đźđ± LibĂ©ration des otages: entre "espoir" et "incertitude" REGARD CROISĂS DE LECTEURS DE MINE D'INFOS
AVANT PROPOS
Les lecteurs de Mine d'Infos croisent leur regard sur les enjeux d' une situation complexe.
đșïžCette page sera rĂ©guliĂšrement actualisĂ©e des tĂ©moignages [anonyme ou nominatif] reçus Ă la rĂ©daction :
Nora Ansell-Salles Legrand
Rédacteur en chef des Veilles Mine d'Infos
đ Geoffroy Boulard
"La libĂ©ration des soldates israĂ©liennes retenues par le Hamas depuis le 7 octobre 2023, constitue une source de paix, dâespoir et de joie.
Jâai une pensĂ©e pour les familles, des victimes des otages qui sont encore aux mains du Hamas et de toutes celles qui ont vu pĂ©rir leurs proches...
La mairie du 17e a toujours demandé la libération de tous les otages, victimes innocentes de la barbarie islamiste."
đ Amaury HOYMANS
"La libération de certains otages en Israël est un immense soulagement. Elle ne doit cependant pas occulter la menace que représentent les groupes terroristes, le Hamas en premier lieu.
La communautĂ© internationale doit intensifier la lutte contre ses rĂ©seaux tout en Ćuvrant Ă une paix durable. La France doit prendre toute sa part dans ce combat pour la libĂ©ration de lâensemble des otages et pour garantir la paix dans la rĂ©gion."
đ Florence Fitoussi
"Naama, Liri, Karina, et Danielle
Quelle joie âŠ
Quelles Ă©motionsâŠ
De les voir libres et dans les bras de leurs proches.
Ces jeunes femmes qui nous ont émues sont de véritables héroïnes.
Nâoublions pas derriĂšre les signes de joie, lâhorreur vĂ©cue depuis 477 jours par tous les otages vifs et morts et leurs familles dans lâattente; Et nâoublions pas quâil reste encore des enfants de 2 et 5 ans .
Et nous nâoublierons pas que les otages libĂ©rĂ©s sont des otages victimes monnayĂ©es contre des terroristes.
đAurĂ©lie Assouline
"Aujourd'hui, la libération de Naama, Liri, Karina et Daniella, quatre jeunes otages israéliennes retenues par le Hamas depuis le 7 octobre 2023, soit pendant 477 jours, suscite des sentiments ambivalents. Si leur retour est évidemment un immense soulagement, les circonstances de leur captivité et les termes de leur libération soulÚvent des interrogations et indignent.
Ces jeunes filles, certaines capturĂ©es en pyjama et non armĂ©es, effectuaient leur service militaire obligatoire en tant qu'observatrices (Liri avait commencĂ© son service le 4 octobre 2023) et ne peuvent en aucun cas ĂȘtre qualifiĂ©es de militaires de carriĂšre.
Pourtant, elles ont Ă©tĂ© mises en scĂšne en uniformes pour donner lâillusion quâil sâagissait de prisonniĂšres de guerre et non d'otages, dans une propagande cynique qui rappelle tristement les manipulations historiques, comme celles du camp de Theresienstadt, dont les dĂ©portĂ©s ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s jouant de la musique de façon mensongĂšre Ă la Croix-Rouge.
Cet Ă©change met Ă©galement en lumiĂšre lâinjustice flagrante du ratio : ces 4 vies innocentes ont Ă©tĂ© Ă©changĂ©es contre 200 prisonniers dont la majoritĂ© sont des terroristes aux mains tachĂ©es de sang, responsables de massacres comme celui du CafĂ© Moment Ă la fin des annees 90 (11 morts, 65 blessĂ©s) ou de la cafĂ©tĂ©ria dâune universitĂ© oĂč David Gritz, Ă©tudiant français Ă Sciences Po, a trouvĂ© la mort.
La vie dâun otage innocent nâĂ©quivaut pas Ă celle dâun terroriste ! Alors 50... !
La mise en scĂšne de cet accord comme sâil sâagissait dâun traitĂ© entre deux Ătats officiels est une insulte Ă la vĂ©ritĂ©.
Elle cache une rĂ©alitĂ© bien plus sombre : pendant que la Croix-Rouge sâassure du traitement des prisonniers terroristes palestiniens â allant jusquâĂ contrĂŽler leurs repas et leurs droits de visite â elle reste incapable dâobtenir des informations sur les otages civils israĂ©liens, y compris les bĂ©bĂ©s Kfir et Ariel Bibas.
Comment peut-on accepter quâun camion de la Croix-Rouge circule avec un drapeau palestinien, alors mĂȘme que les prĂ©cĂ©dentes otages Ă©taient dĂ©tenues dans des locaux de lâUNRWA, une agence de lâONU censĂ©e ĂȘtre neutre ?
Enfin, lâinquiĂ©tude reste vive pour les otages encore entre les mains du Hamas, comme Shiri Bibas et ses deux enfants en bas Ăąge. MalgrĂ© les accords, leur libĂ©ration, ainsi que celle dâArbel Yehud, nâa pas eu lieu. Cet Ă©chec dĂ©montre une fois de plus la duplicitĂ© du Hamas et lâampleur de son mĂ©pris pour les vies humaines.
Nous devons garder Ă lâesprit que cette tragĂ©die nâest pas terminĂ©e. Le monde doit ouvrir les yeux face Ă la rĂ©alitĂ© : ces otages innocents ne sont pas des piĂšces dâun jeu diplomatique. Leur vie ne peut ĂȘtre mise en balance avec celle de terroristes qui ont semĂ© la mort et la souffrance.
La libération de tous les otages, sans condition, est une urgence morale et... vitale !"
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