Les récents retraits de médicament pour des raisons de sécurité (cérivastatine,
rofécoxib, rimonabant, sibutramine, nimésulide, benfluorex ou rosiglitazone…)
rappellent sans cesse l’absolue nécessité d’une pharmacovigilance efficace.
Bien que ce soient les structures actuelles de pharmacovigilance qui aient
permis ces retraits ou alertes, on ne peut malheureusement que constater leur
insuffisance pour limiter ou mieux éviter les effets indésirables provoqués.
Pour expliquer cet état de fait, on peut envisager deux causes principales :
tout d’abord, en amont, un effet indésirable non repéré lors de l’attribution
de l’Autorisation de la Mise sur le Marché (AMM) du médicament ; ensuite, en
aval, les difficultés de la surveillance de l’utilisation des médicaments en
pratique quotidienne.
Dans le contexte de la loi du 29 Décembre 2011 «
relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits
de santé » [1], ce rapport analyse cette deuxième cause. Ce travail ne peut
envisager en quelques pages l’ensemble des multiples questions relatives à la
pharmacovigilance. Il souhaite simplement rappeler la place importante de la
pharmacovigilance dans l’évaluation des médicaments et la surveillance de leurs
effets, présenter les différentes méthodes utilisées en pharmacovigilance et
formuler un certain nombre de propositions pour renforcer l’efficacité de la
pharmacovigilance, donc la sécurité des patients.
RAPPORT SUR SIMPLE DEMANDE
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