Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est Ukraine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ukraine. Afficher tous les articles

vendredi 26 janvier 2024

🟥 Interview exclusive de Astrid Panosyan-Bouvet


AVANT PROPOS
Astrid Panosyan-Bouvet est née le 13 août 1971. Diplômée de Sciences Po, HEC et Harvard, elle a d’abord fait carrière dans le secteur privé, en tant que consultante, puis cheffe d’entreprise dans le secteur des assurances et ensuite, dans l’immobilier commercial. Elle est également très engagée sur le plan associatif et a présidé bénévolement l’association d’entraide scolaire Proxité. 
Elle a été conseillère d’Emmanuel Macron lorsque celui-ci était Ministre de l’Economie, en charge de l’attractivité et des investissements internationaux. En 2016, elle a co-fondé En Marche ! à ses côtés et fait partie de la direction du parti de 2017 à 2022. En 2022, elle a été élue députée de la 4e circonscription de Paris, qui regroupe les quartiers de Monceau et Ternes (17e), Chaillot et Dauphine (16e).
Fille d’un père arménien de Turquie et d’une mère norvégienne, elle a eu 2 enfants avec le professeur de sciences politiques Laurent Bouvet, décédé en 2021.

Bonjour Astrid Panosyan-Bouvet, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale vous connaissent bien. Certains résidents et commerçants de la 4ème circonscription suivent également votre parcours et vos actions sur X, Facebook, Instagram ou LinkedIn. La femme publique est connue malgré une certaine discrétion qui lui est parfois reprochée discrétion que nous respecterons dans cette interview. 

👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

La meilleure façon de répondre à cette question est probablement de vous dire ce que j’ai entendu dire de moi. On me décrit, il me semble, comme sincère, engagée, courageuse et attachée à l’action : je pense que cela me correspond bien. L’engagement et la sincérité sont le fil conducteur de mon parcours personnel, professionnel et politique, et cela va de pair avec une volonté d’écoute et orientée vers l’action. C’est un tout : écouter d’abord, décider et agir ensuite, puis rendre des comptes. Cela demande un certain courage, auquel j’essaie toujours de me tenir. J’ai la conviction sincère que d’où que l’on vienne, on est d’abord ce que l’on fait et cette conviction me porte dans mon engagement depuis toujours et me donne justement ce courage d’agir. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Ce n’est pas exactement mon premier acte militant, mais c’était un acte si fort, si empli de sens, que je le vois d’une certaine manière comme le premier. En 2016, aux côtés d’Emmanuel Macron et de quelques autres, nous avons fondé En Marche !, partageant cette volonté du dépassement des silos droite et gauche, cette envie de lutter contre les inégalités à la racine et cette conviction chevillée au corps que le meilleur pour la France et pour chacun est devant nous. Ce mouvement a embarqué des centaines de milliers de Français avec lui qui, pour beaucoup, s’engageaient pour la première fois en politique et a remporté à deux reprises les élections présidentielle et législatives. C’est donc un acte marquant pour mon pays et en cela je le mettrais en premier.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

J’hésitais entre reporter de guerre et Secrétaire générale de l’ONU ! C’est peut-être ce qui m’a amené sur les bancs de Sciences Po. À Sciences Po, j’étais surprise de voir comment l’État était présenté comme le seul détenteur de l’intérêt général. J’ai toujours été convaincue pour ma part que si l’État en est le garant, la société civile y concourt aussi. Et c’est pour cela que j’ai fait le choix du monde de l’entreprise, allié à un engagement associatif tourné vers la solidarité et le mentorat.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin ? Quelles ont été les principales étapes de votre engagement ? 

Lorsque j’étais étudiante, je me suis engagée au sein du courant politique de Michel Rocard. Néanmoins, au bout de quelques années, j’ai quitté le PS, déçue par le renoncement français à la social-démocratie au nom du dogme, là où l’Allemagne et les pays scandinaves avaient passé le cap depuis longtemps. Les concessions de ce parti avec la République et la laïcité, qui préfiguraient l’alliance avec la NUPES, ont fini de m’en écarter définitivement. L’étape suivante, c’est la fondation d’En Marche !, qui correspondait beaucoup plus à ma vision de la société, de la valeur émancipatrice du travail, du rôle des entreprises et bien sûr de l’Europe.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti dans la 4ème circonscription de Paris?

Une grande fierté, d’abord, de se présenter dans mon quartier, là où mes enfants sont scolarisés, où je travaillais et où j’ai vécu pendant si longtemps avec ma famille. Il y avait également une certaine responsabilité et humilité : vouloir représenter les habitants de son quartier, ça n’est pas une tâche que l’on peut prendre à la légère. Je n’ai pas pensé « nouvelle carrière », mais plutôt « comment rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté ».


👉 Comment s'est passée votre intégration sur le 17e ? 

Je connais très bien le 17e et depuis longtemps : mon quartier de vie a longtemps été le nord du 16e, mais la frontière avec le 17e n’est pas imperméable ! Je suis une citoyenne élue et cela fait de moi un point d’attache pour les autres citoyens. Je suis confrontée à toutes les situations, toutes les histoires de vie, toutes les absurdités de l’administration mais aussi à ses merveilles parfois. Mon équipe et moi-même essayons toujours d’aider du mieux que nous pouvons, que la personne qui s’adresse à nous soit électrice ou non, sans faire de différence. Cela vaut pour les habitants qui ont des problèmes de logement, de rendez-vous à la préfecture, de scolarisation de leurs enfants en situation de handicap plus proche de chez eux mais aussi pour les commerçants qui ont besoin de soutien face aux crises successives, ou encore aux associations si essentielles à notre vie commune.



👉 Diriez-vous que le fait de ne pas être issue de la même famille politique que le maire qui est LR, alors que vous êtes Renaissance, constitue bien au contraire un plus pour les projets en cours sur le 17e ?

Je suis de ceux qui considèrent que personne n’a le monopole des bonnes idées et qu’on peut construire de manière transpartisane avec celles et ceux qui sont de bonne volonté et qui partagent un socle républicain commun. Les habitants du 16e et du 17e m’en voudraient - à juste titre - si je n’étais pas capable de dépasser les appartenances politiques pour avancer. Les Français n’en peuvent plus des élus qui se rejettent la responsabilité en permanence, en disant « c’est la faute d’untel ou d’untel ». Cela alimente la défiance par rapport au monde politique. Si le Parlement doit avancer sur la réforme du mode d’élection du Maire de Paris, il me semble évident de prendre au préalable attache avec les Maires et Conseillers de Paris de ma circonscription pour connaître leurs avis et leurs suggestions sur la question et ce quel que soit leur parti politique. C’est comme cela que j’ai toujours fonctionné et je vais continuer ainsi.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur dans votre circonscription ?

En tant que députée, je me vois d’abord comme une « facilitatrice » avec un pouvoir d’influence et d’interpellation. Autrement dit, même si ce n’est pas le rôle premier d’un député, je peux aider, donc je le fais. Nos compatriotes n’en peuvent plus du « ah mais ça n’est pas moi qui gère » : c’est à nous, responsables politiques, de faire le nécessaire, de contacter les bons interlocuteurs, pour que les choses avancent. J’apporte ainsi une aide aux citoyens sur énormément de sujets : demandes d’AESH, assistance aux professeurs, contentieux avec les bailleurs sociaux, orientation d’entreprises en difficulté, etc. auprès du Préfet de Paris, du Préfet de Police, des dirigeants et des médiateurs des bailleurs sociaux, du cabinet du recteur d’académie, des ministres concernés… Je le disais, je porte également la voix de nos commerçants, comme nos boulangers avec les prix de l’énergie, ou nos commerçants en difficulté, pour demander un meilleur accompagnement des différentes administrations et associations auprès de la Ministre en charge des PME.
J’informe également les citoyens de mon travail, en organisant régulièrement des réunions publiques et en tenant des permanences mobiles – ce sont des conversations civiques très importantes pour la santé de notre démocratie. Le fait d’organiser régulièrement des réunions publiques thématiques – fin de vie, immigration, AESH, retraites, violences faites aux femmes, etc – dans lesquelles je fais intervenir des experts – y compris des politiques d’opposition – pour permettre des échanges éclairés, c’était l’un de mes engagements de campagne, et je m’y tiens.


        🎬 Clip tiktok


🔷️ On vous dépeint comme une femme intelligente, qui raisonne vite. 
À l'écoute des autres, très dynamique, souriante, sympa.
On vous dit tenace, animée d'une la volonté farouche de faire progresser la société. 

Il est à noter que la plupart des personnes interrogées estiment que votre passé de cheffe d’entreprise constitue incontestablement un plus en politique. 



"Astrid Panosyan-Bouvet est une femme politique inspirante et courageuse, toujours soucieuse de porter la voix de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leur place dans notre société."



Le 17 avril 2023 grâce à 
Madame la députée Panosyan-Bouvet et à Monsieur Bruno Ponticelli, nous avons eu le privilège de pouvoir bénéficier de la présence de Mr Guillaume Gomez, représentant personnel du président de la république pour la Gastronomie, l'alimentation et les arts culinaires.

L'objet de la réunion était de prendre connaissance des différents axes susceptibles d'offrir aux boulangers une
sortie des contrats "toxiques" d'électricité.

Madame Panosyan-Bouvet était 
accompagnée du conseiller départementale de sortie de crise Godefroy Jumeau. 

Le 25 mai 2023 j'ai été reçu avec deux autres membres de la boulangerie par Bruno Le Maire au ministère de l’Économie, grâce une fois encore à Madame Panosyan-Bouvet qui nous avait accompagné.  
Ce n'est pas dans mes habitudes de donner mes opinions, cependant j'ai été impressionné par son implication concernant
notre problématique.
J'aurais aimé côtoyer son équipe plus souvent mais avec tous ces évènements, je comprends qu'ils soient
occupé par ailleurs."


"J’ai rencontré Astrid Panosyan-Bouvet lors de la campagne pour les élections législatives de 2022. J’ai tout de suite été impressionnée par son empathie, son pragmatisme et sa vision. L’écoute fait partie de son ADN. Je l’ai vue appliquer sur le terrain une méthode : écoute, compréhension, diagnostic, proposition créative et concrète, sans tabou, ni dogmatisme. Ce sont pour moi des qualités essentielles pour être une députée qui fait avancer les choses.  
A titre d’exemple, en tant que commerçante, je l’ai vue à l’œuvre lorsqu’elle a soutenu des collègues boulangers face à la crise des prix de l’énergie. Elle ne craint pas d’aller au contact, sur le terrain : elle est venue nous aider le 24 décembre dans notre boutique du 17e. Elle nous a bien aidé lors de la plus grosse journée de l’année, mais en aussi tiré un bénéfice de compréhension terrain de la réalité d’un commerce un jour de Noël.  
Cet engagement ne s’arrête pas aux frontières du 17e arrondissement. Son travail à l’Assemblée est remarquable, ancré dans le réel. Elle a abordé beaucoup de sujets de manière transpartisane, ce qui est une réalité rare en politique. C’est une députée droite dans ses bottes, qui ne fait pas de compromis avec ses valeurs : elle est engagée depuis longtemps avant son élection pour nos valeurs républicaine, pour la laïcité, contre l’extrême droite, et elle porte ces combats sans faillir à l’Assemblée Nationale."

🔷️ Si vos principaux traits de caractère positifs sont reconnus de tous, on ne peut cependant  pas plaire à tout le monde...

Le reproche le plus virulent qui vous est fait est "d'avoir battu une femme exceptionnelle : Brigitte Kuster"... reproche formulé par un proche de Brigitte Kuster et repris par plusieurs des soutiens inconditionnels de votre ancienne adversaire qui reste particulièrement aimée. 

Entière, trop discrète, nombre de personnes consultées regrettent de ne pas vous connaître suffisamment... et se déclarent en difficulté, au final, pour déceler un vrai défaut...


👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

On dit de moi que j’ai des convictions et que je n’ai pas peur de les porter ? Oui, c’est ce que je m’efforce de faire tous les jours. Que j’ai à cœur d’être ancrée dans le réel, d’aller au contact pour comprendre ? Mille fois oui, cela a toujours été ma conception de l’engagement politique : nos choix politiques changent la vie de tant de personnes, c’est une réalité que nous n’avons pas le droit d’oublier. Pour ce qui est de la discrétion, ça n’est pas vraiment le mot que j’utiliserais. La politique ce n’est pas de la communication et encore moins de la communication sur soi ; je pense que l’égotisme de certains a abimé la confiance en la politique. Je parle de mes idées, de mes combats mais je ne mobilise pas tambours et trompettes à chacun de mes gestes. Je privilégie toujours l’échange concret au coup de com, le fond à la forme. Quand je me déplace, je ne dis pas « c’est génial, je me suis déplacée » ; je dis « merci beaucoup de m’avoir reçue et voici ce que j’ai vu et appris, ce que j’en tire comme réflexions de fond et de pistes d’actions ». Et surtout, je ne me cache pas, je dis ce que j’ai à dire et si l’on veut en discuter avec moi, je suis là.



👉 Vous êtes particulièrement présente sur les réseaux sociaux : par choix ou nécessité ?

C’est un choix, bien sûr. Les réseaux sociaux ont des défauts mais ils sont un moyen formidable de rapprocher le citoyen du politique. Mon activité sur les réseaux sociaux a pour objectif qu’un citoyen qui ne me connaît pas puisse, en quelques clics, savoir ce que je pense, ce que je défends, ce que je vote. Nous ne sommes pas élus pour disparaître le jour de l’élection et ne réapparaître que tous les 5 ans : informer sur nos actions et nos idées fait partie de la transparence que l’on doit à nos électeurs. J’exprime mes idées à la fois sur les réseaux sociaux, donc, mais aussi dans la presse sur des sujets précis, sous forme de tribunes qui permettent de donner plus d’arguments que 2 minutes sur un plateau TV ou 280 caractères sur X. Je l’ai fait sur de nombreux sujets : les salaires (Le Monde), la prévoyance (Les Echos, Terra Nova), le travail et le travail des seniors (Le Figaro, Le Monde), la fin de vie (L’Express, La Croix), ou bien la lutte contre l’extrême droite (Le Monde). Tout est aussi disponible sur mon site internet* pour ceux qui souhaitent les consulter. Et après, très souvent, je me déplace ou je rencontre du monde sans communiquer du tout. C’est aussi une manière d’établir la confiance et une vraie relation de proximité. 



👉Vous vous êtes abstenue lors du vote sur le projet de loi immigration en décembre dernier. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

J’aurais pu voter pour car je suis pour une fermeté accrue sur le contrôle des flux entrants et sortants. Il y va de la souveraineté de la France qui doit pouvoir décider qui rentre, qui reste et qui sort de son territoire. J’étais d’ailleurs favorable à une révision du traité France-Algérie – qui accorde aux Algériens des conditions d’entrée et de séjour qui me semblent aujourd’hui obsolètes alors que l’Algérie ne joue pas le jeu des OQTF. Mais il me semble impératif de respecter une règle essentielle : quand on est en France de manière régulière pour y travailler ou y étudier, quand on respecte la loi et les principes fondamentaux de la République comme la laïcité et l’égalité femmes-hommes, on doit avoir les mêmes droits si l’on cotise pour eux.
Prenez deux aides à domicile par exemple – l’une française et l’autre de nationalité étrangère, arrivée récemment de manière légale – qui accompagnent toutes deux l’un de vos proches dépendants, la première aura droit à certaines prestations sociales immédiatement tandis que la seconde devra attendre 30 mois à compter de son arrivée en France pour en bénéficier alors qu’elle les finance par son salaire. Cela me semble injuste.
Par ailleurs, j’aurais pu décider de voter le texte dans la perspective d’une future censure par le Conseil constitutionnel**. Mais, à titre personnel, je n’ai pas voulu déléguer la responsabilité de censurer ce que j’estime être contraire à l’esprit de la Constitution dont le préambule a été rédigé en 1946 par ceux qui ont fait des choix courageux pendant la guerre. Dans un contexte de montée des populismes dans le monde entier, nous prenons aussi le risque de donner un argument tout fait à l’extrême-droite pour changer la Constitution alors que c’est elle qui est garante de nos droits fondamentaux.



👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de votre implication à  l'international ?

J’estime que l’international fait partie intégrante de mon mandat de députée, ne serait-ce que parce qu’il y a une forte imbrication entre national et international comme le montrent la flambée des prix alimentaires avec la guerre en Ukraine ou les répercussions sur la société française de la guerre entre Israël et le Hamas. La France a un message singulier à porter au monde autour de la liberté, de l’universel et de nos « communs ». Je l’ai vu récemment en accompagnant le ministre des Armées au Proche-Orient. 2024, année d’élections européennes sera une année décisive pour notre continent : nous devons continuer à affirmer la souveraineté européenne et notre autonomie stratégique face au risque isolationniste américain, les velléités expansionnistes russes et les ingérence étrangères.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
🤔Quelle question vous poseriez-vous ?
Et quelle aurait été votre réponse ?


Ma réponse :
J’ai la chance, par mes déplacements, en circonscription et dans un grand nombre de départements de voir que la France est un miracle. La France, disait l’historien Braudel, « ce sont des Frances cousues ensemble ». Il avait raison. Notre pays est singulier par la diversité de ses paysages, ses cuisines, son humour, sa culture ou son impertinence. Maires ou agents publics, entrepreneurs ou salariés, bénévoles associatifs, un grand nombre de nos concitoyens se démènent pour changer les choses. Ils tiennent leur territoire et le pays. La question est comment leur donner encore plus de pouvoir et d’autonomie pour bouger les lignes. L’inflation des normes et la multiplicité des intervenants sur un même sujet diluent les responsabilités et, par conséquent, la réactivité et la rapidité à agir. Il y a trop de « barreurs » face à des « rameurs » qui s’épuisent à tenter d’avancer. Nous devons faire davantage confiance aux acteurs pour agir là où la décision doit être prise.


      🎬 Clip tiktok

 " J’ai fait connaissance avec Astrid, quand elle n’était pas encore Députée.

Je l’ai rencontré la première fois par un ami commun qui me l’a présentée, pour échanger sur les questions de protection sociale, et particulièrement la prévoyance et les conséquences pour les personnes, leur familles, en cas d’absence de couverture prévoyance quand, malheureusement, survient un aléa grave. Nous avons échangé sur les enjeux liés à l’imprévoyance.

Nous nous sommes revus avant son élection, pour échanger sur les enjeux induits par la dépendance, la transition démographique de notre pays, enjeux sur lesquels elle réfléchissait, et donc consultait des acteurs pour nourrir son analyse.

J’ai perçu chez elle une grande intelligence, une envie de comprendre, de se forger son opinion, avec rigueur, exigence sans rien s’interdire, grâce à la confrontation d’idées.

Vive intellectuellement, il faut être frais quand on la rencontre car la discussion est riche, par digression, en ayant une approche globale elle embrasse les enjeux et sujets qui l’intéressent, mais est capable de s’emparer aussi des questions périphériques, si cela lui semble utile.

Depuis qu’elle est Députée, nous avons plusieurs fois échangé, et même si nous pouvons avoir des divergences sur certains textes emblématiques, notamment budgétaires, j’ai plaisir à échanger avec elle, car c’est stimulant, et je sais qu’argument, contre argument, même si la discipline de son groupe parlementaire prévaut, les idées cheminent si elle les trouve utiles pour les communs de notre société.

Femme libre, elle a l’intérêt général en ligne de mire et est capable de prendre des chemins de traverse intellectuellement pour faire émerger des solutions, opérantes, réalistes et utiles.

Au travers nos échanges, nous avons pu nous apercevoir que nous partagions quelques valeurs communes, une foi inébranlable dans le pacte républicain, l’universalisme, l’humanisme et la laïcité comme cadre émancipateur, pour permettre à chaque femme, chaque homme de s’élever vers sa pleine citoyenneté, d’aiguiser son esprit critique, de cultiver son libre arbitre.

Femme discrète, qui gagne à être connue, et reconnue, son potentiel d’engagement trouvera probablement des voies de concrétisation utiles pour le vivre ensemble du pays tant les thématiques de la cohésion sociale lui tiennent à cœur."



Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles auprès de Astrid  Panosyan-Bouvet
et  Éric Chenut 




**Décision n°2023-863 DC du 25 janvier 2024,
Loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration
[Non conformité partielle - réserve]

DERNIÈRE  MINUTE🇫🇷
Promulgation  de la loi :

vendredi 19 janvier 2024

ACTUALITÉS AFRIQUE

𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁ég𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 à 𝗹𝗮 𝗰é𝗿é𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿é𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘃œ𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹 𝗔𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 - 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟰


Je vous remercie d'avoir organisé cette cérémonie pour me souhaiter la bonne année. Je vous suis reconnaissant parce que les lèvres peuvent mentir mais la réalité, elle ne ment pas. Quand je vois cette salle aussi pleine, et que j'écoute les contenus des différents messages, j'en suis heureux et je dis, c'est bon, le Parti est en marche. 

Messieurs les Vice-présidents,
Messieurs les responsables de la Direction exécutive,
Madame la présidente du Comité de Contrôle,
Monsieur le président du CSP, 
Vous tous, Mesdames et Messieurs les élus, les présidents des Institutions du Parti, les militants de base, je vous salue.

Vous savez, je suis resté un peu caché ces derniers temps parce que j'étais malade, j'avais la goutte. Le pharmacien Dano Djédjé m'a expliqué d'où ça vient, ce que c'est, les médecins aussi mais ils m'ont soigné. Je suis guéri ! 

Vous savez le monde aujourd'hui le monde est en train de traverser une période difficile et les gens ne voient pas la profondeur. Mais il faut qu'ils voient, savoir ce que signifie les guerres entre la Russie et l'Ukraine et entre Gaza et Israël. C'est très important ça. C'est le monde entier qui change de fondamentaux, de repères. Jusqu'à présent, depuis 1988, nous vivions sur les acquis de la chute du mur de Berlin. On dit que le communisme est mort et c'est sur ces acquis que la diplomatie mondiale s'est construite. C'est depuis lors que pour ce qui concerne les ex colonies françaises, François Mitterrand a demandé aux gens d'ouvrir et de faire le multipartisme. Ça été la même chose pour les ex colonies britanniques, etc. Aujourd'hui, on se rend compte que les choses ne sont pas aussi faciles. Les États-Unis croyaient qu'ils dirigeaient le monde seul depuis que Moscou s'était écroulé avec le mur de Berlin. Que nenni ! Les États-Unis se rendent qu'ils sont menacés sur le plan économique par l'hégémonie naissante de la Chine et sur le plan militaire par l'hégémonie russe. Voilà les nouvelles données. Se rendant compte de cela, que faut-il faire ? Sinon, le problème de l'Ukraine, c'est un petit problème. En 2022, j'avais demandé la cessation des belligérances. Et, les américains ont poussé. Ils se retrouvent devant l'impossibilité qui était visible depuis longtemps. L'impossibilité de vaincre la Russie. Mais qu'est-ce-que l'Ukraine par rapport à la Russie ?L'Ukraine résiste mais ce ne sont pas eux qui se battent. C'est l'Otan sous le label de l'Ukraine. Nous voyions les premiers déploiements de la force de l'Otan depuis la chute du mur de Berlin. Et pour la Russie, c'est très important de refuser que l'Ukraine rentre dans l'union européenne et dans l'Otan. Poutine se retrouve donc dans la même situation de Kennedy en 1962. En 1962, Koutchev a installé des bases militaires, des fusées militaires à Cuba. Kennedy a dit : "c'est insupportable que j'ai sous mon nez des armes balistiques de la Russie à quelques kilomètres des frontières américaines". D'où la naissance de ma crise qu'il y a eu. Mais la sagesse avait fini par l'emporter. Koutchev avait retiré ses fusées et les américains avaient cessé de tempêter. Aujourd'hui, on assiste à la même situation à l'inverse. Les américains veulent faire de l'Ukraine un pays de l'Union européenne et un pays de l'OTAN pour installer les bases militaires de l'OTAN en Ukraine, c'est-à-dire à quelques kilomètres de Moscou. Et ça, Poutine ne peut pas l'accepter. Poutine a la même réaction que Kennedy. On dit que Moscou a attaqué l'Ukraine mais on ne dit pas pourquoi. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. 

Il faut donc que le monde entier sache ce qui se passe parce que ce qui se passe là-bas nous concerne ici. L'Ukraine est le principal producteur de blé au monde. La Russie est le deuxième producteur de blé dans le monde. Si les ports d'Odessa sont fermés, c'est tout naturellement qu'il y a du blé en moins à l'exportation et donc le prix du blé a son prix qui s'envole. Chers camarades, faites attention à ce qui se passe dans le monde. Je ne vais pas aller plus loin. Mais, je vous ai dit ce que je vous ai dit là, pour que dans vos lectures, vous ne vous contentez pas de lire les pages nécrologiques de Fraternité Matin et ce qui se passe à Zoukougbeu, à Niambézaria. Il faut regarder parce que notre vie est suspendue au contexte global

Quant à ce qui se passe entre Israël et le Hamas, on nous dit que le Hamas a attaqué Israël, c'est vrai. Mais pourquoi le Hamas a bombardé Israël. C'est ça qu'on ne dit pas. L'autre jour, Pierre Kipré m'a rappelé que c'était en 135, qu'on avait vidé la Palestine de tous les juifs. En 135 de notre ère ! Pour ceux qui veulent lire, je les renvoie à Flavius Josephe pour avoir des nouvelles fraîches c'est-à-dire anciennes. Les ayant vidé, ils se sont éparpillés dans le monde. Mais la terre n'est pas restée vierge. Ceux qui vivaient là, ont été retrouvés là en 1948, quand on a voulu implanter la nouvelle Nation des juifs après les horreurs de l'Holocauste que Hitler avait mis en eux. Je vous l'avais dit ici et je répète que les propositions qui avaient été faites étaient le Fouta Djalon pour créer le nouvel État juif, l'Ouganda et la Palestine. Dieu nous a gardés parce que c'était nous qui étions en première ligne. Peut-être que j'aurai été Hezbollah. (Rires). En allant s'installer en Palestine, ils ont dû dégager la terre pour que le nouvel État soit créé. Moi j'habite Mama. Vous voulez y implanter un État et mes parents et moi, on doit aller se faire voir ailleurs. Naturellement, on s'y oppose. La guerre entre ceux qui étaient là qu'on appelle aujourd'hui les Palestiniens et le Nouvel État d'Israël a duré jusqu'à ce qu'un jeune ingénieur qui a pris le surnom de Yasser Arafat devienne le leader des Palestiniens et se mettre à se battre et en même temps négocier pour trouver une solution. La solution qui a été trouvée, qui était à mon avis est la meilleure, c'est une solution à deux États : Un État Palestinien et un État Juif. Deux États dont les frontières vont être négociées et qui vont être côte à côte. Cette solution a permis de calmer la guerre. Et on s'est habitué à voir un Yasser Arafat non pas comme un combattant mais un négociant partout. Aux États-Unis, en France. Je l'ai rencontré avec Simon Pérez, je les ai rencontré tous les deux à l'international socialiste. Je crois qu'Odette Sauyet, tu les a vu aussi. Quand nous étions à Rome. C'était d'ailleurs embêtant pour moi parce Yasser Arafat habitait le même étage que moi. Quand je sors de mon appartement, je ne peux pas avancer, parce que c'était rempli de soldats palestiniens, garde de corps. Alors, solution à deux États jusqu'à ce que Georges Bush Junior des États-Unis et Netanyahou d'Israël refusent d'appliquer la solution à deux États. D'où la résurgence de cette crise. Donc quand on dit que le Hamas attaque, c'est ce qu'il faut dire. Voilà pourquoi ils attaquent. Parce qu'ils n'ont plus d'espoir d'avoir leur État comme ils veulent. Et c'est maintenant voyant le danger, la guerre se lever de nouveau, que l'administration Biden par la voie de son ministre des affaires étrangères revient à la solution à deux États. Mais que de morts ! Que de morts ! Que de morts pour revenir à une solution qui avait déjà été trouvé depuis. Donc espérons que cela va prospérer. Et qu'ils vont marcher vers la même direction. L'Afrique du sud a été la Nation courageuse. Et je suis fier de cela. Elle a déposé plainte contre Israël pour génocide. Pour ceux qui lisent la Bible, Gaza, c'est la où il y avait les Philistins qui avaient été Samson. Donc Gaza n'est pas une ville neutre. Elle est ancienne. Espérons que le caractère génocidaire de la lutte d'aujourd'hui va être reconnu mais surtout, espérons que les négociations vont aller vers la construction de deux États. Sinon, il n'y a pas d'issue. Donc voilà les deux grands conflits mais qui nous concernent. Aujourd'hui c'est l'Afrique du Sud qui est engagée mais parce que les autres chefs d'États africains ne sont pas courageux. Ramaphosa est courageux et l'Afrique du Sud est courageuse. Je salue les sud-africains pour leur implication dans la paix mondiale. Parce cette paix, quand elle est mise à rude épreuve, le monde entier n'est pas tranquille. Je vous ai parlé de ces deux problèmes, mais je ne sais même pas qui a dit un jour, je ne sais même pas comment les gens peuvent penser que l'Ukraine peut battre la Russie. Je ne comprends pas comment même l'Ukraine peut penser que les autres pays peuvent venir se battre pour elle. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu'à Berlin pendant la deuxième guerre. Mais je ne sais pas (Rires). Les gens pensent que quand on parle d'histoire, on a rien à faire, c'est pour s'amuser avec les faits passés. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu'à Berlin. Et ils ont retrouvé le corps de Hitler. Et depuis, on ne sait pas ce qu'est devenu le corps de Hitler. Si l'ONU veut vraiment la paix au Moyen-Orient, il faut remettre sur la table, la solution à deux États. Voilà ce que je voulais vous dire pour le monde pour ne pas que vous ne vous contentez pas de regarder les pages de nécrologie de Fraternité Matin.

En ce qui concerne notre pays, il y a des détournements. Même au niveau de la CAN, je ne sais pas s'il faut dire détournement d'argent ou de billets (Rires). Vous savez, nous on a gouverné pendant 10 ans. Je regarde le pays. Oui, les Ivoiriens sont frileux devant l'argent. Ils sont friands d'argent. Donc, moi je ne donnerai pas de leçons. Mais ce que je peux dire, c'est seulement de rappeler le comportement que j'ai eu à l'époque quand on parlait de détournement d'argent autour de moi, partout. Pour le café cacao, tout le monde parlait de détournement d'argent. La filière café-cacao que nous avons remis aux paysans. Quand j'ai dit, donnez-moi le Pouvoir pour qu je vous le rende, j'ai rendu le Pouvoir aux paysans effectivement. Et ce sont les Sansan Kouao, les Tapé Doh, Bléhoué Aka, etc, c'est eux qui géraient. Je me rappelle bien où le premier jour, j'étais ému de voir Tapé Doh annoncer à la télévision le prix d'achat du cacao et du café. C'était la première fois en Côte d'Ivoire. Quand on parlé de détournement dans la filière café-cacao, je ne veux pas accuser quelqu'un aujourd'hui, mais je veux leur dire ce que j'ai fait, en mon temps. J'ai écrit au Procureur. La lettre existe et elle est sur les journaux, elle est dans les archives de la Présidence. Je lui dit qu'on parle beaucoup de malversations dans la filière café-cacao. Enquêtez pour savoir si c'est vrai ou faux. Mais si vous enquêtez et que vous pensez qu'il y a de quoi poursuivre, alors poursuivez ! Et il a enquêté et il a poursuivi. Des gens qui étaient très proches de moi sont allés en prison parce qu'ils n'ont pas fait ce que je leur disait de faire. Ils ont fait ce que leur poche leur disait de faire. Donc ils sont allés en prison. Je peux rappeler ça à nos amis qui sont au Pouvoir aujourd'hui pour leur dire que c'est comme ça qu'on fait. Enfin, c'est une solution. On demande au Procureur de faire son travail et de le faire jusqu'au bout. Sinon, quand on laisse s'installer de rumeurs de détournements ici, de détournements là, ça paralyse l'économie. Donc, il faut veiller à rendre l'atmosphère saine et propre pour que l'économie puisse avancer. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire. Il y a moyen de sortir de ces goulags de la corruption. La Côte d'Ivoire n'est pas le seul pays où il y a de la corruption. Le seul médicament, c'est de juger les corrompus, les chercher, les trouver, de les laisser s'ils ne sont pas réellement corrompus et de les condamner s'ils sont réellement corrompus. C'est ça qu'il fait faire. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire. 

Maintenant au niveau du Parti, j'ai reçu, il n'y a pas longtemps, le président exécutif et le secrétaire, le président du CSP n'était pas là parce qu'il était en deuil. Yako ! Il faut absolument gagner la bataille de l'implantation de notre Parti. Parce que j'entends des gens dire : "oui, on veut que Gbagbo vienne ici" Oui, je peux bien venir, mais ce n'est pas moi qui implante le Parti. C'est eux, parce que de toutes les façons, si moi je viens, il y aura toujours une foule qui viendra. Mais qu'en est-il de l'implantation ? Quand quelqu'un a un problème, il dit : "je veux voir Gbagbo, je veux voir Gbagbo". Mais enfin, tu es dans un village reculé de Danané, tu es à Sipilou là-bas et tu dis que tu veux voir Gbagbo. Mais Gbagbo va faire quoi ? Tu as des problèmes avec les gens de Sipilou. Réglez vos problèmes. Après Gbagbo peut venir vous rendre visite et vous remercier, vous féliciter d'avoir régler vos problèmes. Mais vous ne pouvez pas lui demander de venir comme un américain : "oui, euh, je suis là. Non hein". Il y a eu un problème entre les femmes après les élections. Mais je vois partout : Gbagbo a réglé le problème. Bon, c'est mon bon nom. Mais si les femmes elles-mêmes n'avaient pas décidé de régler leur problème, la réunion que j'ai convoquée, c'était zéro ! Elles ont discuté et après je les ai reçues. J'ai juste repassé. Mais si le linge est sale, si tu repasses, c'est la saleté que tu reprends partout. Donc implantez le Parti. 

Pour ce qui concerne le Comité de Contrôle, j'ai aussi entendu des gens m'appeller à intervenir. Je voudrais faire une précision. Au Congrès, il y a deux entités qui sont élus directement par le Congrès. Il y a le président du Parti, c'est-à-dire moi, donc ma légitimité repose sur l'élection du Congrès et il y a le comité de contrôle dans son ensemble qui est élu par le Congrès. Moi je n'ai pas le droit d'aller enlever quelqu'un. Non, ce n'est pas le secrétariat général où c'est moi qui nomme les gens. C'est le comité de contrôle. J'avais pensé à convoquer un Congrès extraordinaire pour régler la question, mais là aussi, il faut que je passe par le comité central ou bien alors j'attends le nouveau Congrès qui va arriver en 2025. Mais ça c'est une chose. L'autre chose, au Comité de Contrôle, c'est les actes de banditisme posés contre la présidente du Comité de Contrôle en sa demeure. Ça s'est différent. Ce n'est pas le rôle du Comité de contrôle, l'agression contre la Dame du Comité de Contrôle. La Dame vous invite chez elle. À cause du manque de lieu, beaucoup de nos réunions se font à nos domiciles. Moi-même j'ai convoqué plusieurs réunions du CSP chez moi à domicile. J'ai même convoqué, plus d'une fois, des réunions du CSP élargi à mon domicile. Et tu viens et tu fermes la porte sur elle et tu mets la clé dans ta poche croyant qu'on ne te voit. Mais on te voit cher ami. Et tu mets ça dans ta poche et tu t'asseois. Et quand tu vois que ça chauffe, tu approches une table doucement et puis tu déposes sur la table. Mais on te voit. Je n'aime pas ça parce qu'il faut agir clairement. Un Parti politique, on y vient librement. Personne n'est obligé de venir dans un Parti. Tant qu'on vient librement, on part librement. Si tu n'es pas majoritaire, veux qui sont majoritaires l'emporte et vous passez à chose. Mais on ne peut pas jouer comme ça aux petits bandits. Vous vous levez, vous êtes 15 sur 61 membres et vous dites "Oui, on l'a démet". Mais vous êtes qui ? Démettre quelqu'un qui a été élu par le Congrès ? On l'a demi dans son jardin d'ailleurs hein. Et si ces enfants étaient là et qu'ils s'étaient précipité sur vous pour vous battre. Il y a des comportements qu'il ne faut pas avoir. Nous sommes un Parti où il y a des gens qui ont exercé le Pouvoir d'État. Il faut agir en conséquence. Et ça, cet acte n'a rien à voir avec l'attitude du Comité de Contrôle. J'ai demandé au Président Exécutif de déposer plainte auprès du conseil de discipline. Je n'ai pas encore eu la suite. Mais, l'affaire suit son cours parce que je veux qu'on soit découragé, dans notre Parti de poser des actes de délinquances. Et qu'on pose des actes de maturité. Ago Marthe, tu peux ne pas l'aimer, c'est ton droit, mais il y a des droits que tu n'as pas : fermer la porte sur elle. Tu es qui ? Pourquoi ? Il y a des choses qui se font pas ! Il ne s'agit donc pas d'un dysfonctionnement du comité de contrôle. Ça un Congrès tranchera. Mais il s'agit d'un acte de banditisme. Et je ne peux pas accepter cela !

Chers amis, nous avons beaucoup parlé. Vous m'avez souhaité une bonne année. À vous, je vous demande d'être focus sur les batailles qui viennent. Soyez motivés pour les batailles qui viennent. Je souhaite que vous soyez gaillards et gaillardes. Je souhaite que vous soyez forts. Je souhaite que vous soyez conquérants. Sur tous les terrains où vous serez, soyez conquérants ! On ne gagne pas en politique si on n'est pas conquérant. Soyez conquérants ! Ce sont les conquérants qu'on connait. Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous, le Parti est avec vous. Je vous remercie !

𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜