Nora ANSELL-SALLES

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lundi 13 octobre 2014

#Mémento du médicament

La Mutualité Française publie chaque année le Mémento du médicament, qui fournit les données clés sur le secteur du médicament et son financement en France. Cette année, pour la première fois, des données sur les dispositifs médicaux et leur financement sont présentées, compte tenu de leur poids grandissant dans les dépenses des patients et des mutuelles.

 

 

DISPOSITIFS MEDICAUX: 1,2 MILLIARD € DE DEPENSES SUPPLEMENTAIRES EN 2 ANS

Le marché des dispositifs médicaux remboursables (prothèses de hanche, audioprothèses ou fauteuils roulants...) est particulièrement dynamique en comparaison de celui du médicament. En 2013, ce marché s'est élevé à 13,4 milliards €, en progression de 4,7% par rapport à 2012. Entre 2011 et 2013, le marché des dispositifs médicaux remboursables a ainsi augmenté de 1,2 milliard € en France.

 

Rappelons que seuls 43 % du coût de ces dispositifs médicaux sont remboursés par l'Assurance maladie, 57 % étant pris en charge par les complémentaires santé et les ménages.

 

Les dispositifs médicaux représentent donc un champ important d'intervention économique des mutuelles. C'est leur deuxième poste de dépenses après le médicament : 2,5 milliards d'euros de remboursements ont été consacrés à ces produits en 2013, en augmentation de 4,2% par rapport à 2012.

 

Face à cette croissance dynamique des dépenses, la Mutualité Française souhaite que le marché des dispositifs médicaux soit régulé, tant au niveau des prix que de l'évaluation de leur fiabilité, de leur sûreté et de leur efficacité, afin de rendre les dispositifs plus sûrs et plus accessibles.

 

LA VENTE DE MEDICAMENTS BIOSIMILAIRES EN HAUSSE DE 35 % PAR AN

Si le marché du médicament connait depuis plusieurs années un recul significatif, certaines catégories de produits enregistrent quant à elles des évolutions dynamiques. C'est notamment le cas des médicaments génériques qui ont permis en 2013 de générer 2,5 milliards d'euros d'économies pour l'ensemble des financeurs.

 

C'est également le cas des médicaments biologiques et en particulier les biosimilaires, considérés comme des thérapeutiques d'avenir. Ces médicaments, dont le brevet a expiré, sont produits par biotechnologie. La croissance rapide des ventes (+35% par an depuis 2011) et le potentiel d'économie des biosimilaires ont incité la France, pionnière en Europe, à proposer le droit pour le pharmacien à la substitution des médicaments de référence par ces produits.

 

Pour la Mutualité Française, l'acceptation des biosimilaires mais aussi des génériques par les professionnels de santé et les patients constitue un enjeu majeur pour assurer leur développement et permettre  le financement de l'innovation thérapeutique.

 

 

À propos de la Mutualité Française__________________________________________________

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d'adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d'un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d'innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d'accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d'optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d'information, d'aide à l'orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d'unions régionales et ses services de soins et d'accompagnement.

lundi 10 décembre 2012

CREDIT D’IMPOT COMPETITIVITE ET EMPLOI


 
La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.

 

 

 

 

La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.