Nora ANSELL-SALLES

mardi 1 mars 2022

CI :Guerre en Ukraine ALERTE INFO...

URGENT
l'Ambassadeur de Côte  d'Ivoire en Allemagne conduit une mission en Pologne depuis (lundi 28 Février).

Philippe Mangou - Ambassadeur de CI en Pologne

👉 près de 500 Ivoiriens résident en Ukraine

MERCI DE RELAYER AUPRÈS DE TOUTE PERSONNE SUSCEPTIBLE d'avoir connaissance de cas de personnes bloquées à  la frontière de l'Ukraine.

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👉EN SAVOIR PLUS
Philippe Mangou annoncé à la frontière Ukraine-Pologne  

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lundi 28 février 2022

Attaquer la solidarité mutualiste, c’est attaquer la solidarité nationale


Dans le cadre des débats d'actualité, la Fédération des mutuelles de France (FMF) nous a autorisés à reprendre l'importante contribution qu'elle a apporté à Place de la Santé*, plate-forme initiée par la Mutualité Française et qui accueille de nombreuses  réflexions et points de vue en matière de santé et de protection sociale.

 

La FMF souligne que :

  • les gouvernements successifs suivent l'agenda libéral, depuis une trentaine d’années. En matière de protection sociale, ils rognent sur la Sécurité sociale en l’asphyxiant financièrement alors que les besoins vont croissant (c’est le rôle dévolu au trop fameux « trou de la Sécu », artificiellement créé par une limitation des recettes pour justifier l’austérité) ;
  • cette solidarité nationale dégradée est le contexte dans lequel d’autres solidarités s’organisent quotidiennement dans les mutuelles, sociétés de personnes (et non de capitaux) et entreprises à but non lucratif (et non commerciales).


Mais pour les mutuelles, la solidarité est à la fois un objectif et un moyen.

 

Sécurité sociale et mutuelles, partenaires pour la solidarité nationale
 

Ensemble, Sécurité sociale et mutuelles travaillent à rendre le droit inaliénable de chacun à la santé effectif. Elles conjuguent leurs actions pour faire en sorte que le coût de santé qui reste à la charge du patient soit le plus limité possible. Ainsi, la France est le pays de l’OCDE où le reste à charge en matière de santé est le plus bas. En moyenne, il représente moins de 10 % des dépenses. À titre de comparaison, il est moitié moindre qu’au Royaume-Uni et représente le tiers de celui constaté en Hongrie.


Quoi qu’on en dise et malgré des failles qu’il faut résorber, le « couple Sécu/mutuelles » protège efficacement la population.
Le rôle de la mutualité au service de la solidarité nationale ne s’est historiquement jamais limité au remboursement de frais de santé. Dans le couple protecteur qu’elles forment avec la Sécurité sociale, les mutuelles assument aussi un rôle d’innovation pour améliorer le système de protection sociale, répondre aux nouveaux besoins ou aux besoins non encore couverts.

  • À travers leurs centres de santé pratiquant les « tarifs conventionnés », les mutuelles ont aidé à développer la régulation des tarifs de consultations et de soins dans les années 1950 et 1960. Cette régulation agit encore aujourd’hui.
  • Le tiers-payant a été inventé par la mutualité pour faire disparaître tout obstacle financier à l’accès aux soins. Le patient n’a pas à avancer d’argent. Cet efficace dispositif a ensuite été repris par la Sécurité sociale (notamment dans le domaine des médicaments) mais reste trop parcellaire pour les actes médicaux de ville.
  • Au cœur de la pandémie, les mutuelles ont pris les consultations psychologiques en charge. C’est cette démarche que la Sécurité sociale a prolongé dans un second temps, en annonçant couvrir cette dépense de santé jusque-là non prise en compte.


L’innovation mutualiste se poursuit aujourd’hui. Ainsi, par exemple, les Mutuelles de France mettent à profit leurs savoir-faire de prise en charge de ce besoin vital qu’est la santé en les sollicitant pour de nouvelles modalités d’exercice de la solidarité (une réflexion est en cours sur les tiers-lieux) ou à d’autres besoins également vitaux, comme l’alimentation. C’est le sens de l’expérimentation d’une « mutuelle alimentaire » qui permet l’accès à des denrées alimentaires de qualité pour une alimentation équilibrée à un coût maîtrisé.


La mutualité ne conditionne pas ses réponses aux besoins aux bénéfices financiers escomptées. Elle cherche des solutions solidaires et durables partout où les populations en ont besoin.

 

La solidarité mutualiste, un objectif exigeant
 

Depuis l’autorisation des sociétés d’assurance privées et lucratives dans le champ de la santé au début des années 1990, on constate qu’en matière de solidarité, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Les pratiques libérales ont tendance à contaminer le secteur de la protection sociale. Pourtant, dans le cadre extrêmement contraint imposé par la vision libérale qui domine la société, la solidarité mutualiste demeure. C’est notre identité et le sens de notre action pour que le plus grand nombre puisse accéder à une santé de qualité.

  • Les mutuelles ne pratiquent pas de sélection en fonction de l’état de santé des gens ou des revenus dont chacun dispose.
  • Elles accueillent les titulaires de la complémentaire de santé solidaire, alors que l’État ne donne pas les moyens suffisants pour le faire correctement et assurent le suivi qui permet l’effectivité de ce droit.
  • Les fonds mutualistes contribuent au développement des services de soins et d’accompagnement mutualistes où l’on est pris en charge sans avances de frais, sans dépassement d’honoraires, souvent là où l’offre médicale libérale fait défaut.
  • Les mutuelles réalisent chaque année des milliers d’actions de solidarité directe en lien avec des structures d’aide aux plus démunis : aide à l’accès aux soins, accompagnements vers le recours aux droits etc.
  • La mutualité est aussi une puissante actrice de prévention, dans un système de santé qui peine à sortir du « tout curatif ». Elle sait proposer des ateliers de prévention et de bien-être développant une utile culture générale sanitaire aux millions d’adhérents mutualistes et à l’ensemble de la population.

Mais la solidarité n’est pas seulement un objectif en mutualité ; c’est aussi un moyen.

 

La solidarité, un outil efficace
 

La logique assurantielle en santé d’individualisation des risques mène à une démarche du chacun pour soi : « je paye pour me protéger moi ». Elle ne s’appuie pas sur un droit commun mais sur une vision segmentée de population qui serait éclatée en archipels qu’elle traite comme tels : les actifs contre les retraités ; les titulaires de l’AME contre les bénéficiaires de la CSS contre la population générale ; les salariés du privé contre les fonctionnaires ; les salariés contre les non-salariés etc.
 

La dynamique mutualiste consiste précisément en l’inverse : organiser une solidarité réciproque entre égaux, indépendamment de la situation de chacun qui, de toute façon, varie dans le temps. Le système qui permet la solidarité entre malades et bien portants, entre riches et pauvres et entre jeunes et vieux trouve son équilibre dans la diversité des situations prises en charge.
 

C’est bien cette logique qui a présidé à la création de la Sécurité sociale à laquelle, au départ, chacun contribuait selon ses moyens et de laquelle chacun recevait selon ses besoins. Logique vertueuse qui a largement transformé la société et a permis de nombreux progrès. Prenons un exemple : si la mortalité infantile a été divisée par plus de 13 depuis 1950, ce n’est pas seulement grâce aux progrès médicaux. Ces derniers ne nous seraient que d’un faible secours s’ils n’étaient pas accessibles à tous. C’est bien la Sécurité sociale et la mutualité qui les rendent accessibles.

 

La solidarité, un outil menace
 

C’est ni plus ni moins ce formidable outil de progrès pour tous que les libéraux cassent en cherchant à marchander des droits individuels différents et en dégradant le droit commun à tous. La solidarité nationale voit ses moyens rognés à force d’exonérations de cotisations sociales, trop souvent improprement désignées en tant que « charges sociales ». La solidarité mutualiste, elle, est entravée par la logique assurantielle et son bras armé, l’assimilation règlementaire qu’opèrent les directives européennes avec l’assentiment des gouvernements.
 

Nous le savons, les attaques libérales visent à transformer le pot commun mutualiste en une source de profits juteux. Ce mouvement ne constitue qu’une étape avant la libéralisation de la Sécurité sociale : ceux qui attaquent le principe de solidarité mutualiste fragilisent le principe de solidarité inhérent à la Sécurité Sociale, la solidarité nationale.
 

Face aux remises en cause du système actuel de santé et au « mutuelle bashing », la mutualité doit s’exprimer d’une seule voix et porter un discours offensif pour défendre le couple Sécu-mutuelles.
 

La pandémie en a fait l’éclatante démonstration : en matière de santé et de protection sociale, solidarité et universalité sont mères de sûreté. Le virus ne s’intéresse ni à la couleur de peau, ni à l’épaisseur du portefeuille, ni au statut : aucun bunker ne sera jamais assez épais pour protéger qui que ce soit de la maladie.
 

Dès lors, le consentement à la solidarité n’est pas une position morale mais un choix rationnel et efficace. La voie solitaire est une impasse. C'est l’horizon nécessaire et indispensable. Non seulement parce qu’une société en sécurité sociale est une société en meilleure santé mais aussi, plus globalement, parce qu’une société bien protégée des aléas de la vie est une société de gens plus libres.

(*) La santé, parlons-en !  Accueil - Place de la santé (placedelasante.fr) 

Place de la Santé accueille des réflexions et des points de vue en matière de santé et de protection sociale. Ils sont le fruit de travaux portés par la Mutualité Française, avec des think-tanks, des experts et des Français. Cette démarche vise à imaginer la protection sociale de demain et à nourrir le débat public.

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vendredi 25 février 2022

Mutuelle nationale des hospitaliers : entre tensions psychologiques et physiques, les soignants sentent un besoin urgent d’accompagnement | Miroir Social

La Mutuelle nationale des hospitaliers dévoile les résultats de son observatoire MNH de la santé, le seul donnant la parole aux hospitaliers. Cette deuxième édition dresse un état des lieux de la santé des soignants dans l’exercice de leurs fonctions. Les résultats en sont éloquents : au quotidien, la santé des soignants est mise à rude épreuve.

Article de Jérôme AUBÉ reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur.

Enseignements clefs de l'étude

Les professionnels de la santé jugent leur quotidien difficile, tant physiquement que psychologiquement. Une écrasante majorité des soignants déclare avoir fait l’expérience d’au moins une forme d’incivilité ou de violence, en tant que témoin ou victime. Cette situation concerne notamment 91 % des actifs hospitaliers (dont un tiers « souvent »), 98 % des médecins et 89 % des étudiants en santé. Notons que plus d’un actif hospitalier sur quatre (28 %) a déjà été victime de violences physiques. Les actifs hospitaliers et les médecins sont en première ligne face à la colère des uns et des autres et sont particulièrement concernés par chaque violence évoquée.

 Les risques les plus craints dans le cadre de leur métier révèlent la constante tension psychologique à laquelle ces derniers sont soumis.

 

Dans le trio des risques les plus craints par l’ensemble des Français en poste figurent le surmenage ou l'épuisement professionnel (35 %), le stress (34 %) et la perte d’emploi (21 %).

Si l'épuisement professionnel est également en tête des préoccupations des professionnels hospitaliers, il l’est dans des proportions bien plus importantes que chez les Français : 64 % des actifs hospitaliers le craignent, 63 % des médecins, 64 %, des décideurs et 69 % des étudiants en santé, contre 29 % du reste de la population française.


La perte de sens au travail arrive en second risque le plus craint dans le cadre de leur métier pour 41 % des actifs hospitaliers, 39 % des médecins, 47 % des décideurs et 35 % des étudiants en santé alors qu’elle est mentionnée par « seulement » 16 % des Français actifs.


Les actifs hospitaliers sont surreprésentés pour appréhender les maladies professionnelles et troubles musculo-squelettiques (22 %, + 5 points contre les Français, + 19 points contre les médecins, + 17 points contre les décideurs).

 

Ces tensions ont des conséquences concrètes et tangibles sur le travail des professionnels hospitaliers et sur leur besoin d'accompagnement.
 

Les actifs hospitaliers ressentent un besoin indéniable d’être accompagnés à cause de ces tensions subies. Ces dernières ont des conséquences tangibles, notamment sur les arrêts maladie : ils ont en moyenne été arrêtés 26,8 jours ces 12 derniers mois, soit 16 jours de plus que l’ensemble des Français en poste, 23 jours de plus que les médecins et 18 jours de plus que les décideurs (nombre de jours déclaratifs dans le cadre de l’enquête). Ces derniers sont également plus touchés que la moyenne des actifs français concernant les arrêts de travail pour contamination par le covid-19 (17 % contre 10 %), pour épuisement professionnel (14 % contre 9 %), pour troubles musculo-squelettiques (19 % contre 9 %) ou autres motifs de santé (21 % contre 12 %).

Ainsi, 8 à 9 actifs hospitaliers sur 10 ont un membre de leur entourage professionnel ayant eu un arrêt de travail pour chacune des raisons susmentionnées.


Particulièrement affectées par les difficultés quotidiennes, 95 % des actifs hospitaliers estiment avoir besoin d’au moins une aide : une meilleure écoute pour 83 %, une prévention pour les TMS pour 64 %, une prévention sur les troubles du sommeil pour 56 % et, pour la moitié, d’une aide psychologique. Le score est bien plus élevé chez l’ensemble des hospitaliers (88 % chez les médecins et 83 % chez les décideurs) que chez les actifs français (69 %).


Notons que, en réponse à leur besoin de soutien, les actifs hospitaliers et les étudiants ont le plus confiance en leur médecin traitant, la Sécurité sociale et les mutuelles (dans l'ordre).
 

Méthodologie
 

L’enquête a été menée auprès de 4 000 professionnels de la santé et 1 000 Français, en octobre 2021 :

  • grand public : 1 000 personnes (échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) ;
  • actifs hospitaliers : 1 301 actifs hospitaliers issus des bases de contacts MNH ;
  • médecins hospitaliers : 200 médecins généralistes et spécialistes, exerçant à l’hôpital ou en clinique exclusivement ;
  • décideurs hospitaliers : 75 décideurs hospitaliers issus des bases de contacts MNH ;
  • étudiants en santé : 176 étudiants dans le domaine de la santé (100 issus d’un panel spécifique + 76 issus des bases de contacts MNH) ;
  • retraités hospitaliers : 2 312 retraités hospitaliers issus des bases de contacts MNH.
Article reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur
Jérôme Aubé
Service de presse de la Mutuelle Nationale des Hospitaliers et de son groupe


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Invitation au 35e Prix Turgot jeudi 31 mars 2022 à 17h30 à Bercy

Inscription exclusivement par mail avant le 10 mars 2022 : turgot35@outlook.com

 

en précisant vos nom, prénom, adresse, fonction et partenaire invitant.





La Fabrique à initiatives : un dispositif d’ingénierie dédié à la construction de projets locaux d'ESS

La Fabrique à initiatives : un dispositif d’ingénierie dédié à la construction de projets locaux d'ESS

est un dispositif créé en 2010 par l’AVISE (*) avec le soutien de la Banque des territoires, afin d'imaginer et de développer des activités de l'économie sociale et solidaire (ESS) répondant aux besoins locaux par :

  • la détection des besoins non satisfaits et des projets écologiquement et socialement innovants sur un territoire donné grâce aux acteurs et entrepreneurs de l’ESS ;
  • la co-construction de réponses entrepreneuriales innovantes et durables, à travers l'étude d'opportunités et la mobilisation des forces locales ;
  • et l'accompagnement des projets et de leurs porteurs vers le lancement de l'activité, aux côtés de partenaires engagés.
     

Localement porté par des structures de l’accompagnement et présent sur trente territoires, il facilite la création de projets économiques en apportant son expertise en matière d’animation territoriale, de modélisation économique et d’innovation sociale.

 

Le dispositif se déploie localement grâce à des partenariats structurants avec les collectivités territoriales, les acteurs institutionnels, les entreprises et les réseaux associatifs. Au niveau national, des acteurs s'associent à l'AVISE et à l'ensemble du réseau des accompagnateurs pour déployer une démarche d'émergence de projets sur l'ensemble du territoire français.

 

Lorsqu'une structure rejoint le réseau, elle entre en phase d'expérimentation. Ce n’est qu’une fois que l’utilité du dispositif est validée pour la structure et le territoire que des partenaires sont durablement investis et que le savoir-faire de métier est bien ancré que la structure peut bénéficier de l'appellation « fabrique à initiatives ». Cette demande est validée par un comité de pairs composé des autres structures avec l'appellation.

 

En 2021, trois nouvelles structures ont rejoint le réseau des Fabriques à initiatives : le Filon, Figeacteurs et France Active Champagne Ardenne.

Plus de détails : trois nouvelles structures expérimentent le dispositif de Fabrique à initiatives | Avise.org 

 

(*) L’AVISE a pour mission de développer l’économie sociale et solidaire et l’innovation sociale en France, en accompagnant les porteurs de projets et en contribuant à structurer un écosystème favorable à leur développement.
Créée en 2002, l’AVISE est une agence collective d’ingénierie qui travaille avec des institutions publiques et des organisations privées soucieuses de contribuer à l’intérêt général.
 

>> Découvrez les carnets de projets réalisés par l'AVISE :

Jérôme Saddier pour Miroir social

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Mallory Gabsi ouvre son 1er restaurant gastronomique le 5 mars 2022

MALLORY GABSI ouvre son 1er restaurant gastronomique parisien

👉 28 rue des acacias Paris 17ème le 5 mars 2022.


🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬🎬

       Réservations : 
Www.mallory-gabsi.com  

Mallory Gabsi vous invite à découvrir l’association de saveurs uniques, l’originalité d’un amalgame de textures croquantes et craquantes, alliées à une vision épurée de la belle gastronomie donnent naissance à des plats signatures audacieux et subtils.

Les candidats de la saison 2020 de Top chef.

🔎Zoom sur le chef cuisinier :
Mallory Gabsi, né le 13 décembre 1996 à Ixelles, est un cuisinier belge. Demi-finaliste de la saison 11 de Top Chef, il est le second plus jeune candidat de l'histoire de Top Chef à se hisser à ce stade du concours et fait partie des trois candidats belges les mieux classés depuis la première saison. Wikipédia

Vyv : appel à la grève au sein de toutes les mutuelles


Le climat social est tendu au sein du premier groupe mutualiste de France. Après l’échec des négociations salariales chez ses deux principales entités, la pression syndicale monte d’un cran.

2022 est décidément une année sociale compliquée dans le monde mutualiste. Preuve en sont les vifs remous provoqués par les négociations annuelles obligatoires (NAO) au sein du premier acteur du secteur, à savoir le groupe Vyv.


📰Pour lire l’intégralité de cet article, connectez-vous ou testez gratuitement l’accès en mode abonné à l'Argus de l'Assurance.


A PROPOS DU GROUPE VYV :

Groupe VYV, Entrepreneur du mieux-vivre

Le Groupe VYV est le 1er acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France.

Notre mission : accompagner tout un chacun tout au long de la vie.

Découvrir le groupe


C'est à lire : l'AVC, n'est pas une fatalité... Dr Françoise Pariente Ichou

L’AVC n’est pas une fatalité. Même si la VIE POST-AVC est difficile, à chacun de mettre la chance de son côté en ayant, je l’espère, tiré le « CÔTÉ PILE »

 

Après avoir lu le premier volet de cet article (publié le mercredi 16 février),

http://pressentinelle2.blogspot.com/2022/02/tribune-libre-du-dr-francoise-pariente.html

chacun a compris que je fais partie du CLUB des AVC (Accident Vasculaire Cérébral) mais aussi du CLUB des MIRACULÉS!

 

-         Le premier reste TROP OUVERT malgré les efforts pour réduire les nouveaux adhérents (ouverture de nombreuses nouvelles d’unités spécialisées, les Unités Neuro-Vasculaire (UNV), Campagne de prévention …) C’est possible grâce à la prévention cardio- vasculaire (cf les 10 facteurs modifiables dans le précédent volet) mais en y ajoutant le facteur :  DIFFERENCES SOCIO-ECONOMIQUES (article récent du Dr Philippe Leduc) : il y a plus d’AVC chez les personnes qui sont défavorisées, c’est maintenant argumenté, est-ce acceptable ?

 

-         Le deuxième, le CLUB ses MIRACLÉS reste encore TROP FERMÉ.

          La VIE POST-AVC, difficile pour tous est néanmoins très   inégalitaire.

 La solution pour l’élargir, outre la chance d’avoir eu l’accès rapide à une UNV capable de pratiquer les soins immédiats les plus appropriés puis les soins à la phase aiguë en service de réanimation puis de post-réanimation, c’est l’accès à une des structures extraordinaires de rééducation post-AVC. Combien d’entre nous ont bénéficié d’une de ces structures à laquelle j’ai eu droit : l’admission dans un service de rééducation neurologique avec autour du Neurologue rééducateur, « sa garde rapprochée » : l’orthophoniste, l’ergothérapeute, les kinésithérapeutes, trois professionnels essentiels au quotidien, le psychiatre (phase difficile !), le psychologue, une personne clé et quand nécessaire, tous les spécialistes fonction des complications possibles; Me concernant, celles liées aux paires crâniennes  endommagées autour de la carotide disséquée et la rencontre de l’infectiologue, du  pneumologue  pour la pneumonie de déglutition et le repérage des cordes vocales paralysées d’un côté… Enfin, le neuropsychologue pour le bilan de récupération quand on quitte cette structure hospitalière avant de pouvoir accéder à une autre structure dite de « rééducation en hospitalisation de jour »

 

La découverte d’une nouvelle garde rapprochée au service de 3 objectifs :  Rééducation, réadaptation, réinsertion. 

Les 3 « R » pour la femme fatiguée qui finit par comprendre qu’elle est devenue « La femme qui vit au RALENTI », et qu’elle doit accepter de n’être plus jamais la même ;

Mais avec Chance - force intérieure - amour familial, on accepte et on gagne. J’ai tiré le CÔTÉ PILE, je le souhaite à tous.

 

 J’en profite pour remercier tous les soignants qui m’ont aidée à devenir « LA NOUVELLE FRANÇOISE » après un chemin incroyablement difficile ; Ils méritent d’être reconnus et que les postes les plus rudes soient valorisés.

 

Vous allez découvrir toutes les facettes de l’AVC et surtout du POST-AVC en poésie, ma façon de donner des informations utiles sur un mode différent du « scientifique » que j’espère ne pas avoir pour autant occulté

 

Grâce à cet AVC et mon cerveau gauche endommagé (le cerveau des sciences), mon cerveau droit est venu à son secours grâce à mon polygone de Willis et a révélé des fonctions cachées en moi, celle de mon cerveau droit (le cerveau des ARTS) alors surtout lisez jusqu’à la dernière ligne.

 

Mais ne nous trompons pas, j’en appelle une nouvelle fois à l’ensemble des candidats aux prochaines élections présidentielles comme je le ferai plus spécifiquement en son temps à celui qui prendra la Santé en main : le CURATIF c’est bien, le PRÉVENTIF en plus c’est mieux et les SOINS POST-AVC, indispensables à renforcer pour réduire les inégalités sociales. Chacun y a droit, pas seulement les privilégiés comme moi.

 

Je voudrais terminer par une note positive : l’AVC N’EST PAS UNE FATALITÉ

-         Travaillez les 3 questions (cf volet 1) pour repérer un possible AVC et pour venir en aide à une personne qui le nécessite (d’autant plus qu’elle est défavorisée). Je ne suis pas sûre que chacun ait bien les 3 questions en tête comme on sait que 2 + 2 = 4.

-         Ne négligez pas votre PRÉVENTION, en connaissant parfaitement les 10 facteurs modifiables (cf volet 1) et en les appliquant avec l’aide de votre médecin traitant

-          

Et à nos politiques d’agir pour que la communication parvienne et soit comprise par tous et particulièrement les personnes défavorisées, sinon on ne réduira jamais le CLUB des AVC.

 

Place à la poésie pour connaitre la VIE POST- AVC et croire en la force de la vie, en rythme et en vers.

 

 Situation 1 : le jour de l’AVC

 

Le "KO"

 

A qui parler

Lorsqu’on est dans l'obscurité

Sans plus rien savoir

Victime du désespoir.

L'espace d'un moment

Mon passé s’est effacé

Que s’est-il passé

Je découvre seulement

Que je ne vois plus, et j’ai peur.

Comme propulsée dans la terreur

L’effroi du survivant

Entourée de morts m’avoisinants

Dans ce laps de temps de pure angoisse

Toutes mes frayeurs s’accroissent

Mes yeux se ferment pour oublier

Je décide de tuer mes pensées

Suicide sensoriel

Le début de l'enfer corporel

Et puis, tout a basculé

La vie a laissé place à l'immobilité

 

Françoise Pariente Ichou 

 

 

 Situation 2 : La souffrance psychologique post AVC

 

 PREMIÈRE ATTAQUE

 

Sous l’emprise du désespoir

Cette nuit, elle broie du noir

Parviendra-t-elle ce soir

 A trouver une échappatoire

 Le grondement s'amplifie

Du fond du conflit

La révolte s'organise

Et prend de l'ampleur, ô crise

Tu fais rage, tu l'assièges

Elle est prise au piège

Tu te faufiles par tous ses pores

Et tu prends d'assaut son corps

Les vagues déferlantes

Sont de plus en plus violentes

Elle se heurte à sa première attaque

Son cerveau se détraque

Ses émotions enflent démesurément

Sans quiconque malheureusement

Pour calmer cette horrible sensation

Cette terrible impression

Que la mort rôde

Qu’elle va s'abattre noiraude

Personne à ses côtés pour repousser

Le dragon démesuré

La violence est insondable

Folle et impitoyable

Après une lutte insensée

L’hydre préfère fuir

Les vagues de fond se retirent

Des pieds à la tête, trempée

Elle se sent mieux

Elle va mieux

Ses larmes, ses rires, le lui prouvent

 Elle est en vie, elle se retrouve

`

Françoise Pariente Ichou 

 

 

Situation 3 : La récupération au plan moteur et la souffrance de réaliser le désastre dans sa vie personnelle

 

SE RETROUVER POUR SE PERDRE

 

Le désir de se rétablir

De rebâtir

Ce corps meurtri

Condamné à la paralysie

Sans bruit

Sans cri

Sans un sourire

Faute de pouvoir dire

Son silence intérieur

Dans les profondeurs

Des nuits interminables

Puis sentir admirable

Que la vie revient fort

Dans les extrémités de son corps

Un orteil qui se réveille

Comme dans un demi-sommeil

Puis un second et un troisième

Un bonheur suprême

Enfin tout

Du moins presque tout

Et alors que son corps remue

Se sentir perdue

Sentir que l’on n’est plus soi

Que l’on ne sera plus jamais soi

Est-ce vivre

Ou survivre

Mes larmes sont bien là 

Je vis. Pourquoi ?

 

Françoise Pariente Ichou

 

 

Situation 4 : Les prémices de la récupération physique et psychologique

 

IL EST TEMPS

 

A peine libérée

Les prémices d’une renaissance

Voire même d’une naissance

Mon ombre dissimulée

Cette ombre, mon double

Jette le trouble

D’une parole engagée

 « Je m’interroge sur qui tu es

 Pas celle que tu es devenue

 Pas celle dont tu t’es revêtue

 Mais celle restée cachée

 Comme moi, avec moi, faufile-toi

 Envahi l’espace, installe- toi

 Ouvre grand tes bras

 N’ai plus peur ici-bas

 Va, vite, vole

 L’univers est à toi, fonce et vole

 Libre tu es de voir le monde grand et haut

 Loin derrière toi ton chaos »

 

Françoise Pariente Ichou

 

 

Situation 5 : le CLUB des MIRACULÉS

 

AUJOUR’HUI

 

La femme que je suis

Aujourd’hui

N’a plus qu’une envie

Oublier sa vie au ralenti

 

Sans renier son passé

Forte et solidement armée

Maquiller les mots chagrins

Les jours sans lendemain

 

Les habiller de l’instant présent

Et maintenant

Enfouir le silence

Pour revêtir la cadence

 

Défier le verbe courir

Et voir venir…

 

Les rétroviseurs rabattus

S’enfuir vers l’inconnu

 

Françoise Pariente Ichou