fils Jacques et l’a destiné à des recherches sur les maladies infectieuses. Cette année, il est attribué à Jean-Odile Mercereau-Puijalon, docteur ès sciences naturelles, directrice du Département de Parasitologie et de Mycologie et de l’Unité d’Immunologie Moléculaire des Parasites à l’Institut Pasteur de Paris.

Prix Jean-Paul Binet

Créé par Jean-Paul Binet, ce Prix est destiné à récompenser des travaux de recherche clinique ou expérimentale sur les pathologies cardiovasculaires ou sur les xénogreffes. Il est attribué cette année à Gervaise Loirand, docteur ès sciences, directrice de recherche Inserm, à la tête d’une équipe à l’Institut du Thorax à Nantes, qui travaille sur les mécanismes moléculaires à l’origine de l’hypertension artérielle.

 

Prix Rachel Ajzen et Léon Lagolnitzer

Ce Prix soutient des travaux de recherche fondamentale (travaux indépendants de l’industrie pharmaceutique et en amont de toute tentative thérapeutique) dans le domaine de la compréhension des mécanismes du vieillissement, et en particulier en ce qui concerne le cerveau dans des conditions normales et pathologiques. Il est remis cette année à Laure Rondi-Reig, docteur ès sciences, directrice de recherche CNRS spécialisée dans les neurosciences. Elle est à la tête de l’équipe « Navigation, mémoire et vieillissement » localisée sur le campus de l’université Pierre et Marie Curie à Paris.

Prix Rose Lamarca

Ce Prix provient d’un legs fait par Henri Lamarca pour honorer la mémoire de sa femme disparue. Il est remis à un chercheur pour sa contribution exceptionnelle en recherche clinique et distingue cette année les travaux de Gérald Simonneau, Professeur des universités-praticien hospitalier, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bicêtre et responsable du Centre national de référence pour l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Il dirige l’équipe Inserm « Nouvelles approches cliniques de l’HTAP humaine ».

Prix Adrienne et Frédéric Herbet

Samy B. a dédié ce Prix en mémoire de ses grands-parents. Il récompense un chercheur conduisant des travaux de recherche en priorité sur la maladie d’Alzheimer ou selon les besoins sur la leucémie ou les maladies de la petite enfance. Il est remis cette année à Jean-Charles Lambert, docteur ès sciences spécialisé en neurosciences et génétique, directeur de recherche Inserm à l’Institut Pasteur de Lille.

Prix Line Renaud

Line Renaud a souhaité qu’un Prix soit créé pour soutenir et récompenser un chercheur dans le domaine de la virologie et plus particulièrement sur le sida. Il est attribué cette année à Clarisse Berlioz-Torrent, docteur ès sciences spécialisée en virologie, directrice de recherche Inserm, à la tête de l’équipe « Interactions hôte-virus » de l’Institut Cochin, à Paris.

 

Prix Fondation Line Pomaret-Delalande

Sylvie Pomaret a souhaité créer ce Prix en souvenir de sa mère. Ce Prix est destiné à financer un jeune chercheur pendant les deux premières années de sa thèse de sciences sur une maladie rare. Il sera remis cette année à Alicia Mallet. Après un Master 2 Recherche en 2010 sur la thématique « Gènes, cellules et développement » à l’université Toulouse III, elle poursuit un doctorat dans l’unité « Différenciation épidermique et auto-immunité rhumatoïde » du Pr Serre, localisée au CHU de Toulouse.

 

Prix Fondation Victor et Erminia Mescle

Marie-Agnès Mescle-Moreau a souhaité créer ce Prix sur la transplantation d’organes et la thérapie cellulaire, en mémoire de ses grands-parents Victor et Erminia Mescle. Il est remis cette année à Annick Lefèvre, docteur es sciences, chargée de recherche à l’Inserm, et directrice de l’équipe « Epigénétique et développement » de l’Institut Cellule Souche et Cerveau à Lyon.

 

mardi 16 octobre 2012

Assistance médicale à la procréation en prison


Assistance médicale à la procréation en prison

Roger Henrion 10 et 17

 

Le rapport est présenté en séance plénière mardi 23 octobre 2012. Dès son adoption, à 16h00, un point presse est organisé pour annoncer et expliquer les recommandations que l'Académie adresse aux autorités compétentes.

 

Roger Henrion, gynécologue-obstétricien ; Pierre Jouannet, ancien responsable du service de biologie de la reproduction (Hôpital Cochin-Paris) ; Jean-Pierre Olié, psychiatre (Hôpital Sainte-Anne-Paris) ; Monique Adolphe, ancienne visiteuse de prison,  et les autres membres du groupe de travail de l'Académie de médecine, en présence de Catherine Fac (médecin pénitentiaire – Fresnes),

à l'origine du rapport, répondront à vos questions 

 

Mardi 23 octobre, 16h00

Académie nationale de médecine

16, rue Bonaparte  75006-Paris

 

En 2011, l’Académie nationale de médecine  a été saisie de la délicate question de l’assistance médicale à la procréation (AMP) en prison par le médecin d’une Unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA)

 

La  question remonte à 1977, mais elle est  récurrente en raison de sa complexité, de sa gravité et des interférences qu’elle implique avec les structures judiciaires et pénitentiaires. Toutefois, les demandes d'AMP sont rares ; elles intéressent essentiellement des couples dont l’homme est détenu mais aussi des situations où les deux partenaires sont incarcérés. Les demandes sont presque toujours motivées par une indication médicale. Les critères prioritaires considérés par les équipes pour accepter sont l’intérêt de l’enfant et l’indication de l’AMP.

 

Si, depuis septembre 2003, avec la création des unités de vie familiale (UVF), rien ne s’oppose en principe à ce que les couples puissent avoir des relations sexuelles et procréer naturellement quand l’un des deux ou les deux sont détenus, les possibilités pratiques ne sont pas encore très étendues.

Une demande d’AMP en condition pénitentiaire peut être faite dans différentes circonstances. Il peut s’agir de réaliser un projet parental qui ne peut être satisfait parce que la détention ne permet pas à la fertilité naturelle de s’exprimer ou qu’il existe une infertilité de cause médicale.

 

Le groupe de travail a interrogé les centres autorisés d’AMP sur les demandes éventuelles formulées par des personnes détenues au cours des trois dernières années. Vingt-neuf centres ont répondu à l’enquête, soit près de 30%.

- Douze centres ont été sollicités au moins une fois alors que l’un ou l’autre des partenaires était détenu. Onze fois, il s’agissait de centres hospitaliers dont 9 Centres Hospitalo-Universitaires (CHU), en région parisienne (6 cas), ainsi qu’à Angers, Marseille, Perpignan, Rouen, Saint Etienne et Strasbourg.

- Les centres ont reçu un total de 16 demandes (de 1 à 3) formulées par l’un et/ou l’autre partenaire (9 fois) ou par un médecin d’une UCSA (5 fois). Dans 12 cas, c’est l’homme qui était détenu, dans 4 cas les deux partenaires l’étaient. Le plus souvent, il existait une indication médicale confirmée (14 fois sur 16).

- Trois AMP ont été réalisées : 2  FIV/ICSI et un transfert d’embryons congelés. Deux fois sur trois, l’AMP avait été entreprise avant la détention. Dans l’un de ces cas, l’équipe a été informée de l’incarcération au moment du recueil du consentement, en fin de stimulation ovarienne et avant le prélèvement d’ovocytes. Le consentement de l’homme a été donné par l’intermédiaire du médecin de l’UCSA. Une seule naissance (gémellaire) a été obtenue.

Les critères considérés par les centres pour faire ou non  l’AMP ont été par ordre  décroissant sur une échelle de 0 à 5 : l’intérêt de l’enfant (4.5 en moyenne), l’indication de l’AMP (3.9), la longueur de la peine (3.6), les possibilités de procréation offertes à tous les détenus (3.5), et le motif de la détention (2.9), cette dernière case n’étant pas toujours remplie