C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin directeur de Bien Sûr Santé

EDITO

100 [mais ça ne durera pas]

100. C'est à peine plus que le nombre de voix séparant François Fillon de Jean-François Copé dans la course épique à la présidence de l'UMP. C'est quand même moins que le prix d'une consultation chez un hospitalier libéral gréviste.

100, c'est surtout aujourd'hui le nombre de numéros de l'Infolettre Bien Sûr Santé parvenus chaque mardi matin dans la boite mail de nos plus fidèles lecteurs depuis sa création.

Pourquoi se réjouir davantage de la sortie d'un numéro 100 que de celle du numéro 99 ou de l'envoi de la semaine prochaine ? Pour les mêmes raisons que celles qui nous font fêter nos 20 ans, arroser nos 40, célébrer nos 50, accepter nos 60 et envisager éventuellement les dizaines suivantes…

Les symboles ont la vie dure et la commémoration facile. Sans céder à ce travers commode, il est vrai que la pratique des petites vacheries que l'on assène impitoyablement aux autres chaque semaine au fil d'une actualité santé qui nous gâte est plus difficile à s'appliquer dans le cadre d'une chronique autocentrée.

Il est donc plus prudent de tourner en dérision la traditionnelle célébration de la centième que les obstacles que nous avons dû surmonter pour avoir l'occasion de la fêter. « Il est bon de dire du bien de soi-même. Ca se répète et on finit par ne plus savoir d'où ça vient ».

Acceptons donc les leçons du Maître Marcel Achard et fixons-nous un vrai challenge : fêter le numéro 100 du magazine BIEN SÛR Santé… dont les 300.000 exemplaires de l'opus 32 viennent tout juste d'arriver dans les lieux de santé qui le diffusent [mais aussi sur le site www.biensur-sante.com où il est téléchargeable]. Jacques DRAUSSIN

 

NDLR : Les lecteurs, de la veille hebdomadaire Mine d'infos de la MGEFI, peuvent aussi s'abonner à l'Infolettre et télécharger le magazine simplement en allant sur le site http://www.biensur-sante.com/.