Rapport MSF
République Centrafricaine :
« Un an d’escalade de la violence »
Rapport disponible sur :
http://www.msf.fr/sites/www.msf.fr/files/dp-urgence_centrafrique-bd.pdf
Nouvelles images vidéos HD (Bangui – Carnot) disponibles :
François DUMAINE : 01.40.21.28.40. / francois.dumaine@paris.msf.org
République Centrafricaine :
« Un an d’escalade de la violence »
Rapport disponible sur :
http://www.msf.fr/sites/www.msf.fr/files/dp-urgence_centrafrique-bd.pdf
Nouvelles images vidéos HD (Bangui – Carnot) disponibles :
François DUMAINE : 01.40.21.28.40. / francois.dumaine@paris.msf.org
Massacres, tueries, tortures, déplacements, regroupements de certaines
populations, exodes massifs… Un an
après le coup d’Etat en République Centrafricaine (RCA), dans un
rapport intitulé « RCA : un an d’escalade de la violence », les équipes de Médecins
Sans Frontières (MSF) reviennent sur les atrocités dont elles sont les témoins
dans ce pays.
Paris, le 19 mars 2014. Il y a un an, le 24 mars 2013, les forces de l’ex-coalition
rebelle de la Séléka prenaient Bangui, la capitale de la République
Centrafricaine (RCA).
Depuis plus de 12 mois, ce pays déjà exsangue
traverse une crise politico-militaire majeure, dont les conséquences sont, pour
la population, dramatiques et sans précédent. « Ce qui se passe en RCA est
choquant. Nous avons l’habitude de travailler dans des contextes très violents
mais là, même les plus aguerris d’entre nous ont rarement vu un tel niveau de
violence. La vulnérabilité sécuritaire et sanitaire des populations est absolue
» témoigne Marie-Noëlle RODRIGUE, directrice des opérations à MSF, de
retour de RCA.
Si ces derniers mois, la minorité musulmane -
condamnée à s’exiler massivement vers les pays voisins - paye plus particulièrement
le prix de cette instabilité, c’est l’ensemble de la population centrafricaine
qui est touchée. « Tout le monde a
peur. Chrétiens comme musulmans, à Bangui comme dans le reste du pays... Les
populations sont terrorisées, les familles sont déchirées. La tension est
exacerbée, les discours sont haineux » rapporte Delphine CHEDORGE,
coordinatrice des activités d’urgence MSF.
Parce que malgré la dégradation des conditions sécuritaires il faut répondre
à une masse croissante de besoins, MSF, acteur médical majeur en RCA, a fait de
ce pays sa priorité et y déploie un important dispositif opérationnel.
Depuis plusieurs années, nous n’avons eu de
cesse d’alerter sur les conséquences de l’abandon, y compris financier, qui
entoure la crise en RCA. Ce rapport est un nouvel appel pour la Centrafrique :
malgré la présence des forces armées internationales, le contexte sécuritaire reste volatile et très précaire. « La
situation humanitaire et médicale était déjà catastrophique avant le coup d’Etat.
Depuis un an, elle ne fait qu’empirer. Nous le savons, la crise en RCA durera
encore un moment. Or aujourd’hui, sur le terrain, nous sommes encore trop peu
nombreux pour répondre à la masse des besoins. Pourtant, l’urgence perdure » rappelle Marie-Noëlle RODRIGUE.
MSF travaille dans le pays depuis 1997.
Actuellement, 85 expatriés et environ 600 centrafricains travaillent pour MSF-France en RCA. L’organisation
gère 3 projets réguliers (à Carnot, Bria, et Paoua) et mène des projets d’urgence
à Bangui et dans l’Ouest
du pays. Une assistance est également apportée aux centrafricains réfugiés dans
le sud du Tchad.
La section française de Médecins Sans Frontières (MSF) lance un appel à la générosité des Français
pour l’ensemble de ses activités d’urgence en République centrafricaine (RCA) et au Tchad :
Pour
faire un don :
Médecins Sans Frontières
URGENCE RCA
75011 PARIS
Ou sur le site www.msf.fr
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