Nora ANSELL-SALLES

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dimanche 24 décembre 2023

Meilleurs vœux 2024


L'ensemble des rédacteurs & collaborateurs [réguliers & occasionnels] du blogspot & des Veilles "Mine d'Infos", se joignent à moi, pour vous souhaiter bonne année.
Nora ANSELL-SALLES

🟥PALMARÈS  DES  20 ARTICLES LES PLUS LUS EN 2023🟥

 🖋 Vous souhaitez publier une contribution,  sous forme d'une tribune ou d'un regard sur l'actualité ou communiquer sur l'actualité de vos budgets 2024 :contactez la rédaction de "Mine d'Infos".
Nora ANSELL-SALLES Pressentinelle2@gmail.com 

FÉLICITATIONS  AUX PROMUS DE JANVIER 2024

mercredi 22 novembre 2023

« Le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer » - David Ollivier-Lannuzel, MCDEF


« Le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer » - David Ollivier-Lannuzel, MCDEF
David Ollivier-Lannuzel, Président de la MCDEF ( Mutuelle de la communauté défense et  nouveau président de lUROPS (Union prévention santé pour la Fonction Publique) a bien voulu répondre à mes questions...

 

👉 comment se situe la MCDEF dans le paysage mutualiste ?
 

La Mutuelle de la Communauté Défense "MCDef – Groupe Klesia", est aujourd'hui la  première mutuelle d’accompagnement pour les civils et les militaires du ministère des armées.  Elle accompagne ses adhérents dans une démarche qui peut être individuelle ou collective. MCDef – Groupe Klesia s’engage également  dans des missions d’Intérêt Général à portée plus large, comme le soutien à la recherche médicale, l’amélioration du service pour les aidants et des actions en faveur des personnes en situation de perte d’autonomie. En outre, aux côtés des dirigeants et des acteurs de la prévention, nous mettons en œuvre des programmes et des actions pour mieux accompagner nos  adhérents. 


Pour faire face aux aléas de la vie, MCDef – Groupe Klesia développe et valorise son approche humaine par un réseau territorial composé de militants mutualistes et de professionnels dans une démarche volontariste et à portée sociale. Depuis quelques années MCDef a opéré un élargissement de son spectre a destination de ses adhérents.


Acteur du collectif dans les secteurs de l’armement nous avons compris très vite que les outils qui accompagnent les garanties santé sont des gages de fidélisation. Ainsi nous conservons depuis le début de la mise en place des contrats collectifs des fleurons de l’industrie d’armement Français tel Nexter-Giat ou encore MBDA et avant Safran.


Nous nous plaignons à raison d’être des contributeurs aveugles du système de soins alors que nous pouvons être des acteurs visibles du parcours de santé. Urops en est un exemple en soit.

 

👉 Vous assurez désormais également la  présidence de l'Urops. Quels sont vos objectifs à 5 ans pour l'Urops ?

 

Nous nous plaignons souvent, à raison, d’être des contributeurs aveugles du système de soins alors que nous pouvons être des acteurs visibles du parcours de santé. Urops (anciennement MFP Services) en est un exemple en soit. L'Urops, lors de sa mue, s’est détachée de la tâche gestionnaire pour investir celui de la prévention.

 

Optique salvatrice et pari réussi par mon prédécesseur Bruno Caron qui a mené cette transition en ménageant les personnels de MFPS et la gouvernance des mutuelles, un tour de force. Maintenant on doit consolider le modèle avec un contrat avec notre tutelle Cnam qui prenne bien compte les ambitions de politiques publiques et les expressions de besoin des ministères en matière de prévention des agents publics et contractuels.
 

Cela on peut le faire sur la base de constats sérieux et d’ambitions politiques clairement exprimées. C’est le cas par le Ministre Guérini quand il « missionne » Urops sur le terrain de la prévention du diabète sur l’île de la Réunion. C’est un grand pas en avant pour le collectif que nous sommes et un enjeu car nos moyens doivent pouvoir reposer sur des engagements concrets de la part de nos tutelles et de moyens de la part des ministères y compris pour nos 400 militants mutualistes qui œuvrent bénévolement par les moyens des mutuelles sur le terrain de la prévention en santé publique sur le champ professionnel. L'Urops reste un exemple de ce qu’il faudrait faire dans le monde privé… amener une pédagogie, une culture de prévention en santé publique au sein du monde du travail.

 

👉 Quel regard portez-vous sur l'actualité  du moment ? 
 

On a faire face plus que jamais à  l’extrême complexité du monde mutualiste et de ses arcanes. Un environnement très dépendant des politiques sanitaires, réglementaires mais au aussi des lames de fond qui viennent fragiliser ses racines. Je suis assez soucieux de nature et le glissement qui s’opère sur notre modèle de protection sociale n’est pas fait pour me rassurer. Contrairement à une certaine doxa politique je ne crois pas que le budget de la Sécurité Sociale doit se confondre avec celui de l’Etat. Je ne crois pas au « Grand tout » budgétaire parce qu’au travers de cela on peut oublier ce qui fait la substance de notre modèle de protection sociale à savoir la cotisation sociale et la cotisation employeur.

 

C’est sur le fruit du travail qui se construit notre modèle. Si nous devions considérer que la solidarité nationale vienne supplanter la contribution du salaire différé je crains à un affaiblissement du modèle et une croyance plus grande dans le « tout gratuit » ce qui est déjà en soit une forfaiture. Le problème de la ressource fiscale est qu’elle reste assez neutre dans son utilisation à contrario de la cotisation sociale qui est affectée aux branches de la Sécurité Sociale… pour peu que l’on sache cela ou que l’on s’y intéresse.


En dehors de la problématique des corps intermédiaires gestionnaires et du rôle de supplétifs qu’ils pourraient jouer demain je crains que le dispositif de la « Grande Sécu » proposé dans un des scénarii du Hcaam ne soit pas totalement écarté.  On va tout droit vers un dispositif NHS (National Health Service) où le régime obligatoire étatisé et très présent et en complémentarité ou non d’un monde d’acteurs privés qui viennent combler les lacunes du premier car ne nous voilons pas la face la décision politique du « quoi qu’il en compte » a eu pour conséquence d’aggraver finale la situation de la CADES alors que la gestion de la crise devait être une dette d’état démontrant ainsi la difficulté de ce dernier en termes de gestion. Mon souci reste entier quand le rôle des uns et des autres n’est pas clairement identifié, que cela soit pour le RO, le RC et l’Etat.


vendredi 25 août 2023

🟥EXCLUSIF: Interview de Martin ZIGUÉLÉ ancien Premier ministre de Centrafrique

         Clip tiktok 🎬

AVANT PROPOS
Ancien Premier Ministre de la République centrafricaine & Président du Parti politique MLPC
Martin Ziguélé, est né le 12 février 1957 à Paoua. Consultant, spécialisé en assurance, et homme politique centrafricain. Il est Premier ministre entre avril 2001 et mars 2003. 

• Cumul de cette fonction avec celle de Ministre des Finances et du Budget (à partir de 2002)
• Président, Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) (juin 2007)
• Membre, Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) (depuis sa création en février 1979)
• Sous sa mandature, son parti intégrera l’Internationale Socialiste et l’Alliance Progressiste d’Afrique Centrale

Martin Ziguélé est :

Grand-croix de l’Ordre National du Mérite Centrafricain (28 novembre 2017)
Grand-officier de l’Ordre National du Mérite Centrafricain (5 novembre 2001)


Bonjour Martin Ziguélé, 
Les lecteurs de "Mine d'Infos" qui suivent de près l’actualité africaine et plus particulièrement celle de la Centrafrique vous connaissent bien, d'autant que vous êtes particulièrement ”présent" sur les réseaux sociaux. 


Les fidèles des pages consacrées aux sorties littéraires ont lu avec intérêt l'article publié à l'occasion de le sortie de votre ouvrage* " Des crises à l’espérance. Ma vision pour la Centrafrique".


Votre regard** sur le parcours de Michel Gbagbo, fils de l'ancien Président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, a suscité un vif intérêt.

Votre double casquette d’assureur et d’homme politique intrigue... Si l'homme public est connu, l'homme privé demeure un mystère... 

👉Bref si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous?

 Un grand penseur et philosophe disait que le « moi » est haïssable et dans tous les cas, il est difficile de parler de soi-même. Ce que je peux me permettre de dire, c’est que je suis un homme d’action, engagé et même un peu têtu. Lorsque je suis convaincu d’une idée ou d’un projet, je m’y consacre entièrement quel qu’en soit le résultat ou le chemin pour y parvenir. 

Et pour être engagé, il faut d’abord être optimiste, mais sans être naïf. Si on n’est pas optimiste, c’est difficile de croire en l’homme et à tout projet sociétal. 

Enfin je refuse le renoncement et la complaisance.



👉À qu'elle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

Quand j’étais en classe de terminale, j’étais plutôt un bon élève en philosophie et en latin. D’ailleurs j’étais reçu au baccalauréat littéraire avec comme matière obligatoire le latin. 

J’avais demandé à ma professeure de philosophie Madame Janine Gon, qui est encore en vie, d’écrire une recommandation dans mon dossier pour que j’aille étudier la philosophie à l’université, ce qui n’était alors possible qu’à l’étranger. 

À peine le bac proclamé, Jean Bedel Bokassa avait pris un décret interdisant aux bacheliers centrafricains toute bourse d’études en philosophie et sociologie, et notamment en France, sous prétexte qu’une fois à l’étranger, ce type d’étudiants devenaient systématiquement des opposants à son régime. 
Cette bourse m’a donc été refusée. 

Sur les conseils d’un condisciple gabonais, je me suis orienté vers des études de langue et de littérature anglaises, dans le but de continuer dans une « Business School » et travailler dans le commerce international. 

J’étais donc à l’Université de Bangui, avec de bons résultats et j’ai simultanément préparé deux concours très sélectifs : celui de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé, et de l’École Nationale d’Administration (ENAM) de Bangui. 

J’étais déclaré premier exaequo
pour l’entrée à l‘ENAM et également admis à l’IIA. 
J’ai choisi l’IIA dont le cursus est identique à celui d’une école supérieure de commerce, et avec des étudiants venant de 14 pays africains. 

Sur ce plan j’ai pu réaliser mon rêve, nos enseignements étant hyper dosés en économie, finance, droit et assurances. 


👉A quelle époque et dans quelle circonstance le monde de la politique a-t-il croisé votre route ?

Bien évidemment, mon premier engagement politique est né de la révolte contre la décision du Président à vie Jean Bedel Bokassa de transformer notre pays en empire. 

J’étais étudiant à l’époque et le congrès du parti unique se tenait dans mon quartier, au Château Boganda du nom du Père de notre indépendance. 

Je suivais ce congrès à la radio nationale et j’écoutais en direct certains de mes professeurs déclarer que Jean Bedel Bokassa avait bien fait de transformer notre pays en empire, sous prétexte que l’empire était la forme de l’État africain authentique et historique. 

J’étais scandalisé par le double discours de ces éminents professeurs qui sur le campus, pourfendaient la dictature de Jean Bedel Bokassa et en sa présence l’encensaient. 
Cette lâcheté de l’intellectuel censé être courageux m’a profondément blessé et depuis ce jour je me suis engagé à combattre l’empire. 

Trois ans après, à 22 ans, je me suis engagé dans le MLPC sur les conseils de deux de mes collègues qui, eux, militaient dans ce mouvement créé dans la clandestinité, pour renverser l’empire et restaurer la république. 

Quarante-quatre années après, je suis toujours dans la lutte avec le MLPC comme militant et Président de ce Parti. 



👉Par quel chemin détourné, ou pas, devient-on Premier
ministre?

Je ne sais pas comment d’autres ont fait pour être Premier ministre, et s’il y a un chemin détourné ou pas, pour le devenir. 

Pour ma part comme militant du MLPC, j’ai été sollicité par le Président Ange Félix Patassé pour devenir Premier ministre le samedi 31 mars 2001, alors que je venais d’intégrer la Banque des États de l’Afrique centrale en juillet 1999, au poste de Directeur National pour la RCA, sur sa propre décision. 

Je lui ai opposé un refus catégorique, au motif que je rentrais à peine d’un séjour de 12 ans au Togo, et qu’en plus il était hors de question pour moi de remplacer le Premier ministre en poste, Anicet Georges Dologuélé à cause de nos liens de famille. 

Devant moi, il m’a assuré que j’avais raison et on s’est séparé tard dans la nuit. Arrivé chez moi, j’ai appelé au téléphone une personnalité pour lui demander de convaincre également le Président Patassé de ne pas prendre cette décision de me nommer Premier ministre parce que je souhaitais vraiment exercer mes fonctions de Directeur national à la Banque centrale. 

Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite mais le lendemain dimanche 1er avril 2001, j’apprendrai à la radio en mi-journée le décret me nommant Premier ministre. 

J’ai donc dû assumer, mais ce n’était pas du tout facile pour moi. 



👉Vous avez commis trois livres***, le dernier remonte à 2015... un quatrième est-il en préparation ? 

Vous le savez peut-être, je suis un ancien séminariste, éduqué par des capucins au Petit séminaire Saint-Jean de Bossangoa, puis élève des Frères maristes au Lycée d’État des Rapides de Bangui.  

De la classe de 6ème jusqu’en 3ème, j’avais lu tous les ouvrages de la bibliothèque du Séminaire, Idem au Lycée des Rapides. 

Il m’en est resté un grand goût pour la lecture. Je lis beaucoup et je lis de tout : journaux, magazines, livres, etc. et j’écris aussi beaucoup mais je ne publie pas tout. 

Je suis depuis deux ans sur un projet de livre d’entretiens pour expliquer mon pays la RCA, expliquer son histoire, sa culture, ses espérances, ses expériences…

Je cherche un journaliste pour conduire cet entretien pour en faire un livre. 


👉Vous êtes très présent  sur les réseaux sociaux et dans les  médias...

Oui, puisque je vous ai dit que je lis de tout. Les réseaux sociaux sont un morceau de miroir de toute la société humaine moderne. 

Hier il y avait la radio avec les ondes hertziennes, ensuite il y a eu la télévision et aujourd’hui les réseaux sociaux. 

Il faut y être présent pour avoir le reflet de son propre environnement et du monde. 

👉Par nécessité où réel intérêt ?

Par intérêt d’abord parce que cette présence est volontaire, mais également par nécessité puisque les réseaux sociaux, malgré certaines dérives, permettent de prendre le pouls de la société. 

👉Quelle est votre "vision" de la Centrafrique de demain?

Très ambitieuse. Un adage dit qu’il faut mourir pour aller au paradis et comme je ne suis pas encore mort, je ne peux pas dire que j’ai vu le paradis, mais je pense que la Centrafrique doit y ressembler.

 J’ai parcouru mon pays du nord au sud et de l’est à l’ouest, par route, par avion, sur des pirogues, etc. Un pays plus vaste que la France, la Belgique et le Luxembourg réunis mais avec seulement 6 millions d’habitants. 

Mon pays a un couvert végétal exceptionnel avec la forêt équatoriale faisant partie du Bassin du Congo au sud et la savane arborée au nord. 

Comme la Guinée en Afrique de l’Ouest, la RCA est un château d’eau en Afrique centrale au cœur de l’Afrique, avec 15 millions d’hectares de terres cultivables dont seulement 0,5 % sont mise en valeur. 

Nous avons toutes les potentialités pour développer ce pays, mais notre leadership politique fait défaut car erratique, inefficace et crisogène. 

C’est pourquoi je suis convaincu que seule la vision sociale-démocrate, portée par les démocrates et progressistes centrafricains convaincus eux-aussi, peut changer la donne. 

Notre pays est situé au 188ème rang sur 191 pays du classement de l’indice de Développement Humain du PNUD, et huit centrafricains sur dix vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 1000 francs cfa (soit deux dollars américains ou 1, 5 euros) pour vivre par jour, alors que le pays regorge d’énormes potentialités. C’est une aberration. 

La mauvaise qualité du leadership explique en grande partie cette situation et donc un seul leadership progressiste et réformiste permettra de casser ce cycle vicieux. 


👉Quel regard portez-vous sur l’actualité du monde: Wagner,Niger...?

Le Niger est pour moi comme une seconde patrie parce qu’au-delà des liens partisans, mon Parti le MLPC développe des relations fraternelles avec le PNDS, et les présidents Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum. 

Nos liens sont excellents et naturellement je suis plus qu’ulcéré par le récent putsch, pour convenances personnelles, contre le Président élu du Niger, Mohamed Bazoum qui doit être rétabli dans ses fonctions. 

Nous avons publiquement et clairement exprimé notre position depuis le début de ce que nous considérons toujours comme une tentative de coup d’état.

Nous saluons et soutenons tous les efforts pour le retour du Niger à la légalité par le rétablissement du pouvoir élu et de l’ordre constitutionnel ante.

S’agissant de
Wagner, ce sont des mercenaires agissant en complément de la diplomatie russe. C’est une pieuvre dont l’objectif est de phagocyter l’un après l’autre nos États, de détruire l’espace politique républicain, de manipuler la presse et les opinions publiques pour installer et conforter des régimes fascistes de type mussolinien avec des "Duce". 

Je pense que le monde sous-estime ce cancer qui se métastase dans les pays africains.

📌Martin Ziguélé,
l’annonce de votre prochaine interview loin de laisser nos lecteurs indifférents, a suscité un certain nombre de réactions auprès de la rédaction...
✒En voici la compilation:


📞 Josué Blaise Mbanga Kack , journaliste Camerounais, fidèle lecteur de "Mine d'Infos" nous dit qui est pour lui Martin Ziguélé.



On vous dépeint comme un homme courageux,
humain, chaleureux, compétent...

On vous dit ”tenace" avec un "caractère bien trempé". 


On ne peut pas plaire à tout le monde...

On vous reproche trop d'humilité.

Tout en reconnaissant vos compétences certains regrettent que vos orientations profondes restent quelque peu cachées...


Pour une grande majorité d’entre eux 

Vous avez été un Premier ministre compétent dans des conditions difficiles sous Jean Bedel Patassé. 

Vous avez favorisé [volontairement ou pas] l'arrivée au pouvoir de François Bozizé avant de vous opposez ensuite
courageusement à lui.


Pour d'autres 

Vous êtes perçu (de par votre carrière professionnelle et politique) comme un homme politique chevronné, leader incontournable de l'opposition centrafricaine, qui a su mettre en exergue sa capacité à mobiliser et son leadership lors du boycott du récent référendum en Centrafrique dont ils vous perçoivent comme la cheville ouvrière...

En dépit des qualités qu'ils vous reconnaissent et bien que vous ayez occupé de hauts fonctions politiques, ils estiment que vous ne bénéficiez toujours pas d'une forte popularité auprès du peuple centrafricain.
[Ce qui se vérifie selon eux par votre faible score aux présidentielles de 2015].

Ce que beaucoup regrettent au regard de votre potentiel et de vos compétences qui pourraient vous permettre à l'avenir  (selon eux) de présider la Centrafrique, si, et seulement si, vous arrivez à mieux capitaliser vos atouts. 


Quoi qu’il en soit, vous restez aux yeux de beaucoup

Un leader cohérent qui lutte contre l'injustice dans son pays, malgré la forfaiture en cours, et restez une alternative crédible aux défis de la RCA.

Vous êtes considéré comme un dirigeant courageux face aux forces violentes installées au pouvoir et celles qui sévissent toujours dans votre pays.

Résilient face à l'autocratie et l'impunité ambiante, profondément démocrate et empreint des valeurs universelles qui devraient être celles qui régissent un pays, un continent.


👉Vous reconnaissez-vous dans la perception et dans le portrait que dressent de vous nos lecteurs ?

Comme je l’ai dit tantôt je ne suis pas à l’aise pour parler de moi. Mais il est vrai que dans l’environnement qui est le mien, mener une lutte politique est forcément l’épreuve de feu. 

Il faut faire preuve de beaucoup de force de caractère et de force morale pour tenir le cap de la lutte. 

Il faut résister aux menaces, aux intimidations, aux trahisons et à l’humiliation. 

Il faut également résister au découragement consécutif au chapelet d’élections aux résultats frauduleux, avec des structures de gestion et de contrôle des élections corrompues et à la solde des pouvoirs successifs. 

Par contre je vais corriger quelque chose, je n’ai pas favorisé l’arrivée de François Bozizé au pouvoir, je ne sais pas d’où vient une telle contrevérité. 


Un lecteur de "Mine d'Infos" a souhaité vous poser sa propre question:
 
🤔La mode forcément est à la présence de Wagner avec ce qui s’est passé en Russie !

Quoi que toujours stationné en Biélorussie pour le moment...

Comment vivez-vous, en votre qualité d’ancien Premier ministre, leur présence dans votre pays alors qu'il m'est dit que l’actuel président doit tout à la Russie... 

J’ai été le premier homme politique centrafricain à dénoncer la présence des Wagner dans notre pays pour la simple raison qu’un de nos candidats aux législatives a été la première victime des agressions des Wagner dès décembre 2020 dans une ville appelée Bossembélé. 

Ce ne sera malheureusement que le premier acte d’un chapelet de crimes, de violences et d’agressions commis par les mercenaires de Wagner partout en RCA, et largement documentés par des institutions de renom comme Human Rights Watch, International Crisis Group, The Sentry sans parler des rapports de l’ONU et d’autres organisations centrafricaines.

 Curieusement aucune enquête à ma connaissance n’a été ouverte par les juridictions à compétence universelle pour en juger les auteurs et complices, afin que les Centrafricains puissent souffler.

Je n’accepte pas et n’accepterai jamais que des mercenaires prennent en otage notre pays et notre peuple, dictent leur loi dans tous les domaines y compris sur le plan politique, et pillent nos richesses, comme cela se passe actuellement dans la grande mine d’or de Ndassima, sans payer un seul centime à l’État. 

Au 21ème siècle nous assistons donc à un pillage en règle d’un pays, et personne ne lève le petit doigt pour au moins dénoncer cette spoliation du peuple centrafricain. 

Nous sommes quelques-uns à continuer de crier comme Moïse dans le désert.



👉Il n'y a pas qu'une vie dans la vie... Pensez-vous déjà à la prochaine étape ? 

Bien sûr puisque je suis assureur de métier, par déformation professionnelle je me projette toujours dans le futur. 

Je suis à la retraite de la fonction publique depuis 4 ans et curieusement je n’ai jamais été autant occupé depuis. 

Je suis député et m’occupe de ma circonscription de Bocaranga 3, je gère mon parti, je donne des coups de mains dans les assurances, et je suis également devenu fermier.

 Sans compter ma famille. Mais par-dessus tout, le combat politique pour la victoire du MLPC se situe au-dessus de tout.


👉Vos multiples fonctions vous laissent-elles du temps pour une vie personnelle?

Oui c’est ce que je viens de dire. J’ai une vie personnelle que je consacre à ma famille, à mes enfants et surtout mes petits enfants dont le nombre continue de s’accroître. 

Ils me remplissent de bonheur et j’apprends beaucoup d’eux car ils me soumettent régulièrement à des séances de questions aussi curieuses qu’impertinentes. 

Ensuite j’ai renoué avec l’agriculture et le petit élevage car je suis fils de paysan.


👉La personne que vous êtes aujourd'hui a-t-elle réalisée ses rêves d'enfant ?

Oui je crois et j’en rends grâce à Dieu d’abord, puis à mes parents, à mon épouse et à mes enfants, mes frères et sœurs, mes camarades ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui ont donné de leur temps pour m’éduquer, m’encadrer, et m’aider jusqu’à ce jour. 

Un adage camerounais dit que «quelqu’un devient quelqu’un à cause de quelqu’un». 

Nous sommes tous des produits de la générosité et de la disponibilité des autres. 

On ne peut réaliser ses rêves, en partie ou en totalité, qu’avec le concours des uns et des autres, même si la détermination personnelle est essentielle.

👉Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses laquelle vous seriez-vous posée et quelle réponse y auriez-vous apportée?

🤔Ma question serait :
 
Êtes-vous panafricaniste et que pensez-vous du panafricanisme ambiant actuellement❓ 

Je répondrai comme le Christ en son temps « méfiez-vous des faux prophètes ». 

J’ai lu tous les ouvrages de Kwame Nkrumah dont le fameux «Africa must unite ». 
J’ai lu Frantz Fanon, Marcus Garvey, Sékou Touré et d’autres encore. 

Je suis panafricaniste dans l’âme puisque je suis socialiste, donc internationaliste. 

J’ai participé à plusieurs réunions dans le passé avec des camarades progressistes du Niger, du Burkina, du Mali, du Sénégal, de Libye, du Cameroun et d’ailleurs pour la vulgarisation par l’enseignement des idéaux du panafricanisme et de l’unité africaine fondés sur les visions conjuguées des Pères fondateurs. 

Ce travail doit être urgemment repris et je profite de votre tribune pour lancer un appel aux intellectuels et aux politiques africains pour en créer le cadre. 

La nature ayant horreur du vide, il est compréhensible qu’en l’absence de cadre rigoureux de réflexion et d’action sur le panafricanisme, des réseaux sociaux et des médias relaient un ersatz de panafricanisme qui n’est qu’une hérésie politique et une escroquerie intellectuelle sinon une escroquerie tout court. 

Dis-moi qui te finance je te dirai qui tu es. 

La presse relaie des informations vérifiées et recoupées sur les subsides que perçoivent ces africaines et africains de pays qui sont dans leurs stratégies de domination, comme d’autres hier. 

Le panafricanisme n’est ni chauvin, ni xénophobe, ni racial, ni raciste. Il est l’unité de l’Afrique, au-delà des frontières coloniales et des ethnies, pour nous rassembler en une seule nation, pouvant peser dans le concert des nations et la conduite des affaires du monde. 

Dans cette Afrique unie, tout africains noir, blanc ou métissé, s’épanouira et vivra dignement, en harmonie avec d’autres peuples et nations.

*Martin ZIGUELE livre sa vision de l'Avenir de la Centrafrique

**Michel Gbagbo dans le regard de Martin Ziguélé 

***
"Des crises à l’espérance. Ma vision pour le Centrafrique", Éditions Dagan, 2015
"Le bilan des 50 ans de l’indépendance de l’Afrique", éditions Jean-Jaurès, 2010
"Les techniques de vente de l’assurance vie en Afrique", Éditions CICA-RE, 1994



Martin ZIGUÉLÉ, avec qui je partage les rencontres de l'Internationale Socialiste et de l'Alliance Progressiste depuis 2014, est un Homme d'Etat respecté par ses pairs.

Grand défenseur des valeurs du Socialisme démocratique, le Président du Mouvement pour la Libération du Peuple centrafricain (MLPC) s'est engagé en politique très jeune, alors que son cursus universitaire, son profil et son expérience professionnelle le prédisposaient à une brillante carrière dans le domaine de I'Assurance ou de la Banque.

Mais pouvait-il en être autre pour ce jeune technocrate ayant grandi sous le régime de l'empereur Jean-Bedel BOKASSA et foncièrement opposé à la confiscation de toutes les libertés par les différents régimes totalitaires qui se sont succédés en République centrafricaine ?

Face à l'absence de démocratie, de liberté et de justice en République centrafricaine et dans de nombreux pays d'Afrique, le jeune socialiste Martin ZIGUÉLÉ adhère au MLPC en 1979 à l'âge de 22 ans pour lutter contre les dérives des régimes monarchiques et totalitaires.

Après avoir occupé les fonctions de Directeur National de la Banque des États de I'Afrique Centrale (BEAC), le Président Martin ZIGUÉLÉ a été Ministre des Finances et du Budget, député, Président de groupe parlementaire et Premier ministre de la République centrafricaine.

Cette riche expérience administrative et politique, l'ancrage dans son terroir de Paoua, et son attachement aux valeurs du Socialisme démocratique sont des atouts déterminants pour faire de la République centrafricaine un état démocratique et prospère si les centrafricains lui font confiance pour accéder à la seule station qui lui reste, c'est-à-dire celle de président de la République.

Propos recueillis par Nora ANSELL-SALLES auprès de Martin ZIGUÉLÉ et du professeur GORGUI CISS 
  

vendredi 4 août 2023

Henri Konan Bédié dans le regard de Alafe Wakili




Un grand merci  à  mon confrère Alafé  Wakili pour ce témoignage livré aux lecteurs de "Mine  d'Infos".
Bien confraternelement.
Nora Ansell-Salles

 
À la suite du père fondateur de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny, la scène politique ivoirienne est occupée depuis les années 1990 par des figures fortes comme Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara. Le premier cité a rendu l’âme le 1er août 2023, à l’âge de 89 ans.

En 1993, Henri Konan Bédié, comme le prévoit la constitution, succède au Père de la nation, décédé le 7 décembre 1993.  En 1995, Henri Konan Bédié est élu président de la République. Le règne de Bédié ne sera pas un long fleuve tranquille. Il sera victime d’un coup d’État avec à sa tête le Général Robert GuéÏ, en décembre 1999. Durant sa magistrature, je n’avais pas eu l’opportunité de rencontres directes avec le Président Bédié, dont j’ai couvert la campagne présidentielle en 1995. Ce qui m’a donné l’opportunité de faire pratiquement le tour de la Côte d’Ivoire et de connaître le pays. À la suite de la caravane pour la réconciliation nationale lancée par Alpha Blondy sous son parrainage, la même année.

En 2000, après le coup d’État, je me trouve à Paris en France avec feu Tapé  Koulou Laurent et Clément Yao, qui était mon adjoint au journal « Le National ». Nous sommes logés dans un hôtel au 163, rue de La Croix Nivert. Nous avons un premier rendez-vous avec Bédié, au déjà célèbre 2 rue Beethoven. Au cours de ce séjour, avant que je ne rentre au pays, nous avons une deuxième rencontre avec le Président Bédié.

Je suis rentré au pays quelques jours après. Clément Yao est resté en France. Quant à Tapé Koulou, il estimait qu’il serait plus utile en Côte d’Ivoire. Alors il rentra. Le député Oula Privat était en France à cette même période. Il nous rejoindra dans le même hôtel.

Nous étions alors coachés par feu Jhon Kwabena. Proche Bédéiste jusqu’à sa mort, Jhon Kwabena sera enterré à Daoukro comme signe de son attachement à l’ex-président de la République. Il me reste en mémoire beaucoup de souvenirs de cette époque. Quelques-uns sont relatés dans mon livre « Notre histoire avec Laurent Gbagbo », paru à l’Harmattan.

De retour en Côte d’Ivoire, j’ai gardé un contact direct avec le Président Bédié. La crise dans le pays à partir de 2002, avec la rébellion, va compliquer les choses pour tout le monde. Cependant mon houphouëtisme assumé et revendiqué me conduira à ne jamais me tenir loin du Pdci et du Président Bédié, même si je n’ai jamais été un familier de l’homme qui m’avait fait acheter et offrir des livres, alors qu’il était en exil.

Ma dernière rencontre avec le président Bédié sera un rendez-vous pour lui présenter des vœux, à l’initiative de Djénébou Zongo il y’a quelques années. Outre Ben Soumahoro et Tapé Koulou Laurent, deux autres acteurs et facilitateurs de ma relation avec le président Bédié sont également morts, Sékou Sangaré et Pierre Debrouchard. Les personnes encore en vie, je ne les cite pas. Tout comme je ne souhaite pas évoquer le rôle tenu à mon niveau, lors la crise du CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION (CNT).  La tension entre l’opposition et le gouvernement baissera en ampleur à partir de la rencontre entre Ouattara et Bédié à l’Hôtel du Golf. Sans oublier le voyage du Président Bédié au Ghana.

Le Sphinx part avec beaucoup de secrets et de témoignages, comme de nombreux acteurs publics et politiques africains, peu enclins à écrire leurs mémoires.

Alafe Wakili


Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles auprès  de Alafe Wakili

mercredi 26 juillet 2023

La Côte d’Ivoire honnore ses personnalités

 
L'État de Côte d’Ivoire a décidé d'honnorer les personnes,  de tous horizons, qui ont contribuées a faire rayonner la grande et petite Histoire de la CI tant à  l'intérieur qu'à  l'extérieur  de ses  frontières. 

Une initiative qui au-delà des personnalités  choisies honnore leur famille.  

Près  de 70% des dénominations ont étés  réservées à  des personnalités  qui ont marqué l'histoire  du pays,  où  de la commune concernée.
Les 30% restant celle de fleuves, plantes, dates  de l'histoire du pays, mais aussi de valeurs comme : la paix, la tolérance, l'hospitalité etc.


A ce jour seulement  243 dénominations  de voies ont été  publiées sur
 2 500 déjà  adoptées en Conseil  des Ministres  et sur 14 000 pour le District d'Abidjan. 


Extrait de l'interview  du ministre  Bruno Koné en charge du dossier.


👉 C'EST À  LIRE 




"Ce projet de nouvel adressage est sans aucun doute une bonne chose: désormais 
les rues et avenues porteront des noms familiers aux habitants. 

Le choix des personnes honorées montre à quel point la Côte d’Ivoire est à  la fois un pays jeune et néanmoins  riche d'Histoire.

Si bon nombre de personnalités honorées s'en réjouissent, en aparté tout du moins, rares sont celles qui acceptent [comme Didier Drogba] de communiquer... 

Beaucoup expriment d'ailleurs une certaine rétissance en "off". 

Pour elles, le président de la République fait preuve, encore une fois, d'une certaine habileté politique...

Comment ne pas reconnaître qu'il fait en tout état de cause mieux en la matière que tous ses prédécesseurs.

Même s'il s'agit là d'une manœuvre politique... 
Bravo à lui, bien joué!

Il faut reconnaître que les anciens  présidents  [ en  dehors d'H. BOIGNY] n'ont guerre  eut le temps  et le loisir  de  se pencher sur le sujet. 

Son successeur le président  K. BÉÐIÉ a été  renversé  par le coup d'état du Général  R. GUEÏ lui -même  assaciné.

Quant à  L. GBAGBO,  il a dû faire face à la rébellion.

Ce n'est là que mon avis personnel, quel est le vôtre ?

N'hésitez pas à poster un commentaire.

Bon week-end à tous 

jeudi 29 juin 2023

🔴ALERTE INFO :MGÉFI

La Mgéfi confirme sa stratégie d’ouverture au sein de la fonction publique
Le 29/06/2023
Le plan stratégique Magellan 2020-2023 prévoit un développement de la Mgéfi au travers notamment de l’ouverture à d’autres versants de la fonction publique. La Mgéfi a ainsi fait le choix de proposer très prochainement une offre labellisée à destination des territoriaux et est d’ores et déjà en situation de répondre aux appels d’offres sur ce champ de la fonction publique en contrat collectif.


A l’occasion de son Assemblée générale des 28 et 29 juin à Nîmes, la Mgéfi affirme sa volonté de se développer et de proposer son savoir-faire et son excellence opérationnelle au service des agents territoriaux.
La Mgéfi est une mutuelle spécialiste de la fonction publique. Elle accompagne depuis 14 ans les agents des ministères économiques et financiers. Son expertise relative aux besoins des fonctionnaires du MEFSIN en santé et prévoyance est solide et dans le cadre de la réforme de la PSC, la Mgéfi souhaite élargir son champ d’action. « Le sujet pour notre mutuelle est de regarder la ligne d’horizon, la Mgéfi a un besoin primordial d’élargir sa population couverte en renforçant la part des fonctionnaires actifs » précise Bruno Caron, président de la Mgéfi.
La fonction publique territoriale (FPT) représente un marché ouvert et aux besoins diversifiés. La multiplicité des collectivités, de leur typologie, la diversité des possibilités de contrat, collectif obligatoire ou non, individuel labellisé… le grand nombre des acteurs d’OCAM déjà présents, font de la FPT un marché à réel potentiel. « Les ambitions de développement de la Mgéfi se concrétiseront dans un cadre raisonnable et raisonné, notre mutuelle a toute sa place dans la complémentaire santé des fonctionnaires des collectivités territoriales, qu’elle saura accompagner au plus près de leurs besoins », indique B. Caron.

Dans cette perspective la Mgéfi signe lors de son AG une convention partenariale avec l’AIO Santé, spécialiste et détenteur de contrats collectifs territoriaux. Depuis plus de 60 ans l’AIO Santé propose des offres en complémentaire santé adaptées aux fonctionnaires. Elle a été créée par des fonctionnaires territoriaux, notamment des secrétaires de mairies, qui souhaitaient avoir une complémentaire santé et une meilleure prise en charge de leur couverture santé.

Une ambition de développement qui illustre des travaux concrets et d’heureuses perspectives dans la cadre du Groupe Matmut.
La Mgéfi est entrée dans le Groupe Matmut au 1er janvier 2023. En effet, il n’y avait pas de représentation fonction publique en santé et prévoyance au sein du groupe et la Mgéfi recherchait un espace de pleine et totale expression.
Dès le 1er janvier, les travaux ont commencé pour les équipes, les chantiers ont été lancés et l’expertise du groupe a pu bénéficier à la Mgéfi afin d’accélérer certains processus SI notamment. Aussi, courant juillet, la Mgéfi sera en mesure de proposer une offre labellisée à destination des territoriaux, 100% digitalisée. « Ce travail commun des équipes Mgéfi, Matmut et Ociane Matmut augure de belles perspectives » se réjouit B. Caron.
Dans le même esprit, la Mgéfi affirme qu’elle sera au rendez-vous de la réforme de la PSC, en souhaitant que la prévoyance soit en inclusion de l’offre santé. En effet, dans une démarche engagée d’équité et de mécanismes de solidarité, la Mgéfi conforte sa vision d’une protection globale accessible à tous.

À propos de la Mgéfi 🔎
Présidée  par Bruno  Caron, la Mgéfi est la seule mutuelle  référencée  par les Ministères Économiques  et Financiers pour la protection  sociale  de leurs agents. La Mgéfi  propose à ses adhérents une offre complète santé, prévoyance  et services. Depuis le 1er janvier 2023, la  Mgéfi fait partie du Groupe  Matmut, acteur engagé  depuis plus de 60 ans auprès de ses 4,2 millions de sociétaires. Acteur citoyen et responsable, le Groupe Matmut  agit en faveur d'une société plus solidaire, inclusive et active face aux engagements climatiques. Au sein  de la SGAM Matmut, la Mgéfi  s'impose comme  étant  le pôle  Fonction  Publique  et s'inscrit  dans une stratégie de développement aux bénéfices  des agents  publics.

La Mgéfi  en chiffres 🔢
327 165 personnes  protégées 
1212 militants
200 collaborateurs 
Taux de satisfaction adhérents : 91%
Frais de gestion : 13,9%
Taux de redistribution : 85,7%

 
🖋Je tiens à  remercier  les photographes militants "amateurs" et néanmoins  très  pro. sans qui je n'aurais pu constituer  et partager  cet album  photos  de l'AG de Nîmes.
Un grand  merci  à tous.
MGÉFI  UN JOUR MGÉFI  TOUJOURS 🫠
Nora Ansell-Salles 
Rédacteur  en  chef  du blog et des Veilles  Mine  d'Infos. 


mercredi 28 juin 2023

Assemblée générale MGEFI de Nîmes des 28 et 29 juin 2023



REVUE DE PRESSE MGÉFI🗞🗞🗞



Article  reproduit  avec  l'aimable  autorisation   d'Espace  Social Européen 

Retour sur les temps forts de l'AG de Nîmes 2023

Cette page sera enrichie régulièrement des photos & vidéos de l'Assemblée  générale postées sur les réseaux sociaux. 


👉PREMIÈRE JOURNÉE 

Ouverture de l'Assemblée générale  par  Bruno Caron 

Une assemblée  particulièrement  attentive.

Interview  de  Nicolas  Gomart DG de la Matmut venu présenter  la SGAM Matmut 

Table ronde sur la SGAM Matmut 


Les temps forts des votes des délégués 

👉DEUXIÈME JOURNÉE

Céline Blattner cabinet Addactis

 Table sur la prévoyance
Dominique  Combes, Didier Debord,Valérie  Audry Adardour

 Représentants des OS
La prévention secteur  essentiel des missions  des mutuelles : 10576 adhérents en 2022 ont participé aux  ADA

 Signature de la    convention de  partenariat MGÉFI/ AIO-Santé 

INTERVENTIONS 

🎬 Eric Chenut  président  de la Mutualité  Française [par vidéo]
📼
Intervention  de Éric  Chenut  disponible  7 jours.
🎬 David Ollivier-Lannuzel  Président  du  UROPS [par vidéo]

Serge Brichet président de la MFP ancien président  de la MGÉFI [sur place]
  Allocution  de clôture  de Bruno Caron 
             
✒️Merci aux 3 photographes pour l'envoie  de leurs 📷 autant de "cartes postales" souvenirs  de l'Assemblée  générale  de la MGÉFI de Nîmes. 
Amitiés  mutualistes  
Nora Ansell-Salles