Thalassothérapie : une norme
volontaire pour protéger le consommateur et renforcer la qualité de
service
Climat
marin, eau de mer et boues marines... : la norme définit des critères essentiels
à respecter
Le syndicat national de la thalassothérapie, France Thalasso, a sollicité AFNOR fin 2013 en réaction à la multiplication des établissements de bien-être revendiquant des activités de thalassothérapie sans même utiliser d’eau de mer. Un an de travail collégial permet aujourd’hui de publier la norme XP X50-844 qui définit, pour la première fois dans le cadre d’une démarche de normalisation, le concept de la thalassothérapie. Elle implique « l’utilisation combinée des bienfaits du milieu marin, qui comprend le climat marin, l’eau de mer, les boues marines, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer. »
Soins à proposer, hygiène, sécurité et compétences du personnel
Au-delà de la définition du concept, la norme volontaire liste une série de critères à respecter. Par exemple, un centre de thalasso doit proposer à minima des soins individuels (enveloppements ou applications de dérivés marins, dans des baignoires adaptées programmables équipées de jets - nécessitant l’intervention de personnel - ou des douches à distance et/ou allongés) ainsi que des soins collectifs en bassin et/ou piscine.
Parmi les nombreux aspects relatifs à l’hygiène, la norme propose par exemple que les baignoires soient vidangées, nettoyées et désinfectées après chaque client. Des procédures de nettoyage des locaux et des équipements doivent être définies. Concernant la sécurité des installations techniques et des locaux, les exigences de la réglementation sont rappelées. Des points précisent aussi des règles élémentaires, tels que l’équipement des sols des zones humides intérieures en antidérapants.
Les compétences minimales du personnel du centre de thalasso sont également précisées, avec le rappel des métiers existants tels que ceux d’hydrothérapeute, d’esthéticienne, d’hydro-esthéticien(ne) et de masseur-kinésithérapeute.
Normaliser pour faire connaître
Normaliser la qualité des services revient à s’accorder, de manière collective et par consensus, sur des exigences minimales, afin de les faire connaître du plus grand nombre. Cette norme volontaire aidera les professionnels à tirer le secteur de la thalassothérapie vers le haut, pour le bénéfice des consommateurs. Les établissements qui revendiqueront son application se distingueront de ceux qui sont non conformes à la norme[1].
La norme XP X50-844 est à la disposition de tous les centres de thalassothérapie, qu’ils soient ou non rattachés à une structure d’hébergement. A la différence de la réglementation, elle pourra facilement évoluer à la demande des utilisateurs. Un examen de son efficacité sera coordonné par AFNOR fin 2017.
* Les organisations mobilisées pour élaborer collectivement la norme XP X50-844 : France Thalasso, AFNOR Certification, ANTAGUA, Association SPA-A, Alliance Pornic, Carnac thalasso et SPA resort, CIDEES, Complexe Thalassothérapie Serge Blanco, DGCCRF, Direction générale de Santé, Lux Eléments, Novotel Thalassa Dinard, Thalassa Sea & SPA (ACCOR), Thalasso Benodet, Thalazur Cabourg.
[1] En
cas de déclaration abusive de respect de la norme XP X50-844, le code de la
consommation sanctionne la pratique commerciale trompeuse de 37 500 euros
maximum pour la personne physique et 187 500 euros pour la personne morale, avec
possibilité pour le tribunal d'ordonner la cessation des pratiques et la
publication du jugement : Code de la consommation : article L. 121-1-1-1 I 1° à
4.
Pour commander la norme XP
X50-844 « Thalassothérapie - Exigences relatives à la prestation de service
» Contacts presse : pour recevoir la norme en service de presse ou toute question :
Olivier Gibert - presse@afnor.org
Danièle Klein - kleinrp@orange.fr
Qu'est-ce qu'une norme volontaire ?
Une norme volontaire est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation.
Les normes volontaires en chiffres
33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013 (88% d’origine européenne ou internationale), dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées.
A propos du Groupe AFNOR
Au service de l'intérêt général et du développement économique, le Groupe AFNOR conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes volontaires, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes volontaires. Les activités de formation, d’évaluation et de certification sont quant à elles dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat. Plus d'informations sur www.afnor.org
NDLR : MGEFI ET AFNOR
Qualité de la relation adhérent
Pièces jointes : cp-Thalasso.docx
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