Nora ANSELL-SALLES

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lundi 27 avril 2015

Floriège de la Newsletter de Gérard Bieth

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale NDLR: une Newsletter qui vaut largement le prix de l'abonnement Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez gerard AT annuaire-secu.com




Stagnation des revenus nets des médecins libéraux en 2013 selon la CARMF

21/04/15 - Selon les données provisoires de la caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), le revenu net annuel moyen (avant impôt) des médecins est resté quasiment bloqué à 84 835 euros entre 2012 et 2013 (79 962 euros pour le secteur 1 et 101 955 euros pour le secteur 2). La hausse en euros constants atteint à peine 0,39 %, ce qui équivaut à une baisse de 0,35 % de leur pouvoir d'achat compte tenu de l'inflation.


 Contrairement aux idées reçues, les médecins généralistes s'en sortent le mieux. Dans le secteur 1, ils voient leurs revenus augmenter de 1,81 %, à 73 276 euros conséquence de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), mais aussi de la diminution du nombre de praticiens. Les spécialistes, en revanche, encaissent une baisse de 0,81 %, à 100 357 euros tous secteurs (- 0,26 % en secteur 1 et - 1,66 en secteur 2). De grandes disparités subsistent entre spécialités et secteurs. Les gériatres de même que les biologistes accusent une chute à deux chiffres tandis que les cancérologues de secteur 1 profitent d'une augmentation de 6,31 % de leurs revenus, à 194 726 euros (le record).
> Bénéfices non commerciaux (BNC) des médecins libéraux 2013




12e enquête du Conseil national de l'Ordre des médecins sur la permanence des soins (PDS)

22/04/15 - La régulation médicale stagne. Même chose du côté du volontariat où l'on ne constate aucune amélioration, la baisse se stabilise. Rien de bien nouveau du côté de la permanence des soins en 2014, mais justement pour le CNOM c'est bien là le problème... 


L'Ordre des médecins manifeste donc son inquiétude sur le manque de mesures d'adaptation qui menace l'avenir de cette mission de service public. Il juge que le système de gouvernance actuel, chapeauté par les ARS, a atteint ses limites. Patrick Bouet, le président de l'Ordre, cité dans Le Parisien, rappelle que les agences régionales de santé ont supprimé la prime de nuit profonde de minuit à 8 heures. Elles "envisagent même de supprimer la prime de soirée" perçue de 20 heures à minuit, ajoute-t-il, "toujours par économie et parce que l'hôpital est là au cas où… C'est un mécanisme à contresens qui contribue à saturer les urgences à l'hôpital et à démobiliser les volontaires".
> Bilan PDS 2014 : de fortes inquiétudes pour les années à venir



Les programmes de coaching en santé en ligne de la CNAMTS menacés à cause d'un contentieux financier

21/04/15 - La CNAMTS avait annoncé le 6 novembre dernier le déploiement d'un grand programme de coaching en ligne "Santé active" pour favoriser la prévention et améliorer le parcours de soins. Expérimenté depuis dix ans par la CPAM de la Sarthe, le service Santé active consiste en un échange personnalisé - relevant de la prévention et de l'éducation thérapeutique - entre les assurés et des conseillers au sein d'espaces dédiés et lors d'ateliers organisés au sein des caisses. Dans le contexte économique actuel, l'Etat avait demandé à la CNAMTS de renoncer à son ambition de généraliser ce service sous cette forme " présentielle " pour ne le déployer qu'en ligne. En expérimentation en Seine-Saint-Denis, en Loire-Atlantique, en Pyrénées-Orientales et à Paris, les programmes de e-coaching de la caisse nationale devaient être proposés aux 15 millions d'assurés inscrits sur AMELI à la fin du premier trimestre 2015. Mais voilà, le mois d'avril est déjà bien entamé, et du côté de la CNAMTS, on fait profil bas, rapporte Economie Matin.


 On parle de "tensions internes qui ont conduit à ralentir, pour ne pas dire bloquer, le lancement officiel des programmes" ou encore de "difficultés chez les prestataires chargés de développer et déployer ces outils de prévention..., prestataires qui se retrouvent au bord du dépôt de bilan, obligés de licencier massivement les développeurs, la CNAMTS n'ayant pas respecté ses engagements".
Le contentieux ouvert avec les prestataires pourrait coûter plus de 10 millions d'euros à l'Etat. "Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, s'est saisie du dossier, puisque les prestataires en péril à cause des défaillances de la CNAMTS sont... des start-up françaises, que le gouvernement s'est engagé à soutenir ! Emmanuel Macron tranchera...", évoque Economie Matin.
> Economie Matin 21 avril 2015
> L'espace Coaching Santé active



Keldoc, la plate-forme en ligne de rendez-vous médical

16/04/15 - Keldoc est une plate-forme en ligne de rendez-vous médical il faut bien le dire encore balbutiante (surtout active sur Paris). Selon les résultats d'une enquête réalisée par Keldoc et publiée dans Le Parisien, les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous chez un médecin spécialiste varient fortement d'une région à l'autre et peuvent parfois réserver de bonnes surprises. Décrocher un rendez-vous chez un ophtalmologue, un gynécologue ou un oto-rhino-laryngologiste s'avère parfois un véritable parcours du combattant, avec des délais d'attente qui peuvent varier de plusieurs semaines à parfois deux ans dans certaines régions touchées par la désertification médicale. Voir le dossier du Parisien.


KelDoc n'est pas la seule start-up sur ce créneau. Plusieurs sites internet proposent désormais un accès à l'agenda de rendez-vous des médecins en France tels que MonDocteur, DocMii, Doctolib, Imediasanté ou encore RDVmedicaux. Ils permettent notamment à leurs utilisateurs de connaître les désistements de patients en temps réel et ainsi de réserver le créneau libéré. Ces sites sont eux aussi en phase de montée en charge. Pour l'instant, c'est largement anecdotique.


Selon l'étude, 12 % des ophtalmologues peuvent proposer un rendez-vous à moins de dix jours (25 % à Paris). Les gynécos seraient 29 % dans ce cas. A en croire le docteur Jean-Bernard Rottier, ophtalmologue au Mans (Sarthe), interrogé par Le Parisien, le pire est à venir...


> Consulter un spécialiste rapidement, c'est possible - Le Parisien
> Les sites de rendez-vous en ligne se multiplient -
> " Pas de place avant janvier 2016 " - Jean-Bernard Rottier, ophtalmologue au Mans (Sarthe)



Pourbienvieillir.fr, le nouveau site d'information et de prévention des caisses de retraite

23/04/15 - L'Assurance retraite, la MSA et le RSI ont regroupé sur le site Pourbienvieillir.fr leurs actions et leurs aides communes pour nous aider à bien vieillir.


 On y trouve des conseils pour faciliter son quotidien, les ateliers de prévention proposés près de chez soi et les lieux de vie collectifs (logements-foyers, Marpa,...) existant sur le territoire. De nombreux guides pratiques et brochures fournissent toutes les clés pour avancer en âge avec sérénité. En partenariat avec l'Inpes, les régimes de retraite ont lancé une websérie, " l'Agence des réponses Bien vieillir ". Cette dernière compte 15 épisodes de quatre minutes déclinant l'ensemble des thématiques du bien vieillir (alimentation, activité physique, activité cérébrale, vie affective, santé, utilité sociale, rythmes et sommeil, estime de soi).
> Le site pourbienvieillir.fr



  • Antibiorésistance : plus d'un million de morts en Europe d'ici à 2025

  • C'est la terrifiante prédiction de la Société européenne pour la microbiologie clinique et les maladies infectieuses (ESCMID) qui tire le signal d'alarme à la veille du Congrès européen de la spécialité, à Copenhague. La France ne sera pas épargnée. Dans l'Hexagone, "nous avons un problème important de résistance aux antibiotiques, étant donné que les bactéries résistantes venues de pays étrangers se propagent de plus en plus ici – notamment du fait de nos relations particulières de population avec l'Afrique du Nord, réservoir important de multirésistantes aux antibiotiques", indique Patrice Nordmann, spécialiste ESCMID pour la France.
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  •  "La position internationale est encore plus critique et, d'ici à 2050, le nombre annuel de décès pourrait atteindre les 10 millions, surpassant les plus grands tueurs tels que le cancer, le diabète et les accidents de la route", s'inquiète l'ESCMID. Continuons à utiliser les antibiotiques de façon irresponsable comme aujourd'hui dans l'alimentation et le traitement préventif des animaux de batterie et la prédiction sera encore pire. Source : Doctissimo 2 avril 2015
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  • La campagne "Ne lui tournez pas le dos" passée à la moulinette du Formindep - Décryptage d'une campagne publicitaire déguisée.

  • “Ne lui tournez pas le dos”. C'est le nom d'une campagne d'information médicale (re)lancée en ce mois d'avril 2015 et en grande pompe, dans tous les médias. L'objectif officiel est de vous informer sur l'origine de votre mal de dos pour " réduire le délai du diagnostic " d'une éventuelle maladie grave.
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  •  Le moyen : un site internet dédié et un “questionnaire de dépistage” accessible en ligne. Attention ! Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une campagne de publicité destinée, selon le Formindep, à vous sensibiliser à une maladie inflammatoire, et à accroître la demande pour l'un de ses traitements : un médicament très cher (plus de 13 000 € par an et par patient), fabriqué par la firme pharmaceutique qui orchestre cette "publi-information". Les techniques employées étant communes à toutes les campagnes dites de "disease awareness", l'association vous livre une méthode pour décrypter celles-ci.

lundi 2 février 2015

C'est à lire : la Newsletter de Gérad Bieth

LU POUR VOUS SUR :


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Polymédication chez les personnes âgées : " Que Choisir " tire la sonnette d'alarme et l'IRDES à la recherche d'un indicateur pertinent

28/01/15 - Deux études publiées le 28 janvier 2015 alertent à nouveau sur les dangers (effets indésirables, iatrogénie) de la polymédication chez les personnes âgées, définie par l'OMS comme "l'administration de nombreux médicaments de façon simultanée ou par l'administration d'un nombre excessif de médicaments".


L'UFC-" Que Choisir " publie les résultats inédits de son analyse de 347 ordonnances de personnes âgées (plus de 75 ans) polymédicamentées, au cours du deuxième trimestre 2014. "En moyenne, les ordonnances collectées dans notre échantillon contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 pour une seule personne", relève l'enquête de l'UFC. L'association affirme que ces ordonnances ont été passées au crible de la liste de Laroche, qui définit les médicaments potentiellement inappropriés pour les patients âgés. "Les résultats sont alarmants, puisque 40 % d'entre elles contiennent un médicament déconseillé aux personnes âgées", assure " Que Choisir ". L'association presse les pouvoirs publics d'inscrire la " déprescription " pour les personnes âgées dans les indicateurs de rémunération à la performance des médecins (ROSP) et demande que la Haute Autorité de Santé fasse de ce sujet une priorité de travail. Elle estime "indispensable que les professionnels de santé prennent conscience du coût sanitaire et économique de cette situation, et commencent enfin à " déprescrire "".

Parallèlement, une étude de l'IRDES explore finement le champ de la polymédication. "Dans une société vieillissante comme la nôtre, la polymédication est un enjeu majeur de santé publique tant en termes de qualité que d'efficience des soins et de dépenses de santé. S'intéresser aux définitions (polymédication simultanée, cumulative et continue) et aux différents systèmes de mesures disponibles s'avère ainsi nécessaire, souligne clairement l'IRDES. Cinq outils de mesure, parmi les plus souvent utilisés selon la littérature, ont été testés sur la base de données Disease Analyzer d'IMS-Health sur 69 324patients et 687 médecins afin de comparer la capacité des indicateurs à repérer la polymédication et d'évaluer la faisabilité techniquede leur calcul et d'apporter une contribution à la réflexion sur les indicateurs utilisés pour l'évaluation du programme Parcours santé des aînés (Paerpa). La prévalence de la polymédication varie selon l'indicateur et le seuil utilisé. L'IRDES conclut que la revue de la littérature présentée dans son étude constitue la première étape d'une recherche sur la polymédication. Elle va se poursuivre par une analyse plus approfondie des mécanismes qui conduisent à la polymédication en examinant les caractéristiques des prescripteurs, des patients mais aussi des parcours de santé des personnes âgées.
Rappelons que le rapport de Philippe VERGER sur la politique du médicament en EHPAD (décembre 2013) soulignait la fréquence excessive de la polymédication et avançait une dizaine de mesures. Le programme expérimental " Parcours santé des aînés (Paerpa) " propose des actions d'éducation thérapeutique autour de la polymédication et de la polypathologie.
> La polymédication : définitions, mesures et enjeux. Revue de la littérature et tests de mesure - IRDES - Questions d'économie de la santé n° 204, décembre 2014
> L'enquête de l'UFC Que Choisir "Médicaments. Halte à l'overdose pour les personnes âgées !" - Résultats détaillés dans le numéro 91 de février 2015 de Que Choisir Santé



Un avis du CESE sur " la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé "

28/01/15 - Le Conseil économique social et environnemental a adopté pendant la séance plénière du 27 janvier 2015 un avis sur "la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé" présenté par ses rapporteurs Thierry Beaudet et Edouard Couty. L'année dernière les dépenses en dispositif médicaux remboursables se sont établies à 13,4 Mds €. L'Assurance maladie a pris en charge 5,8 Mds €. Le reste est à la charge des patients et de leurs complémentaires auquel vient s'ajouter le coût des DM non remboursables. Composé de 16 préconisations, ce texte insiste sur une meilleure régulation de la tarification impliquant la "révision de la procédure d'inscription sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR), dont les mécanismes tarifaires sont aujourd'hui très complexes", une valorisation des dispositifs médicaux les plus innovants et utiles, une réactualisation régulière de la liste en sus et des GHS, ou encore "le renforcement des procédures de sécurité" en amont et en aval pour améliorer la qualité. Il recommande également d'associer les organismes complémentaires aux démarches de tarification et de prise en charge.


En France, le marché des dispositifs médicaux est porté par 1100 entreprises qui emploient environ 65 000 personnes, indique l'avis du Conseil économique, social et environnemental. Il s'agit à 94 % de PME, dont 45 % de TPE. Avec 23 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le marché national occupe la 4e place mondiale derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon. Toutefois, la balance commerciale est déficitaire, car 55 % des dispositifs médicaux sont importés et seulement 20 % exportés.
> Présentation de l'avis



La Mutualité française revient à la charge sur les réseaux de soins


30/01/15 - Le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, était invité à échanger auprès des journalistes de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) sur l'actualité des mutuelles, le 30 janvier 2015. Une occasion de revenir sur les avantages des réseaux de soins mutualistes, un an après la loi Le Roux. Depuis 18 mois, la loi autorise ces réseaux mutualistes. Mais en pratique, seules les conventions dans les domaines des soins dentaires, d'optiques et d'audioprothèses sont opérationnelles. Etienne Caniard propose d'étendre les réseaux de soins à tous les professionnels de santé, de s'orienter résolument vers une véritable généralisation de la complémentaire santé non seulement pour les salariés mais aussi pour ceux qui ne sont pas dans la vie active (retraités, chômeurs de longue durée ou jeunes précaires), et de diminuer de façon conséquente la fiscalité des contrats santé pour les rendre plus accessibles financièrement (voir son interview). Quelques chiffres clés avancés par la Mutualité : 1,9 milliard d'euros. C'est l'économie dont pourraient bénéficier les Français s'ils avaient tous accès à des réseaux de soins optiques, dentaires et d'audioprothèses. La diminution moyenne du reste à charge (RAC) dans un réseau représente 140 € en dentaire, 65 € en optique, et 390 € en audioprothèse.

> Et si on parlait des réseaux de soins des mutuelles ? - la vidéo la plus populaire de la websérie #RDVsolidaire avec 551 000 vues sur YouTube (18-01-15)






TIC santé - e-administration - services publics

Premier "Hackathon" de l'Assurance Maladie. Une collaboration réussie au service de l'ouverture des données de santé

27/01/15 - L'Assurance maladie et Etalab, mission gouvernementale chargée de l'ouverture des données publiques, ont organisé, le 26 janvier, le premier marathon informatique exploitant des données regroupées au sein du système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie (Sniiram) préalablement anonymisées, dans les locaux de l'association La Paillasse, dans le 2e arrondissement. Le but de l'événement pour les développeurs, statisticiens et représentants issus d'instances publiques (Drees, HAS), d'organismes complémentaires, de cabinets de conseil ou de start-up invités pour l'occasion (une soixantaine de participants) était de se regrouper en équipes pour monter, en une journée, des projets établis à partir des bases de données de l'Assurance maladie mises spécialement à leur disposition. En marge de la présentation des projets, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a qualifié l'ouverture de ces données de “mouvement incontournable”, qui doit évidemment être encadré, et qui doit faire évoluer “la culture de rétention” des administrations. Le projet de loi Santé, examiné en avril au parlement, prévoit un accès facilité et protégé à un "grand système national des données de santé", et notamment son ouverture aux entreprises à but lucratif, "dès lors que l'intérêt général est l'objectif recherché", a expliqué la ministre. La vente de ces données n'est pas exclue, a-t-elle affirmé, assurant que la loi contiendrait "des garde-fous". Elle a également annoncé que l'article 47 de la loi de Santé sur la mise à disposition des données médico-administratives, parfois critiqué pour ses conditions trop restrictives, "devrait évoluer".


La CNAMTS se dit prête à ouvrir davantage les données du Sniiram, qui "constitue probablement la plus grande base de données médico-économiques dans le monde", notamment à des fins de recherche, a déclaré son nouveau directeur général, Nicolas Revel. Une partie de ces données sont déjà accessibles à quelque "250 organismes", essentiellement publics, et à une "vingtaine d'équipes de recherche par an", selon M. Revel. Le nouveau patron de la CNAMTS a annoncé que les données présentées lundi aux participants seraient mises en ligne dès le premier jour du mois de février sur data.gouv.fr, l'objectif étant d'aller plus loin par la suite, avec d'autres jeux de données comme la base médicaments qui recense les informations relatives aux produits soumis au remboursement.
"La diversité des projets explorés au cours de cette journée fournit une illustration concrète des bénéfices d'une ouverture élargie de ces données agrégées. Le croisement des données et les différents angles d'approche apportent une profondeur d'analyse indispensable pour identifier de nouveaux champs exploratoires au service d'une évaluation toujours plus fine du système. Cette expérimentation a également permis de démontrer les spécificités des données gérées par l'Assurance Maladie et les risques de ré-identification directe ou indirecte des personnes qui les caractérisent", explique le communiqué de la CNAMTS.
> Le communiqué de presse de la CNAMTS 27 janvier 2015
> Marisol Touraine : l'ouverture des données de santé, "un mouvement incontournable" - L'Express




Edition 2014 du Baromètre sur l'opinion des Français et la satisfaction des usagers sur les services publics régaliens

28/01/15 - Organisé le 27 janvier 2015 par l'Institut Paul Delouvrier, le colloque " Service public : les citoyens ont la parole " a marqué le dixième anniversaire du baromètre de l'institut destiné à mesurer l'opinion des Français et la satisfaction des usagers sur les services publics régaliens. Au cours de l'évènement, les résultats de la dernière vague du baromètre réalisée fin 2014 en partenariat avec TNS Sofres ont été dévoilés.


D'après l'étude, en moyenne 59 % des usagers considèrent qu'il serait possible de réaliser des économies importantes sans diminuer la qualité des différents services publics. C'est spécialement vrai en ce qui concerne les services fiscaux (78 %), la Sécurité sociale (76 %) ou l'emploi (65 %), le logement (55 %), la justice (53 %) et la santé publique (51 %). Seules exceptions : l'Education nationale et la police. Le baromètre confirme une tendance : celle d'une préférence croissante des Français pour la baisse des impôts, fût-ce au détriment des prestations fournies. S'ils devaient choisir, près des deux tiers des Français (65 %) privilégieraient une diminution des impôts accompagnée d'une réduction des prestations plutôt qu'une augmentation des impôts pour une amélioration des prestations. Pour baisser les dépenses publiques, la piste la plus citée par les personnes sondées est l'amélioration de l'efficacité des services publics (61 %), devant la baisse du montant de certaines aides sociales (54 %) et la réduction des " dépenses d'équipement et d'infrastructures " (41 %). Reste que, globalement, il y a une tendance qui ne se dément pas : la satisfaction des usagers est bien supérieure à l'opinion des Français sur les services publics. En 2014, les proportions d'avis favorables étaient respectivement de 67 % (niveau le plus bas depuis 10 ans) et de 39 %. Toutefois, cet écart tend à se réduire après deux années au cours desquelles il s'était creusé. La santé publique, la police et la Sécurité sociale se distinguent positivement et l'emploi négativement. Parmi les attentes chères aux Français concernant leurs relations avec les services publics, la notion d'efficacité est à nouveau largement plébiscitée.
> Baromètre décembre 2014 : rapport synthétique
> Baromètre décembre 2014 : note de synthèse



La vidéo de la semaine
  • Enquête de santé - Ces très chères mutuelles - Diffusé sur France 5 le mardi 27 janvier 2015 - vidéo 1h40 avec le débat sur Youtube
    "Ces très chères mutuelles" : c'est sous ce titre volontairement polémique que France 5 a consacré le 27 janvier son "Enquête de santé" aux complémentaires. L'émission, construite autour d'un documentaire de 52 minutes, "Complémentaires santé : inégalités assurées ?", puis d'un débat en direct, a abordé de vraies questions, en particulier celles du renoncement aux soins ou encore de la couverture santé des retraités. A lire la réaction de la Mutualité française "Complémentaires santé : pas d'amalgame" qui regrette l'absence d'un de ses représentants sur le plateau 
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  • Débat au Sénat : " La France dispose-t-elle encore du meilleur système de santé au monde ? " - 29 janvier 2015
    Interventions de Gilbert Barbier, pour le groupe RDSE, Laurence Cohen, François Fortassin, Jean-Marie Vanlerenberghe, Alain Milon, Patricia Schillinger, Aline Archimbaud, Catherine Deroche, Philippe Mouiller, Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion - Voir le dossier vidéo

Rapports - études - dossiers - avis - notes
  • Rapport 2014 du Défenseur des droits
    Le nombre de saisines auprès du défenseur des droits a augmenté entre 2013 et 2014, enregistrant plus de 100 000 demandes d'intervention et de conseils (73 463 dossiers de réclamations et 39 130 appels aux plateformes téléphoniques de l'Institution), selon le premier rapport d'activité annuel du Défenseur des droits publié le 27 janvier 2015. Au cours de l'année 2014, l'institution a traité 71 624 réclamations, tant au niveau du siège qu'à travers son réseau de délégués territoriaux. Parmi les domaines d'intervention, la protection sociale et solidarité arrive en tête avec 19 % devant la défense des enfants (16 %) les affaires judiciaires (15 %) et la santé (11 %). Rapport annuel d'activité 2014
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  • Note d'information du RSI - Mise au point du régime au moment de manifestations annoncées de travailleurs indépendants
    Des manifestations de travailleurs indépendants sont annoncées dans les semaines qui viennent dans différentes villes en France, pour contester le fonctionnement du Régime social des indépendants mais également les cotisations et les prestations sociales personnelles des TI. À cette occasion, le RSI sort une note d'information de 9 pages destinée à la presse. Sont détaillés la situation et la qualité de service du régime, les cotisations sociales des travailleurs indépendants (baisses et simplifications), les prestations sociales et l'obligation d'affiliation et de cotisations.


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 635 du 18 janvier 2015