Nora ANSELL-SALLES

jeudi 14 mars 2019

Vente de médicaments en ligne


La vente en ligne de médicaments est autorisée en France depuis 2013. Pourtant, malgré la forte demande des consommateurs français, les pharmacies en ligne françaises peinent à exister à cause de la concurrence déloyale de leurs homologues européennes, qui créent par ailleurs un vrai problème de santé publique.

"Allez-vous laisser mourir les pharmacies en ligne françaises ?"

Dans une vidéo, Constance Coquerel, pharmacienne pour le site lillois LaSante.net, interpelle directement la Ministre des Solidarités et de la Santé et le Secrétaire d'Etat chargé du Numérique.

En savoir plus : 
Constance Coquerel - contact@lasante.net - 06 20 31 63 00.

A propos de LaSante.net :

Créé fin 2012, LaSante.net est le pionnier français de la vente en ligne de médicaments sans ordonnance. Adossé à une officine physique de Villeneuve d'Ascq (Nord), LaSante.net propose une automédication responsable et pratique la pédagogie en ligne.

Lire le communiqué de presse

mercredi 13 mars 2019

C'est à lire : Le concept de souveraineté en Afrique

Le Professeur Pierre Kipré vient de publier aux Éditions Harmattan, un essai passionnant  sur le concept de souveraineté en Afrique.

Il donne aux lecteurs de "Mine d'infos", quelques coups de projecteur sur un essai qui aide à comprendre l'actualité...
L'Afrique et la question de la souveraineté.

Lorsqu’il est abordé par les analystes politiques, le concept de souveraineté est souvent mis en liaison étroite avec la construction de l’État-nation, sa visibilité interne et son positionnement externe. Il est aussi mis en relation avec le nationalisme et toutes ses déclinaisons. Sans pour autant superposer les deux, beaucoup ont tendance à voir la promotion de l’un comme la défense automatique de l’autre.
Pour des analystes de la vie politique en Afrique, les combats actuels pour la souveraineté des peuples sont dictés par un « ethno-nationalisme » qui n’est qu’une volonté de rétablir « l’Afrique des tribus et des ethnies ». Autre thème récurrent ici, au nom de la « mondialisation » et d’un hypothétique « village planétaire » ou en souvenir des épouvantables hécatombes humaines des deux guerres mondiales, certains se sont fait les pourfendeurs de l’Etat-nation, notion jugée « ringarde », voire dangereuse, au moment où l’emportent les grands ensembles régionaux ou continentaux.
Pour tous ces analystes, la souveraineté est un concept qui a perdu sa pertinence des siècles précédents et tend vers un statut purement historique. Ces approches sont-elles justifiées pour l’historien de l’Afrique ?
La souveraineté n’est pas simplement une question juridique d’autodétermination et de liberté d’expression. Elle pose surtout le problème de la capacité (ou non) de faire des choix pour soi et de les assumer totalement, à l’intérieur et hors de ses frontières. Voilà pourquoi la souveraineté se situe en amont de la formation de l’Etat et irrigue celle-ci en permanence pour sa pérennisation. Nous voulons faire ressortir des aspects de l’histoire de ce concept et sa perception en Afrique depuis la fin du XIXe siècle.


Le concept de souveraineté comme théorie et action en
Afrique et en Occident.
La « souveraineté » est souvent confondue avec « l’indépendance ». L'indépendance est l’absence de relation de sujétion ou de cause à effet, entre différentes entités. Qu’il s’agisse de politique ou de sciences (même mathématiques), la notion porte la marque de la distinction fondamentale entre des entités constituées. Par contre, la souveraineté qualifie la caractéristique d’une entité autant par rapport à elle-même que par rapport aux autres.  En raison de ses liens étroits avec la guerre, c’est une notion éminemment politique qui se situe au cœur des relations entre communautés, groupes sociaux, Etats. Les liens entre ces deux notions sont très forts, voire superposables, quand elles portent sur l’Etat. Pour être souverain, il faut qu’un Etat soit indépendant ; mais pour vivre son indépendance, il faut que l’Etat soit souverain.

Perception et traitement de la souveraineté dans les sociétés africaines précoloniales
Les nombreux travaux d’anthropologie politique et d’histoire sur l’Afrique permettent d’avoir une idée plus ou moins précise de la perception africaine de la souveraineté des peuples. On peut, sous ce rapport, distinguer globalement deux types de sociétés en Afrique précoloniale ; d’une part, les sociétés lignagères, généralement dans le cadre de villages ou de cités-Etats, et d’autre part, les sociétés relevant d’une catégorie géographique plus large, celle des royaumes. L’originalité de leur fonctionnement, sans aucune influence européenne, se situe avant les années 1880.

La souveraineté dans la pensée politique européenne
L’analyse du concept dans la pensée politique européenne met en lumière de véritables systèmes de pensée (écrits de philosophes et juristes sur plusieurs siècles) sur la question. Il en ressort trois traits majeurs. D’abord, la formulation et le déploiement des théories s’inscrivent dans un contexte socio-historique différent de celui de l’Afrique précoloniale. Ensuite, les théories sont le fait d’une pluralité d’auteurs. Enfin, au fil des siècles, les thèses évoluent, à la faveur des débats que suscitent des positions antérieurement défendues.


La centralité d’une pensée afro-européenne
La rencontre de l’Afrique avec l’Occident, progressivement violente à partir des années 1880, peut être assimilée au « choc des civilisations ». L’univers mental, les structures et institutions, la vie sociale et le niveau de maîtrise de l’environnement naturel diffèrent. En prime, la compréhension et les enjeux de la rencontre sont diamétralement opposés. L’Occident impérialiste l’emportera pour se prolonger en Afrique en tentant de la transformer. De cette rencontre naît, peu à peu, en Afrique, une autre perception africaine de la souveraineté, produit d’une pensée afro-européenne dont nous montrons la centralité.

Le basculement occidental de la perception africaine de la souveraineté 
Le choc colonial a introduit en Afrique « un processus de métissage et de domestication » de la logique occidentale de l’Etat unitaire là où le colonisateur l’a introduit. Au fil de la relation coloniale, ce processus s’est traduit par l’énoncé d’une pensée afro-européenne de l’Etat et de sa souveraineté interne autant qu’externe.


De la pensée politique afro-européenne à l’émergence d’une nouvelle génération d’Etats africains.

Bien avant la Seconde Guerre Mondiale, cette pensée afro-européenne est marquée par deux approches spatiales contradictoires de la question coloniale, à savoir l’approche ethnique et l’approche continentale. Cette contradiction traduit les difficultés à se reconnaître dans les cadres spatiaux établis par la colonisation, même si des voix, celles d’élites lettrés, intègrent cette donnée spatiale incontournable. La première approche va produire l’ethnicité politique ; la seconde donnera le panafricanisme. Ces cadres conceptuels servent d’assises aux actions visant à recouvrer la liberté perdue des colonisés.


La perception postcoloniale de la souveraineté africaine
Trois traits marquent longtemps la perception postcoloniale de la souveraineté. Ce sont : le droit inaliénable des peuples africains à la liberté totale et à son respect par les autres peuples, l’obligation du regroupement des peuples africains pour défendre leur liberté dans toutes ses dimensions, la tentation d’affirmer (ou de retrouver) des « valeurs africaines » même si les bases sociales qui les ont produites ont disparu. Nous sommes donc face, à la fois, à une rupture et à une continuité de l’ordre théorique et politique ancien.    


Les dénis de souveraineté dans l’Afrique contemporaine
La question des dénis de souveraineté peut sembler être la « tarte à la crème » des analyses de la situation sociopolitique africaine. Nous insistons moins sur l’exposé des faits avérés que sur leur signification dans le procès de souveraineté interne et externe. Il faut distinguer les dénis de la souveraineté interne de ceux de la souveraineté externe. Les premières sont  la source de l’affaiblissement des ressorts de la résilience des sociétés africaines. Les dénis de la souveraineté externe ont, eux, visé la permanence des liens de sujétion et de domination de l’Afrique qui prolongeraient l’impérialisme des siècles précédents. Ces actions négatives, en interne et en externe, souvent articulées les unes aux autres, expliquent que la souveraineté reste la contradiction principale à surmonter en Afrique.

Les dénis de la souveraineté interne 
L’Afrique s’est attachée à un mode de conception de la souveraineté interne qui puise ses fondements dans le rôle prééminent du « peuple ». Avec l’ère postcoloniale, se pose une double problématique : D’une part, qu’est ce « peuple » ? D’autre part, dans l’énoncé de l’Etat souverain, sa place est-elle dans la continuité des politiques coloniales ou en rupture ? La réponse à ces questions donne, en grande partie, la clé des dénis de souveraineté interne depuis les indépendances. 

Les dénis de la souveraineté externe
Le cas d’éviction brutale du Président ivoirien, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, résume tous les ingrédients des dénis de souveraineté externe dont l’Afrique est familière depuis « les soleils des indépendances » : ingérences dans les affaires intérieures des Etats africains et mise sous tutelle économique, interventions militaires sous des prétextes divers. La nature essentielle de cet interventionnisme est la négation de la souveraineté externe de l’Afrique, rarement mise en exergue en Occident sauf dans quelques milieux « tiers-mondistes ».  Ce paradoxe tient, d’une part, au contexte de « guerre froide » dans lequel s’est inscrite, jusqu’au début des années 90, la reconnaissance de la souveraineté extérieure de ces Etat ; d’autre part, il s’explique par les rivalités économiques et géopolitiques entre grandes puissances ou entre réseaux politiques et financiers dont le contrôle de l’Afrique est l’un des grands enjeux.


Les combats de la nouvelle pensée africaine ou l’africanité renouvelée
Dans les premières décennies de l’ère postcoloniale, les élites intellectuelles africaines ont vécu trois situations d’ensemble. La première est celle de se mettre immédiatement au service des jeunes Etats en construction. La seconde est celle du combat contre les choix stratégiques des leaders politiques issus de l’ère coloniale. La troisième situation est celle de « l’exil intérieur » face aux politiques répressives des systèmes de parti unique et des régimes militaires. Quelles que soient les situations, au sortir de l’ère coloniale, ces « clercs » ont été confrontés au fait qu’aucune pensée sociale intégrée n’avait réussi à assumer les valeurs exogènes du modernisme occidental dans une réflexion autonome ancrée sur les patrimoines culturels endogènes. Avec l’échec patent de l’Etat postcolonial des années 70-80 et avec la crise sociale que provoque la faillite économique, se fait jour, véritablement, la résurgence d’une nouvelle pensée critique africaine. Elle est d’un apport essentiel dans le renouvellement de la perception africaine de la souveraineté. 

Le contexte général et la rupture des années 90.
Enclenché vers le milieu des années 80, le processus de libéralisation de la vie politique se précipite en Afrique au début des années 90. Apparemment, c’est contre les dénis de souveraineté interne des précédentes décennies que les peuples veulent retrouver l’initiative. Mais, les principaux acteurs de ce mouvement ne semblent pas avoir pris suffisamment en compte l’importance des rapports de forces sociales qu’un tel procès met en lumière, ni le poids des conservatismes. Au demeurant, le processus de démocratisation permet l’organisation de la vie démocratique, césure importante dans l’ère postcoloniale. Malgré le retour des « vieux démons » des dénis de souveraineté interne et externe, les tentatives d’organisation de la société civile, les luttes de la parole publique, les expressions de la contre-violence populaire face à la violence d’Etat ou face au mépris affiché d’une certaine pensée occidentale mettent en lumière la volonté nouvelle des peuples de voir leurs préoccupations prises en compte, sinon d’être eux-mêmes acteurs de leur destin. Quoique souvent mal exprimé ou sans cadre directif, cet état de choses peut s’interpréter, soit comme symbole confus de nouveaux mécanismes identitaires évoluant vers l’idée de citoyenneté, soit comme signe du refus d’instrumentalisation du citoyen aux profits d’intérêts inavoués, soit comme volonté profonde de changement. Ces tendances nous plongent au cœur de mutations sociopolitiques à peine dévoilées au début XXIe siècle.

De nouvelles approches pour une nouvelle perception de la souveraineté africaine
L’analyse de cette pensée développée depuis les années 80-90 montre qu’elle est plus riche, plus dynamique mais aussi plus en débat perpétuel qu’au cours des trois premières décennies. C’est tout d’abord le résultat d’une plus grande autonomie de réflexion au cœur de laquelle est redéfinie l’Afrique pour elle-même et par rapport à elle-même, hors des référents occidentaux. Elle s’exprime ensuite par l’explosion des pensées « rebelles », moins obnubilées par la question identitaire, les référents occidentaux et plus tentées par l’universalité des vécus de souveraineté. Enfin, elle veut se donner comme alternative moderne au mode de construction et de défense de la souveraineté africaine.

Pour de nouveaux paradigmes dans le débat sur la souveraineté africaine
En partant de l’idée de « reconstruction » de la souveraineté africaine, idée rendue obligatoire par l’état actuel de notre continent dans la marche de l’économie mondiale, dans la maîtrise de son propre avenir, dans les insuffisances de la pensée africaine contemporaine, nous voulons tenter de restituer toute sa dimension au concept de souveraineté, encore contradiction principale du futur africain.
Contre une conception autoritaire de la souveraineté à travers l’Etat et les rapports inégalitaires qui en découlent, nous voulons la comprendre comme exigence de libertés à conforter, comme volonté de respect du peuple, comme valeur porteuse de paix dans la justice entre peuples libres. La dimension de « co-souveraineté » la complète dans sa mise en œuvre en Afrique où elle reste essentielle et toujours pertinente.

Propos recueillis auprès du Professeur Pierre Kipré par Nora Ansell-Salles
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L’auteur :
Pierre Kipré, professeur émérite des universités, ancien ministre et ancien ambassadeur ivoirien, est membre de nombreuses sociétés savantes en Afrique et en Europe.
Principales publications :
1. Ouvrages personnels
- 2014 ; Cultures et identités nationales en Afrique de l’Ouest. Le Daà dans la société béninoise d’hier à demain ; Paris, éditions L’Harmattan, 220 p.
- 2010 ; Les migrations en Afrique noire. La construction des identités nationales et la question de l’étranger; Abidjan, éditions du CERAP ; 160 p.
- 2009 ; Inventaire critique des manuels d’histoire dans les pays d’Afrique noire francophone ; Paris, éditions de l’UNESCO ; 78 p.
- 2006 ; Intégration régionale et développement rural en Afrique de l’Ouest ; Paris, éditions SIDES –IMA ; 144 p.
- 2005, Côte d’Ivoire- La formation d’un peuple ; Paris, édit SIDES-IMA, 292 p.
- 2005 (avec S. Brunel et M-A. Pérouse de Montclos), L’aide au Tiers-monde à quoi bon ? Les éditions de l’Atelier, Paris, 115 p.
- 2000 ; Démocratie et société en Côte d’Ivoire, essai politique ; éd AMI, Abidjan, 105p.
- 1989, Le congrès de Bamako ou la naissance du R.D.A., Paris, éditions Chaka, 190 p.
- 1988, La Côte d’Ivoire coloniale (1890-1940), collection « Mémorial de la Côte d’Ivoire », t.2, Abidjan, AMI/Bordas, 303 p. (in 4°)
- 1987, Les relations internationales : de la Première Guerre Mondiale à la crise cubaine de 1962, collection « Les cours de CAPES », Abidjan, Publications de l’E.N.S. d’Abidjan, 123p.
- 1986, Villes de Côte d’Ivoire (1893-1940)- t 2 : Economie et société urbaine, Abidjan, N.E.A., 290 p.  (*cet ouvrage a obtenu le Prix Noma 1987)
- 1985, Villes de Côte d’Ivoire (1893-1940)- t 1 : La fondation des villes, Abidjan, N.E.A., 275 p. (* cet ouvrage a obtenu le Prix Noma 1987) 
2. Direction d’ouvrages collectifs
- 2012, (avec G-M. Aké Ngbo), Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Bilan et perspectives ; Paris, L’Harmattan ; 303 p.
- 2011, (avec G-M. Aké Ngbo), Conflits régionaux et indépendances nationales en Afrique de l’Ouest, Paris, L’Harmattan ; 215 p.
- 2011, (avec G-M. Aké Ngbo), Les conditions économiques de l’indépendance à l’ère de la mondialisation. Mythes et réalités en Afrique de l’Ouest ; Paris, L’Harmattan ; 274p.
- 1992, (avec L. Harding) Commerce et commerçants en Afrique – La Côte d’Ivoire, Paris, L’Harmattan, 295 p.  
- 1991 ; Histoire de Côte d’Ivoire, collection « Manuels du premier cycle », Abidjan – Paris, AMI/EDICEF, 195 p.

Nota : les Éditions Harmattan propose une version numérique de l'essai de Pierre Kipré "Le concept de souveraineté en Afrique" compatible avec tous les types de liseuses.

jeudi 7 mars 2019

12 pays célèbrent la 1ère journée internationale de la femme à Abidjan

https://news.abidjan.net/h/653651.html

Violences éducatives ordinaires


Paris, le 6 mars 2019

Violences éducatives ordinaires : le Sénat a adopté une proposition de loi en première lecture


 
Mercredi 6 mars 2019, dans le cadre d’un ordre du jour réservé au groupe socialiste et républicain, le Sénat a examiné en première lecture la proposition de loi visant à lutter contre toutes les violences éducatives ordinaires, présentée par Mme Laurence ROSSIGNOL(Socialiste et républicain – Oise) et les membres du groupe socialiste et républicain.
 
Cette proposition de loi vise à inscrire dans le code civil le principe selon lequel l'autorité parentale s'exerce sans violence. Ses auteurs souhaitent « délivrer aux familles un message clair : on peut élever des enfants sans les frapper ni les humilier ».
 
Sur le rapport de Mme Marie-Pierre de la GONTRIE(Socialiste et républicain – Paris), la commission des lois a proposé une nouvelle rédaction pour l’article unique de la proposition de loi : elle affirme que « l’autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
 
En séance publique, le Sénat a adopté ce texte.
 
 
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Pour plus de détails, consulter :
·         lesuivi détaillé sur l’Espace presse ;
·         lavidéode présentation de la présentation de loi ;
·         lerapportde Mme Marie-Pierre de la GONTRIE(Socialiste et républicain – Paris), fait au nom de la commission des lois ;
·         les comptes rendus (analytique etintégral) et lavidéodes débats en séance publique.

 

 

Contact presse :

Mathilde Dubourg

01 42 34 25 11 –presse@senat.fr

Vous avez la parole


Doriane est tout en paradoxes. Terrifiée par l’échec malgré un parcours scolaire sans faute, elle s’exprime sans l’once d’une timidité apparente et avec une aisance verbale digne d’une lignée de CSP+. Pourtant ses parents viennent d’un milieu modeste : une mère esthéticienne et un père à la retraite, ancien gestionnaire de centres de contrôle technique. À peine 23 ans et Doriane s’apprête à s’envoler pour La Réunion, pour un job d’économiste pour l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, une autorité de la Banque de France. Une chose qu’elle n’aurait pas imaginée à l’époque, lorsqu’elle pensait qu’elle ne quitterait jamais vraiment sa ville natale de Fos-sur-Mer.
Malgré un parcours exemplaire, l’orientation n’a pas été un long fleuve tranquille.

Une orientation en rien toute tracée

Un hasard. Plusieurs fois Doriane décrira telle quelle son ascension scolaire avec une humilité non forcée. Au lycée, les profs la poussent pour une prépa. Un gâchis sinon. L’année de sa terminale, en ES, elle prépare aussi le concours de Sciences Po, « sans trop savoir pourquoi ». Elle lâche l’affaire à quelques semaines du bac. « J’ai voulu me consacrer au bac. J’étais très stressée et j’étais persuadée que je pouvais totalement le rater, même en étant première de ma classe. Gros problème de confiance en moi, donc », conclut-elle. Résultat final : 18.66 de moyenne au bac. Ses excellentes notes au bac lui ouvrent les portes de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence mais, sur l’insistance de ses professeurs, elle lui préfère l’hypokhâgne BL. Cette classe prépa « lettres et sciences sociales » réunit toutes les matières enseignées en classe prépa littéraire, auxquelles se rajoutent les Maths, la Sociologie et l’Economie.

L’été avant la rentrée, elle dévore des bouquins pour être à la hauteur de ses futurs camarades, venant souvent de CSP+. En première année, sa progression est fulgurante : du bas du tableau, elle finit dans le top 10. Doriane s’en donne les moyens et travaille comme une forcenée. En prépa, Doriane ne vise pas l’Ecole Normale Supérieure, le Graal des spécialités BL. Car depuis le collège, elle se rêve un peu en journaliste économique, pour le travail d’enquête et de recherche, pour le plaisir de vulgariser l’information complexe.

Après la prépa, un chemin inattendu
Et puis, pirouette du destin : elle rate le concours de Sciences Po. Alors qu’en prépa, les examens écrits sont de 6 heures, elle doit faire face à des épreuves de concours de 1h30, Doriane peine à s’adapter. Elle s’inscrit alors en bi-licence économie et science politique à Lyon. Alors qu’elle songe aux concours des écoles de journalisme, elle découvre l’économie du développement. C’est une révélation ! Elle décide de changer drastiquement son projet professionnel pour s’orienter dans cette voie. Quand elle postule en master d’économie à la Sorbonne, personne n’y croit vraiment : la Sorbonne, rien que le nom est synonyme d’inaccessible... Elle est acceptée en Master I.

Le coup de pouce d’Article 1
Grâce à l’association Article 1 et son programme MA1SON, elle est logée aux portes de Paris, à moindres frais, dans une résidence partenaire de l’association. Au sein de la résidence, Doriane monte des projets à impact social avec les autres résidents. À Paris, elle affute ainsi sa fibre sociale : elle monte un projet avec les sans-abris du quartier, réalise un stage à l’Urgence Migrants du Groupe SOS... La claque qu’elle n’avait pas vue venir arrive en master : des maths partout, selon ses propres mots. L’envie d’abandonner par peur d’échouer revient comme une vieille rengaine.   Résignation et prise de cours de math privés au forfait: « 40 euros de l’heure... J’en prends trois. » Elle trime et termine l’année : Major de promo. Pour elle, la surprise est de taille.

Elle fait son stage de fin d’année en tant qu’économiste risque pays à l’Agence Française de Développement puis enchaîne avec une mission en Angola. A 23 ans, elle n’a aucun regret concernant ses études supérieures mais reste prudente : « Maintenant il faut concrétiser et continuer à bosser, je n’ai pas fait tout ça pour rien». Son projet idéal ? Un poste d’économiste qui lui permette d’effectuer des missions sur le terrain, tout en habitant quelque part où sa mère pourrait vivre à côté pour lui faire prendre sa retraite plus tôt. 
Dans quelques jours, elle s’en va pour deux ans à La Réunion ; toujours de l’avant !



Pour plus d’informations :https://article-1.eu

 

À PROPOS D'ARTICLE 1
Née de la fusion de deux associations majeures de lutte contre l’inégalité des chances, Article 1 oeuvre pour une société dans laquelle l’orientation, la réussite et la trajectoire professionnelle ne dépendent plus des origines, pour une liberté réelle débarrassée des déterminismes sociaux ; pour une société où la réussite passe par le lien social et l’engagement citoyen. Grâce à des dispositifs innovants et à un système de mentorat solidaire, Article 1 a su mobiliser plus de 18 500 bénévoles et 400 partenaires et ainsi accompagner près de 50 000 talents issus de milieux populaires dans leur orientation, leurs réussites académique et professionnelle en 2018.

Contacts médias
Camille Froissart -camillefroissart@shadowcommunication.fr - +33 6 67 84 45 37
Nina Chaumont -ninadjitlichaumont@shadowcommunication.fr+33 6 62 94 86 84 
Aurélie Vinzent -Aurelievinzent@shadowcommunication.fr -+33 6 58 66 80 49





Aides auditives : le saviez-vous ?


Communiqué de presse –

 
A l’occasion de la journée nationale de l’audition, Santéclair fait le point pour que chacun puisse bénéficier au mieux du dispositif Buzyn (dit « 100 % santé ») appliqué aux aides auditives.
 
« Aides auditives de classe I » : tarifs et remboursements progressivement encadrés, RAC 0 en 2021
Depuis le 1er janvier 2019 une nouvelle nomenclature qui répertorie les appareils auditifs en deux classes a été introduite. Les appareils de la classe I sont ceux qui entrent dans le panier du « dispositif Buzyn » dont les tarifs sont encadrés avec un prix de vente d’ores et déjà limité à 1 300 € par oreille, pour descendre à 950 € maximum à partir de 2021.
En parallèle la base de remboursement de la Sécurité sociale, quelle que soit la classe de l’appareil, est dès maintenant portée à 300 € et atteindra 400 € en 2021. De son côté, votre complémentaire santé sera, à partir de cette dernière échéance de 2021, obligée de prendre en charge intégralement votre reste-à-charge pour les appareils de classe I et contrainte de limiter son remboursement à 1 700 euros par oreille pour les appareils de classe II.
 
« Aides auditives de classe II » : elles restent et resteront à prix libres
Si les appareils de classe II bénéficient également des bases de remboursement réévaluées de la Sécurité sociale, le maintien de tarifs libres conjugué à la limitation des remboursements imposée aux contrats responsables des complémentaires santé va se traduire par de très fréquents restes-à-charge pour ces appareils. Il reste donc particulièrement utile aux bénéficiaires de réseaux de soins en audioprothèses d’y recourir pour disposer des tarifs négociés auprès des professionnels partenaires de ces réseaux.
 
La part de marché des appareils de classe II, restant à tarifs libres, est estimée à 70 %
Les caractéristiques des appareils de classe I sont précisément détaillées puisqu’ils doivent disposer d’au moins 12 canaux de réglage et d’un certain nombre d’options parmi une liste établie comme le système anti-acouphène, la connectivité sans fil, la directivité microphonique adaptative (ou d’au moins 8 canaux, et davantage d’options associées) en plus d’assurer une amplification de 30 décibels minimum. Par ailleurs, ce sont les fabricants qui choisissent de référencer officiellement dans cette classe I leurs appareils correspondant. Pour les appareils de classe II, ils doivent eux être dotés d’au moins 20 canaux de réglage, ou de 12 canaux minimum associés à des options sophistiquées comme la batterie rechargeable.
 
Pensez à solliciter le réseau de soins en aides auditives de votre complémentaire santé !
La réforme du « dispositif Buzyn » peut apparaître complexe parce qu’elle comprend de nombreuses mesures précises et assez techniques étalées dans le temps. Si vous disposez des services d’un réseau d’audioprothésistes partenaires via votre complémentaire santé, n’hésitez pas y faire appel afin de bénéficier au mieux des nouvelles dispositions de prise en charge des audioprothèses. Vous aurez ainsi une bonne garantie que ces dispositions vous soient bien expliquées dans leurs moindres détails, les plus adaptés à votre situation personnelle, et cela aux différents moments de la mise en œuvre progressive de la réforme du remboursement des audioprothèses.
 

Journée nationale de l’Audition : cap sur le dépistage et la prévention

A l’occasion de ce moment fort autour des problématiques liées à l’audition, Santéclair invite les bénéficiaires de ses services à réaliser un bilan auditif gratuit en prenant rendez-vous auprès d’un de ses près de 800 audioprothésistes partenaires répartis sur le territoire national. Parce qu’une difficulté détectée précocement sera mieux prise en charge pour maintenir ses capacités auditives, il est important que chacun ait conscience de l’importance de préserver sa santé auditive et donc notamment de la faire évaluer puis suivre en fonction des besoins ainsi mieux identifiés.
Le service d’analyse de devis audio de Santéclair est bien sûr également disponible pour ses bénéficiaires afin de les accompagner au mieux dans la compréhension des tarifs proposés par les audioprothésistes, qu’ils soient ou non partenaires du réseau audio Santéclair, au moment où la mise en œuvre de la réforme du « 100 % santé » améliore les modalités de prise en charge tout en les complexifiant.

Contact presse : Marc PARIS –contactpresse@santeclair.fr – 06 99 96 29 54
 

Maintient à domicile des seniors



Si vous ne visualisez pas correctement l’e-mail, cliquez ici

Le maintien à domicile des seniors :

un enjeu majeur pour notre société

 

 

Acteur essentiel de la silver économie, Les Menus Services est une marque spécialiste du portage de repas à domicile pour les seniors, avec 2 millions de repas livrés en 20018. 

Fondée en 2003, elle est pionnière sur ce marché à l’époque où le secteur des services à la personne était encore émergent.

 

Expert du maintien à domicile pour les personnes âgées dépendantes, elle décline également d’autres prestations de services à la personne tels que :

Les travaux de petit bricolage,


La télé assistance et vision-assistance


L’assistance administrative à domicile


La coordination et délivrance de services à la personne

Aujourd’hui, la marque affiche 80 agences sur tout le territoire français et un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.

Lire le dossier de presse 2019 des Menus Services,

Contacts presse :

Agence Call Me Back

Dorothée AUPHAN / Clémence Engler

d.auphan@agencecallmeback.com

c.engler@agencecallmeback.com

01 56 81 02 81

Parlons santé : eczéma

On estime que plus de 5 % de la population souffre d'eczéma ou de psoriasis. Les bébés sont particulièrement exposés, puisqu'ils sont 20% à être touchés par l'eczéma. 


En France, ce sont donc plus de 3 millions de personnes qui subissent les conséquences gênantes et douloureuses de ces problèmes de peau, dont les effets sont exacerbés par le froid, le stress, la transpiration et le contact avec les produits chimiques.

Ces maladies de peau peuvent provoquer des démangeaisons très intenses, qui se transforment en crises et empêchent de dormir sereinement.

Dooderm, une marque de textile 100 % made in France, apporte une solution innovante et naturelle qui permet de retrouver une meilleure qualité de vie : des vêtements et sous-vêtements faits de coton et de fil d'argent antibactérien.

En savoir plus : http://www.dooderm.com
Facebook : @DoodermFrance
Instagram : Dooderm

Lire le communiqué de presse

dimanche 3 mars 2019

Agenda des manifestations culturelles africaines en IDF



agenda des actions africaines en région parisienne de mars 2019 - Pour ne plus recevoir ces courriels : faire STOP (sauf si vous le recevez indirectement : via un ami, par  liste de diffusion, ...) - Pour recevoir cet agenda, il suffit de m'autoriser à vous le transmettre - si vous organisez vous-même ou si vous avez connaissance qu'une action concernant l'Afrique et ayant lieu en région parisienne se prépare pour les prochains mois, merci de me transmettre l'info.  C'est gratuit : je l'annoncerais
Pour y accéder, cliquer sur agenda de Mars 2019
 
ou recopier la ligne suivante dans votre navigateur (cadre en haut à gauche de votre écran) :
https://agendadesactionsafricaines.wordpress.com/2019/03/01/agenda-des-actions-africaines-de-mars-2019-en-region-parisienne/

vendredi 1 mars 2019

Découvrez le Tweet de @pressentinelle2 : https://twitter.com/pressentinelle2/status/1101497249639657473?s=09