Corinne Lepage salue l'ambition de la Commission Envi du Parlement européen sur la directive tabac
Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l'Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L'adoption aujourd'hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d'un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l'industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l'espace consacré pour ces messages.
En choisissant de classer la cigarette électronique sous le joug de la directive médicament, les parlementaires ont estimé qu'il devait y avoir une évaluation des produits mis sur le marché afin de protéger les consommateurs. La directive précise par ailleurs que ces produits devraient être distribués hors du réseau pharmaceutique, comme le prévoit déjà nombre de législations dans l'Union européenne. Reste alors aux Etats membres de légiférer en ce sens.
La directive tabac restera un cas d'école. Elle a vu tomber un commissaire, un président de commission et rapporteur pour avis est soupçonné d'avoir influé sur cet avis en étant conseil d'une compagnie du tabac et des cigarettes électroniques ont été envoyées aux députés européens afin d'influencer leur vote. Les chiffres socio-économiques du tabac ont été aussi un outil d'influence et de nombreux amendements en faveur des producteurs de tabac ou remettant en cause les risques liés au tabac ont été déposés sur ce texte. Le quasi consensus sur le sujet a permis tout de même d'avoir un texte plus ambitieux que le texte de la Commission européenne.
Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l'Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L'adoption aujourd'hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d'un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l'industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l'espace consacré pour ces messages.
En choisissant de classer la cigarette électronique sous le joug de la directive médicament, les parlementaires ont estimé qu'il devait y avoir une évaluation des produits mis sur le marché afin de protéger les consommateurs. La directive précise par ailleurs que ces produits devraient être distribués hors du réseau pharmaceutique, comme le prévoit déjà nombre de législations dans l'Union européenne. Reste alors aux Etats membres de légiférer en ce sens.
La directive tabac restera un cas d'école. Elle a vu tomber un commissaire, un président de commission et rapporteur pour avis est soupçonné d'avoir influé sur cet avis en étant conseil d'une compagnie du tabac et des cigarettes électroniques ont été envoyées aux députés européens afin d'influencer leur vote. Les chiffres socio-économiques du tabac ont été aussi un outil d'influence et de nombreux amendements en faveur des producteurs de tabac ou remettant en cause les risques liés au tabac ont été déposés sur ce texte. Le quasi consensus sur le sujet a permis tout de même d'avoir un texte plus ambitieux que le texte de la Commission européenne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire