Nora ANSELL-SALLES

vendredi 19 octobre 2012

Intoxication au monoxyde de carbone : 3 000 victimes chaque année en France.


3 000 victimes chaque année en France Apprendre à reconnaître les premiers symptômes et les mesures pour les éviter

 

Utiliser une chaudière, un chauffe-eau, un chauffage mobile d’appoint, un groupe électrogène, une cuisinière ou tout autre appareil à combustion présente un risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO). Avec une centaine en moyenne de décès par an1, le CO est la première cause de mortalité accidentelle par toxique en France. Lors de la dernière période de chauffe 2011 – 2012 (du 1er septembre au 31 mars 2012), 3 228 personnes ont été exposées à des émanations de CO et, parmi elles, 541 ont été hospitalisées.

 

Pourtant, certains symptômes annonciateurs d’une intoxication au monoxyde de carbone existent. Maux de têtes, nausées et vomissements sont notamment les premiers signes qui doivent alerter. Bien identifiés, ils permettent de réagir rapidement et d’éviter le pire. A l’approche du froid, de simples mesures de prévention et une bonne connaissance des symptômes peuvent aider à éviter ces accidents. C’est pourquoi, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) poursuit son action d’information sur les gestes à adopter pour prévenir une intoxication au CO et sur les réflexes à avoir en cas d’apparition des symptômes.

 

A disposition de tous, un dépliant rappelant les consignes d’entretien et les situations à risque est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr.

 

Maux de têtes, nausées, vomissements… Soyez vigilants, ce sont peut-être les premiers signes d’une intoxication au monoxyde de carbone

 

Maux de tête, vertiges, malaises, nausées, etc., plusieurs signes avant-coureurs peuvent annoncer une intoxication au CO, d’autant plus lorsqu’ils surviennent chez plusieurs personnes occupant une même pièce équipée d’un appareil à combustion et qu’ils disparaissent en dehors de celle-ci. Dans ce cas, il est indispensable d’aérer immédiatement la pièce en ouvrant portes et fenêtres, puis d’évacuer le lieu. Il faut ensuite appeler les urgences en composant le 15 (SAMU), le 18 (les pompiers) ou le 112 (numéro d’urgence européen). Les locaux ne pourront être réintégrés qu’après le passage d’un professionnel qualifié, qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer.

Pourquoi est-ce si dangereux ?

 

Le CO est un gaz invisible : incolore, inodore et non irritant qui se diffuse très vite dans  l’environnement. Après avoir été respiré, il se fixe sur les globules rouges à la place de l’oxygène et peut s’avérer mortel en moins d’une heure. En cas d’intoxication grave (chronique ou aiguë), les personnes gardent parfois des séquelles à vie : migraines chroniques ou bien maladies neurologiques invalidantes (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes). Ces intoxications sont suspectées de perturber le développement cérébral des enfants et notamment leur fonctionnement intellectuel.

Qui est concerné par les risques d’intoxication au monoxyde de carbone ?

Potentiellement tout le monde peut être concerné. Il est indispensable de bien connaître les sources de monoxyde carbone pour adopter

Les bons gestes. Il est important de vérifier son habitat et d’avoir les mêmes réflexes pour une location en hiver. Seul un Français sur 10 estime courir personnellement un risque d’être intoxiqué au monoxyde de carbone, alors que plus de trois quarts des Français (77, 5%) sont équipés d’au moins un appareil de chauffage à combustion.  Les causes des accidents : - Il résulte, dans la majorité des cas, d’une  mauvaise combustion au sein d’un appareil ou d’un moteur fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou à l’éthanol.

- Il peut également être causé par un défaut de ventilation (pièces calfeutrées, sorties d’air bouchées), ainsi que la vétusté, le défaut d’entretien ou la mauvaise utilisation des appareils à combustion.

 

Les sources de CO dans l’habitat :

les chaudières et les chauffe-eau,

les poêles et les radiateurs,

les convecteurs fonctionnant avec des combustibles,

les cheminées et inserts, y compris les cheminées décoratives à l’éthanol,

les appareils de chauffage mobiles d’appoint,

les braseros et barbecues,

groupes électrogènes ou pompes thermiques,

les engins à moteur thermique (voitures et certains appareils de bricolage…)

 

Les bons gestes à adopter pour prévenir les risques liés au monoxyde de carbone en cinq points clés

 

Pour limiter les risques d’intoxication au CO, un rappel des gestes essentiels à adopter en cinq points clés :

 

1. Avant chaque hiver, faire systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié.

 

2. Au quotidien, aérer son logement au moins 10 minutes et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air.

3. Dans le cadre de l’achat d’un appareil de chauffage ou d’un appareil au gaz, s’assurer de sa bonne installation et de son bon fonctionnement avant la mise en service et exiger un certificat de conformité auprès de l’installateur.

4. Pour l’utilisation d’un groupe électrogène, ne jamais le placer dans un lieu fermé (maison, cave, garage) et l’installer impérativement à l’extérieur des bâtiments.

5. Enfin, respecter systématiquement les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant. Ne jamais faire fonctionner les chauffages mobile d’appoint en continu et ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, barbecue, etc.).

 

Un dépliant et un site Internet pour informer le plus grand nombre sur les gestes et les réflexes qui protègent

Le dépliant « Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde, les bons gestes de prévention aussi » présente les dangers de ce gaz, les appareils et les installations susceptibles d’émettre du CO, ainsi que les bons conseils pour éviter les intoxications.

 

Il est diffusé à un million d’exemplaires auprès des mairies, des PMI, des laboratoires d’analyses médicales… et disponible pour tous en téléchargement sur le site www.inpes.sante.fr (rubrique accidents de la vie courante).

 

Le site Internet www.prevention-maison.fr permet de bénéficier d’informations et de conseils sur les différentes pièces de la maison. Il est dédié aux risques de pollution de l’air intérieur, notamment les émanations de monoxyde de carbone, ainsi qu’aux accidents domestiques.

 

 

Retrouvez l’ensemble des informations et la documentation de l’Inpes sur son site www.inpes.sante.fr.

Commission élargie - Projet de loi de finances pour 2013 2ème partie


Audition ouverte à la presse de Mme Cécile Duflot et M. François Lamy

sur les crédits de la mission

« Égalité des territoires, logement et ville »

 

Mercredi 24 octobre 2012

           

            Les débats sur les crédits de la mission « Égalité des territoires, logement et ville » auront lieu à l’occasion d’une réunion commune de la commission des finances, de la commission des affaires économiques et de la commission des affaires sociales. Cette commission élargie est ouverte à l’ensemble des députés, à la presse et au public.

 

            Présidée par M. Gilles Carrez (UMP, Val-de-Marne), président de la commission des finances, M. François Brottes (SRC, Isère), président de la commission des affaires économiques, et Mme Catherine Lemorton (SRC, Haute-Garonne), présidente de la commission des affaires sociales, cette séance permettra d’entendre Mme Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, et M. François Lamy, ministre délégué auprès de la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, chargé de la Ville.

 

            Interviendront également, M. Christophe Caresche (SRC, Paris), Logement, et M. Dominique Baert (SRC, Nord), Ville, rapporteurs spéciaux de la commission des finances, M. Daniel Goldberg (SRC, Seine-Saint-Denis) et M. François Pupponi (SRC, Val-d’Oise), rapporteurs pour avis de la commission des affaires économiques, et M. Jean-Louis Roumégas (Ecolo, Hérault), rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales.

 

 

Mercredi 24 octobre à 9 heures 30

Salle Lamartine


Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :

101, rue de l’Université, 75007 Paris

 

Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :


  

PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2013 (n° 790)


Texte déposé le 10 octobre 2012.

 

Examen en séance publique à l’Assemblée nationale du mardi 23 au lundi 29 octobre 2012.

 

Les explications de vote et le vote par scrutin public auront lieu le mardi 30 octobre 2012.

 

La procédure accélérée est appliquée de droit.

 

 

Le texte du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, son exposé des motifs, sa présentation et d'autres éléments d'information sont consultables sur le site internet dont vous trouverez l’adresse ci-dessous :


 


[Ce document est extrait du site internet de l’Assemblée : « www.assemblee-nationale.fr »]

 

Un nouvel article Afim intitulé "Les mutuelles face aux risques sociaux" est disponible sur Mutweb

Pour le consulter, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.mutweb.fr/fr/les-mutuelles-face-aux-risques-sociaux

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Assemblée nationale: conférence de presse - discriminations dans la fonction publique (Alain Tourret) - 25 octobre 14h


Présentation du rapport d’Alain Tourret
sur la lutte contre les discriminations dans la fonction publique

Jeudi 25 octobre 2012 à 14 heures

 

Le 25 octobre prochain, M. Alain Tourret (RRDP, Calvados) présentera en commission un rapport sur la lutte contre les discriminations dans la fonction publique.

 

Déposé dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2013 – dont M. Alain Tourret est rapporteur pour avis au nom de la commission des lois –, ce rapport dresse un état des lieux des phénomènes de discriminations dans la fonction publique et fait le bilan des politiques engagées en la matière, ces dernières années.

 

Des sujets comme ceux du harcèlement moral et sexuel ou des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes y sont plus particulièrement abordés. Le rapport traite également de la haute fonction publique, notamment au travers de la question de la parité entre les femmes et les hommes dans les postes de direction. 

 

M. Alain Tourret présentera ce rapport aux journalistes, ainsi que les préconisations qu’il formule, lors d’une conférence de presse le :

Jeudi 25 octobre 2012
à 14 heures

2ème Bureau (Palais-Bourbon)
(Entrée des journalistes par
le 33, quai d’Orsay 75007 Paris)

 

“NON, LES TRANSSEXUELS NE SONT PAS MALADES!”


DES DIZAINES DE MILLIERS DE PERSONNES S’ADRESSENT, VIA CHANGE.ORG,

À L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS)

 

·         La transsexualité fait toujours partie de la liste des maladies malades de l’OMS. L'homosexualité n’y figure plus depuis 1990.

·         Une pétition sur Change.org appelle l’OMS à : “Arrêter de considérer la transsexualité comme une maladie”.

·         Près de 40.000 personnes en seulement deux semaines ont signé pour retirer la transsexualité de cette liste de maladies mentales de l’OMS.

·         Samedi 20 octobre est la Journée Mondiale d'Action pour la Dépathologisation Trans’

·          

Paris, le 19 octobre 2012 - Près de 40.000 personnes du monde entier ont signé sur Change.org une pétition pour que l'Organisation Mondiale de la Santé supprime la transsexualité de sa liste des maladies mentales.

La campagne “Je ne suis pas malade, je vais même très bien!”, est portée en France par Rochelle Grégorie, actrice transsexuelle emblématique. La campagne a été initiée en Espagne par Carla Antonelli de la Fédération nationale des Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels (FELGTB). La pétition est maintenant portée par six personnes, en cinq langues et relayée par les équipes de Change.org à travers le monde.

 

Le 20 octobre est la journée Mondiale d'Action pour la Dépathologisation Trans. À cette occasion, et alors que l’OMS est en train de réviser la liste de ces maladies (International Classification of Diseases - ICD-11), les pétionnaires souhaitent que comme pour l’homosexualité en 1990, la transsexualité soit rayée à son tour du listing.

Dans une vidéo, en 5 langues, differentes personnalités soulignent le message de la pétition: “Considérer les personnes trans comme mentalement malade sert seulement à contribuer à leur discrimination.  La pétition sur Change.org rappelle également que de nombreux pays ont déjà demandé à l'OMS de retirer la transsexualité de cette liste et que le Parlement européen a adopté en septembre 2011 une résolution en ce sens.

"C’est fascinant de voir que des milliers de personnes signent à travers le monde”, affirme Benjamin des Gachons, Directeur des campagnes de Change.org France: “C'est exactement pour cela que Change.org existe: pour offrir une plateforme ouverte à tous et partout, et leur permettre de gagner des campagnes sur toute question qui leur tiennent à coeur, et qui changent la vie de millions de citoyens à travers le monde.”

Vivez en direct le total des signatures de la pétition sur Change.org:
http://www.change.org/jenesuispasmalade

Hashtag pour Twitter = #Notsick

Prix Marcel Dassault


Autisme : exploration d’une nouvelle voie thérapeutique

Troubles Bipolaires : rôle et impact des gènes impliqués sur le comportement

Deux chercheurs de la Fondation FondaMental impliqués dans

la recherche sur l’autisme et les troubles bipolaires reçoivent

le Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales

 

Outre la souffrance vécue, être atteint d’une maladie mentale c’est être soumis à une double peine : celle de la stigmatisation, qui prend racine dans les fantasmes et les peurs qui entourent ces maladies complexes, et celle de l’indifférence, comme l’illustre le retard de la recherche, pourtant nécessaire pour mieux comprendre et mieux traiter ces pathologies « comme les autres ».

Parce qu’elles frappent 1 Français sur 5 et touchent le jeune adulte, ces maladies posent un défi d’avenir. Les innovations à l’oeuvre dans le champ de la psychiatrie sont annonciatrices de réels progrès et doivent être soutenues.

La Fondation Fondamental et le Groupe Dassault ont uni leurs forces en 2012, 2013 et 2014 pour accélérer la recherche en psychiatrie, valoriser ses réussites et soutenir les projets les plus attractifs au sein du réseau de la Fondation FondaMental (80 équipes hospitalières ou de recherche). Le Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales, doté à 150.000€, distingue deux catégories: la catégorie "Chercheur de l'année" (15.000€), qui récompense une personnalité scientifique française pour l'importance comme pour la qualité de ses travaux de recherche en psychiatrie; la catégorie "Projet d'innovation" (135.000€), qui soutient le projet porté par une équipe de recherche.

Les candidatures reçues ont été étudiées par deux comités. Le Comité de recherche de la Fondation FondaMental a examiné l’éligibilité des candidatures. Le Conseil scientifique international de la fondation, présidé par le Pr David Kupfer (Institut de Psychiatrie de Pittsburgh, Etats-Unis d’Amérique), a procédé au classement des dossiers sur la base de leur excellence scientifique.

La première édition du Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales inauguré jeudi 18 octobre 2012 soutient deux chercheurs de la Fondation FondaMental impliqués dans la recherche sur l’autisme et les troubles bipolaires.

 

3 Dossier de presse, 18 octobre 2012 – Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales

Les deux lauréats du Prix 2012 sont le Professeur Angela SIRIGU et le Docteur Stéphane JAMAIN.

Le Professeur Angela SIRIGU, Directeur du groupe « neuropsychologie de l’action » à l’Institut des Sciences Cognitives de Lyon, est lauréate de la catégorie « Chercheur de l’année » du Prix Marcel Dassault 2012 pour l’importance de ses travaux de recherche et sa contribution majeure dans le champ de l’autisme. Elle s’intéresse particulièrement aux effets d’une hormone, l’ocytocine, dans la régulation des interactions sociales chez les sujets sains et chez les sujets avec autisme. Ainsi, elle a démontré le rôle de l’ocytocine dans l’amélioration des capacités des personnes souffrant d’autisme à interagir avec les autres personnes, ouvrant ainsi l’exploration d’une nouvelle voie thérapeutique.

 

Le Docteur Stéphane JAMAIN, chercheur au sein de l’équipe « Psychiatrie génétique », Inserm U955 à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale, Université Paris-Est Créteil, est lauréat de la catégorie « Projet d’innovation » pour son projet sur l’implication du mécanisme de fusion vésiculaire dans la vulnérabilité aux troubles bipolaires. En effet, de récentes études génétiques sur des personnes atteintes de troubles bipolaires à début précoce ont mis en cause des mutations génétiques intervenant sur le mécanisme de libération des neurotransmetteurs dans les neurones. Son projet a pour ambition de mieux comprendre le rôle des gènes impliqués, leur impact fonctionnel au niveau cellulaire comme leur impact sur le comportement.

 

Le combat de la Fondation FondaMental : faire des maladies mentales des « maladies comme les autres »

La Fondation FondaMental est une fondation de coopération scientifique créée en juin 2007 par décret du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dans le cadre de la mise en place des Réseaux Thématiques de Recherche et de Soins (RTRS). Elle réunit un réseau médical et scientifique d’excellence et travaille en particulier autour des pathologies considérées parmi les plus invalidantes : la schizophrénie, les troubles bipolaires, l’autisme de haut niveau (syndrome d’Asperger), la dépression résistante, les conduites suicidaires et le stress post-traumatique.

Pour relever les défis posés par ces pathologies, la Fondation FondaMental s’est donnée quatre missions :

> Favoriser le diagnostic précoce à travers l’ouverture d’un réseau national de Centres Experts ;

> Accélérer la recherche en psychiatrie en France ;

> Former les professionnels de santé et l’ensemble des acteurs impliqués ;

> Informer le grand public pour changer le regard sur les maladies mentales.

 

Un mécénat au coeur des Valeurs du Groupe Dassault

Le Groupe Dassault mène depuis de nombreuses années une politique de mécénat et développe sa démarche citoyenne afin de faire vivre ses valeurs fondatrices - Passion, Innovation, Excellence, Engagement - et les perpétuer par des actions concrètes.

Les actions solidaires du Groupe Dassault s’articulent selon deux axes bien définis qui reflètent la culture de l’entreprise : la recherche scientifique et des projets d’initiatives sociales. Ces dernières années, la solidarité est ainsi devenue le fil conducteur de toutes ses actions, focalisées sur la santé et l’intégration sociale, dont notamment celle des jeunes.

L’engagement du Groupe s’inscrit dans la continuité d’autres initiatives menées à titre personnel par le Président telle que la Fondation Serge Dassault pour adultes en situation de handicap mental.

« S’engager dans le mécénat et aider la recherche n’est pas un devoir, c’est un choix : celui de la raison, certes, mais surtout celui du coeur. » Serge Dassault

Conférence de rentrée CCMSA


Communiqué ainsi que le dossier de presse diffusé lors de la conférence de presse de messieurs Pelhâte et Brault, président et directeur général de la Caisse centrale de la MSA.

Össur et Gibaud, une aventure humaine et technologique remarquable


Fondée en 1971, la société Össur de nationalité islandaise a su développer ses activités et son expertise dans le domaine de l’orthopédie non invasive, de l’innovation technologique de pointe à la vente de produits adaptés aux besoins des patients.

 

 

 

 Ôssur est aujourd’hui un des leaders mondiaux dans son secteur grâce à une expansion organique rapide et à la mise en place d’une stratégie d'acquisition d’expertises complémentaires sur plusieurs continents.

 

 

 

L'entreprise emploie environ 1700 personnes dans 14 sites stratégiques sur les continents américain, européen et asiatique, avec un grand nombre de distributeurs sur les autres marchés.

 

 

 

La société doit son nom à Össur Kristinsson, un prothésiste islandais qui, au début des années 1970, s’est focalisé sur la conception d'une meilleure interface pour les emboîtures prothétiques. Son invention allait aider des milliers d'amputés à travers le monde à fixer leurs prothèses de manière beaucoup plus efficace et plus confortable que jamais.

 

 

 

Depuis la fin de l'année 2006 Össur c'est aussi Gibaud. En effet, dans son développement mondial, Össur a intégré cette société d’origine française reconnue depuis des décennies pour ses compétences dans les domaines complexes de l’orthopédie, la traumatologie, la rhumatologie et la phlébologie.

 

 

 

Plus de la moitié du chiffre d’affaires d’Össur concerne les dispositifs médicaux (ceintures lombaires, orthèses de poignets ou de chevilles, genouillères et dispositifs de compression médicale élastique…) l’autre moitié étant réalisée sur le marché des prothèses non invasives et utilisant  la Technologie Bionique Össur révolutionnaire (le genou bionique ou le premier pied prothétique intelligent au monde).

 

 

 

Le chiffre d’affaires d’Ôssur pour 2011 était de 401 Millions de dollars. Gibaud représentant environ 15% du CA total. L’entreprise Gibaud est implantée en France et dans plus de 50 pays dans le monde (filiales et distributeurs). Gibaud est une entreprise médicale qui s’appuie sur une équipe scientifique composée de médecins, pharmaciens, orthopédistes et ergothérapeutes. Elle développe en partenariat avec les professionnels de santé référents et les organismes de recherche, des produits qui répondent à des stratégies thérapeutiques innovantes et dont les objectifs sont de favoriser le bon usage et la qualité de vie du patient.

 

 

 

Les produits Gibaud sont des dispositifs médicaux remboursés sur prescription médicale, ils sont distribués en pharmacies, magasins d’orthopédie et hôpitaux.

 

 

 

Gibaud emploie en France 370 personnes et dispose de deux centres de production :

 

 

 

- une usine et un centre de recherche pour les dispositifs de compression élastique à Trévoux (Ain)

 

- le siège social de Saint Etienne (Loire) comprenant le centre de recherche orthopédie, le centre de production et la plateforme de distribution.

 

 

 

Gibaud et Össur, leaders dans leurs domaines, partagent les mêmes valeurs, basées sur l'innovation, un grand savoir-faire technologique et médical ainsi que l'écoute attentive de leurs patients.

 

 

 

Contacts GIBAUD

 

Dr Frédéric GIRARD – Rachel FERRAND

 

rferrand@gibaud.com

 

www.gibaud.com

 


 

 

Dépassements d'honnoraires


Lutte contre les dépassements d’honoraires  ou privatisation de l’Assurance maladie ?

 

Une autre partie est-elle en train de se jouer sous la table de la négociation conventionnelle ? On sait que la ministre des Affaires sociales et de la Santé réclame un accord sur la limitation des dépassements d’honoraires. C’est tout autre chose qui semble se profiler …

 

Rappel : du côté des usagers, sur qui repose directement la charge des dépassements d’honoraires, la négociation en cours doit impérativement déboucher sur un accord garantissant à tous l’accès aux soins aux tarifs opposables, sans dépassements d’honoraires.

 

§  Nous avons déjà dit que la solution passait par la revalorisation du secteur 1.

§  Pour le reste, rêver à un accord national sur les dépassements d’honoraires paraît illusoire : trop de spécialités médicales seraient à exclure des options de plafonnement systématique, trop de villes présenteraient des particularités rendant inapplicables un accord national…

§  Trop d’usagers renoncent à se faire soigner en raison des dépassements d’honoraires, et pas seulement parce que certains praticiens appliquent des tarifs prohibitifs ici ou là mais aussi à cause des dépassements « ordinaires », 10 ou 15 €, à chaque consultation. Le risque est grand donc d’avoir dans deux ans un rapport de l’IGAS ou de la Cour des comptes stigmatisant des dépassements d’honoraires à près de 3 milliards d’euros !

 

Voici cependant que les complémentaires, mutuelles ou assurances, entendent tirer parti des faibles marges de manœuvre de l’Assurance maladie et proposent pour certaines d’entre elles de mettre près de 175 millions d’euros sur la table pour prendre en charge les revalorisations des tarifs opposables que l’Assurance maladie n’a pas vraiment les moyens de financer. Etonnant tout de même.

 

§  Les complémentaires qui, il y a quelques mois, se plaignaient de devoir augmenter les cotisations auraient donc fait 175 millions d’excédents. C’est qu’ils n’avaient nul besoin d’augmenter les cotisations.

§  Plus sévèrement : c’est la voie ouverte à une explosion des cotisations pour la couverture complémentaire, alors que 5 millions de Français n’ont pas de complémentaires.

§  Plus grave encore : c’est la privatisation de l’Assurance maladie. Un tel choix ne se fait pas entre négociateurs, mais devant la Nation : au Parlement. Et nulle part ailleurs.

 

 

Lutter contre les dépassements d’honoraires, résolument ! Privatiser l’Assurance  maladie, sûrement pas !

 

 

Le CISS rendra public, à l’occasion d’une journée de mobilisation contre les dépassements d’honoraires le 26 octobre prochain, une enquête d’opinion portant sur la perception des Français sur le contenu de l’accord, conclu, faut-il le rappeler, sans les représentants des usagers