Nora ANSELL-SALLES

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mardi 8 septembre 2015

Des arrêts de travail reconnus imputables à l’environnement professionnel à la DGFIP

Libres propos signé Thierry BLANCHARD publiés dans Miroir social et repris avec son aimable autorisation. En savoir plus sur Miroir social:


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Miroir Social est un média qui entend donner la parole et les moyens d'échanger à l'ensemble des acteurs du dialogue social.



Des arrêts de travail reconnus imputables à l’environnement professionnel à la DGFIP

Deux décisions récentes de tribunaux administratifs ont mis en cause l'environnement professionnel au sein de services déconcentrés de la
DGFIP.

La loi ne définit pas l’accident de service mais en organise la réparation : l’article 34 - 2° de la loi du 11 janvier 1984 institue une obligation statutaire de réparation, indépendamment de toute faute de service : si la maladie provient d’un accident survenu dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement...

Au fil de précisions voire de revirements, la jurisprudence a progressivement posé les conditions permettant de qualifier l’accident de service. Désormais, elle retient une définition objective : l’apparition soudaine d’une lésion consécutive à un fait précis de service. La lésion peut être une blessure physique ou un trouble psychologique. Le fait précis peut tout aussi bien être une chute dans les locaux, une altercation au sein du service qu’un suicide ou une tentative.

Cette simple obligation de réparation se heurte à l’interprétation tant de l’administration que de l’agent : lorsque l’environnement professionnel est en cause (notamment l’encadrement), l’imputabilité peut être ressentie par l’administration comme une critique de son action, d’où une certaine réticence à reconnaître cette imputabilité et un allongement des délais de traitement des dossiers, et par l’agent comme la reconnaissance d’un statut de victime.

De procédures mal maîtrisées en demandes d’expertises complémentaires pas toujours nécessaires, les procédures s’étalent sur de longs mois voire plusieurs années. Cette longueur (entretenue ?) des procédures nourrit ce malaise.


o    Ainsi, après une longue bataille de procédure, le tribunal administratif de Pau a annulé, dans son jugement du 29 décembre 2014, pour divers vices de procédure la décision du directeur départemental des finances publiques du Gers, refusant de reconnaître une tentative de suicide survenue aux lieux et heures de service comme accident de service. La DGFIP n'a pas fait appel et, au bout de 3 ou 4 mois, a reconnu cette qualification.


o    De même, dans son jugement du 13 mai 2015, le tribunal administratif de Rennes a annulé la décision du directeur régional des finances publiques d'Ille-et-Vilaine refusant de reconnaître l'imputabilité au service d'un arrêt de travail survenu immédiatement après un entretien professionnel ayant particulièrement affecté un agent. Il a enjoint la DRFIP de reconnaître cette imputabilité, ce qui a été fait deux semaines après la notification du jugement.

Dans ces deux dossiers, il est intéressant de noter que les tribunaux n'ont pas recherché si l'administration avait eu une attitude fautive. Ils ont retenu l’élément objectif, le résultat : l'effondrement psychologique provoqué par l'environnement professionnel.

Respectant la lettre de la loi et l’évolution de la doctrine, ces deux décisions pourraient faire jurisprudence pour les dossiers actuellement en cours.

vendredi 21 juin 2013

22 juin 2013 : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs

Pour une reconnaissance par la société française des personnes donnant de leur vivant un organe
 


Depuis deux ans, la Journée nationale du don d’organes du 22 juin est

devenue « la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs ». Cet accent mis sur ces personnes est fortement soutenu par la FNAIR afin de rappeler que ces citoyens prennent un risque - qui peut s’avérer dissuasif - au niveau de leurs revenus. Une indemnisation véritable et une reconnaissance officielle faite par l’Etat serait une action simple et décisive pour encourager le don du vivant, lutter contre la  pénurie de greffons et diminuer le nombre de personnes dialysées en attente de greffes.
Grâce aux progrès de la médecine, le don d’organes de son vivant est devenu un acte peu dangereux pour le donneur. Plusieurs études ont même montré que les personnes qui ont donné leur rein avaient, 20 ans après l’opération, un meilleur état de santé que la population générale. Aujourd’hui, s’il existe un risque pour un donneur, il est essentiellement financier en lien avec le risque de perdre son travail en raison du temps des soins que le don d’organe implique. Mais le sujet est tabou. Lorsque les associations de patients parlent d’« indemnisation », les décideurs politiques entendent « rémunération », et agitent le spectre d’un possible trafic d’organes. La nuance entre les deux termes est pourtant de taille.
 

L'article 16-1 du Code civil stipule que « le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial », en somme que l’on ne peut pas en faire commerce. Mais cela n’interdit pas l’indemnisation. Cette indemnisation est même prévue de longue date par la loi. L’article 34 de la loi n° 84-16

du 11 janvier 1984 prévoit en effet des dispositions pour les fonctionnaires qui ont subi un prélèvement d’organes au bénéfice d’une tierce personne : ils relèvent, en effet, de l’une des clauses prévues à l’article 27 du code de pensions civiles, à savoir le fait d’exposer « ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes ». Aussi, les fonctionnaires conservent dans ce cas l’intégralité de leur salaire jusqu’à ce qu’ils
 

soient en mesure de reprendre leur service et jusqu’à leur mise à la retraite.
 

La fonction publique dépend aujourd’hui d’un régime spécifique qui préserve pour les titulaires, et pour les contractuels sous conditions, une rémunération pleine pour une durée variable selon le type de congés (Congés maladie ordinaire, Congés longue maladie et Congés longue durée). Dans un souci d’équité envers l’ensemble de la population désirant accomplir un don de son vivant, la FNAIR demande à l’Etat de prendre des dispositions identiques pour l’ensemble des régimes de l’assurance maladie.
 

 
Cette égalité de traitement, inscrite dans le droit, témoignerait de la reconnaissance de la société envers toutes celles et ceux qui, font le geste du don de vie, du don de soi.

Aujourd’hui, l'établissement de santé qui réalise le prélèvement, prend en charge les frais de santé occasionnés et rembourse tous les frais engagés par le donneur d'organe, sur présentation des justificatifs de dépenses. Mais ces indemnités ne suffisent pas à rendre l’acte de don financièrement neutre pour le patrimoine et les revenus du donneur. Certes, le risque assurantiel a été prévu par la loi de bioéthique de juillet 2011 (« toute discrimination directe ou indirecte fondée sur la prise en compte d'un don d'organes comme facteur de refus de contrat d'assurances ou dans le calcul des primes et des prestations au donneur

ayant pour effet des différences en matière de primes et de prestations est interdite »). Mais quid de l’effectivité de cette loi ? Quid également du risque de perte de salaires pris par le donneur en cas de complications médicales ? Prévoir des situations difficiles qui dissuadent encore beaucoup de personnes de franchir le cap du don du vivant ne ressemble en rien à une rémunération.
 
Ce que demande la FNAIR à l’Etat est simplement de ne pas pénaliser les citoyens et leurs familles qui accomplissent un geste motivé par la générosité, en leur accordant une reconnaissance légitime et une promesse de sécurité économique.
 


 


 
 
 

 
 
 
 




 

 

 

 

 

 
 

 

 

 



 

 
 
 

 




 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 




 
  

 



 

 
 

 




 

 

 

 
 
 

mardi 22 janvier 2013

MGEFI et dialogue social


NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE SUR LES SALAIRES

 

La NAO 2013 de la MGEFI s’est tenue en décembre dernier. Consciente de l’importance de la reconnaissance de l’investissement de ses collaborateurs, la direction a souhaité poursuivre en 2013 une politique dynamique en termes de rémunération.70

 

Après plusieurs phases de négociation, les 3 organisations syndicales ont signé à l’unanimité un accord salarial prévoyant notamment une augmentation collective du RMAG se décomposant comme suit :

 

ECHELONS                                                                % REVALORISATION

E3 / E4                                                                        + 1,5 %

T1 / T2                                                                        + 1,2 %

C / D                                                                            + 0,7%

Cette augmentation collective différenciée reflète la volonté de la MGEFI de soutenir une politique d’accompagnement des salaires les moins élevés.

 

En outre, cet accord prévoit la prise en charge par l’employeur de l’augmentation des cotisations liées à la revalorisation des prestations du contrat groupe. Ainsi, les cotisations du contrat groupe ne subiront aucune augmentation en 2013.

 

Enfin, un accord de participation et de Plan d’épargne entreprise devrait être mis en place au cours du 1er trimestre 2013. Il permettra aux collaborateurs de la MGEFI d’accéder à une partie du bénéfice, si celui-ci est suffisant, et d’être en mesure d'épargner les sommes qu’ils souhaitent placer sur un plan d'épargne entreprise, leur garantissant des exonérations sociales et fi cales.

 

Une réunion d’information auprès des collaborateurs sur les modalités sera prochainement organisée avec notre partenaire financier.

 

 

MGEFI

Relation presse

Nora Ansell-Salles

01 44 08 44 35 / 06 70 74 15 412


 

mardi 18 décembre 2012

Le SFDO signe une convention de partenariat avec Carte Blanche Partenaires - Une nouvelle avancée dans la reconnaissance d’une ostéopathie de qualité



Paris le 18 décembre 2012 – L’ostéopathie séduit de plus en plus de patients. En effet, près d’un Français sur cinq en moyenne consulte un ostéopathe chaque année*. Face à cette tendance en forte évolution, Carte Blanche Partenaires a souhaité répondre à la demande de ses bénéficiaires en s’associant au Syndicat Français Des Ostéopathes (SFDO). Premier groupement d’ostéopathes exclusifs ayant suivi une formation reconnue, ce partenariat apporte la garantie aux assurés d’une ostéopathie de qualité et participe à la reconnaissance de cette pratique en plein essor.

Un enjeu : donner des repères dans le domaine de l’ostéopathie

Médecine complémentaire dont la pratique en France est en pleine structuration, l’exercice de l’ostéopathie est aujourd’hui hétérogène. En effet, la profession fait face à de grandes disparités de formation, ce qui rend complexe sa légitimité et plus difficile le choix du praticien. Toutefois, l’attrait pour cette discipline n’est plus à prouver. Bon nombre de Français y ont notamment recours pour des troubles musculo-squelettiques, des problèmes ORL ou encore digestifs. Face à cette demande croissante, Carte Blanche Partenaires a souhaité répondre le mieux possible à ses bénéficiaires en leur proposant, par la mise en place d’un partenariat avec le SFDO, un réseau d’ostéopathes répondant à des critères d’exigence élevés.

 

Ce partenariat s’intègre dans les objectifs que le SFDO s’est fixé, en apportant une meilleure connaissance de cette profession et en rassurant le grand public face à certaines idées reçues.

 

« Nous sommes ravis de nous associer à Carte Blanche Partenaires. Ce partenariat permet de mettre en lumière notre profession mais également de proposer de façon exclusive aux bénéficiaires des ostéopathes ayant bénéficié d’une formation de haute qualité. Le SFDO œuvre jour à après jour pour que l’ostéopathie soit encadrée de façon stricte, c’est pourquoi il est important pour nous que le réseau proposé par Carte Blanche Partenaires repose sur des critères qualitatifs » explique Philippe Sterlingot – Président du SFDO.

 

 

La qualité d’un service de soins de qualité pour les bénéficiaires de Carte Blanche

En s’associant au Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO), la plateforme Carte Blanche Partenaires permet à l’ensemble de ses assurés de bénéficier d’un réseau qualitatif d’ostéopathes exclusifs ayant été formés selon des critères stricts (4 200 heures de formation, soient 5 années après le baccalauréat).

 

Avec le SFDO c’est au total plus de 1 500 ostéopathes qui rejoindront le réseau Carte Blanche début 2013 pour le bénéfice de plus de 2,5 millions de bénéficiaires. Par la signature de cet accord, ces deux acteurs confirment leur engagement commun de permettre un accès à un service de qualité en ostéopathie. 

 

« Ce nouveau partenariat répond à une attente forte de nos bénéficiaires et le maillage territorial important nous permettra de répondre à la demande croissante des assurés pour ce type de prestation. D’autre part, le contrôle des engagements de ses membres par le SFDO est un gage de qualité pour notre réseau. Dans notre logique de réseau ouvert, tout ostéopathe qui souhaitera être accrédité Carte Blanche devra répondre à ces mêmes engagements » explique Jean-François Tripodi – Directeur Général de Carte Blanche Partenaires.

*Source : Enquête SMMOF/OpinionWay réalisée en octobre 2010. Omnibus sur un échantillon de 1 000 individus

 

A propos du SFDO :

Le SFDO, a été créé en 1973 et connaît un fort développement depuis 10 ans. Le Syndicat est aujourd’hui le premier syndicat d’ostéopathes exclusifs en France, avec plus de 1.500 membres, soit un cinquième des ostéopathes exerçant à titre exclusif. Par l'exigence de ses critères d'admission (formation minimale de cinq ans, obligation de suivre une formation continue...), le SFDO entend défendre une ostéopathie de qualité au service du grand public.  www.osteopathe-syndicat.fr

 

NDLR : MGEFI et ostéopathie


LA FORMULE ACTIVE Vous estimez que votre santé dépend en partie de votre comportement et vous souhaitez bénéficier d’une couverture santé de quali...



Comment en bénéficier* ?