Nora ANSELL-SALLES

dimanche 24 novembre 2024

Retour sur la Conférence de Christine Roullière-Le Lidec sur le stress post-traumatique


Association des auditeurs IHEDN – Région Paris Ile-de-France


« Se remettre debout »
Le Professeur Henri Laborit l’a bien décrit, face à un stress nous avons la possibilité de réagir (fuir ou combattre) ou de rester sidéré dans l’effroi. L’action implique la mobilisation de l’organisme afin de réagir à ce stress, nous gardant dans le mouvement de la vie. Ce processus se retrouve dans la physiologie.

De la même manière qu’une blessure physique se traite afin de favoriser la cicatrisation, donnant une part importante à la rééducation afin d’aider le blessé à se remettre debout, la blessure psychique implique un processus thérapeutique médico-psychologique comprenant le defusing, le débriefing, permettant une véritable catharsis pour métaboliser la scène traumatique. Un accompagnement particulièrement ajusté et adapté se met en place au long cours pour voyager à travers le traumatisme. Si le trouble de stress post-traumatique est une pathologie bien connue des combattants depuis l’antiquité, sa définition fut précisée au fur et à mesure des différents conflits.

D’après la 5ème édition du Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorder Diagnosis ( DSM) actuellement en vigueur et l’enseignement du Professeur Louis Crocq, le trouble de stress post-traumatique, (TSPT) est un ensemble de symptômes survenant à distance d’un événement traumatique (confrontation avec la mort pour soi et/ou pour un proche et/ou pour un groupe), symptômes plus ou moins réversibles, pouvant invalider la vie relationnelle et professionnelle. Le critère étiologique est l’exposition à un événement traumatique, associé à un temps de latence. Ce délai de latence peut aller d’un mois à plusieurs années, voire à des dizaines d’années. Ainsi le TSPT concerne autant la société civile que les forces de sécurité. L’actualité nationale et internationale le démontre régulièrement.

🔹️Comment revivre après un tel traumatisme ? 

🔹️Comment faire avec ce traumatisme ? 

🔹️Quelle nouvelle vie personnelle et professionnelle ? 

🔹️Comment le combattant, sa famille, son entourage traversent ce chemin de souffrance pour atteindre le cap de la résilience ?

Ma pratique au Samu de Paris, au ministère de l’intérieur, à l’association Solidarité Défense
intervenant auprès des militaires blessés en opération, et des familles de militaires décédés, m’a convaincu de la nécessité d’envisager la blessure psychique, non comme une fatalité, mais comme une épreuve de vie que l’on traite et dont on prend soin.

Les nombreux échanges avec des personnes ayant un syndrome de stress post-traumatique, quel que soit leurs univers, mettent en évidence le besoin impérieux de réapprendre à vivre à la place de la survie, d’apprendre ou réapprendre à apprécier la vie d’aujourd’hui telle qu’elle se trouve. Puis il s’agit de réinventer sa vie professionnelle, personnelle, en trouvant des clefs pour reconstruire et ou développer des liens porteurs de sens. On combat mieux ce que l’on connait.

La première étape consiste à accueillir la personne touchée avec toute son histoire, sa vie d’avant le traumatisme, et son présent. Puis lui donner des armes pour combattre, faire face à cet ennemi invisible.
« Personne ne peut comprendre ce que j’ai vécu…
Le bruit, les odeurs.. Je ne veux pas leurs infliger cela. Les courses,.. Insupportable.. Suis obligé de faire une reconnaissance. Les jeux des enfants, le bruit, .. je ne les supporte plus.. Mais je les aime. »

Un sentiment de décalage difficile à vivre avec l’impression qu’une part d’eux est toujours là-bas. C’est en quelque sorte un coup de tonnerre dans un ciel serein bouleversant ses repères. On ne se reconnait plus. « Docteur, dites moi, je ne suis pas devenu fou ? ». Cette phrase fut tellement entendue dans mes consultations.

Expliquer le mécanisme, les symptômes en prenant le temps de le faire et de le refaire, non seulement est essentiel, mais constitue une part de la thérapeutique. Ainsi on chemine avec le patient. On coconstruit une démarche de réparation.

Cette étape d’information permet de fluidifier également les relations avec l’entourage, prévenant d’éventuels malentendus, des incompréhensions, pouvant conduire à un isolement social, amical, familial, amoureux. Ce qui est valable pour le patient l’est pour l’entourage.

Les conjoints, les familles, les amis entourant le patient, manifestent également un besoin de connaissance afin de décoder les symptômes pour comprendre ce qu’il se passe et ainsi mieux entourer leurs conjoints, fils, filles, amis, amies. Très souvent en première ligne, pour détecter des comportements inhabituels, la famille souvent appelée « la base arrière » endosse plusieurs rôles, celui de lanceur d’alerte, de premier thérapeute et de “victime collatérale”, vivant au quotidien les répercussions de la blessure psychique. Cette connaissance est essentielle pour comprendre des réactions parfois difficilement compréhensibles.

Pour l’entourage, c’est très difficile à vivre.

Inquiétude, incompréhension, crainte devant des comportements étranges et parfois angoissants, fatigue du quotidien et un immense désarroi, tels sont les qualificatifs les plus souvent entendus avec cette question lancinante : « Docteur, je ne le reconnais plus » Prendre soin de l’entourage est indispensable. « Prenez soin de vous afin de prendre de soin de lui », tel est aussi le cap des familles.

Se remettre debout après un traumatisme pour s’engager sur le chemin de la reconstruction, et de la résilience est un travail d’équipe, basé sur la connaissance des symptômes et sur la confiance et le renforcement des liens.

La solidarité et la cohésion ne sont plus un devoir mais une nécessité.

🟦 En guise de conclusion, les mots d’Antoine de Saint Exupéry dans le petit prince :
« Le véritable voyage, ce n’est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie intérieure. » Antoine de Saint Exupéry

👉 COUP DE PROJECTEUR SUR CHRISTINE ROULLIÈRE-LE LIDEC

Ayant un double doctorat de médecine et de sciences économiques, Christine Roullière-Le
Lidec a servi auprès des ministres de la santé et de la famille ainsi que des ambassadeurs
chargés de l’adoption internationale et du secrétariat général de la Présidence française du
Conseil de l’Union européenne. Elle est en poste depuis de nombreuses années au ministère
de l’intérieur. Très investie auprès de la communauté militaire, administratrice de Solidarité
Défense, accompagnant des hautes personnalités, des agents et des familles d’agents
endeuillés, Christine est une experte sur le sujet du stress opérationnel et du syndrome de
stress post-traumatique, et est régulièrement sollicitée sur le sujet (elle a écrit un livre : 
📖 « le syndrome de stress post-traumatique survivre ou revivre » paru aux Editions Economica).

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👉 Lire l'article complet :

👉COUP DE PROJECTEUR SUR L'IHDN

L’IHEDN RÉGION PARIS ÎLE-DE-FRANCE est la plus importante des Associations en Région. Elle est implantée au cœur de l’École Militaire.
Elle est garante des valeurs fondamentales de l’IHEDN.
Siège social : 1 place Joffre – Ecole militaire - Case N - 75700 Paris SP 07





Baromètre RSE & Santé Afrique

La promotion de la santé est un objectif de développement durable (ODD) insuffisamment pris en compte par les entreprises.


Le 7 novembre dernier à l’occasion du Forum Afrique, RSE & Santé, l'association SEE a présenté le Baromètre RSE & Santé Afrique, premier du genre, mesurant la place des enjeux santé dans les stratégies RSE des entreprises opérant sur le continent.

Pourquoi un Baromètre sur la RSE et la santé ?


EN SAVOIR PLUS  SUR 
SEE SANTÉ  EN  ENTREPRISES

vendredi 22 novembre 2024

Doit-on avoir peur des opioides ?


DOIT-ON AVOIR PEUR DES OPIOÏDES?
 
La Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur tiendra Congrès à Lille, du 27 au 29 novembre 2024 au Grand Palais.

Avant l’ouverture de ce grand rendez-vous annuel autour de la douleur, la SFETD tient à partager sur l’usage des opioïdes. La SFETD alerte sur les risques associés à de potentielles interruptions de prescriptions antalgiques, dont les effets peuvent être désastreux pour la prise en charge de la douleur.

En 6 points retrouvez la position de la SFETD quant aux récentes décisions de l’ANSM.

✏ Usage des opioïdes dans la gestion de la douleur : un équilibre délicat.
✏ La SFETD demande un moratoire à l’ANSM concernant l’application de la mesure sur les ordonnances sécurisées pour la prescription de codéine et de Tramadol à partir du 1er décembre 2024.
✏ Synthèse des enquêtes du Réseau Français d’Addictovigilance.
✏ Opioïdes : réconcilier perceptions, réalité et bonne pratique médicale.
✏ Morphiniques : vigilance oui, renoncement non !
✏ Quelques explications sur l’arrêt de commercialisation du ZORYON. 
La Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD) insiste sur la nécessité de trouver un équilibre.
La crainte des dérives ne doit pas conduire à une opiophobie, qui risque d’aggraver le phénomène d’oligoanalgésie (insuffisance à reconnaître et à fournir une analgésie chez les patients souffrant de douleur) déjà présent en France, notamment dans des situations d’urgence. ❞
Pr Valéria Martinez, Présidente de la SFETD
 
Usage des opioïdes dans la gestion de la douleur : un équilibre délicat
La prescription d’opioïdes pour le traitement de la douleur a toujours suscité des débats passionnés. Historiquement, leur utilisation a oscillé entre l’interdiction stricte et l’usage récréatif. Cette classe de médicaments a été profondément influencée par des modes, des pressions culturelles et des facteurs environnementaux, façonnant leur prescription au fil des décennies.

Ce n’est qu’à partir des années 1970 que la médecine a commencé à explorer les bénéfices antalgiques des opioïdes. Dans les pays développés, la démystification de la morphine (une forme d’opioïdes) a permis à des milliers de patients de bénéficier d’un traitement efficace contre la douleur, accédant ainsi à l’un des antalgiques les plus puissants disponibles. Cependant, un tiers de la population mondiale reste encore privé de cet accès essentiel, avec des disparités marquées : la consommation d’opioïdes par habitant varie d’un facteur supérieur à 100 d’un pays à l’autre.

Les usages détournés et les risques d’addiction, largement documentés aux États-Unis, ont ravivé la controverse sur leur emploi, notamment dans la douleur chronique non cancéreuse. Trouver un équilibre entre les bénéfices antalgiques des opioïdes et leurs effets secondaires demeure un défi constant. Cependant, la France ne se situe pas dans la même situation que les États-Unis. Si les chiffres de l’augmentation de la consommation d’opioïdes (notamment ceux qui sont dits « faibles », comme le Tramadol ou la codéine) inquiètent, ils restent sans commune mesure avec ceux observés outre-Atlantique.
Le réseau français d’addictovigilance tire néanmoins la sonnette d’alarme, et les feux sont sinon au rouge, du moins à l´orange. Cette tendance mérite une attention accrue, mais il est essentiel d’éviter des comparaisons simplistes qui alimentent une peur disproportionnée ou des politiques inadaptées.

POURQUOI LA SFETD S’INQUIETE-T-ELLE ET DEMANDE-T-ELLE UN MORATOIRE ?

La SFETD demande un moratoire à l’ANSM concernant l’application de la mesure sur les ordonnances sécurisées pour la prescription de codéine et de Tramadol à partir du 1er décembre 2024.
La SFETD prend acte des décisions de l’ANSM visant à prévenir les abus et la dépendance. Toutefois, elle exprime ses préoccupations face aux défis posés par leur délai d’application rapide, prévue dès décembre 2024. Elle craint notamment que cette mise en oeuvre précipitée ne pénalise de nombreux patients ayant un besoin justifié de ces traitements.
📌 UN DÉFI LOGISTIQUE MAJEUR POUR LES ÉTABLISSEMENTS
« Nous ne sommes pas prêts » : c’est le constat issu de nombreuses remontées du terrain.
Les établissements de santé doivent surmonter plusieurs obstacles logistiques pour appliquer cette nouvelle mesure : • délais d’approvisionnement insuffisants : les ordonnances sécurisées ne peuvent être obtenues en quantité suffisante dans les temps ;
• adaptation des logiciels informatiques : trop peu de temps pour intégrer les nouvelles exigences dans les outils de prescription ;
• formation insuffisante des professionnels : les équipes médicales n’ont pas été suffisamment informées ou formées à cette obligation ;
• contraintes de stockage sécurisé : la gestion des ordonnances pose des problèmes organisationnels complexes.

📌 LES CONSÉQUENCES REDOUTÉES
Ces défis risquent de provoquer des interruptions dans la prescription d’antalgiques, compromettant gravement la prise en charge des patients.
Les répercussions potentielles incluent :
• une augmentation des passages aux urgences pour des douleurs mal contrôlées,
• une sollicitation accrue des médecins traitants dans des situations d’urgence,
• une augmentation des appels aux services d’urgence (SAMU) et des hospitalisations précoces,
• une errance médicale des patients, contraints de chercher des solutions ailleurs, ce qui impacte la continuité et la qualité des soins.

Pour pallier ces difficultés, la production massive d’ordonnances sécurisées pourrait engendrer un effet contraire à une accessibilité accrue des ordonnances sécurisées dans les services de santé, mais avec des risques élevés :  
- vols d’ordonnances, favorisés par une disponibilité moins contrôlée,
- falsifications potentielles des prescriptions,
- agressions des personnels de santé, perpétrées par des patients en quête de prescriptions. Un effet paradoxal : le risque d’une sécurisation compromise.
 
Dr Marguerite d’Ussel, Secrétaire générale adjointe de la SFETD, partage son inquiétude
« En voulant sécuriser la prescription avec ces ordonnances, nous créons un paradoxe. La morphine risque fort d’être en réalité moins sécurisée à cause de la masse d’ordonnances papier exposées aux vols. Pourtant, le Ségur du Numérique en santé avait promis, pour janvier 2025, des ordonnances électroniques assurant une véritable sécurisation pour les prescriptions de ville. Malheureusement, ce projet ne concerne pas les établissements de santé qui sont également en première ligne pour instaurer les traitements de la douleur aiguë, notamment post-opératoire. »

À NOTER 
« Les décisions concernant le Tramadol et la codéine sont la conséquence de données de pharmacosurveillance datant de 2022 ce qui ne laisse probablement pas le temps nécessaire aux recommandations de la HAS de mars 2022 sur le bon usage des médicaments opioïdes de porter leurs fruits. Il est nécessaire de mieux diffuser ces recommandations sur la juste prescription des médicaments antalgiques opioïdes. »
Pr Nicolas Authier, psychiatre et pharmacologue, chef des services de médecine de la douleur et de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand et membre du CA de la SFETD
 
Dans le communiqué de presse, il vous sera possible de prendre connaissance :
📌 SYNTHÈSE DES ENQUÊTES DU RÉSEAU FRANÇAIS D’ADDICTOVIGILANCE
 
📌 OPIOÏDES MARKETING AGRESSIF AUX ÉTATS-UNIS VS RÉGULATION STRICTE EN FRANCE : UN CHOC DES APPROCHES (infographie)
 
📌 OPIOÏDES RÉCONCILIER PERCEPTIONS, RÉALITÉ ET BONNE PRATIQUE MÉDICALE

📌 MORPHINIQUES VIGILANCE OUI, RENONCEMENT NON !

📌 QUELQUES EXPLICATIONS SUR L’ARRÊT DE COMMERCIALISATION DU ZORYON.
 
Retrouvez tous ces sujets en téléchargeant le communiqué de presse ci dessous.
 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: 
 
INFOGRAPHIE COMPARATIVE 
À consulter dans le communiqué de presse
 
En savoir plus
Wilma Odin-Lumetta - attachée de presse
 Agence Buro2presse - contact@buro2presse.com
Linkedin website



Lancement du Campus Louis Braille : innovation et recherche pour l'autonomie des déficients visuels


Le 3 décembre prochain sera inauguré le Campus Louis Braille. 

Dédié à l’innovation technologique, ce campus constitue une étape décisive vers une plus grande autonomie des personnes malvoyantes et non-voyantes. 

Il vise à créer un carrefour européen de référence où start-ups, chercheurs, étudiants et personnes concernées par le handicap visuel, travaillent ensemble au développement de solutions concrètes favorisant l’autonomie et améliorant le quotidien.

Les journalistes 
qui souhaitent venir à l'inauguration du 3 décembre qui aura lieu à 13h30 au 56 boulevard des Invalides doivent impérativement se rapprocher de

Fanny Knipper
☎️06 19 73 14 19


🔎En savoir plus 

Faustine Bollaert & Gaëtan Roussel étaient présents au Gala de la Fondation Foch

Faustine Bollaert 
Gaëtan Roussel étaient présents jeudi 21 novembre pour soutenir la Fondation Foch, une organisation à but non lucratif reconnue d’utilité publique depuis 1929. La Fondation Foch mobilise ses donateurs pour financer des projets dans les domaines de la recherche médicale, de l’acquisition d’équipements de pointe, et de la formation des professionnels de santé de l’Hôpital Foch.

En savoir plus :
La Fondation Foch a notamment entièrement financé la première greffe utérine au monde qui a permis à Déborah Berlioz, née sans utérus, d’accoucher de son premier enfant en 2019. Grâce au soutien de la Fondation, l’hôpital Foch est le premier établissement français pour la transplantation pulmonaire, avec 75 transplantations réalisées, et un centre national de référence pour la mucoviscidose.

Chaque année, la Fondation organise un dîner de gala pour collecter des fonds. Cet événement réunit donateurs, personnalités et professionnels de santé, offrant une occasion unique de présenter les projets de recherche en cours et les initiatives futures.

Étude sur le bien-vieillir : mieux informer les séniors sur l’importance de la vaccination, véritable enjeu de santé publique


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Étude sur le bien-vieillir : mieux informer les séniors sur l’importance de la vaccination, véritable enjeu de santé publique !
Communiqué de presse
Paris, le 22 novembre 2024

Dans le contexte du vieillissement rapide de la population française - en 2050, un tiers de la population française sera âgée de plus de 60 - la coalition d'experts A-Grippe-Toi publie aujourd'hui une étude sur la perception du bien-vieillir par les Français. Cette étude montre que, malgré une opinion largement positive sur les vaccins, les séniors méconnaissent ou sous-estiment l'importance de la vaccination pour vieillir en bonne santé. 

Vieillir en bonne santé, un défi pour la société et le système de soin : une préoccupation partagée par les séniors 

Selon les projections de Santé publique France, 2,3 millions de personnes pourraient se retrouver en situation de dépendance en 2060. Le vieillissement en bonne santé des séniors dépendra de la capacité du système de soin à prévenir les infections (grippe, coqueluche, zona VRS) et leurs conséquences parfois invalidantes pour la population âgée.

Les résultats de l’étude, menée sur un échantillon de 1039 personnes âgées de 60 ans et plus, montrent que bien vieillir est une préoccupation primordiale. Pour les Français, les trois principaux critères définissant le bien-vieillir sont :
■ être en bonne santé le plus longtemps possible (en premier choix pour 43% des répondants)
■ conserver son autonomie physique (en premier choix pour 18 %)
■ vivre à domicile le plus longtemps possible (en premier choix 17 %).

Les craintes principalement associées au vieillissement s’inscrivent en creux de ces attentes : 41% des répondants craignent avant tout le handicap, 17% la baisse de la forme physique, et 10% la vulnérabilité aux maladies. La crainte du deuil, l’isolement social et familial ou encore la perte d’autonomie financière n’arrivent qu’ensuite. Ces espoirs et ces craintes sont partagés, et leur distribution ne varie que peu avec l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, ou le lieu de résidence. 


La vaccination, une condition méconnue du bien-vieillir 
Les répondants identifient comme principales conditions du bien-vieillir le fait de pratiquer une activité physique régulière (en premier choix pour 27%), l’équilibre de l’alimentation (en premier choix pour 17%), et le maintien d’une activité intellectuelle (en premier choix pour 17%). Les conditions plus strictement médicales n’arrivent que bien après, comme le fait d’avoir accès à des rendez-vous médicaux réguliers (en premier choix pour 12%), de pratiquer régulièrement des tests de dépistage des cancers et maladies chroniques (en premier choix pour 6%), ou d’être à jour de ses vaccins (en premier choix pour 3%). L’importance accordée à ce dernier critère est légèrement plus importante chez les hommes que chez les femmes, chez les 75 ans et plus que dans les autres cohortes, et dans la population convaincue de l’efficacité et de la sûreté des vaccins. Ces chiffres tendent à prouver qu’il existe une méconnaissance ou, a minima, une sous-estimation importante des séquelles durables que peuvent provoquer certaines maladies infectieuses, quand on n’en est pas préservé par la vaccination adéquate. Si les personnes interrogées constatent les désagréments de court-terme que provoque une infection grippale, comme des visites répétées chez le médecin, le recours à un aidant ou à un infirmier, ils perçoivent mal les conséquences de moyen-terme – pourtant bien réelles – que ces épisodes peuvent avoir sur leur santé telle que la complication d’une maladie chronique. 

Pourtant, 71% des personnes interrogées se disent d’accord ou plutôt d’accord avec la proposition selon laquelle les vaccins sont efficaces, et 66% pensent qu’ils sont sûrs. Cette opinion favorable a été confortée ou renforcée par l’épidémie de covid-19 : 39% des répondants disent se renseigner davantage sur les vaccinations recommandées pour leur tranche d’âge. Cette perception favorable ne se transforme qu’imparfaitement en acte : seuls 48% sont sûrs d’être à jour de leur vaccination ; 31% « pensent l’être ». 

Quant à la vaccination contre la grippe, elle est considérée comme importante par 75% des répondants, mais seuls 53% se vaccinent chaque année. Plus inquiétant, plus d’un quart des répondants disent ne jamais se vacciner contre la grippe, y compris ceux étant atteint de comorbidité(s). 


La nécessité d’une politique de sensibilisation plus ambitieuse à destination des seniors 
Alors que 82% des répondants s’estiment suffisamment informés au sujet de la vaccination contre la grippe, les répondants ont une connaissance manifestement lacunaire de l’importance des vaccins. Une politique de sensibilisation à destination des séniors pourra bénéficier de la confiance que ceux-ci accordent à leur médecin traitant et aux pharmaciens. Pour 76% des personnes interrogées, le médecin traitant reste la source d’information privilégiée, très loin devant les émissions de télévision ou de radio. Le pharmacien est quant à lui considéré par 73% comme une des sources principales d’information médicale.  
 

Pr Elisabeth Botelho-Nevers 
Vice-présidente de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) – et membre de la coalition 

« Ces résultats démontrent que, pour la vaccination des séniors, ce n’est pas la confiance qui manque, mais la conscience. Un effort résolu d’information et de communication, sur le modèle des « cinq fruits et légumes par jours », devrait permettre de répondre à cette méconnaissance qui empêche d’atteindre une meilleure couverture vaccinale. C’est la condition du « bien-vieillir » pour les personnes âgées. C’est aussi celle qui permettra à la société et au système de soin de faire face au vieillissement de la population. Une loi sur le Grand-âge ou sur le bien-vieillir, réclamée aujourd’hui par de nombreux acteurs, devra nécessairement se pencher sur cette question ».
Découvrez également notre communiqué sur la perception du bien-vieillir par les Français : 
Téléchargez le communiqué
À propos de la coalition A-grippe-toi 
Coalition d’experts avertis sur la vaccination notamment des adultes et particulièrement des seniors, la coalition A-grippe-toi souhaite instaurer un nouveau dialogue de proximité entre patients, politiques, institutions et professionnels de santé, afin de réfléchir à la problématique spécifique de la vaccination de ces adultes à risque et d’élaborer des actions concrètes qui répondent à leurs besoins. 
 
Contact :  
Solène Batier | +33 7 88 37 26 09 | solene.batier@nile-consulting.eu 




Astrid Panosyan-Bouvet : « Il y a des tensions, mais pas de retournement du marché du travail »

👉 Accords des partenaires sociaux sur l’assurance chômage, les seniors et le dialogue social, coût du travail, aménagements de la réforme des retraites, formation, insertion professionnelle des jeunes et des seniors…

🗞 À LIRE
dans les "Échos"


✒️ « Il y a des tensions, mais pas de retournement du marché du travail » Astrid Panosyan-Bouvet 
ministre du Travail et de l'Emploi

Transposition des accords que viennent de négocier le patronat et les syndicats, situation de l'emploi, retraites, ouverture de nouveaux dossiers… La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, déroule sa feuille de route dans une interview aux « Echos ».


Les partenaires sociaux ont réussi à boucler trois accords sur l'assurance-chômage, les seniors et les parcours syndicaux. Les soutenez-vous intégralement ?

Ces négociations sont un exemple du compromis qu'on peut réussir en faisant le pari du dialogue social sur des sujets pourtant potentiellement polarisants. C'est la méthode que nous promouvons avec le Premier ministre.

Ces accords trouvent de bons équilibres : en matière d'assurance-chômage, renforcement de la protection des primo-inscrits - principalement des jeunes dont le taux de chômage remonte -, durcissement de certaines règles notamment pour les transfrontaliers. Ils favorisent l'emploi des seniors avec un nouveau « contrat de valorisation de l'expérience » qui lève des freins à l'embauche, la meilleure accessibilité de la retraite progressive, et un entretien de mi-carrière.

Sur les parcours syndicaux, l'intention initiale était de rajeunir et renouveler. Mais si patronat et syndicats disent qu'il y a des améliorations à apporter, je veux les écouter. Il n'y a pas de dogme.

Les accords sont encore à la signature des partenaires sociaux. Mais notre intention est bien de les transposer fidèlement, sachant que certaines mesures sont d'ordre législatif.

Pensez-vous que l'élargissement de la retraite progressive va la faire décoller ?

Moins de 1 % des salariés l'utilisent, contre 50 % ailleurs en Europe. L'accord propose de l'ouvrir quatre ans avant l'âge du taux plein contre deux aujourd'hui. C'est une bonne chose : il faut arrêter de voir la fin de carrière comme binaire - plein-temps ou rien - quand on a besoin ou envie de flexibilité.

Il permettra aussi de changer le regard sur les seniors au travail. L'accord n'en fait pas un droit automatique. C'est aussi une bonne chose car j'entends le besoin des PME-TPE de pouvoir s'organiser.

Le gouvernement avait évoqué l'idée d'améliorer la réforme des retraites sur la retraite progressive mais aussi les métiers pénibles. Où en est-on ?

Sur l'usure professionnelle nous avons le Fipu (Fonds d'investissement pour la prévention de l'usure professionnelle), prévu dans la réforme des retraites de 2023 pour préserver la santé de salariés qui portent des charges lourdes, subissent des vibrations mécaniques, ont des postures pénibles… Il est doté de 1 milliard d'euros sur cinq ans et opérationnel depuis mars dernier. Mais seulement 6 branches ont finalisé le processus pour en bénéficier.

Je veux rendre son utilisation plus simple et que les branches négocient davantage sur la liste des métiers exposés.

Michel Barnier a aussi parlé des inégalités hommes et femmes en matière de retraite…

Avec le Premier ministre, nous allons proposer aux partenaires sociaux une concertation sur les aménagements justes et raisonnables que nous pourrions apporter à la réforme des retraites, sur ce sujet comme sur d'autres et dans le cadre financier contraint que nous connaissons.

La question des carrières longues va-t-elle être réouverte ?

Nous devons discuter avec les partenaires sociaux des thèmes traités précisément. Je tiens surtout à ce que soit abordée la question de l'usure professionnelle. Je souhaite aussi élargir la réflexion : pour moi, derrière les craintes sur la réforme des retraites exprimées en 2023, il y avait une demande de mieux travailler « ici et maintenant ». C'est pourquoi je vais lancer au premier trimestre 2025 une nouvelle « conférence travail », que j'aimerais récurrente.

Il y a déjà eu des Assises du Travail…

Ce sera le prolongement des assises menées par Jean-Dominique Senard et Sophie Thiéry, en centrant cette fois les travaux sur un thème précis. L'année prochaine, ce sera la santé au travail. Nous voyons, à l'occasion du débat sur la forte augmentation des arrêts de travail, à quel point ce sujet est important.

Des députés veulent empêcher les entreprises d'indemniser les jours de carence. Qu'en pensez-vous ?

Il faut s'attaquer au fond du problème. Le coût des arrêts de travail dans le privé pour la Sécurité sociale a explosé pour atteindre 17 milliards d'euros. Environ 60 % de la hausse sont liés au vieillissement de la population et à la hausse du SMIC mais 40 % sont liés à d'autres facteurs.

L'idée de la conférence travail est justement de les comprendre et trouver des solutions pour l'année prochaine, avec un juste équilibre entre responsabilité individuelle, responsabilité de l'entreprise et solidarité nationale.

Les accords signés par les partenaires sociaux laissent de côté un sujet important : celui de la reconversion…

Il est important à deux titres. D'une part, certains métiers ne sont pas tenables sur toute une vie. Il faut donc pouvoir soit aménager les postes, soit anticiper pour changer de métier. D'autre part, les restructurations en cours dans de nombreux secteurs - automobile, chimie, grande distribution - exigent elles aussi la reconversion des salariés.

Alors que faire ?

Il est indispensable de simplifier les outils existants. Aujourd'hui il y a en a pour les transitions individuelles, pour les transitions collectives, dans le même secteur, dans un autre secteur, la création de nouveaux emplois… Ce fonctionnement n'est pas optimal. C'est un constat partagé. Nous allons discuter rapidement avec les partenaires sociaux et les régions pour simplifier ces outils.

Le débat est vif sur la refonte des allègements de charges. Quelle sera la copie finale ? Pensez-vous comme Antoine Armand que le gouvernement risque « l'impôt de trop ? »

D'abord, depuis le début de la réflexion sur les allègements de cotisations, il y a un an, la réalité politique et financière a changé. Ensuite, sur les exonérations de cotisations patronales, j'ai déjà dit ma vigilance sur les emplois autour du SMIC et dans l'industrie. Je suis ouverte, depuis le début, à la discussion avec le Parlement. Elle se poursuit. Nous visons un équilibre entre trajectoire financière d'un côté, emploi et compétitivité de l'autre.

Il faut pourtant combler le déficit de la Sécurité sociale…

Oui. Passons d'abord ce budget car il n'y aurait rien de pire qu'un dérapage du déficit. Il faudra ensuite travailler posément sur le coût du travail en regardant non seulement les allègements généraux mais aussi leur articulation avec les prestations sociales. Ce sera une partie du chantier de l'allocation sociale unique proposée par le Premier ministre.

On prélève trop sur la valeur du travail, on redonne ensuite beaucoup mais en créant au passage des trappes à bas salaires ou à inactivité et en freinant la compétitivité nationale. On manque donc aujourd'hui plusieurs cibles.

La multiplication des annonces de plans de licenciement augure-t-elle selon vous d'un retournement du marché du travail ?

Non. Des tensions mais pas un retournement. Il faut être lucides et mobilisés, sans verser dans le catastrophisme. Le chômage remonte un peu - en particulier chez les jeunes - mais le nombre d'embauches reste soutenu dont plus de la moitié en CDI. En parallèle, les restructurations sont plus nombreuses aux quatre coins de la France - celles qui se voient dans les gros groupes et celles beaucoup plus discrètes dans les TPE-PME sous-traitantes.

Ma priorité est d'assurer la continuité professionnelle et salariale de tous les travailleurs concernés et l'insertion des jeunes sur le marché du travail.

Faut-il assouplir les conditions d'accès à l'activité partielle pour limiter les licenciements ?

Les conditions d'accès sont déjà larges. Et ce n'est pas toujours le bon outil. La situation est différente selon que l'entreprise est confrontée à un problème purement conjoncturel auquel cet outil peut répondre ou à une mutation profonde de son secteur. Dans ce cas, la priorité est d'anticiper notamment grâce à la formation, qui doit être davantage fléchée sur les besoins de l'économie.

Y compris en faisant le ménage dans les formations des établissements privés lucratifs ?

Oui. Une formation de qualité, c'est une bonne insertion des étudiants dans le monde du travail, à un coût juste pour les finances publiques. Il y a objectivement du tri à faire. Je conduis des groupes de travail avec l'ensemble des parties prenantes sur le sujet depuis plusieurs semaines. Nous aurons rapidement des propositions.

Sur l'apprentissage, le gouvernement veut limiter le coût des primes accordées aux entreprises, où en est-on ?

Il faut limiter les effets d'aubaine et je souhaite continuer à encourager l'apprentissage à tous les niveaux de qualification. Nous déciderons très prochainement des modalités précises. Nous reverrons ensuite le système de financement des centres de formation des apprentis, en soutenant particulièrement les formations aux métiers les plus demandés.

Il y avait urgence budgétaire. Mais pour moi, la mère des batailles est d'augmenter la quantité de travail tout au long de la vie, pas quelques heures par an, et donc d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et des seniors.

Heures supplémentaires, temps partiels… tous ces sujets sont typiquement des sujets de dialogue social. Il prend peut-être plus de temps mais est un gage d'apaisement et d'efficacité, au plus près de la réalité des entreprises qui sont toutes différentes.

Source : Les Échos [publié  le 22/11/2024]
Leïla de Comarmond, Isabelle Ficek, Etienne Lefebvre et Solenn Poullennec


Opération DuoDay 2024

DuoDay du 21 novembre 2024
Jour J pour la 7e édition !

Le jeudi 21 novembre 2024 marque la 7e édition du DuoDay, une initiative nationale incontournable pour l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap. Organisé dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), cet événement est porté par l’Association Laïque de Gestion d’Établissements d’Éducation et d’Insertion (ALGEEI), en partenariat avec le ministère chargé des personnes en situation de handicap.

DuoDay repose sur un concept simple mais transformateur : une entreprise, une collectivité ou une association accueille une personne en situation de handicap pour former un binôme avec un professionnel volontaire. Cette immersion d’une journée offre une occasion unique d’échanger, de se découvrir et de dépasser les stéréotypes autour du handicap dans le monde professionnel.

🔹️Un succès en pleine expansion

L’édition 2024 confirme l’essor de cette opération: 
31 436 duos formés (+14 % par rapport à 2023),
52 832 offres de binômes publiées (+15 %),52 817 personnes en situation de handicap inscrites (+15 %),
14 821 employeurs participants (+9 %),
5 004 structures accompagnantes mobilisées (+12 %).
Objectif : dépasser le seuil des 20% de participants pour lesquels l’opération aboutit à un CDI, CDD, alternance, stage ou période de formation en milieu professionnel.
 

🔹️ Pour rappel, en 2023, l’initiative avait déjà mobilisé :

13 550 employeurs,
46 128 offres de duos,
45 849 candidats,
et permis la création de plus de 27 000 binômes (+33 % par rapport à 2022).
 

🔹️Des bénéfices concrets pour les personnes en situation de handicap

DuoDay constitue une étape significative dans le parcours professionnel des personnes en situation de handicap. En leur permettant d’intégrer un environnement de travail, cette initiative leur offre :

👉 Une opportunité de découvrir un métier : identifier des secteurs et des fonctions qui correspondent à leurs aspirations et compétences.
Un tremplin pour préciser un projet professionnel : bénéficier d’une expérience concrète et enrichir son parcours.
Un levier vers l’insertion professionnelle durable : cette journée peut déboucher sur des stages, contrats en alternance, CDD ou CDI. En 2023,1 participant sur 5 a vu son expérience DuoDay se prolonger par une opportunité d’emploi.
Une meilleure visibilité auprès des employeurs : grâce à la plateforme DuoDay, les candidats choisissent les offres qui leur correspondent et peuvent démontrer directement leurs compétences et leur potentiel.
Une démarche pour lutter contre l’isolement : en participant à DuoDay, les candidats s’ouvrent à de nouveaux réseaux et brisent certaines barrières sociales souvent associées au handicap.
 

🔹️Un bénéfice mutuel pour les employeurs

Pour les employeurs, le DuoDay est une opportunité de découvrir des talents qu’ils n’auraient peut-être pas envisagés et d’enrichir leurs pratiques managériales en intégrant des perspectives nouvelles. L’opération contribue aussi à changer durablement les mentalités sur le handicap au travail.

 

🔷️ Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap, affirme :

« DuoDay incarne un pas de plus vers une société inclusive où chacun peut trouver sa place, au-delà des préjugés. Il est essentiel de valoriser les compétences des personnes en situation de handicap et de montrer que la diversité est une force pour le monde professionnel. »

👉 Contact :
Secrétariat presse et communication
Ministère chargé des Personnes en situation de handicap
Cabinet de Mme Charlotte PARMENTIER-LECOCQ
20, avenue de Ségur
75007 Paris

jeudi 21 novembre 2024

ALERTE INFOS : donnez un coup de pouce à la recherche de Patrick Rollot


🖋 Patrick Rollot

"Je ne manque pas d’occupations passionnantes pour mes loisirs, mais… je n’ai toujours pas retrouvé d’emploi rémunéré. 🤷‍♂️ 
Comme dans la vie il faut savoir demander de l’aide, force est de constater, chers amis, cher réseau, que J’AI BESOIN DE VOUS pour m’aider à retrouver ce nouvel emploi.

Après un parcours assez riche et diversifié, professionnel comme associatif (vous retrouverez mon CV généraliste en 1er message), après que le Covid ait mis fin à ma précédente longue activité dans l’événementiel, après avoir voulu monter ma boîte et réalisé que je n’étais pas fait pour travailler en solitaire, il s’avère pourtant vraiment difficile pour moi de retrouver un nouveau job pour les 10 à 15 années pendant lesquelles j'ai très envie de me rendre encore très utile !
Alors, vous trouverez ci-dessous une liste de mots-clés pour vous donner quelques idées mais je suis d’un naturel #curieux et #ouvert, très disposé à vivre des expériences inédites, donc lâchez-vous et n’hésitez pas à m’aider… ou même à me recruter ! 🙂
Cela ne devrait pas être un #défi mais je me permets de vous le proposer ⬇️ et vous remercie chaleureusement d’avance pour votre aide, vos mises en relation et votre soutien amical ! 🙏

(A noter que je peux aisément me rendre disponible, si besoin, pour travailler le week-end ou en soirée.)"


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