Nora ANSELL-SALLES

vendredi 28 février 2014

Lutte contre l’affichage sauvage en période électorale

La polémique concernant l’enlèvement d’affiches « Derrière le sourire la facture » nécessite une clarification :


1. Les équipes de la Propreté de Paris procèdent tout au long de l’année à des recensements d’affichages sauvages afin que les services procèdent à leur enlèvement. Lorsque des campagnes d’affichage commercial ou politique massives sont identifiées, des recensements plus ciblés peuvent être opérés. Tout signalement par des tiers d’affichage sauvage peut déboucher sur une intervention de la Propreté de Paris. En période électorale, la masse d’affichage illégale est plus importante et les services de la propreté de la ville renforcent actuellement leur activité contre tous les supports installés, quel(le) que soit le candidat ou la candidate concerné(e), sans autorisation dans l’espace public.

2. En janvier 2014, la maire du 16ème arrondissement a ainsi demandé à la direction de la propreté l’enlèvement d’une trentaine d’affiches de Thomas Lauret, tête de liste PS du « 16e qui ose » agrafées sur du mobilier urbain dans le secteur Porte de Saint Cloud / Avenue de Versailles. Cela a été fait immédiatement. En décembre 2013, c’était une campagne d’affichage sauvage du Front de gauche qui a donné lieu à une intervention du service de la propreté dans plusieurs arrondissements. Enfin, Nicolas Miguet, coutumier de ces affichages sauvages, avait déjà été averti par les services de la propreté en août 2013. Cette pratique est illégale et passible de peines pécuniaires comme le prévoit une délibération votée en novembre 2001par le Conseil de Paris.

3. Ni le maire de Paris, ni la première adjointe, ni l’adjoint en charge de la Propreté n’ont donné d’instructions concernant une campagne d’affichage spécifique. Ce sont les services qui gèrent ce type d’intervention où des actions d’enlèvement d’affiches sont très régulièrement menées.

La Ville de Paris observe donc une totale impartialité et répond de la même façon, sans exclusive, aux signalements d’affichage illégal qui lui sont remontés par ses services ou par les citoyens parisiens.




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