Cet ouvrage est préfacé par le Professeur de pédiatrie Pierre Monin.
"Cette part de vie narrée
avec pudeur et vérité nous fait entrevoir la profondeur de la détresse d’un père
confronté à la fois au mystère de la vie, à la découverte de sa paternité, aux
angoisses de la prématurité et à la crainte d’une inéluctable fin. Dans ce cri,
long de plusieurs mois, de plusieurs années, l’auteur nous livre une analyse nécessairement
subjective du vécu de ces heures intenses marquées par sa souffrance et sa
douloureuse confrontation à celle de son épouse."
Extrait
de la préface du Professeur Pierre Monin
Elle s’appelait Emma est l’histoire
émouvante d’un bébé né trop tôt, grand prématuré, que l’on n’arrivera pas à
sauver et qui s’éteindra dans sa sixième année. Son père, Alain Thiesse, est
journaliste à l’Est Républicain. Dans ce vibrant hommage à sa fille Emma, il
raconte son calvaire entre espoir et désespoir, réanimation, acharnement thérapeutique
et handicap. « C’était ma fille. Mon seul et unique enfant. Mon Trésor, mon
amour. 720 g, 30 cm… Elle n’a attendu que 5 mois de grossesse pour venir voir à
quoi ressemblait le monde. Un bébé né trop tôt. En état de mort apparente. Elle
sera réanimée par les médecins de l’unité de néonatologie à la naissance. Sans
qu’on nous demande notre avis. Je les avais prévenus. »
À l’heure où les débats sur la fin
de vie des grands prématurés* commencent à trouver un large écho, ce livre
poignant paru en février dernier et aujourd’hui réactualisé, a le mérite de
poser les vraies questions : celles qui dérangent mais qui sont nécessaires à
la prise en compte d’une meilleure communication et de plus d’humanité entre
patients, familles des patients et monde médical.
*
Cf. Le cri de détresse des parents de Titouan, un grand prématuré né
trois mois et demi avant le terme, qui finiront par être entendu par le CHU de
Poitiers en obtenant « l’accompagnement de fin de vie ».
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