Nora ANSELL-SALLES

lundi 9 mars 2015

Les hormones et le vieillissement



LES MARDIS
de L'Académie de médecine
Mardi 10 mars 2015, 14h30




« Les hormones et le vieillissement »
Organisateur : Philippe BOUCHARD





Introduction par Philippe BOUCHARD (Membre de l’Académie nationale de médecine)


Communications

Insuline, insulinorésistance, IGF1, et vieillissement par Bruno FEVE (Endocrinologie, diabétologie et endocrinologie de la reproduction, Hôpital Saint-Antoine)


Déclin androgénique et vieillissement par Jacques YOUNG (Endocrinologie et des maladies de la reproduction, INSERM U 693, GHU Paris-Sud - Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre.  


Estrogènes, traitement hormonal, et vieillissement par Régine SITRUK WARE (Population Council’s Center of Biomedical Research, New-York, États-Unis. regine@popcbr.rockefeller.edu)
Les données de la litterature confirment qu’une fenêtre thérapeutique optimale pour le traitement hormonal substitutif (THS), initié dans le groupe d’âge de 50 à 59 ans, ou dans les 10 ans qui suivent l’installation de la ménopause, permettrait de réduire la mortalité et le risque coronarien. Les risques sont rares chez les femmes de moins de 60 ans, chez qui le THS à long-terme permettrait de diminuer la mortalité et les accidents vasculaires coronariens en comparaison à des femmes du même groupe d’âge qui ne reçoivent pas de traitement. Les molécules utilisées dans le THS diffèrent, et l’estradiol, hormone physiologique, semble préférable, en particulier par voie non-orale, pour un risque thrombotique moindre. La progesterone naturelle n’atténue pas les effets bénéfiques des estrogènes, en particulier dans les tissus nerveux et vasculaires, et ne modifie pas le risque de cancer du sein. Le THS doit être individualisé, en fonction des symptômes et du profil de risque individuel, et des attentes et préférences de chaque femme.

TEXTE INTÉGRAL sur simple demande nicole.priollaud@wanadoo.fr


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