Nora ANSELL-SALLES

lundi 17 septembre 2012

Contraception : une mauvaise utilisation des ressources existantes ?

Contraception : une mauvaise utilisation des ressources existantes ?
L'étude "FECOND" récemment publiée fait le constat d'une moindre utilisation de la pilule et du peu d'attrait pour les nouvelles méthodes de contraception.
Le recul de la contraception orale est attribué à la prescription de pilules non remboursées chez des jeunes souvent confrontés à des situations économiques difficiles.
Les pilules de 3éme génération coutent 7 à 10 euros par mois et ne sont pas remboursées.
Les pilules de 2eme génération sont recommandées par la HAS, coutent 2 à 3 euros par mois et sont totalement remboursées. Ce sont les plus prescrites par les médecins généralistes.
Les cabinets de médecine générale sont d'accès facile pour l'accueil des adolescentes et jeunes femmes souhaitant information et/ou prescription d'une contraception efficace et adaptée :
·         présence sur tout le territoire
·         larges plages d'ouverture, avec possibilité de rendez vous dans la journée
·         tarifs opposables en secteur 1 et possibilité de tiers payant
·         confidentialité et anonymat
Accès en proximité, meilleure organisation entre les professionnels d'un territoire (santé, éducation, social, associatif) permettraient de meilleurs résultats en matière de contraception.
Ces éléments seront développés lors du colloque "Les médecins généralistes pour la santé des femmes" , organisé par MG France, à Paris le jeudi 11 octobre 2012.

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