AVANT PROPOS
Après un bac pro cuisine à l'école Ferrandi, Florian Rivière est passé par Hôtel Scribe, établissement où il reste 2 ans, avant de partir à l'étranger à Brighton et Glasgow notamment.
À son retour en France un an plus tard, il enchaîne La Réserve Paris puis le Restaurant Le Gabriel où il officie auprès du chef Jérôme Banctel avant de rejoindre la brigade du Chef cuisinier japonais Kei Kobayashi au Restaurant Le Kei puis La Maison Rostang aux côtés du chef Nicolas Beaumann.
Premier poste de chef au Pavillon du Lac établissement emblématique situé au sein du parc des Buttes-chaumont.
Florian Rivière est aujourd’hui le chef du restaurant Caïus .
👉 Si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?
Je dirais que je suis à la fois simple et généreux, discret, travailleur, et honnête.
👉 Quel métier vous faisait rêver enfant ?
J'ai très tôt voulu faire de la cuisine, comme ma grand-mère qui pendant toute sa carrière avait été dame de cantine et qui nous préparait de bons plats gourmands.
👉 Vous souvenez-vous de vous de votre première réalisation culinaire ?
Il me semble que c'était un carppacio de saint-jacques, lors de mon stage de troisième, effectué dans un petit restaurant de banlieu, un mélange de saveurs que je ne connaissais pas du tout, je n'avais pas du tout aimé...
👉 Quand avez-vous su que vous seriez cuisinier ?
*Moi quand je serai grand je serai cuisinier !* Je devais avoir 10 ans tout au plus.
👉 Quels sont pour vous, les trois plus grands chefs ?
Difficile à dire il y en a eu tellement... Paul Bocuse, Kei Kobayashi et Graeme Cheevers moins connu mais un très grand chef, passionné chez qui j'ai pu travailler en Écosse et pour qui j'ai un énorme respect.
👉 Lequel d'entre eux vous a donné l'envie de suivre son chemin ?
Graeme Cheevers, sans hésitation, à l'époque j'avais 20/21ans.
👉 Quels conseils donner aux jeunes qui veulent devenir chef ?
Il faut beaucoup de travail pour acquérir de l'expérience, de la patience pour ne pas griller les étapes, de
la rigueur, et de la passion, et bien sûr ne pas trop compter ses heures...
👉 Quel est le mode d'emploi pour gravir les échelons ?
Être motivé, intéressé, poser plein de questions et être ponctuel et dynamique.
👉 L'émission "Top chef" est-elle selon vous la voie royale vers la réussite ?
Étant plutôt d'un tempéramment discret, cela ne me correspond pas, mais je reconnais qu'utilisé à bon escient c'est un excellent tremplin.
👉 Vous êtes peu présent sur les réseaux sociaux, par choix ou manque de temps ?
Cela rejoint un peu mon tempéramment discret, je n'aime pas m'étaler, et aussi par manque de
connaissance des outils disponibles.
👉À quoi pensez-vous en vous rasant le matin... Une prochaine création culinaire, un nouveau défi ?
Je ne me rase pas, du coup je ne pense pas. Plus sérieusement j'essaie de me réveiller tant bien que mal, je me prépare rapidement et je pars au travail, les créations culinaires j'y réfléchi plutôt avec mon
équipe au café du matin.
👉 La personne que vous êtes aujourd'hui a-t-elle réalisée une partie de ses rêves d'enfant ?
Oui, comme la possibilité de visiter quelques pays, mais d'autres sont encore à venir.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles Legrand
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