Nora ANSELL-SALLES

samedi 6 novembre 2021

Think Tank Economie Santé BrefSanté - Elysée2022

Élysée 2022 – RÉCONCILIER « TECHNOSTRUCTURE » ET « PRODUCTEURS DE SOINS »

Cet objectif du prochain quinquennat est clé car il conditionne tous les autres. Mais comment combler ce fossé, sortir de ce faux débat et de ces postures paralysantes ? 

Think Tank Economie Santé - Blog


https://www.lesechos-events.fr/think-tank/blog/think-tank-economie-sante/elysee-2022-reconcilier-technostructure-et-producteurs-de-oins/


Article reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur:

Dr Philippe LEDUC

Think Tank Économie Santé, Groupe Les Echos

Blog : https://www.lesechos-events.fr/think-tank/blog/think-tank-economie-sante/

Twitter : @LeducPh

 

Déplacement -INVESTISSEMENT - SEGUR DE LA SANTE - NORMANDIE_ 08.11.2021

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Paris, le 05 novembre 2021

SEGUR DE LA SANTE EN NORMANDIE

M. Sébastien Lecornu
ministre des Outre – mer

M. Olivier Véran,
ministre des Solidarités et de la Santé
se rendront au centre hospitalier de Gisors
Lundi 08 novembre 2021 à partir de 09h45

En mars 2021, le Premier ministre Jean Castex et le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran annonçaient le plan de 19 milliards d’euros d’investissement du Ségur de la santé. Ce plan prévu pour rénover, équiper ou moderniser établissements de santé et EHPAD attribuait à chaque Agence Régionale de Santé (ARS) une enveloppe inédite d’investissement. Charge à elles de construire leur propre stratégie régionale d’investissements, en consultation des élus et acteurs locaux, afin de répondre de façon précise et adaptée aux besoins de santé des Français.

Après les régions Bourgogne – Franche – Comté, Centre – Val – de – Loire et Occitanie, la Normandie verra ce plan d’investissement Ségur de la Santé présenté ce lundi 8 novembre 2021 à l’occasion d’un déplacement au centre hospitalier de Gisors de :

M. Sébastien Lecornu, ministre des Outre – mer
M. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé
Déroulé prévisionnel : 

09h40     
Arrivée au Conseil départemental de l’Eure

Débat sur la santé avec les conseillers départementaux dans l'hémicycle du conseil départemental

Pool photo (Paris Normandie) + pool radio (France Bleu) + pool rédacteur (Eure Infos ; Paris Normandie)

12h00     
Arrivée à Gisors - visite du Centre hospitalier de Gisors et échanges avec les soignants

Pool TV (France 3) + pool photo (Paris Normandie) + pool radio (France Bleu) + pool rédacteur (Paris Normandie + l'Impartial)

12h30     
Signature de la Convention ARS - Région Normandie relative à la mise en œuvre du plan régional d’investissement issu du Ségur de la santé  

Pool TV (France 3) + pool photo (Paris Normandie) + pool radio (France Bleu) + pool rédacteur (Paris Normandie + l'Impartial)

12h45
Micro tendu
Centre hospitalier de Gisors
Toute presse accréditée

13h25    
Arrivée à Vernon
Signature d’un document – cadre entre le Conseil départemental de l’Eure et l’ARS sur les EHPAD dans le cadre du Ségur de la Santé

Pool TV (France 3) + pool photo (Paris Normandie) + pool radio (France Bleu) + pool rédacteur (Paris Normandie + Le Démocrate Vernonais)

13h35    
Déjeuner avec le personnel de l'EHPAD Auguste-Ridou

Pool photo (Paris Normandie) + Pool rédacteur (Le Démocrate Vernonais ; Paris Normandie)
 
Dispositif presse :

·         Le port du masque sera obligatoire pendant toute la durée du déplacement

·         Compte tenu de la situation sanitaire, les séquences de visite dans l’hôpital seront poolées.

 

Les journalistes souhaitant participer au Micro tendu doivent s’accréditer auprès de la préfecture de la Normandie : pref-communication@seine-maritime.gouv.fr

 Limite d’accréditation : le Lundi 8 novembre à 8h30

vendredi 5 novembre 2021

Laurent Gbagbo accorde une interview à l'Humanité

L'interview de Laurent Gbagbo paraît aussi dans l'édition papier de ce vendredi 5 novembre. 

Pour soutenir le journal l'Humanité vous pouvez aussi vous y abonner ici: https://boutique.humanite.fr/common/categories/1711


https://www.humanite.fr/laurent-gbagbo-ce-qui-est-en-jeu-maintenant-cest-la-lutte-pour-les-pays-africains-pour-leur-726496


Laurent Gbagbo : « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »
Jeudi 4 Novembre 2021
Marc de Miramon
L’ancien président ivoirien (2000-2011), acquitté cette année par la Cour pénale internationale, livre sa vision du panafricanisme, de la réforme du franc CFA et revient sur le soutien de Paris à la rébellion qui a alimenté près de dix ans de guerre civile. ENTRETIEN.

Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?
LAURENT GBAGBO À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Icon Quote Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.

De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?
LAURENT GBAGBO C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ?
LAURENT GBAGBO Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale.

Lire aussi : Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, de paria en réconciliateur
L’explosion de la dette, aggravée par la pandémie, risque d’entraîner de nouvelles politiques d’austérité. Quelles solutions un parti de gauche et panafricaniste comme le vôtre peut-il mettre sur la table ?
LAURENT GBAGBO Je pense que nos pays africains ont trop facilement recours au financement de leurs économies par cette dette extérieure. Il faut ajuster les capacités de mobilisation des fonds publics externes avec les dépenses indispensables à faire. C’est un exercice que nous avions déjà fait lorsque j’étais au pouvoir. Ensuite, nous avions négocié avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme PPTE (pays pauvres très endettés – NDLR), mais on ne peut pas passer notre vie à faire cela. Beaucoup de pays africains risquent de se retrouver dans la situation de l’Argentine il y a quelques années. On va examiner la situation, mais ce qui nous semble important, c’est de diminuer les dépenses non essentielles.

Icon Right Lire aussi :  La « ponction massive » des banques françaises en Afrique menace de plonger des millions de personnes dans la misère

Vous pensez aux dépenses militaires ?
LAURENT GBAGBO Non, c’est une vraie-fausse solution. Il faut que nos pays aient des armées qui soient capables de jouer leur rôle.

Un autre péril couve en Afrique de l’Ouest et en Côte d’Ivoire avec cette poussée djihadiste dont certaines racines remontent à la rébellion qui a dès 2002 séparé votre pays entre le Nord et le Sud. Confirmez-vous que cette problématique était déjà présente lorsque vous étiez président, et comment y faire face ?
LAURENT GBAGBO Cette menace djihadiste, j’en ai pris conscience en 1992, bien longtemps avant que je sois élu à la tête du pays, lorsque des camarades maliens m’avaient alerté sur ce problème. Elle était aussi avérée au Nigeria avec Boko Haram. Elle s’est renforcée dans le Sahel avec l’assassinat de Mouammar Kadhafi en 2011 et la destruction de l’État libyen. Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les États d’Afrique de l’Ouest, et ne pas laisser la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace, et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-Ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des États voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. À la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire.

Icon Quote Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie.

Votre pays travaille à la mise en place de l’éco, censé remplacer le franc CFA, quelle différence faites-vous entre ces deux monnaies ? S’agit-il selon vous d’un simple changement cosmétique ?
LAURENT GBAGBO J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non pas d'une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la livre sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la Cédéao, qu’ils soient anglophones, lusophones, francophones…

Lire aussi : Économie. Le franc CFA est mort ! Vive l’Eco !
Le procès des assassins de Thomas Sankara se déroule actuellement au Burkina Faso, qu’en attendez-vous alors que la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny est potentiellement impliquée et que Blaise Compaoré, principal accusé, s’est soustrait à la justice pour se réfugier dans votre pays ?
LAURENT GBAGBO J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire.

Lire aussi : Burkina Faso. Assassinat de Thomas Sankara : 34 ans après, un procès pour l'histoire
Un autre procès emblématique s’est déroulé cette année, celui du bombardement de Bouaké, en Côte d’Ivoire, par des mercenaires censés appartenir à votre armée, et qui avait provoqué la mort de neuf soldats français et entraîné en représailles la destruction de votre aviation. Avez-vous tout dit sur cette affaire ?
LAURENT GBAGBO Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur État fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme M e Jean Balan, avocat des familles des victimes, sont venus m’interroger à La Haye. J’ai eu plaisir à discuter avec ces gens qui avaient compris que le gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre, sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsables de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.

Emmanuel Macron a organisé un sommet Afrique-France, sans inviter les chefs d’État du continent, un dispositif censé enrayer la montée d’un puissant sentiment anti-Français dans les pays africains… Qu’avez-vous pensé de ce nouveau dispositif ?
LAURENT GBAGBO Des rencontres avec la société civile peuvent être très intéressantes, cela peut amener de nouvelles idées mais il ne peut y avoir de décisions exécutoires. À partir du moment où il ne réunit pas les chefs d’État et de gouvernement, j’en pense que ce n’était pas un sommet !

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🤔 Questions
👉 L'ancien président se présentera t-il à la prochaine élection présidentielle ?

👉  Dans cette hypothèse à t-il une chance d'être élu?

👉 Au cas contraire qui est le mieux placer pour diriger la Côte d'Ivoire de demain ?
📧 Répondre à la rédaction de "Mine d'infos" : pressentinelle2@gmail.com

🔎COUP DE PROJECTEUR SUR LAURENT GBAGBO

jeudi 4 novembre 2021

Santé dentaire en Ehpad : et si l’on investissait davantage dans la télémédecine ?

L’ensemble des disciplines médicales a vocation à être concerné par la télémédecine. Pourtant, la profession dentaire semble réservée sur l’usage de cette pratique. Or, la télémédecine en santé bucco-dentaire peut se révéler pertinente en matière de prévention, de diagnostic ou d’alerte notamment chez les résidents d’Ehpad, ces derniers présentant une santé dentaire fragile avec des conséquences potentiellement graves.

  

Durant des décennies, le système de santé français a offert à nos concitoyens une qualité et une sécurité des soins relativement remarquables. Toutefois, ce système présente aujourd’hui des limites et des fragilités : une coordination insuffisante des acteurs, un cloisonnement entre le champ sanitaire et le champ médico-social, une inégale répartition des professionnels de santé sur le territoire doublée d’une pénurie de professionnels de santé, etc. Bref, un accès aux soins parfois difficile accentué notamment dans les champs comme la santé bucco-dentaire. Il convient d’imaginer des solutions à cette situation.

La pandémie de la covid-19 notamment à la suite des confinements imposés par l’Etat est venue lever les freins en matière de télémédecine chez les professionnels et les institutionnels mais aussi chez les patients. Le premier confinement notamment a bouleversé les pratiques et les points de vue des professionnels de santé. Médecins mais aussi chirurgiens-dentistes ont réalisé des « téléconsultations », parfois il est vrai essentiellement téléphoniques, et ont délivré des diagnostics et des ordonnances à distance.

 

La télémédecine déjà intégrée par de nombreuses spécialités dans les Ehpad

On notera que la télémédecine avait déjà investi d’ores depuis plusieurs années de nombreuses spécialités médicales : dermatologie, rhumatologie, diabétologie, neurologie, gériatrie, psychiatrie.

La psychiatrie par exemple avec « la prise en charge » des situations de démence en constitue une illustration intéressante. Dans ces situations, le transport du résident d’un Ehpad par exemple sur le lieu de consultation d’un spécialiste « n’est pas facilement réalisable ni souhaitable ». Souvent, « les téléconsultations permettent de trouver des solutions (médicamenteuses ou non) pour les patients et facilitent les échanges et interactions pluridisciplinaires.

Par analogie, on peut d’ores et déjà comprendre l’intérêt qu’il y à limiter pour certains résidents un déplacement dans un cabinet dentaire ou un centre de soins dentaires notamment lorsqu’il s’agit de démarche de prévention ou d’actes de dépistage n’impliquant pas (dans un premier temps du moins) d’actes invasifs de la part du chirurgien-dentiste.

La télémédecine concerne également des disciplines comme la dermatologie ou d’ophtalmologie. On notera que tout comme la profession dentaire, il existe de nombreux territoires où la densité de dermatologues ou de dermatologues est extrêmement faible au regard des besoins des populations. Les délais d’obtention d’un rendez-vous pour une consultation excédent plusieurs semaines. Face à des difficultés d’accès à des spécialistes à « un haut niveau d’expertise », l’utilisation de la télémédecine peut offrir une réponse adaptée à des patients fragiles ou isolés.

Télémédecine en santé bucco-dentaire : une plus-value limitée mais incontestable

Toutes les études menées au niveau international ont démontré l’efficience de la télémédecine en matière de santé bucco-dentaire en assurant l’amélioration de la prévention et du dépistage précoce des maladies bucco-dentaires, l’accès aux soins, de la qualité de la prise en charge et du suivi du patient en particulier dans les milieux ruraux, la qualité de vie et en matière d’efficience. 

Des études américaines ont mis en évidence que l’exploitation de la téléconsultation constituait une réponse efficace aux problématiques d’accès aux services de santé. Les résultats ont démontré la même efficacité qu’un rendez-vous médical classique et une observance de la prise en charge bucco-dentaire augmentée dans le cas des populations rurales.

Télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad : « un sillon à creuser »

75% des résidents en Ehpad présenteraient des troubles en matière de santé bucco-dentaire, 81% n’auraient pas bénéficié de consultation depuis cinq ans. Concrètement, on constate qu’un résident sur cinq en Ehpad a une alimentation molle et un résident sur deux a un problème parodontal.

En 2014, une activité de télémédecine plus précisément de téléconsultation en santé bucco-dentaire a été initiée en Languedoc-Roussillon. L’objectif était de simplifier et rendre systématique des consultations bucco-dentaires à destination des résidents. Concrètement, le dispositif s’appuyait sur des infirmiers membres de l’équipe soignante en Ehpad qui recueillaient les informations utiles au chirurgien-dentiste afin d’établir un diagnostic. Un enregistrement vidéo de la bouche des patients était réalisé par l’infirmier.  Les informations collectées étaient envoyées par le biais d’un logiciel de façon sécurisé au praticien. Ce dernier en faisait l’analyse et établissait si nécessaire un plan de traitement.

Autre exemple, L’union française pour la santé bucco-dentaire (Ufsbd) a fait le choix, elle aussi de la télémédecine dans le but d’enclencher et maintenir des programmes de prévention en matière de santé buccodentaire en Ehpad. ORALIEN, nom du programme qu’elle a lancé, est un plan d’action de santé orale à insérer dans le projet de l’établissement. Il a pour ambition de mettre en place des actions de sensibilisation auprès des résidents et de leurs familles, pour détecter le plus tôt possible si une prise en charge au cabinet dentaire s’impose. Il concerne aujourd’hui près de 36 Ehpad et des centres accueillant des personnes en situation de handicap.

 

Pour la Présidente du syndicat des femmes chirurgiens –dentistes SFCD, le Dr Nathalie Delphin nous en sommes « aux débuts pour le dentaire en matière de télémédecine ». « On se rend vite compte que c’est souvent l’antichambre pour un acte technique. Mais soyons clairs, il y a beaucoup d’avantages car cela permet d’orienter un diagnostic mais pas forcément de le poser complètement, parfois de conseiller et de sortir de l’urgence. Le premier confinement été l’occasion d’utiliser cette approche. La télémédecine a permis de rassurer et par conséquent de ne pas engorger les urgences. ». 

 Les problématiques qui demeurent non résolues restent la formation et la rémunération des actes., « Dans les Ehpad, la personne auprès du résident doit être formée par un chirurgien-dentiste pour savoir appréhender les questions dentaires de base mais aussi savoir quoi et pourquoi observer. Une simple camera n’est pas suffisante, il est nécessaire de faire preuve d’un certain professionnalisme et d’un niveau de compétence auprès du résident.  L’idéal serait des assistants dentaires mais il n’y en a pas suffisamment. Un infirmier peut être la solution en termes de ressources humaines sous réserve d’une formation complémentaire adaptée aux spécificités de l’art dentaire. Un encadrement au niveau légal, déontologique et conventionné apparait indispensable dans un délai bref ».

La télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad semble présenter un potentiel de croissance important. Parmi les avantages notables, on soulignera la possibilité d’assurer un suivi régulier de nombreux patient notamment en abaissant les barrières dues au déplacement sanitaire en cabinet ou en centre dentaire (difficile à assurer en toute sécurité pour les patients fragilisés en plus d’être couteux) mais également de lever les appréhensions et phobies souvent présentes chez les patients s âgés ou en situation de handicap. Il est  temps de se lancer massivement…

Le client mystère au sein des logements seniors.

Choisir le meilleur logement pour senior est souvent synonyme de casse-tête. Pour aider les personnes âgées ou leurs familles à choisir celui qui leur correspond, il existe des clients mystères qui se rendent en résidences ou logements seniors et évaluent ces lieux.
  1. Qu’est-ce qu’un client mystère, quel est son rôle ?
  2. Quels sont les critères d’évaluation des résidences ?
  3. Comment sont choisies les résidences ?
  4. Comment interpréter les résultats et améliorer le cadre de vie des seniors? 
  5. Comment devenir client mystère ?
  6. ✒Joachim Tavares revient sur ce qu’est un client mystère et le rôle  de ce dernier au sein des "logements seniors" dans une Tribune à lire prochainement sur Mine d'Infos.
  7. *👉Créée en 2016, Papyhappy est la première plateforme du logement senior multi-pays.

    L’entreprise propose une solution éthique et indépendante pour aider les seniors et les familles à trouver un bon logement. Elle se présente donc comme un outil de recherche offrant une réponse simple et éthique aux demandeurs. Cet outil d’aide à la décision facilite et offre ainsi un accompagnement personnalisé, répondant aux attentes de chaque futur résident.

    Aujourd’hui, Papyhappy accompagne également les collectivités et entreprises comme « expert » dans toute démarche se référant à son secteur.

    Site web : www.papyhappy.fr

La situation des seniors en France : un bilan alarmant au lendemain de la crise sanitaire

D’après une étude menée cette année par l’association Les Petits Frères des Pauvres ce sont un demi-million de personnes âgées en France qui ne rencontrent pas ou très peu d’autres personnes.

Ces chiffres inquiétants, qui ne cessent de croître, poussent dans certains cas les aînées au suicide, un sujet encore tabou. C’est dans ce contexte que de nouveaux projets naissent afin de promouvoir des habitats collectifs pour seniors.

Joachim Tavares, fondateur de PapyHappy, entreprise spécialisée dans la recherche de logement pour seniors, décrypte la situation et explique les différentes solutions :

  1. Comment expliquer l’explosion de ces chiffres ?
  2. Quelles différences de la France avec ses voisins européens ?
  3. Quelles solutions sont à envisager et comment rompre avec l’isolement ?
  4. De quelles manières les logements seniors luttent-ils pour maintenir un lien social ?
  5. Quel bilan dresser au sortir de la crise 
  6. Joachim Tavares, fondateur de PapyHappy*, entreprise spécialisée dans la recherche de logement pour seniors,  livre son regard sur cette situation et explique les différentes solutions dans une Tribune à lire prochainement sur Mine d'Infos.
  7. *👉Créée en 2016, Papyhappy est la première plateforme du logement senior multi-pays.
  8. L’entreprise propose une solution éthique et indépendante pour aider les seniors et les familles à trouver un bon logement. Elle se présente donc comme un outil de recherche offrant une réponse simple et éthique aux demandeurs. Cet outil d’aide à la décision facilite et offre ainsi un accompagnement personnalisé, répondant aux attentes de chaque futur résident.

    Aujourd’hui, Papyhappy accompagne également les collectivités et entreprises comme « expert » dans toute démarche se référant à son secteur.

    Site web : www.papyhappy.fr

mercredi 3 novembre 2021

85 % des Français trouvent la complémentaire santé indispensable

ÉTUDE BVA - Fondation APRIL sur le système de santé de demain : 85% des Français considèrent la complémentaire santé indispensable - Groupe APRIL
https://www.april.com/fr/communique-de-presse/etude-bva-fondation-april-sur-systeme-de-sante-de-demain/
Intéressant 😜🤪

Tribune libre : Vladimir Mitz


Le vieillissement inéluctable reste réparti d'une façon très variable d'un sujet à l'autre: 

Les caprices de la génétique, le mode de vie individuel avec exposition exagérée au soleil, ou l'abus du tabac, font ressurgir l'inégalité fondamentale des êtres humains face au programme
de détérioration des fibres élastiques de notre derme sous-cutané; 
On parle beaucoup actuellement de l'explosion de la demande en médecine et chirurgie esthétique chez les adolescents; 
Mais le phénomène est tout à fait similaire après 60 ans et même entre 70 et 80 ans! 

Pourquoi cela? 

Il y a 3 raisons essentielles: 
1) passé l'âge mûr, les moyens financiers autorisent  une approche réparatrice  puisque à cet âge on sait que des
opérations  esthétiques sont possibles, bien maitrisées si pratiquées dans de bonnes conditions techniques par un praticien d'expérience. 
2) les relations intrafamiliales avec les petits-enfants sont souvent une source de complexe car il est difficile de subir les moqueries
des petits garnements qui vous disent "tu as un cou de grand-mère, tu as les joues qui tombent!" 
3) la vie sociale et sexuelle ne sont pas terminées au troisième âge: Ni le désir de plaire ni celui de séduire et  de conclure ne se sont totalement évanouis; pour y parvenir, un minimum de confort narcissique (ou du moins sa restauration) a une influence très positive. 

Nous assistons donc à une augmentation de la demande de Médecine et de chirurgie esthétique au troisième
âge: la médecine esthétique permet d'améliorer le grain de la peau du visage, de corriger le vieillissement des paupières
(blépharoplastie), de repulper les lèvres et de supprimer les barres codes de la lèvre blanche(injjection d'acide hyaluronique), de diminuer les rides du front et de la patte d'oie(botox). 
La chirurgie esthétique corrige l'affaissement des traits(lifting cervico-facial); pour diminuer les soucis post-opératoire et le temps de récupération, les techniques ont fait de grand progrès:
Moins de decollements des structures, grande douceur des gestes chirurgicaux, caractéristiques des MICROLIFTS contemporains. 
Mais il n'y a pas que le visage qui constitue la cible des demandes: qu'il s'agisse de la poitrine, du ventre, de la silhouette, on assiste à une
augmentation du nombre des patients candidats âgés dont il faut parfois calmer l'appétit chirurgical, et mettre en balance le bénéfice risque d'une opération sous anesthésie générale avec le risque de phlébite, d'infection,
ou de suites compliquées. 
Enfin un dernier problème à signaler et celui des patientes porteuses de prothèses mammaires en silicone,très anciennes: Chaque cas est particulier, on a le choix entre les retirer purement et simplement, éventuellement les
entre les changer à la demande expresse de la patiente, ou de les remplacer par un lipofilling, qui est la greffe de sa propre graisse. 

En conclusion, il n'y a pas que les adolescents qui réclament l'amélioration de leur apparence, en cas de complexe; le 
troisième âge constitue actuellement un immense réservoir de patients potentiels, qui loin de se contenter d'un laisser-
aller vers l'issue inexorable, manifestent le  désir de se rajeunir: d'autant que, intellectuellement et psycholgiquement, ces personnes se sentent en décalage , nous répétant que leur état d'esprit est celui des 50-60 ans.
Le 3è âge n'est donc pas une condamnation à l'effrittement, ni un rêve d'éternelle jeunesse, mais une pulsion réaliste pour une sorte de mise au propre pour rendre l'esprit et l'apparence compatibles et heureux.

mardi 2 novembre 2021

Une piqûre de rappel des gestes barrières, hélas nécessaire...

Selon les dernières données de Santé publique France, l'épidémie de Covid-19 regagné du terrain en France avec des hospitalisations qui repartent à la hausse.
Continuons de respecter les gestes barrières. 

Il en va de la santé de  chacun.

Devant la remonté des hospitalisations pour Covid-19, l' IMM -Institut Mutualiste Montsouris rappelle sur les réseaux sociaux l'importance du respect des gestes barrières...

La pandémie de Covid n'est pas encore derrière nous !
 

Arnaque sur la toile...

Trop de personnes "fragiles" sont encore abusées sur la toile...

Si vous avez dans votre entourage des personnes sous emprise ou dont le profil psychologique est susceptible de faire d'elles une proie facile...
Ce reportage peut les aider à ouvrir les yeux et regarder la réalité en face.

Regardez "Enquête | Sombrer en amour" sur YouTube: