Nora ANSELL-SALLES

jeudi 23 avril 2020


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 23 avril 2020

CORONAVIRUS : UN ACCORD EN COMMISSION MIXTE PARITAIRE SUR LE 2EMECOLLECTIF BUDGÉTAIRE D’URGENCE AMELIORÉ PAR LE SÉNAT  


La commission mixte paritaire, qui s’est réunie le 23 avril 2020 à l’Assemblée nationale, sous la présidence d’Éric Woerth (Les Républicains – Oise) et Vincent Éblé (Socialiste et républicain – Seine-et-Marne) est parvenue à un accord sur les dispositions restant en discussion sur le deuxième projet de loide finances rectificativepour 2020.

« Je me félicite de l’accord auquel nous sommes parvenus : nous votons un plan de soutien enfin significatif, tout en renforçant son efficacité » estime Albéric de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances du Sénat.

Outre des améliorations techniques et de sécurisation juridique, de nombreux apports du Sénat sont conservés, tels qu’adoptés en première lecture ou en retenant un texte de compromis, en particulier :

1/ pour accompagner la lutte contre l’épidémie et le déconfinement :

- la baisse à 5,5 % du taux de TVA applicable aux tenues de protection(gants, surblouses, « charlottes »…) adaptées à la lutte contre l’épidémie et aujourd’hui soumises au taux normal à 20 % ;

- le rehaussement à 1 000 euros du plafond de déduction à l’impôt sur le revenu des sommes versées aux associations de soutien aux plus démunis, notamment les banques alimentaires, en vue de soutenir les dons des particuliers ;

- l’adaptation de la règle du service fait pour les collectivités territoriales souhaitant maintenir leur financement des festivals annulés ;

2/ pour soutenir les salariés, l’augmentation à 7 500 euros du plafond d’exonération d’impôt sur le revenu applicable aux rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires, afin de tenir compte de celles effectuées depuis le 16 mars 2020, début du confinement, et jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire ;

3/ pour renforcer le plan de soutien aux entreprisesl’introduction, pour les très petites et petites entreprises qui n’ont pas eu accès à un prêt bancaire garanti par l’État, d’un mécanisme subsidiaire de prêts participatifs adossés au fonds de développement économique et social (FDES) que le Gouvernement proposait par ailleurs d’abonder d’1 milliard d’euros supplémentaires.

Par ailleurs, les dispositifs adoptés par le Sénat à l’initiative de la commission des finances afin d’améliorer le suivides mesures prises en application des deux lois de finances rectificatives et le renforcement de l’information du Parlement ont été très largement repris, pour :

étendre et préciser les missions du comité de suivi des mesures d’urgence institué par la loi de finances rectificative du 23 mars 2020 ;

garantir l’information préalable des présidents et des rapporteurs généraux des commissions des finances du Parlement lors des principales prises de participation effectuées par l’État dans le cadre de l’ouverture de crédits de 20 milliards d’euros prévue par le projet de loi de finances rectificative.

Le Sénat restera également vigilant concernant l’engagement des assurances dans leur réponse à la crise et l’instauration d’un régime permettant de couvrir à l’avenir les risques sanitaires. Il suivra avec attention les modalités par lesquelles les charges des entreprises les plus sévèrement touchées pourront être annulées.

« Dans quelques semaines, nous devrons y revenir : des moyens supplémentaires seront probablement encore nécessaires, notamment pour le dispositif de chômage partiel et le fonds de solidarité ; après le plan de sauvetage, il faudra agir pour la relance économique » a affirmé Albéric de Montgolfier.



Consulter le dossier législatif du deuxième projet de loi de finances rectificative : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl19-403.html


La commission des finances est présidée par M. Vincent ÉBLÉ(Socialiste et républicain – Seine-et-Marne). Son rapporteur général est M.Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir). 


L'activité du Sénat se déroule dans le strict respect des conditions sanitaires dictées par la nécessité d'enrayer la pandémie du COVID-19.

DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
presse@senat.fr
Le Sénat sur Facebook   Le Sénat sur Twitter   Le Sénat sur Instagram   Le Sénat sur DailyMotion   Le Sénat sur Linkedin


Référent codiv une nouvelle fonction/mission dans les agences et les points de vente ?


Les collaborateurs et les managers savent qu'ils seront confrontés au sortir de cette situation, à une gestion opérationnelle inédite et de fait inhabituelle, nécessitant de mettre en oeuvre adaptabilité et compétences.

Une évolution nécessaire pour faire face à cet environnement qui influencera leur quotidien professionnel plusieurs mois encore, et répondre à leur principale interrogation « comment va-t-on faire ? ».

Dans ce contexte, le rôle du référent-covid-19 sera de faciliter la mise en place de nouvelles routines et pratiques pour atteindre les objectifs et le résultat attendu.

Isokan Formation - spécialisé dans l'évolution des systèmes de production, s'est associé avec François Chevaliez, expert en relation client, pour construire un dispositif complet de formation et d'accompagnement Référent Covid-19.

Nota : possibilité d'itw,  et de reportage

Contact presse :
Stéphane Roquet - Stephane@isokan.com - 06.50.18.79.38.

Stéphane Roquet

Lire le communiqué de presse sur Internet

op20200423053803

mercredi 22 avril 2020

Appel au secours d'Emmaüs

Alerte info : la stucture fondée par l'abbé Pierre lance un appel aux dons...
En savoir plus :
https://soutenir.emmaus-france.org/b/mon-don

lundi 20 avril 2020

Coronavirus : Zaco offre des robots aspirateurs aux soignants.


Bonjour,

Alors qu'un déconfinement se profile le 11 mai, les soignants restent toujours extrêmement sollicités.

Ainsi, les infirmières, les médecins, les techniciens de laboratoire, les aide-soignantes... et bien d'autres encore sont mobilisés et continuent malgré tout à s'exposer pour nous.

Pour les soutenir, de nombreuses initiatives se mettent en place. La population les applaudit tous les jours à 20 heures (source), des boulangers offrent des viennoiseries, certains propriétaires proposent un logement à proximité des hôpitaux...

Pour contribuer à soulager ces héros de toujours, Robovox, une société allemande, a décidé de participer à ce mouvement de solidarité nationale en leur offrant chaque semaine 5 robots aspirateurs de la marque ZACO.

Après les journées éprouvantes et stressantes que vivent les soignants et tous les héros du quotidien, la dernière chose qu'ils ont envie de faire est de s'occuper du ménage.

Ne plus avoir besoin de passer l'aspirateur, grâce à des robots innovants, élégants et performants, est un premier pas vers une meilleure qualité de vie.

Je vous ai adressé le CP complet en PJ. Version Word et visuels HD disponibles.

Un sujet serait-il susceptible de vous intéresser ? (possibilité d'itw, de reportage)

Pour me joindre :
Gaspard Bonnefoy - gaspard@pixter.fr - 06 25 81 97 12.

Pour en savoir plus

Dossier de presse : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/pros/20191024145114-p6-document-yzbw.pdf
Site web : https://www.zacorobot.eu/fr/page-d-accueil/
Facebook : https://www.facebook.com/RobovoxZACO/
Instagram : https://www.instagram.com/zaco.france/

Vous remerciant pour votre attention et vous souhaitant une agréable journée,

Bien cordialement,

Gaspard 

op20200403131051

Codiv-19 et psychiatrie


Covid-19 et Psychiatrie

Communiqué de l'Académie nationale de médecine 

Les conséquences de l'épidémie de Covid-19 sur les malades mentaux et les soins psychiatriques sont majeures

et alarmantes. Il faut souligner notamment :

- la fragilité particulière de ces patients, liée à la fréquence des déficits organiques associés et à la difficulté de leur faire observer les gestes barrières ou de recourir aux soins que leur état de santé nécessite, du fait de l'inhibition due à leur pathologie et aux traitements ;
- l'application difficile des mesures de confinement en chambre chez les malades mentaux hospitalisés quand la prévention de la contagion l'exige ;

- le risque important de rupture du suivi et des soins, donc de rechute, chez les malades mentaux suivis en ambulatoire en raison d'une moindre accessibilité des consultations, et ses conséquences sur leur état de santé et sur leur entourage ;
- le risque de transmission nosocomiale du SARS-CoV-2 dans les établissements psychiatriques comme dans tous les établissements de santé.

Au total, l'ampleur de la situation épidémique actuelle expose les patients psychiatriques à une perte de chance consécutive à un éventuel abandon des soins. Cette préoccupation majeure concerne aussi tous les sujets présentant des symptômes de souffrance psychique (anxiété, dépression, angoisses, voire bouffées délirantes, pensées suicidaires, ...) favorisés par les conditions de confinement.

L'ensemble de ces constatations, déjà soulignées avec inquiétude par de nombreux psychiatres, conduit l'Académie nationale de médecine à recommander :

  1. de ne pas négliger les professionnels en charge de la santé mentale lors de la mise à disposition des matériels de protection contre la transmission nosocomiale aérienne et manuportée (masques, tenues et lunettes de protection, gels hydroalcooliques, ...). Ceci implique que les agences régionales de santé (ARS) et les groupements hospitaliers de territoire (GHT) répondent sans retard et sans discrimination aux demandes émises par les structures de soins psychiatriques en vue de prévenir au mieux la transmission croisée du SARS-CoV-2 entre soignants et patients.

  2. de s'assurer que les patients porteurs d'une affection psychiatrique chronique (schizophrénie, bipolarité...) et suspects de Covid-19 bénéficient d'une surveillance efficace à domicile et que, en cas d'aggravation, ils puissent accéder sans délai et sans stigmatisation aux soins médicaux hospitaliers, voire à l'hospitalisation en soins intensifs et réanimation si nécessaire.

  3. d'organiser une prise en charge ambulatoire des patients psychiatriques dans chaque site, par téléconsultation ou consultation téléphonique, avec des praticiens hospitaliers et libéraux et de faire connaître ces moyens d'accès par une large diffusion dans les médias, la presse locale et internet.

  4. de s'assurer que, malgré les difficultés engendrées par le contexte épidémique, les droits des patients souffrant d'une pathologie mentale, particulièrement exposés à des mesures de contention, d'enfermement, de privation de liberté en général, soient toujours respectés. 

Agisme et tensions intergénérationnelles en période de codiv-19



Âgisme et tensions intergénérationnelles en période de Covid-19 
Communiqué de l'Académie nationale de médecine
 

En France, l'âge moyen des malades infectés par le SARS-CoV-2 est de 61 ans : un tiers des malades ont plus de 65 ans, 25% entre 65 et 74 ans et 8% plus de 75 ans. Mais c'est dans cette dernière tranche d'âge que s'observent 74% des décès, reflets des comorbidités et de l'état de dépendance.

Par-delà ces données statistiques incontestables, la médecine apporte une vision plus circonstanciée du phénomène de vieillissement.

Les personnes âgées ne constituent pas un groupe homogène. L'âge ne peut pas se résumer au seul nombre des années. À âge égal, les séniors d'aujourd'hui sont bien différents de leurs aïeux. Leurs performances physiques et intellectuelles correspondent à celles de personnes plus jeunes de 10 à 15 ans de la génération précédente. Toutefois, si la diminution des réserves physiologiques, l'accumulation des maladies chroniques et la perte de fonctionnalités dans la vie quotidienne sont le lot de tous, l'avancée dans le troisième âge affecte la population de manière très inégalitaire.

Le Covid-19 suscite de l'âgisme, défini par le Larousse comme « une attitude de discrimination ou de ségrégation à l'encontre des personnes âgées ». Le contexte épidémique actuel dans lequel le risque de mourir peut être confronté à une limitation des ressources fait le lit de tensions intergénérationnelles. Apparues en Chine, elles se sont ouvertement révélées en Israël et au Royaume-Uni par des décisions imposant la séparation des grands-parents de leurs petits-enfants ou la mise en confinement des ainés pour 4 mois. Le fossé s'aggrave quand on souligne que les séniors, qui ne contribuent plus directement au développement de l'activité économique du pays, bénéficient d'une rente-retraite...

Cette confrontation intergénérationnelle, attisée par la crise sanitaire actuelle, n'a pas que des aspects négatifs ; elle est l'occasion de rappeler le rôle essentiel joué par les séniors sur le plan familial, associatif et sociétal, ainsi que l'impérieuse nécessité de leur garantir la protection et le respect qui leur sont dus.

L'Académie nationale de Médecine recommande :

  • -  de ne jamais utiliser le critère d'âge pour l'allocation ou la répartition des biens et des ressources ; si un rationnement des moyens thérapeutiques s'impose, le choix doit se baser sur des critères physiologiques, cliniques et fonctionnels afin d'obtenir les meilleurs résultats à court et long termes ;

  • -  de substituer la notion de « distanciation physique » à celle de « distanciation sociale » pour mieux faire comprendre que l'observation des gestes barrières n'implique pas de s'isoler du monde mais qu'elle permet de continuer de communiquer autrement ;

  • -  d'accorder une attention particulière aux adultes âgés les plus vulnérables et fonctionnellement atteints résidant en institution de long séjour et de veiller à ce qu'ils continuent de bénéficier de tous leurs droits.

 

dimanche 19 avril 2020

Codiv-19 : Intervention en direct de Matignon

Suivre le direct :
https://www.bfmtv.com/

Violences faites aux femmes...


Sénat - Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 31 mars 2020


VIOLENCES INTRAFAMILIALES ACCRUES EN PÉRIODE DE CONFINEMENT : IL FAUT ALLER ENCORE PLUS LOIN DANS LA PROTECTION DES VICTIMES


 

La délégation aux droits des femmes, dont le bureau s’est réuni en visioconférence le lundi 30 mars, prend acte avec beaucoup d’intérêt des annonces du gouvernement pour que, dans les circonstances inédites liées au confinement, les femmes victimes de violences puissent appeler à l’aide dans les pharmacies. Elle salue la disponibilité de l’Ordre des pharmaciens et fait confiance à ces professionnels pour accueillir dans les meilleures conditions celles qui demanderont un « masque 19 ». Elle exprime en revanche des réserves sur la possibilité pour les associations d’assurer des permanences supplémentaires dans les centres commerciaux, avec des moyens humains encore plus contraints.  


La délégation s’inquiète également pour les femmes qui, confrontées à un conjoint violent et privées de tout contact avec l’extérieur, ne seraient pas informées de ces nouvelles possibilités d’appel au secours et n’auraient aucun moyen de sortir de leur lieu de confinement pour aller faire une course. Avec sa présidente, Annick Billon (UC-UDI, Vendée), elle appelle donc le gouvernement à mettre en place des « solutions pour rompre l’isolement des femmes enfermées dans un huis clos familial menaçant. Le gouvernement propose des solutions pour celles qui sortent, nous devons aussi faire attention à celles qui restent et aller vers elles ».


Dans cette logique, la délégation propose la mise en place d’un suivi des plaintes et des mains courantes, car les femmes qui les ont déjà déposés courent probablement un risque accru lorsqu’elles sont confinées avec le conjoint violent. Consciente de la charge de travail et des responsabilités qui pèsent actuellement sur les forces de police et de gendarmerie, elle suggère au gouvernement d’étudier la faisabilité d’une telle mesure.


Enfin, très préoccupée du risque d’aggravation des violences faites aux enfants, la délégation demande que les outils de classe numérique mis à disposition des élèves comportent un module dédié aux droits de l’enfant, indiquant notamment le numéro d’urgence 119 mis à disposition des victimes. « Nous restons très mobilisés pour défendre les enfants que le confinement expose à un danger démultiplié de violences intrafamiliales », a conclu Annick Billon, présidente.

 

--

Vous trouverez en pièce jointe le texte de la tribune Coronavirus et confinement : femmes et enfants en danger publiée sur Libération.fr : https://www.liberation.fr/debats/2020/03/28/coronavirus-et-confinement-femmes-et-enfants-en-danger_1783279 désormais co-signée par 172 sénateurs.




Contact presse : Juliette Élie -  presse@senat.fr


Désabonnement     Le Sénat sur Facebook   Le Sénat sur Twitter   Le Sénat sur Instagram   Le Sénat sur DailyMotion   Le Sénat sur Linkedin


Etude Pharmed'Insight relative au vécu dans les officines depuis le début de la crise, et les attentes vis-à-vis du gouvernement. 

 

Parmi les enseignements de l'étude : 

Implication des pharmaciens :

57 % d’entre eux se disent inquiets face à la propagation du virus et 16 % craignent d’être contaminés. 

Pour autant, 87 % déclarent que cela ne les empêche pas de « bien servir et délivrer les médicaments aux patients »

93 % expliquent rassurer et apporter des explications à leurs patients. 82 % des titulaires soulignent que leur équipe assume son rôle de conseil en matière de santé publique. 

 

Communication gouvernementale : 

Seuls 56 % des pharmaciens estiment que les patients sont bien informés, ce qui participe à la panique (34 %), l’incertitude (41 %) et le besoin d’explication (24 %) au comptoir. 

Seulement 52 % des pharmaciens estiment que les patients respectent les consignes sanitaires édictées par les autorités.

 

La communication des pouvoirs publics vers les professionnels de santé leur semble suffisamment détaillée et à jour pour 61 % d’entre eux. 

 

Par ailleurs, 72 % déclarent que l’Ordre des pharmaciens « assume son rôle de régulateur de l’exercice de la profession lors de cette épidémie », mais ils considèrent à 56% qu’il n’est pas suffisamment écouté par le gouvernement. 

 

Enfin, 55% soutiennent la décision du gouvernement de plafonner les tarifs de gel hydroalcoolique. 

 

 

 

Une majorité des pharmaciens interrogés attend 

- plus de considération et de reconnaissance de la part du gouvernement comme professionnels de santé, 

- des mesures et recommandations spécifiques aux officines 

- une communication en amont des annonces au public et aux médias.

- une collaboration avec les médecins

Pour en savoir plus :

Contact presse :

Florentine Collette

Relations médias

06 58 72 21 42

 


Ça bouge dans le 17ème....


Voir cet e-mail dans le navigateur

Mesdames, messieurs,

La crise sanitaire que nous vivons et ses impacts dans nos vies rappellent à quel point la solidarité et la fraternité sont des valeurs essentielles dans nos sociétés.

À l’image de tous mes collègues de France et de Paris, nous avons vite oublié les tracts et cette étrange campagne municipale, pour vite revêtir notre costume de maire pour vivre le confinement dans nos mairies. Certains de mes collègues ont d’ailleurs dans l'exercice de leur mission au service de leurs concitoyens, été touchés par le virus et certains en ont payé de leur vie.

Si le gouvernement prend des ordonnances, si les parlementaires votent l'état d'urgence sanitaire, nous les élus locaux sommes confrontés à la détresse vécue par nos concitoyens.
La mairie, "service public universel", a dû faire face à cette crise et s’adapter avec quelques très rares volontaires, élus et agents, que je tiens à remercier chaleureusement.

Il nous a fallu nous adapter, revoir nos méthodes de travail et faire souvent appel au système D ! Il convient de noter quelques manques aux règles du confinement. Mais la très grande majorité de nos concitoyens respecte ces règles et je m’en félicite.

Partout dans le 17e, des initiatives se sont mises en place, du fait de particuliers ou d'associations, qui proposent de l'aide à celles et ceux qui en ont besoin.

Merci de tout cœur à nos associations qui œuvrent dans notre arrondissement et qui assurent du lien social, de l’accompagnement scolaire, des activités sportives, artistiques et culturelles, des permanences juridiques…

Merci aux professionnels de santé du 17e qui ont permis la mise en place le 27 mars dernier du premier centre de détection du COVID-19 dans une mairie et qui a permis déjà de tester plus de 1500 professionnels de santés.

Merci à Valérie PECRESSE, présidente de la région Ile-de-France, de nous avoir fourni 34000 masques que nous avons distribués aux commerçants dans un premier temps et puis 70 000 aux pharmacies du 17e.

Aujourd’hui, je suis préoccupé par des sujets très pratiques, comme l’indemnisation de nos commerçants, l’organisation de la dotation en masques de tous les habitants, les modalités d’une rentrée progressive dans nos écoles à compter du 11 mai etc …

Au-delà des conséquences sanitaires dramatiques, cette crise aura mis en lumière des inégalités et des difficultés. Si l’heure est aujourd’hui à la solidarité, à l’efficacité et au pragmatisme, viendra plus tard le temps des bilans et sûrement celui des mises au point.

Eugène Marbeau disait « Toute épreuve, celle du succès comme celle de l'adversité, secoue un homme et fait tomber son masque».

En tant que maire, je prendrai toute ma part dans la réflexion que nous aurons à conduire collectivement.

Portez-vous bien.

Geoffroy Boulard
Maire du 17ème arrondissement

16 avril
Confinés dans le bruit,
le calvaire des Franciliens situés à proximité de travaux
10 avril
Des lettres pour briser la solitude des personnes âgées confinées dans les Ehpad
Soutenez mon action !
Twitter
Facebook
LinkedIn
Instagram
Copyright © Geoffroy Boulard
2019 / 2020 tous droits réservés- www.geoffroyboulard.fr