Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 6 mars 2024

République démocratique du Congo : L’UNESCO et l’AFD s’engagent pour mieux former et soutenir les enseignants


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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 

République démocratique du Congo : L’UNESCO et l’AFD s’engagent pour mieux former et soutenir les enseignants

 

Paris, le 6 mars 2024 – L’UNESCO renforce son investissement dans l’éducation en République démocratique du Congo (RDC). L’Organisation va améliorer la formation des enseignants du primaire en lecture, écriture et mathématiques, renforcer l’accès des femmes à cette profession et revaloriser le rôle des directeurs d’école. Plus de 15 000 professionnels seront accompagnés. Ces actions seront financées à hauteur de 9M€ grâce à un accord signé mardi avec l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Partenariat mondial pour l’éducation.

 

« La formation et l’accompagnement des enseignants sont des leviers majeurs pour que tous les enfants aient accès à une éducation de qualité. Alors que l’Union africaine a dédié l’année 2024 à l’éducation, les nouvelles actions mises en œuvre par l’UNESCO en République Démocratique du Congo soulignent notre engagement résolu à soutenir tous les Etats du continent dans cette voie », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

 

« Dans la lignée des engagements pris à Ouagadougou, en 2017 par le Président de la République Française, l’éducation constitue une des priorités de la coopération entre la France et la République démocratique du Congo. Ce programme marque une étape importante dans notre partenariat avec l’UNESCO, il est essentiel de mutualiser les expertises et expériences pour utilement soutenir l’accès à un enseignement en RDC et contribuer à la réduction des inégalités et des vulnérabilités », ajoute Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD.

 

Ces dix dernières années, la RDC a réussi à fortement démocratiser l’accès à l’enseignement primaire. Aujourd’hui, près de 80% des enfants de 6 à 11 ans sont scolarisés. Toutefois, près d’un enfant sur trois n’achève pas le cycle de l’enseignement primaire. Tout en continuant à progresser vers l’accès universel à l’éducation, la RDC s’est engagée dans un autre chantier ambitieux : améliorer la qualité des enseignements.

 

En effet, près de 73% des élèves n’atteignent toujours pas le niveau minimum recommandé en lecture et 82% en mathématiques, avec une différence significative de résultats en défaveur des filles. Des études, conduites avec le soutien de l’Institut de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique, ont démontré que ces difficultés sont dues notamment au manque de formation et d’accompagnement apportés aux enseignants.

 

Des enseignants mieux formés et mieux soutenus

 

Dans ce contexte, l’UNESCO va conduire en RDC un projet d’une durée de quatre ans pour renforcer la formation des enseignants et leur motivation à exercer ce métier. Il consistera à expérimenter un nouveau programme des humanités pédagogiques, qui met davantage l’accent sur les disciplines socles que sont la lecture, l’écriture et les mathématiques, tout en harmonisant la formation initiale et la formation continue autour d’un référentiel commun des compétences professionnelles.

 

Ce projet vise aussi à consolider le rôle des directeurs d’écoles, en tant que premiers encadrants pédagogiques, et à relancer les réseaux d’écoles de proximité qui permettent aux enseignants d’établissements géographiquement proches de partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques. Par ailleurs, un système sera mis en place pour diffuser facilement les contenus de formation sur l’ensemble du territoire et à tous les niveaux.

 

Encourager les femmes à exercer la profession

 

Alors que la profession d’enseignant reste très majoritairement exercée par des hommes, ce projet prévoit aussi de susciter des vocations auprès des femmes. A cette fin, les personnels éducatifs seront formés sur les enjeux liés au genre et des actions spécifiques seront conduites, telles que des campagnes de communication et la réhabilitation des installations sanitaires des écoles.

 

Cette féminisation du métier vise à ce que les salles de classe soient davantage perçues comme des lieux sûrs et accueillants pour les jeunes filles, et à ce que ces dernières puissent côtoyer au quotidien des modèles positifs qui les encouragent à s’investir dans leurs études.

 

Plus de 13 000 enseignants, 1 500 directeurs d’écoles et 600 inspecteurs d’éducation bénéficieront de ces actions de l’UNESCO, financées à hauteur de 9M€ par l’AFD dans le cadre du Partenariat mondial pour l’éducation. L’accord de mise en œuvre a été signé mardi 5 mars au siège de l’UNESCO, par Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Organisation, et Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD.

 

À propos de l’UNESCO

 

Avec 194 États membres, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture contribue à la paix et à la sécurité en promouvant la coopération multilatérale dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture, de la communication et de l’information. L’UNESCO coordonne un réseau de plus de 2000 sites inscrits au patrimoine mondial, de réserves de biosphère et de géoparcs mondiaux ; de plusieurs centaines de villes créatives, apprenantes, inclusives et durables ; et de plus de 13 000 écoles associées, chaires universitaires, centres de formation et de recherche. Basée à Paris, l’Organisation dispose de bureaux dans 54 pays et emploie plus de 2 300 personnes. Sa Directrice générale est Mme Audrey Azoulay.

 

« Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix » – Acte constitutif de l'UNESCO, 1945.

 

Plus d’information : www.unesco.org

 

 

A propos de l’Agence française de développement

 

L’Agence française de développement (AFD) met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. À travers ses activités de financement du secteur public et des ONG, ses travaux et publications de recherche (Éditions AFD), de formation sur le développement durable (Campus AFD) et de sensibilisation en France, elle finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et résilient. Nous construisons avec nos partenaires des solutions partagées, avec et pour les populations du Sud. Nos équipes sont engagées dans plus de 4 000 projets sur le terrain, dans les Outre-mer, dans 115 pays et dans les territoires en crise, pour les biens communs – le climat, la biodiversité, la paix, l’égalité femmes-hommes, l’éducation ou encore la santé. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). Pour un monde en commun.

 

Email: _AFDpresse@afd.fr

 
Contacts presse
Polina HUARD, p.huard@unesco.org , +33 (0)145 68 10 17
Clare O'HAGAN, c.o-hagan@unesco.org , +33 (0) 145 68 17 29
 

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samedi 12 août 2023

Retisser le monde sur un juste métier : une géopolitique du soin et des réparations.🌍 💬🚨🚨🚨

        Clip tiktok 🎬

"La conscience de soi est une prise de possession"
Bernard B. Dadié, Opinions d'un Nègre.

Consultant en stratégie d'images et arts visuels, critique d'art et curateur franco-ivoirien, Franck Hermann Ekra est membre de Open section de Aica international (Association internationale des critiques d'art, fondée sous l'égide de UNESCO). Premier lauréat du Prix Aica international pour la jeune critique, il est membre fondateur de la Fondation Bibliothèque-Archives Bernard Binlin Dadié dédiée au rayonnement de l'œuvre de l'écrivain et homme politique ivoirien. Il en préside la Société des amis.

Si le vingtième siècle s'est inscrit dans la mémoire collective comme étant celui de la guerre, le vingt et unième s'affirme comme celui d'une géopolitique de l'émotion et du sentiment public, fondée sur l'économie de la dette et le ressentiment. 

Le discours fondateur du président de la République française, Emmanuel Macron, lors de son premier voyage officiel en terre africaine, en 2017 à Ouagadougou, a replacé la question des restitutions du patrimoine culturel et cultuel spolié au coeur des relations internationales. L'ancien assistant éditorial du philosophe Paul Ricœur pendant la rédaction de "La mémoire, l'Histoire, l'oubli", ne se doutait certainement pas qu'il créerait un effet d'emballement chez ses voisins (L'Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne se livrent à une course à l'échalote. L'Italie s'inscrit quant à elle du côté des requérants...), autour d'une des trois questions géopolitiques majeures de notre temps : la terreur extrémiste, l'angoisse écologique, la justice restaurative. 

Mais Emmanuel Macron n'est pas le premier chef d'État à inscrire à l'agenda international, la diplomatie culturelle des restitutions, même si une sorte d'oubli de réserve a prévalu jusqu'ici. En 1973, il y a exactement un demi-siècle, le Maréchal du Zaïre Mobutu Seseseko, portait cette revendication à la tribune de l'ONU lors de ses Assemblées annuelles. Il invitait par ailleurs l'Association internationale des critiques d'art (Aica international, fondée sous l'égide de UNESCO), à soutenir ce plaidoyer pour aider le Continent africain à recouvrer la mémoire, après le traumatisme colonial qui fut avant tout celui de la dépossession. L'équipée de Aica, s'était effectuée sous le slogan "Aica rencontre l'Afrique". 

Depuis ce sont les acteurs de société civile Afro-descendants qui s'en sont fait les porte-voix au sein même de l'Empire, de manières parfois spectaculaires, la transformant en un enjeux de politique intérieure. Le cinéma s'est emparé du sujet. Dans le film culte "Black Panther" (2020), qui s'inscrit dans le registre hollywoodien du cinéma dit de sécurité nationale, l'antihéros Killmanger se rend au Museum of Great Britain, pour réclamer des objets ancestraux provenant du Wakanda. La conservatrice lui oppose une fin de non recevoir. La fiction rejoint le réel !

Du 22 au 24 août 2023, la Fondation Open Society, organise à Accra un sommet mondial pour la restitution du patrimoine africain. Le choix de ce pays largement ouvert à l'accueil des Afro-descendants et au tourisme mémoriel (Elmina, Cape Coast), indique que le centre de gravité s'est déplacé. C'est d'ailleurs son président, Nana Akufo-Addo, qu' Emmanuel Macron avait convié en juillet 2019, pour son grand débat élyséen à vocation économique avec les diasporas africaines, "Parlons Afrique". 2019 avait été consacrée "Année du retour" des descendants d'Esclaves au Ghana. Pour le président français, il s'agissait non seulement de séduire la part africaine d'une France archipelisée, mais aussi de changer les perceptions sur les deux versants de la Méditerranée. Lors du Forum de Paris sur la paix cette même année 2019, Open Society annonçait investir en soutien d'une coalition pour les restitutions, 15 millions de dollars pour 4 ans. Voilà l'acte joint à la promesse d'engagement.

Je suis ravi de modérer le premier pannel de cette rencontre qui s'intitule , "Les restitutions du patrimoine africain : qu'est ce que c'est et pourquoi est-ce important?". Trois intervenants nous entreriendrons de ce sujet à partir de leur expertise spécifique (Nana Offoriata Ayim, Victor Ehikhamenor, Toussaint Kafarhire Muruhla). 

À un moment où des pays comme la France semblent retropédaler devant les résistances d'un "État profond" du patrimoine se justifiant par un principe d"inaliénabilité des collections en dépit de la provenance frauduleuse ou suspecte des objets conservés, il est urgent de penser des stratégies adaptées. L'héritage culturel est chose trop sérieuse pour être abandonnée aux politiques inégalitaires de coopération entre États. Il nous faut repenser les formes d'appropriation, et défendre le droit à reconnexion des sociétés avec leur génie créatif ancestral. 

Nous nous retrouverons ensuite, en fin de symposium, en atelier de travail pour remettre ces questions qui relèvent du conflit de mémoire, de la lutte pour la reconnaissance et de l'éthique relationnelle, sur le métier afin de parfaire notre quête de justice patrimoniale. Un geste politique supranational s'il en est...

Franck Hermann Ekra 

👉Pour aller plus loin :

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Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  de  Franck Hermann  Ekra 

🤔QUESTION:
Êtes-vous "POUR" ou "CONTRE" la restitution  des œuvres d'Art❓️ 
"POURQUOI"...


lundi 31 juillet 2023

Le Comité du patrimoine mondial se réunit pour inscrire de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial



AVIS AUX MÉDIAS

Le Comité du patrimoine mondial se réunit pour inscrire de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial

 
Paris, le 31 juillet – La 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial aura lieu du 10 au 25 septembre, à Riyad (Arabie Saoudite).

 
Processus d’accréditation

Les journalistes souhaitant couvrir le Comité sont priés de s’accréditer en envoyant un courriel indiquant leur nom et le nom du média pour lequel ils travaillent à :

Le Comité sera également diffusé en webcast.

Le 11 septembre (13h, heure locale à Riyad) l’UNESCO et les autorités saoudiennes tiendront une conférence de presse qui sera diffusée en ligne.

Le Comité examinera l’état de conservation de 260 sites déjà inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, dont 55 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril

 
À partir du 16 septembre, le Comité du patrimoine mondial commencera l’examen des propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, en débutant par les candidatures qui n'ont pas pu être examinées l’année dernière.

Les 53 sites candidats sont :

Nominations 2022

Sites naturels

Azerbaïdjan / Iran (République islamique d’), Forêts hyrcaniennes [extension]
Congo, Massif Forestier d’Odzala-Kokoua
France, Volcans et forêts de la Montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique
Madagascar, Les forêts sèches de l’Andrefana [extension du site Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, inscrit en 1990]
Viet-Nam, Baie d’Ha Long – archipel de Cat Ba [extension du site Baie d’Ha Long, inscrit en 1994 et étendu en 2000]
Sites culturels

Allemagne, Patrimoine médieval juif d’Erfurt
Bénin, Koutammakou, le pays des Batammariba [extension de « Koutammakou, le pays des Batammariba », inscrit par Togo en 2004]
Cambodge, Koh Ker : site archéologique de l’ancienne Lingapura ou Chok Gargyar
Canada, Tr’ondëk-Klondike
Chine, Paysage culturel des forêts anciennes de théiers de la montagne Jingmai à Pu’er
Danemark, Forteresses circulaires de l’âge des Vikings
Espagne, Minorque talayotique – l’odyssée d’une île cyclopéenne
Éthiopie, Le paysage culturel du pays gedeo
Fédération de Russie, Centre historique de Gorokhovets
Guatemala, Parc archéologique national Tak’alik Ab’aj
Inde, Santiniketan
Iran (République islamique de l’) Le caravansérail persan
Lettonie, Kuldīga / Goldingue en Courlande
Lituanie, Kaunas, ville moderniste : une architecture de l’optimisme, 1919-1939
Mongolie, Monuments des pierres à cerfs et sites associés de l’âge du bronze
Portugal, Le siège et jardin de la fondation Calouste Gulbenkian
République de Corée, Tumuli de Gaya
Tadjikistan / Turkménistan / Ouzbékistan, Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum
Tchéquie, Žatec et le paysage du houblon Saaz
Türkiye, Gordion
 

Nominations 2023

Sites naturels

Arabie Saoudite, ‘Uruq Bani Ma’arid
Canada, Anticosti
Éthiopie, Parc national des monts Balé
Italie, Karst et grottes évaporitiques de l’Apennin du Nord
Kazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan – Déserts turaniens à hiver froid
Rwanda, Parc national de Nyungwe
Tadjikistan, Forêts de tugay de la Réserve naturelle de Tigrovaya Balka
Sites culturels

Allemagne, Prairies, pâturages et zones humides alpines et préalpines de l’Ammer, du lac de Staffel et du Werdenfeiser
Argentine, ESMA Musée et site de mémoire, Ancien centre clandestin de détention, torture et extermination
Azerbaïdjan, Le paysage culturel du peuple Khinalig et la route de transhumance « Köç Yolu »
Belgique, France, Les sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale (Front Ouest)
Cameroun, Le paysage culturel de Sukur et Diy-Gid-Bly des monts Mandara [extension de « Paysage culturel de Sukur », inscrit par Nigéria en 1999]
États-Unis d’Amérique, Les ouvrages en terre cérémoniels Hopewell
Fédération de Russie, Observatoires astronomiques de l’université fédérale de Kazan
France, La Maison Carrée de Nîmes
Inde, Ensembles sacrés des Hoysala
Indonésie, L’axe cosmologique de Yogyakarta et ses monuments historiques emblématiques
Iran (République islamique d’), Le Paysage culturel de Masouleh
Palestine, Ancien Jéricho/Tell es-Sultan
Pays-Bas, Koninklijk Eise Eisinga Planetarium (Planétarium royal Eise Eisinga)
Portugal, Centre historique de Guimarães et zone du Couros [extension de « Centre historique de Guimarães », inscrit en 2001]
Rwanda, Sites mémoriaux du génocide : Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero
Suriname, Site archéologique de Jodensavanne : établissement de Jodensavanne et cimetière de Cassipora Creek
Thaïlande, La ville ancienne de Si Thep
Tunisie, Djerba : paysage culturel, témoignage d’un mode d’occupation d’un territoire insulaire
Türkiye, Mosquées médievales d’Anatolie dotées de colonnes et d’une structure supérieure en bois
Sites mixtes (culturels et naturels)

Grèce, Paysage culturel de Zagori
Mongolie, Hauts plateaux de l’Altaï mongol
 

À ce jour, le Comité du patrimoine mondial a inscrit 1 157 sites dans 167 pays sur la Liste du patrimoine mondial. Composé de représentants issus de 21 États parties ayant ratifié la Convention du patrimoine mondial, le Comité est chargé de la mise en œuvre de la Convention.

 
En savoir plus

👉Site officiel de l'événement (Arabie Saoudite)
👉Site officiel de la session du Comité du patrimoine mondial (UNESCO)

👉Contact Presse  
Thomas Mallard, t.mallard@unesco.org, +33 1 45 68 22 93
UNESCO, 7, place de Fontenoy, PARIS, NA FRANCE France

mardi 26 janvier 2021

Ravages de la Covid-19 sur la culture


Communiqué de presse de l’UNESCO N°006-2021

Les deux tiers d’une année académique perdus dans le monde à cause des fermetures dues au Covid-19, selon l’UNESCO

Paris, 24 janvier—Un an après le début de la pandémie de COVID-19, plus de 800 millions d’élèves et d'étudiants, soit plus de la moitié des effectifs dans le monde, sont toujours confrontés à des perturbations importantes de leur cursus qui vont de la fermeture totale des établissements dans plus de 31 pays à des horaires réduits ou à temps partiel dans 48 autres, selon les toutes dernières données apparaissant sur la carte de suivi interactive de l'UNESCO.

 

Dans le monde entier, les établissements d’enseignement ont été fermés complètement pendant trois mois et demi, soit 14 semaines en moyenne, depuis le début de la pandémie. Ce chiffre passe à cinq mois et demi (22 semaines), soit l'équivalent des deux tiers d'une année scolaire, si l'on tient compte des fermetures localisées.

 

La durée des fermetures varie fortement selon les régions du monde, allant de cinq mois (20 semaines) de fermetures nationales complètes en moyenne dans les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, à deux mois et demi (10 semaines) en Europe, et seulement un mois en Océanie. 

 

Des variations régionales similaires sont observées lorsqu'on tient compte des fermetures localisées : la durée des fermetures complètes et localisées a dépassé sept mois (29 semaines) en moyenne en Amérique latine et dans les Caraïbes, alors que la moyenne mondiale est de cinq mois et demi (22 semaines). 

 

Les gouvernements se sont efforcés de réduire au minimum les fermetures à l'échelle nationale - de 190 pays au plus fort de la première vague en avril 2020 à 30 pays aujourd'hui - en faveur de fermetures partielles et/ou locales. Les écoles sont désormais totalement ouvertes dans 101 pays.

 

« Les fermetures prolongées et répétées des établissements d'enseignement font payer un tribut psychosocial croissant aux élèves, augmentant les pertes d'apprentissage et le risque d'abandon, et touchent de manière disproportionnée les plus vulnérables », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. « Les fermetures complètes d'écoles doivent donc être un dernier recours et leur réouverture en toute sécurité une priorité ». 

 

Les données publiées aujourd'hui par le document politique de synthèse du Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO montrent que, même avant la pandémie, un pays sur cinq seulement faisait preuve d'un engagement fort en faveur de l'égalité dans l'éducation par ses mécanismes de financement. Et, actuellement, il n'y a guère de preuves d'un fort souci d'équité dans les réponses au COVID-19. « Nous avons besoin d'un plan de relance suffisamment financé pour rouvrir les écoles en toute sécurité, en ciblant les plus démunis et en remettant l'éducation sur les rails pour la génération COVID-19 », a encore souligné la Directrice générale de l'UNESCO. « Aujourd'hui, en cette Journée internationale de l'éducation, j'appelle les pays et les partenaires à donner la priorité à l'éducation, un bien commun mondial, dans le cadre du redressement ».

 

La célébration par l'UNESCO de la Journée internationale de l'éducation appelle à un financement accru et meilleur de l'éducation, et met l’accent sur la faible priorité accordée à l'instruction dans les efforts de redressement. Les données de l’UNESCO montrent que le secteur ne reçoit qu'environ 0,78% des programmes d'aide dans le monde. En outre, l'aide à l'éducation semble devoir diminuer de 12% à cause de la pandémie. Celle-ci risque également d’accroître d'un tiers le déficit de financement de l'éducation, qui pourrait atteindre 200 milliards de dollars par an dans les pays à faible et moyen revenu, soit près de 40% du coût total. L'investissement initial dans des programmes de rattrapage permettrait de réaliser des économies en aval, en réduisant des trois quarts le coût nécessaire pour remédier aux dommages causés par le COVID-19. 

 

Lors de la réunion mondiale sur l'éducation organisée par l'UNESCO en octobre 2020, les gouvernements et leurs partenaires se sont engagés à sanctuariser les budgets de l'éducation. Ils ont aussi pris l’engagement d’axer la reprise sur la réouverture des écoles dans des conditions de sécurité et d'intégration, ainsi que sur le soutien aux enseignants, le développement des compétences et la connectivité pour tous. 

 

Pour permettre un retour en classe en toute sécurité, l'UNESCO a demandé que les 100 millions d'enseignants et d'éducateurs dans le monde soient prioritaires dans les campagnes de vaccination.

 

Pour marquer la Journée internationale de l'éducation, l'UNESCO et le Partenariat mondial pour l'éducation, en collaboration avec les Nations unies, organisent un colloque virtuel visant à souligner la nécessité de protéger et de mobiliser un financement équitable pour l'éducation, visant aussi à donner la parole aux « héros de la collectivité » qui ont agi pour ne délaisser aucun apprenant lors des fermetures d'écoles. Il s’agira aussi de présenter des innovations ouvrant la voie à des systèmes éducatifs plus résilients et plus inclusifs.

 

***

À l’intention des rédactions :

● La carte mondiale de suivi de l’UNESCO des fermetures et réouvertures des établissements d’enseignement.

● Les profils nationaux de plus de 80 pays ont été mis en fiches afin de détailler leurs politiques et programmes de financement. Ces données seront rendues publiques lors de la Journée internationale de l’éducation, le 24 janvier sur le site PEER du Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO.


lundi 6 juin 2016

Réunion régionale à Abidjan sur la gouvernance et l’intégrité du sport



Le Gouvernement de Côte d’Ivoire et l’UNESCO organisent une réunion régionale d’experts sur la protection de l’intégrité et de la gouvernance du sport à Abidjan, les 6 et 7 juin 2016. Cette réunion fait partie de l’engagement de l’UNESCO en faveur de la promotion de l’éthique et des valeurs du sport.
Afin de continuer à apporter des réponses efficaces aux préoccupations liées aux phénomènes comme le dopage, la corruption et la manipulation des compétitions sportives qui mettent en péril l’intégrité et les valeurs éthiques du sport, le Gouvernement de Côte d’Ivoire et l’UNESCO travaillent ensemble pour renforcer sur la gouvernance du sport afin d’améliorer l’interaction entre les pouvoirs publics, les organisations sportives, la société civile et les autres acteurs du mouvement sportif.
Ce débat s’articule autour des principes et des engagements contenus dans des instruments clés adoptés par l’UNESCO :
  • La Déclaration de Berlin de la 5e Conférence internationale des ministres et hauts fonctionnaires responsables de l'éducation physique et du sport (MINEPS V) tenue à Berlin en 2013, qui constitue un consensus mondial à l’égard des défis et priorités en matière de politiques sportives.
La réunion d’Abidjan offrira une plateforme d’échanges entre les parties prenantes, notamment les autorités publiques, le mouvement sportif et les experts. Elle sera également l’occasion d’ouvrir le débat sur les leçons tirées et les bonnes pratiques aux niveaux national, régional et international.
Les résultats de la réunion contribueront aux travaux de la Conférence interministérielle organisée à l’occasion des Jeux de la Francophonie qui se dérouleront à Abidjan du 21 au 30 juillet 2017. Ils seront présentés aux ministres du sport qui se réuniront lors du MINEPS VI qui se tiendra à Kazan, Fédération de Russie, du 5 au 7 juillet 2017. Ces résultats seront enfin présentés lors de la Conférence des États Parties (COP) à la Convention internationale contre le dopage dans le sport qui se tiendra à l’UNESCO en septembre 2017 ; et au Bureau de la COP qui est engagé dans une réflexion visant à orienter l’UNESCO et les États Parties sur les enjeux de la protection de l’intégrité du sport.
***
Contact : Evelyne Deba, Bureau de l'UNESCO à Abidjan, Tél. : +(225) 22 52 70 20, e.gbe-deba@unesco.org

vendredi 14 août 2015

Best-of du 14 août 2015

493 615 visites


La photo de la semaine : nos trois médaillés français encore BRAVO Revivre leurs exploits: http://pressentinelle2.blogspot.fr/2015/08/videos-des-medailles-francais-aux.html




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* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

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