jeudi 21 février 2013

Ségolène Royal a été promue vice présidente de la banque publique d'investissement



sous la présidence de Jean Pierre Jouyet. Ils sont tous les deux issus de la célèbre promotion Voltaire. Y-a-t-il eu favoritisme ?


Reportez-vous  à l'ouvrage Le Roman de la Promotion Voltaire écrit par Martin Leprince sorti il y a une dizaine de jours aux Éditions Jacob-Duvernet. En s’appuyant sur les témoignages d’une centaine de voltairiens et d’une dizaine d’autres témoins de l’époque, le journaliste retrace l’aventure collective et les destins croisés de ceux qui composent la plus célèbre promotion de toute l’histoire de l’ENA.

 

« Parmi les énarques, vous aviez des gens brillants et très cultivés, des gens brillants avec

une culture médiocre, des gens cultivés mais pas très brillants, et des gens qui n’étaient ni

brillants ni cultivés. »

Un voltairien

Si la prestigieuse École nationale d’administration a accueilli depuis sa création son lot de

futurs dirigeants politiques, aucune promotion de l’ENA n’a atteint une renommée équivalente

à celle des voltairiens.

François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres,

Michel Sapin, Frédérique Bredin, ou encore Henri de Castries et Jean-Pierre Jouyet composent

notamment cette promo qui s’est retrouvée dans les locaux de la rue de l’Université

entre 1978 et 1980. Leur jeunesse, comme celle de leurs camarades, fut marquée par une

concurrence exacerbée pour obtenir les grands corps de l’État, par un engagement politique

principalement marqué à gauche ou par une contestation du fonctionnement de l’école.

La promotion Voltaire est issue d’une génération qui était adolescente en mai 68 et qui a été

diplômée à l’aube de l’alternance socialiste de 1981. Elle était composée de gamins trop

sérieux qui se sont hissés au sommet de l’État ou du CAC 40, qui ont hanté les cabinets

ministériels ou qui sont restés fidèles au service de la République. Depuis plusieurs années,

et plus encore depuis l’élection de François Hollande en mai dernier, cette promotion fait

l’objet de multiples articles de presse et engendre tous les fantasmes. Mais leur véritable

histoire n’avait jamais été racontée.

En s’appuyant sur les témoignages d’une centaine de voltairiens et d’une dizaine d’autres

témoins de l’époque, le journaliste Martin Leprince retrace l’aventure collective et les destins

croisés de ceux qui composent la plus célèbre

promotion de toute l’histoire de l’ENA.

EXTRAIT

“ Dominique de Villepin n’est pas non plus très porté sur

la convivialité. « Galouzeau », comme la plupart l’appellent, arrive juste avant le début des

cours et repart aussitôt après. Le jeune homme n’est pas du genre à s’attarder dans

les couloirs pour discuter.”

 

 

NDLR / MGEFI et ENA
Antoine Catinchi directeur général de la Mutuelle Générale de L’Economie des Finances et de l’Industrie est issue pour sa part de la Promo Gambetta de l’ENA.
A lire : un dossier sur, les énarques dans le monde de l'Assurance , à sortir dans le N° Avril  2013 de « La Tribune de l’Assurance »sous la signature de Vincent Buissière.
Vous retrouverez dans le dit dossier, les propos d'Antoine Catinchi, recueillis par Vincent Buissière.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire