Nora ANSELL-SALLES

jeudi 17 janvier 2019

Communiqué de presse de la Mutualité



Retrouvez-nous surCommuniqué de presse17 janvier 2019

Les mutuelles à l’écoute des Français, à l’occasion du Grand débat national
Les mutuelles de la Mutualité Française donnent l’opportunité aux Français de s’exprimer sur les questions de santé, en organisant des débats sur l’ensemble du territoire, avec un temps fort du 4 au 8 mars 2019.

« Ancrées dans les territoires, les mutuelles sont conscientes que les questions de santé sont au centre des préoccupations des Français, explique Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. C’est pourquoi le Conseil d’administration de la Mutualité Française a souhaité que les mutuelles, au contact des Français, recueillent leurs attentes et leurs propositions en matière de santé, à l’occasion du Grand débat national. »
Deux questions seront proposées à l’ouverture de ces rencontres :

Comment assurer, dans les territoires, un égal accès à la prévention et aux soins de qualité pour tous, à tous les âges ?


Comment lever les obstacles financiers à l’accès aux soins ?


Les réunions programmées dans le cadre de « Place de la Santé - Le Grand débat » et l’ensemble des propositions seront publiés sur www.mutualite.fr.
Télécharger le communiqué de presse au format pdf

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 650 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées…
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2.600 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maitrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 7.000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.
Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.
Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le Code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

Vous avez la parole


Bonjour,

Sous-emploi, salaires moins importants, chômage de longue durée... les seniors se retrouvent globalement confrontés à une complexe réinsertion sur le marché de l'emploi.

Les difficultés à retrouver un poste restent en effet plus importantes chez les 50-64 ans que pour les autres catégories de travailleurs. Même si les politiques de maintien de l'emploi des seniors ont porté leurs fruits, les dispositifs consacrés au retour à l'emploi sont, eux, plutôt faibles.

Dans ce contexte, le site Seniors à votre Service est la première plateforme dédiée au recrutement des seniors en entreprise ou par des particuliers employeurs.

Sa spécificité : il ne propose que des candidats seniors en recherche d'emploi ou des candidats retraités en recherche de cumul emploi retraite.

Des témoignages d'utilisateurs seraient-ils susceptible de vous intéresser ?

Je vous ai adressé le CP complet en PJ. Version Word et visuels HD disponibles.

Un sujet serait-il susceptible de vous intéresser ? (possibilité d'itw, de reportage)

Pour me joindre : 
Valérie Gruau - valerie@seniorsavotreservice.com - 06 23 80 90 16.

Pour en savoir plus
Site web : https://www.seniorsavotreservice.com
Facebook : https://www.facebook.com/seniorsavotreservice

Vous remerciant pour votre attention et vous souhaitant une agréable journée,

Bien cordialement,

Valérie Gruau

Lire le communiqué de presse sur Internet

Cancer




 
CANCER News Alert
Embargo/Online Publication Date: 00:01 Hours ET, Monday, January 21, 2019 [05.01 Hours UK Time (GMT)/16:01 Hours Australian Eastern Daylight Time (AEDT), January 21]
 
Cancer Survivors Face Significant Hardships Related to Medical Bills
 
New research indicates that cancer survivors carry greater financial burdens related to medical debt payments and bills compared with individuals without a cancer history, with the greatest hardships in younger survivors. Published early online in CANCER, a peer-reviewed journal of the American Cancer Society, the study also found that among privately insured survivors, those who enrolled in high deductible health plans and did not have health savings accounts were particularly vulnerable to medical financial hardship.
 
Medical financial hardship can encompass three domains: material (such as problems paying medical bills); psychological (for example, worrying about paying medical bills); and behavioral (which might include forgoing or delaying care because of cost).
 
To examine these multiple domains of medical financial hardship in adults with and without a cancer history, Zhiyuan Zheng, PhD, of the American Cancer Society, and his colleagues analyzed information from the 2013 to 2016 National Health Interview Survey. The study included nationally representative samples of 10,354 cancer survivors and 124,436 individuals without a cancer history.
 
Compared with those without a cancer history, cancer survivors were more likely to report any material hardship (ages 18 to 49: 43.4 percent versus 30.1 percent; ages 50 to 64: 32.8 percent versus 27.8 percent; ages 65 and older: 17.3 percent versus 14.7 percent), psychological hardship (ages 18 to 49: 53.5 percent versus 47.1 percent, with similar rates for older groups), and behavioral hardship (ages 18 to 49: 30.6 percent versus 21.8 percent; ages 50 to 64: 27.2 percent versus 23.4 percent, with similar rates for ages 65 and older).
 
Among privately insured survivors, having a high deductible health plan without a health savings account was associated with greater hardship compared with low deductible insurance. This finding may have important policy implications.
 
“Identifying patients with medical financial hardship will be important for primary care and oncology care providers,” said Dr. Zheng. “Developing and evaluating interventions to minimize medical financial hardship will be important for the research community. It may also require attention from health policy makers.”
 
Dr. Zheng noted that younger cancer survivorsthose aged 18 to 49 years—experienced greater financial hardship than their older counterparts. “It may be that they do not have the opportunity to accumulate financial assets to pay for medical expenses. In addition, a cancer diagnosis might interrupt employment, and consequently limit access to employer-sponsored health insurance coverage,” he explained. “Although we could not identify the underlying reasons for greater hardship intensity in the younger group in this study, we believe it will be an important area for additional research.”
 

Additional information

 

NOTE: The information contained in this release is protected by copyright. Please include journal attribution in all coverage. A free abstract of this article will be available via the Cancer News Room upon online publication. For more information or to obtain a PDF of any study, please contact:

Penny Smith +44 (0) 1243 770448 (UK)

Josh Glickman +1 201-748-6572 (US)
newsroom@wiley.com
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Full Citation:

“Medical financial hardship among cancer survivors in the United States.” Zhiyuan Zheng, Ahmedin Jemal, Xuesong Han, Gery P. Guy Jr., Chunyu Li, Amy J. Davidoff, Matthew P. Banegas, Donatus U. Ekwueme, and K. Robin Yabroff. CANCER; Published Online: January 21, 2019 (DOI: 10.1002/cncr.31913).

URL Upon Publication: http://doi.wiley.com/10.1002/cncr.31913

 

Author Contact: Kathi Di Nicola of the American Cancer Society, atKathi.dinicola@cancer.org.

 

About the Journal
CANCER is a peer-reviewed publication of the American Cancer Society integrating scientific information from worldwide sources for all oncologic specialties. The objective of CANCER is to provide an interdisciplinary forum for the exchange of information among oncologic disciplines concerned with the etiology, course, and treatment of human cancer. CANCER is published on behalf of the American Cancer Society by Wiley and can be accessed online athttp://wileyonlinelibrary.com/journal/cancer.

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mardi 15 janvier 2019

C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 321
mardi 15 janvier 2019Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Souriez, vous êtes filmé
Vous n’arrivez pas à prendre un rendez-vous avec votre médecin avant le printemps? Pas de problème: restez à côté de votre smartphone ou de votre tablette et ça va s’arranger.
Le champion de la prise de rendez-vous en ligne, Doctolib, vient en effet d’annoncer qu’il se lançait dans la téléconsultation et, le moins qu’on puisse dire est qu’il ne le fait pas avec de modestes ambitions. Il faut dire que le poids lourd du secteur revendique - après avoir pris cette année le contrôle de son principal concurrent MonDocteur– un portefeuille clients de plus de 70 000 professionnels de santé auxquels il va être facile de proposer une offre de service plutôt intéressante.
Pas intéressante, alléchante : pour 79 euros par mois, à peu près l’équivalent de 3 consultations « classiques », les médecins pourront, via la télémédecine, disposer d’un outil vidéo sécurisé pour dialoguer avec leurs patients, obtenir un télépaiement et expédier une ordonnance par mail.
A priori, la solution idéale pour résoudre le problème des déserts médicaux [la consultation peut se faire à des centaines de kilomètres du patient] et régler celui de la bonne régulation de la durée de la visite [pas de temps consacré à parler d’autre chose que de la pathologie, même pas à attendre que le patient se rhabille].
Quelques réserves de détail restent évidemment à lever de la part de médecins rétrogrades qui pensent que l’examen clinique demeure un élément-clé du diagnostic [a priori quand même plus des 2/3 des praticiens], voire même de la part de patients ingrats qui se plaignent déjà d’une médecine déshumanisée.
Mieux vaut pourtant ne pas se faire trop d’illusions sur une pratique de la télémédecine demeurant limitée à certaines circonstances. Depuis le 15 septembre et son ouverture au remboursement par la Sécu, on a vu les grands acteurs du secteur de la santé se mettre en ordre de bataille pour conquérir la meilleure part possible du marché.
Si Doctolib s’est incontestablement construit une position de leader, la concurrence ne manque pas et n’est pas disposée à se faire tondre la patientèle sur le dos. Ainsi, de véritables centres de santé en ligne se déclarent fin prêts à faire valoir leurs talents. C’est notamment le cas deMesDocteurs, lié au géant mutualiste VYV [regroupantMGEN Istya et Harmonie], Qare [soutenu par l’assureur Axa], Livi[filiale du suédois Kry] ouDocavenue [filiale de Cegedim]…
Bref, de quoi qualifier de timorées les prévisions budgétaires qui tablent sur seulement 500 000 actes de téléconsultation en 2019 et 1 million en 2020.
Jacques DRAUSSIN

lundi 14 janvier 2019

Santé visuelle des seniors





Santé visuelle des personnes âgées : 
examen de la proposition de loi  au Sénat (16/01 –8h30)

 

 
Mercredi 16 janvier 2019, à 8 h 30, lacommission des affaires sociales du Sénat examine  laproposition de loi visant à améliorer la santé visuelle des personnes âgées en perte d'autonomie conformément à laprocédure de législation en commissionselon laquelle le droit d’amendement des sénateurs et du Gouvernement s’exerce en commission.
 
 
 


Cette réunion est à suivre en directsur le site du Sénat 
puis envidéo à la demande

 


Elle est également ouverte à la presse et au public, dans la limite des places disponibles. 
Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).  
Le public est invité à s’inscrire auprès du secrétariat de la commission (secretaires.affaires-sociales@senat.fr) au plus tard la veille de la réunion.

 


 
 
En savoir plus sur la proposition de loi :http://www.senat.fr/les_actus_en_detail/article/sante-visuelle-des-personnes-agees-en-perte-dautonomie.html
 

https://youtu.be/Z5O_eFAAboQ
https://youtu.be/xs3tp8uVPwk

C'est à lire : la Lettre aux Français


Lettre aux Français

Chères Françaises, chers Françaismes chers compatriotes,

Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.
La France n’est pas un pays comme les autres.
Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.
Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l’effort partagé par tous.
C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.
C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans l’élaboration des lois, dans les grandes décisions à prendre.
Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la Nation française.
Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ?
Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.
Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail.
En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.
Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n’accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait !
Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

C’est pourquoi j’ai proposé et je lance aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain.

Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de premiers retours que j’ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.
Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens.
Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.
Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit.
Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l’emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n’a pas changé.
Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées.
À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse participer.
Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.
 

Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l’action publique.

L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.
Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin.
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.
Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d’autres trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage.
Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?
 

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est l’organisation de l’État et des collectivités publiques. 

Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.
Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?
Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?
Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?
 

La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. 

Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.
Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.
Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.
Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?
Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.
Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
 

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. 

Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.
Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?
Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?
Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus ?
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?
En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d’écouter plus souvent la voix de ses citoyens.
Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?
Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?
Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative ?
La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble.
Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le droit d’asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.
Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
La question de la laïcité est toujours en France sujet d’importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet à chacun de vivre selon ses choix.
Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l’avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n’importe quel sujet concret dont vous auriez l’impression qu’il pourrait améliorer votre existence au quotidien.
Ce débat est une initiative inédite dont j’ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n’est ni une élection, ni un référendum. C’est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici attendue, sans distinction d’âge ni de condition sociale. C’est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.
C’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions.
Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.
Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.
En confiance,
Emmanuel MACRON

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dimanche 13 janvier 2019

IDF : Manifestations africaines de janvier et février 2019


agenda africain, Ile de France, de janvier et fevrier 2019 :
 
Comme il est de tradition je souhaites à tous une bonne année. Je pense et j'espère que 2019 marquera le recul des réflexes identitaires car je rêve à une société multiculturelle, métissée et accueillante.  Deux petites modification à cet agenda en particulier : les évènement ne sont présentés que par ordre chronologique sans distinction du département : c’est un TEST car beaucoup de lecteurs ne lisent que ce qui se passe à Paris : j’attend vos remarques sur jp.vanhoove@wanadoo.fr – l’agenda porte sur Janvier et Février : c’est juste que je ne pourrais accéder à mon micro-ordinateur fin janvier.
 
Pour y accéder, cliquer sur agenda de Janvier et Février 2019
 
ou recopier la ligne suivante dans votre navigateur (cadre en haut à gauche de votre écran) :
 
https://agendadesactionsafricaines.wordpress.com/2019/01/01/agenda-des-actions-africaines-en-region-parisienne-de-janvier-et-fevrier-2019/