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dimanche 23 janvier 2022
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samedi 22 janvier 2022
AGENDA "L'avenir des complémentaires santé" le 27 janvier (Université Paris Dauphine)
Bien que le colloque a été indéniablement une réussite, et qu'il apporté un certains nombre de réponses, il convient de garder l'oeil ouvert sur :
👉La question du 100% Sécurité Sociale qui reste importante à clarifier...
👉Tout comme l'impact du 100% santé sur la gestion des mutuelles qu'il convient de suivre de près...
👉Ainsi que les conséquences de la PSC des fonctionnaires sur les mutuelles...
En un mot il nous faut être attentif aux évolutions...
En attendant de retrouver sur cette page le compte rendu des travaux de cette journée, en voici le replay:
👉UN COLLOQUE A NE PAS MANQUER :
« L’avenir des complémentaires santé » le 27 janvier prochain entre 9h00 et 13h00 en direct l'université de Paris Dauphine
Organisé par la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL, ce colloque réunira à la fois les auteurs des études récentes menées sur le sujet, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question (OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins).
Le financement des dépenses de santé en France repose sur l’articulation de l’assurance maladie obligatoire (AMO), qui couvre l’ensemble de la population, avec les organismes d’assurance complémentaire maladie (OCAM) qui assurent 13,4 % des dépenses de santé au bénéfice de 95% de la population. Ces chiffres moyens masquent de très fortes disparités dans les taux d’intervention des différents vecteurs de financement : l’AMO couvre l’essentiel des dépenses d’hospitalisation, et les complémentaires couvrent, entre autres, 70% des dépenses d’optiques et 40% des soins dentaires.
La dualité du système de financement trouve son origine dans la création des mutuelles, d’un côté, des instituts de prévoyance, de l’autre, qui ont permis dès le XIXème siècle de mutualiser des risques sociaux, respectivement entre les membres d’une collectivité territoriale ou professionnelle, ou entre employeurs et salariés. L’État est intervenu plus tard, notamment après 1945, pour étendre la prise en charge à un spectre de plus en plus large de catégories de citoyens, jusqu’à garantir une couverture universelle. Cette couverture s’est également étendue au fil du temps à un nombre croissant de catégories de dépenses de santé. Néanmoins, la persistance d’une couverture partielle des dépenses par l’AMO a pérennisé une demande de couverture par un système privé d’assurance complémentaire.
Trois types d’acteurs, aux statuts, régimes fiscaux et modèles économiques différents interviennent dans ce secteur. Au côté des organismes sans but lucratif que sont les mutuelles et les instituts de prévoyance, on trouve les compagnies d’assurance et les bancassurances, attirées, notamment à partir des années 1980, par ce marché en croissance et relativement peu risqué. Ces acteurs ont fortement modifié les pratiques commerciales en différenciant les services proposés aux divers segments de clientèle. Ils ont introduit un fort degré de concurrence dans une activité qui, historiquement, était fondée sur des prestataires opérant de facto sur des marchés protégés. Cette concurrence a été renforcée par différentes interventions de la puissance publique qui y a vu un biais pour faire baisser les coûts de l’assurance complémentaire, et du coup faciliter l’accès aux soins.
Du point de vue des pouvoirs publics, les OCAM ont en effet constitué l’un des vecteurs ayant permis, au cours des dernières décennies, d’améliorer le taux de couverture des dépenses de santé, et partant l’accès aux soins des français, sans peser sur les prélèvements obligatoires. Cela a conduit la puissance publique à encadrer, via des dispositifs fiscaux, l’offre de service des complémentaires santé en instaurant à la fois des « planchers » de prestation et des « plafonds » de remboursement. Par ailleurs, la solvabilisation de la demande a été organisée en mettant en place des transferts fiscaux entre catégories d’assurés.
La combinaison du renforcement de la concurrence et de l’encadrement des pratiques contractuelles a toutefois eu des effets indésirables. L’empilement des réformes au cours du temps a en effet abouti à un système marqué par des inégalités entre assurés, un certain nombre d’inefficacités (telle l’inflation de certaines dépenses) tout en laissant persister des difficultés d’accès à certains types de soins pour une partie des assurés sociaux ou en générant des « reste à charge » élevés pour certaines catégories de dépenses.
Plusieurs rapports récents ont analysé ces dysfonctionnements et ont fait l’objet de discussions. Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), notamment, s’est penché sur l’organisation du système de financement de la santé et ses évolutions. Un débat s’est même engagé par voie de presse sur le développement d’une « Grande Sécu ». L’un des mérites du débat a été de souligner l’articulation de la question de l’organisation du financement des dépenses de santé avec des problématiques connexes comme la prévoyance, la prévention, la gestion des parcours de soins ou le financement de l’innovation.
Plateforme d’échanges et de réflexions associant monde universitaire, acteurs de la décision publique et opérateurs des secteurs concernés par les régulations publiques, la Chaire Gouvernance et Régulation organise le 27 janvier 2022 une conférence qui réunira les auteurs des études récentes, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question : OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins.
Il s’agira d’évoquer ensemble les problèmes soulevés par l’articulation entre assurance maladie obligatoire et complémentaires santé et de discuter des voies d’évolution qu’il est à la fois raisonnable et réaliste d’envisager pour renforcer la cohérence, l’efficacité et la dynamique de notre système de financement de la santé.
Ce colloque aura lieu en présentiel à Dauphine, avec diffusion des débats en ligne. Il donnera lieu à une synthèse écrite et à un montage vidéo, à l’image de l’ensemble des travaux de la Chaire.
PROGRAMME
Introduction : Eric Brousseau, Chaire Gouvernance & Régulation, Université Paris Dauphine-PSL
Table ronde 1 : Enjeux de l’articulation public-privé dans le financement de la santé et de l’offre de soin
Modérateur : Eric Brousseau, Directeur scientifique de la Chaire Gouvernance et Régulation
INTERVENANTS :
- Brigitte Dormont, Professeure d'économie, Université Paris Dauphine-PSL
- Carine Franc, Chercheuse associée en économie, INSERM (Institut National de la santé et de la Recherche Médicale)
- Pierre Maitrot, Directeur des Affaires Publiques, Groupe Elsan, membre de la FHP (Fédération de l'Hospitalisation Privée)
- Carine Milcent, Professeure d'économie, Paris School of Economics
- Nicolas Peju, Directeur général, Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts
- Jean-Marie Spaeth, Ancien Directeur, Assurance Maladie
Table ronde 2 : Les complémentaires santé : Quel modèle économique ? Quelle offre de service ? Quelle régulation ?
Modérateur : François-Xavier Albouy, Directeur de Recherche de la Chaire "Transitions démographiques, Transitions économiques"
Intervenants :
Eric Chenut, Président, Mutualité Française
Josette Guéniau, Associée fondatrice du cabinet de conseil JGSC, Directrice de l'Obervatoire Santé et Innovation, Institut Sapiens
Florence Lustman, Présidente, France Assureurs (ex FFA)
Guillaume Moukala Same, Chargé d'études économiques, Cabinet Asterès et FONDAPOL (Fondation pour l'innovation politique)
Erwan Samyn, Rapporteur extérieur, Cour des Comptes
Denis Raynaud, Directeur, IRDES (Institut de Recherche et de Documentation en Économie de la Santé)
Joëlle Toledano, Professeur Émérite, associée à la Chaire Gouvernance et Régulation, membre du Conseil National du Numérique (CNNUM)
Conclusion : Éric Brousseau
Nous vous attendons nombreux(ses) à cet événement sur place à Dauphine ; il est alternativement proposé en ligne sur la plateforme Livestorm; lien d'inscription en présentiel et lien d'inscription à la plateforme Livestorm ci-dessous:
Inscription à la conférence sur place à Dauphine
=> Salle Raymond Aron (2ème étage - Université Paris-Dauphine)
Le pass sanitaire sera contrôlé à l'entrée de l'événement.
Pour vous inscrire, cliquez sur les liens suivants :
- https://app.livestorm.co/
universite-paris-dauphine-4/ : pour s’inscrire à la conférence en lignelavenir-des-complementaires- sante?type=detailed
Cécile Crétien
Consultante relations presse senior
Mob. | +33 (0) 6 72 72 03 16
47 bis, rue des Vinaigriers | 75010 Paris
jeudi 20 janvier 2022
Il n'y a pas qu'une vie dans la vie : Yannick Barbançon lève le voile sur son violon d'Ingres...
Le manager commercial de proximité, personnage clé de la transformation des réseaux du secteur Assurance et Protection Sociale
Cher collègue,
Nous vous rappelons notre invitation à notre prochain webinaire du 3 février à 9h00 avec notre partenaire PRA sur :
« Le manager commercial de proximité, personnage clé de la transformation des réseaux du secteur Assurance et Protection Sociale »
Au plaisir de s’y retrouver, en vous inscrivant par le lien : Inscription (gotowebinar.com)
Bien cordialement.
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr
@AdomMutualite - https://www.linkedin.com/
mercredi 19 janvier 2022
ça va faire du bruit dans le monde mutualiste
Mutuelles de fonctionnaires : un départ d’AG2R La Mondiale
FRANÇOIS LIMOGE |
GROUPES DE PROTECTION SOCIALEAG2R LA MONDIALE
Une mutuelle vient d’annoncer son départ du groupe de protection sociale AG2R La Mondiale. Un départ en lien avec l’actuelle réforme de la protection sociale des fonctionnaires
La réforme de la protection sociale des fonctionnaires agite fortement le monde des assureurs santé et prévoyance, tout particulièrement les mutualistes. Nouvelle démonstration avec ce communiqué d’une des mutuelles adhérentes au pôle mutualiste d’AG2R La Mondiale.
« Le conseil d’administration extraordinaire de la MMJ qui s’est tenu le mardi 18 janvier 2022 a décidé de soumettre à son assemblée générale la sortie de la MMJ de la société de groupe d’assurance de protection sociale (SGAPS) d’AG2R la Mondiale ainsi que le départ du groupe d’AG2R la Mondiale », annonce la Mutuelle des métiers de la Justice et de la sécurité, en précisant : « Cette sortie de la SGAPS devra, en outre, être entérinée par l’ACPR. »
L'arrivée d'Interiale
La MMJ qui a rejoint le groupe AG2R La Mondiale en 2017 détaille peu les raisons de ce départ annoncé « Face aux nouveaux enjeux de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires, la MMJ souhaite aujourd’hui poursuivre son développement et préserver son autonomie en sortant du groupe AG2R la Mondiale », se borne à indiquer la mutuelle qui a perdu, en 2017, son référencement sur le ministère de la Justice au profit d’Interiale. Et c’est justement l’arrivée de cette dernière mutuelle au sein du groupe de protection sociale qui semble expliquer la décision de MMJ. Il ne fait pas mystère que sa présidente, Elisabeth Chabot, est fortement opposée à l’adhésion de l’organisme présidée par Gilles Bachelier.
Annoncée depuis plusieurs mois, le rapprochement entre Intériale et AG2R La Mondiale a connu quelques rebondissements. Mais selon nos informations, AG Mut a engagé des discussions avec Intériale et le pôle mutualiste d’AG2R La Mondiale doit se prononcer fin mars sur l’adhésion de la mutuelle positionnée sur le ministère de l’Intérieur et la Fonction publique territoriale, et également référencé sur la Justice, l'Education nationale et les Armées.
Un nouveau partenariat
Dans ce même communiqué, la MMJ précise qu’elle « entend réaffirmer son positionnement affinitaire, qui fait sa singularité et sa force, et mène des travaux pour s’engager dans un nouveau partenariat structurant ». Parmi les structures possibles d'accueil, on pense évidemment au groupe Vyv mais également au récent Aesio Fonctions publiques, en sachant par ailleurs que MMJ vient de conclure un partenariat avec Maif
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lundi 17 janvier 2022
dimanche 16 janvier 2022
L' Art et la chirurgie esthétique...
L'art
et la chirurgie esthétique
Par
le docteur Vladimir Mitz
Chirurgien esthétique à Paris
On parle souvent
du caractère artistique du chirurgien esthétique, comparant son adresse
chirurgicale à la virtuosité que manifeste le peintre ou le sculpteur, maniant habilement
son pinceau ou son burin.
C'est vrai que (comme dans une activité artistique), l'expérience du chirurgien conduit à une forme de plénitude du rendu chirurgical, comparable à un tableau de la Renaissance aux belles formes harmonieuses, et aux couleurs chatoyantes.
Réussir l'opération du premier coup sans
erreur!
Contrairement à
l'artiste le chirurgien n'a pas le droit à l'erreur, bien que dans certains cas,
il lui faille faire des retouches pour arriver à un résultat aussi parfait que
possible; bien sûr; l'opération peut se prolonger, des petites retailles,
reprises, modifications des tissus sont parfois nécessaires pendant l'acte, mais
une seule opération définitive est souhaitée par le patient super informé de
nos jours, tolérant mal l'approximation et le retour au bloc pour reprise sous
anesthésie.
Toutefois, comme
dans l'art, le chirurgien esthétique connait l'inspiration du moment, ce qui
rend son opération non pas aléatoire mais comportant un certain nombre de coups
de bistouri variables dont le but final est d'arriver au résultat souhaité, non
pas par un esprit chirurgical artistique, mais bien dans l'optique et le désir
du patient demandeur d'une réparation d'un complexe.
C'est pourquoi on
parle beaucoup plus d'une technique chirurgicale que d'un art de la chirurgie,
bien que beaucoup de praticiens dans cette discipline se souhaitent
intérieurement dignes d'un artiste et non point d'un moindre exécutant! Artisan
plus qu'artiste, c'est ainsi que se voit la majorité des collègues en exercice.
Pourtant,
à la différence fondamentale d'un artiste, le travail idéal du chirurgien
esthétique est un rendu qui demeure INVISIBLE, Naturel, NON RETOUCHE!
Pas de félicitations
glorieuses à attendre de ceux qui voient, remarquent ou critiquent un nez opéré
d'évidence, ou un lifting si tendu que les oreilles se rapprochent du nez ou la
bouche soit fendue en gueule de vieille carpe...
Un certain nombre de mes collègues sont issus de familles où il y avait un parent peintre ou sculpteur, designer ou publicitaire.
Ce n'était pas du tout mon cas;
Mon premier rapport à l'art est apparu bien tard quand j'étais étudiant en médecine, à la Faculté de
Ce bâtiment hiératique, au fronton orné de sculptures célébrant la médecine antique, est situé en plein milieu des galeries parisiennes dévolu à l'art le plus moderne; c'est en me promenant dans ce quartier que j'ai
Je me suis rendu compte au cours de ces années que seule la pratique du dessin, et à moindre
C'est surtout la pratique de la sculpture sur le marbre ou sur des calcaires qui représente ma source de joie
les surfaces et les volumes à modifier pour parvenir au résultat idéal sans trop de perte de temps ni d'erreurs .
Je pense qu'il faut se méfier des chirurgiens esthétiques qui se considèrent comme des artistes; il y en a eu qui ont réussi cette double vocation, qui ont voulu faire des expositions
Mais l'art nourrit notre esprit scientifique, car être chirurgien, c'est être homme de technique, de raison, de cartésianisme auquel une bonne pincée d'instinct, de talent, d'inspiration, de doutes vient apporter son pesant d'or