Nora ANSELL-SALLES

mercredi 31 janvier 2024

NEW ! Collection SS24 PIXI : Tonique Antioxydant, nouvelles teintes blush en stick et baume à lèvres teinté


UN LOOK GLOWY ET NATUREL AVEC PIXI

 
Pour un look effet no make-up tout en protégeant la peau :

 
🔹️Tonique
Antioxydant 
12 € - 100ml

🔹️SuperGlow PetalDew
23.50 € - 19g

 🔹️CheekTone ph de la peau 
23.50 - 19g

🔹️+ Hydra Lip Treat Nectar
23.50 - 4.8g

 

À propos de PIXI 
Pixi Beauty créée il y a plus de deux décennies par la maquilleuse Petra Strand, inspire continuellement avec sa fusion d'ingrédients de haute qualité et de solutions de soins de la peau inclusives. La vision de Petra reste claire : créer des produits de beauté qui confèrent un teint radieux, incarnant l'emblématique Pixi Glow.

 

 



 


Annonce de Gabriel Attal : "semaine en 4 jours" : opportunités et enjeux - décryptage


Expérimentation de la semaine en 4 jours : opportunités et enjeux - décryptage 

 

Mardi 30 janvier, lors de son discours devant l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre Gabriel Attal a annoncé le lancement d’une expérimentation dans les ministères et dans certaines administrations, « non pas de la semaine de 4 jours, mais la semaine en 4 jours ». Contrairement à une réduction du temps de travail, la proposition de Gabriel Attal implique que le salarié travaillera le même nombre d'heures qu'une semaine classique, mais en 4 jours. 

 

Si le nombre de jours travaillés est bel et bien réduit, le temps de travail effectif reste inchangé. Cette approche vise à explorer de nouvelles façons d'organiser le travail, de conserver un équilibre vie professionnelle/vie personnelle, tout en maintenant la productivité. 

 

Cependant, des interrogations persistent :  

Ce système est-il applicable à une majorité de salariés ?  
Comment pourrait-il être mise en place de manière efficace et durable ? 
Quels impacts pourrait-il avoir sur la santé psychologique des travailleurs ? 
 

« Je suis convaincu que la semaine de travail de 4 jours est une direction intéressante pour l'avenir du travail. Cependant, sa réussite dépend fortement d'une mise en œuvre réfléchie, qui soit adaptable et flexible. Il est essentiel que les employeurs et les employés travaillent main dans la main pour redéfinir ensemble les notions de productivité et d'équilibre des vies. Bien que cette approche ne s'impose pas immédiatement comme la norme, nous observerons sa progression et son adoption progressive dans divers secteurs, au fil du temps. » affirme Jean-Pierre Brun, Co-fondateur et Expert conseil du cabinet Empreinte Humaine.  

 

Possibilité d’interview de Christophe Nguyen, Psychologue du travail et des organisations et Président du cabinet Empreinte Humaine pour un décryptage complet.   

 

Pour approfondir ces questions, le cabinet Empreinte Humaine organise un webinaire sur le sujet le jeudi 08 février prochain à 13h30. Christophe Nguyen et Jean-Pierre Brun livreront leur décryptage pour comprendre les implications de cette expérimentation sur le paysage professionnel français. 

Inscription :




🔷️ Chirurgie & Médecine esthétique : le Dr Vladimir Mitz dénonce les méfaits des influenceurs

       🎬 Clip vidéo

Les méfaits des influenceurs qui font des actes de chirurgie esthétique ou de médecine esthétique : un drame en 3 actes 
Par le dr Vladimir Mitz

La tentation est devenue irrésistible pour un certain nombre d’influenceurs pour passer à l’acte !
Les gains financiers qu'ils en espèrent sont considérables car la tarification des injections en médecine esthétique et la pratique de la chirurgie esthétique sont assez libres ; L’administration fiscale exige actuellement une TVA de 20% sur tout acte esthétique en France, contrairement à la directive européenne ; l’état français considère que ces actes esthétiques n’ont pas de vertu thérapeutique, ce que les médecins contestent évidement.


🔷️ On peut considérer que la situation parfois tragique pour les patients abîmés s’est progressivement faite en 3 actes négatifs : 

🔹️Acte 1 
La naissance du statut d’influenceur depuis une dizaine d’années s’est considérablement développée car beaucoup d’escrocs à la santé sans formations réelles dans une discipline universitaire ont trouvé un espace de liberté dans la promotion de tendances pseudo thérapeutiques ; ils ont séduit un public jeune soucieux de suivre des conseils de personnes soi-disant très bien informées qui leur proposent des solutions ou des achats à un prix relativement bas. 
C’est ainsi que s'est développé le métier qui permet actuellement pour ceux qui ont des abonnements sur YouTube parfois supérieur à 100000 suiveurs de bien gagner leur vie car les sociétés qui les approchent pour faire la promotion de leurs produits sont prêts à les payer très cher pour vanter leur marque, sans bases scientifiques probantes. 

🔹️Acte 2 :
 Petit à petit ces influenceurs ont pris conscience qu’il était possible non seulement de promotionner des produits de médecine esthétique, de diriger les patients vers des amis ou des personnes peu compétentes, mais qu’il était possible aussi de pratiquer eux-mêmes les injections ou les traitements- ce qui leur permet de considérablement encore leurs revenus ; En effet les injections de botox ou d’acide hyaluronique ne paraissaient pas comporter de gravité particulières; les statistiques des complications étaient inférieures à 2 % dans les méta analyses que pointaient les professionnels de la médecine et chirurgie compétents; les produits étaient facilement disponibles en ligne ou dans les pharmacies à gros débit. 

🔹️Acte 3 :
Malheureusement il s’est produit ce qui devait arriver : ces injections qui paraissaient tellement faciles et rémunératrices ont entraîné des complications soit par manque d’asepsie soit par des fautes techniques, en totale méconnaissance de l’anatomie vasculaire principalement : s’en sont suivi des infections ou des nécroses cutanées pour lesquelles les solutions chirurgicales ou médicales sont complexes, en tout cas elles vont laisser des conséquences individuelles pour les pauvres personnes qui se sont laissé berner par ces manipulations frauduleuses. 
Ces complications ont commencé à alerter les professionnels notamment le syndicat des chirurgiens plasticiens reconstructeurs et esthétiques ainsi que le Conseil de l’ordre après des plaintes portées pour exercice illégal de la médecine. Un certain nombre de lois ont été votées récemment et des jugements relativement répressifs ont été exprimés à l’encontre des injecteurs sauvages qui n’ont pas les qualifications pour pratiquer ces traitements médicaux ;
 Ainsi la loi votée en juin 2023 pour bloquer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux1. Selon chat GPT, cette loi interdit notamment la promotion de certains biens, services ou causes, tels que les actes de santé, de médecine ou de chirurgie esthétique23. Elle impose également des obligations de transparence, de responsabilité et d’assurance aux influenceurs, à leurs agents et aux annonceurs 12.
Concernant les procès récents, chat GPT a retrouvé plusieurs affaires de "fake injectors", c’est-à-dire des personnes qui pratiquent des injections illégales de botox ou d’acide hyaluronique sans être médecins. Par exemple, deux sœurs originaires du Nord ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Valenciennes, l’une à quatre ans de prison dont trois avec sursis, l’autre à deux ans de prison avec sursis, pour exercice illégal de la médecine, escroquerie et mise en danger de la vie d’autrui 45. Une autre affaire concerne un homme qui se faisait passer pour un chirurgien esthétique et qui a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme pour avoir mutilé plusieurs femmes 6.

COUP DE PROJECTEUR :
Le Docteur Vladimir Mitz  est un chirurgien et un auteur de langue française qui traite de la chirurgie plastique et réparatrice à travers plusieurs ouvrages.

Lien vers l'ensemble  des interviews & tribunes que le Dr Vladimir Mitz a accordé à "Mine d'Infos" :


Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  du Dr  Vladimir MITZ 

Pollution chimique : la Fondation de l'Académie de Médecine dévoile son Livre blanc

Pollution chimique et santé publique : la Fondation de l’Académie de Médecine dévoile son livre blanc

 

Paris, le 31 janvier 2024.

La Fondation de l’Académie de Médecine est engagée, avec ses experts, sur les enjeux liés aux relations entre pollution chimique et la santé publique. Elle publie à cet effet un livre blanc et un glossaire, qu’elle a présentés aux parlementaires de l’Assemblée nationale le 31 janvier, à l’invitation de Madame la députée Anne-Cécile Violland, présidente du « groupe santé environnement », l’instance de suivi du plan national santé environnement.

 

À l’heure de la surinformation relayée par les réseaux sociaux dont l’exactitude n’est pas garantie, la Fondation de l’Académie de Médecine offre une porte d’entrée à un savoir certifié et accessible. Elle met au service de la société sa capacité unique à réunir les meilleurs experts issus des sphères scientifiques, politiques, économiques, médiatiques et associatives.

 

Ce livre blanc, accompagné d’un glossaire dédié à la compréhension de ses éléments détaillés, est le fruit de quatre débats coordonnés sous la direction du Professeur Yves Levi, vice-président de la Fondation de l’Académie de Médecine, Professeur émérite à l’Université Paris-Saclay, membre des académies nationales de médecine, de pharmacie et des technologies, avec le soutien de Veolia et L’Oréal.

Trente-six experts et décideurs (chercheurs, élus locaux, parlementaires) sont intervenus dans ce cycle de débats, qui s’est conclu le 31 janvier, en présence de plusieurs députés, par une séance de synthèse et d’échange de perspectives sur cet enjeu sanitaire et environnemental majeur intégrant la science, les exigences de gestion préventive, l’appropriation citoyenne et la formation

Le Livre blanc et son glossaire visent à sensibiliser les décideurs et les citoyens sur la nécessaire prévention des risques liés à la pollution chimique et à développer la recherche sur ce domaine majeur. Ils sont destinés à un large public d'initiés et de non initiés (élus, industriels, étudiants, professionnels de santé, usagers, journalistes...).

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🔷️Principaux enseignements du Livre Blanc :


🔹️La diversité chimique des polluants est considérable et tous les environnements sont concernés. 

 

Environ 40 à 60 000 produits chimiques polluants sont commercialisés dans le monde. Certains de ces produits, dispersés dans la nature, contaminent l’air, l’eau, les sols et les aliments d’origine végétale ou animale ainsi que des objets de la vie quotidienne (matériaux plastiques, colles, peintures, moteurs thermiques…). Tous les environnements sont donc concernés, notamment ceux émetteurs de pollution, comme les milieux urbains, les sites industriels ou les zones agricoles.

 

🔹️L’exposition humaine aux polluants chimiques représente un coût élevé pour la santé et la société. 

 

Le bureau européen de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’en 2019, en Europe, 569 000 morts sont attribuables à la pollution de l’air extérieur et 154 000 à la pollution de l’air intérieur. 269 000 morts seraient attribuables à certains produits chimiques de l’environnement.

Au-delà des effets néfastes sur la santé (cancers, infertilité, troubles cognitifs, diabète, obésité, troubles respiratoires...), les impacts économiques sont importants. Au sein de l’Union Européenne par exemple, le coût annuel pour la santé de l’exposition aux perturbateurs endocriniens est estimé à 157 milliards d’euros.

 

🔹️Connaitre et mesurer l’exposome est une ambition de progrès majeure.  

 

La mesure de l’exposome d’un individu ou d’une population permet de caractériser les multiples expositions aux dangers chimiques, biologiques et physiques au cours de la vie et vise à mesurer les liens avec les principales maladies associées. Les expositions sont environnementales mais aussi liées aux comportements et aux conditions socio-économiques. L’exposome chimique fait partie de l’exposome global.

Après plusieurs décennies d’efforts sur l’étude du génome, les études sur l’exposome permettent une nouvelle approche indispensable pour prévenir de nombreuses maladies. Le développement du diabète par exemple n’est pas uniquement lié aux dérives alimentaires et à la sédentarité, mais aussi à des exposants chimiques à effet perturbateur endocrinien.

Si des programmes de recherche existent, notamment en France comme « France exposome », cette ambition doit être amplifiée grâce à des investissements supplémentaires.

 

🔹️Dans un contexte de défiance vis-à-vis des risques chimiques, il faut tenir compte des incertitudes et des limites de la connaissance.

 

Les risques chimiques sont ceux qui enregistrent, en France en 2020, les plus faibles taux de confiance et les plus forts taux de défiance de la population particulièrement envers les pesticides (61 %), la pollution des sols (54 %), les déchets chimiques (52 %).

Par ailleurs, des degrés d’incertitude existent à chaque niveau de l’évaluation des risques que ce soit pour les paramètres chimiques, le niveau d’exposition des populations ou les mesures des effets biologiques.

Dans un contexte de multiplication des sources d’information et des recommandations, qui peut nourrir la défiance et la confusion des citoyens, ce degré d’incertitude doit être connu, compris et intégré par tous, dans l’observation des phénomènes et la prise de décision.

 

🔹️La nécessité d’actions collectives et ambitieuses pour gérer la complexité.

 

Devant les difficultés posées par la présence des contaminants chimiques dans l’environnement et du risque pour la biodiversité et la santé, des changements sont indipensables au niveau international, national, mais aussi local. Il s’agit :

- d’accélérer l’acquisition de connaissances (avec le développement de modèles de mesure des effets sur la vie entière, la toxicologie des mélanges de polluants ou encore l’acquisition de données épidémiologiques des principales maladies associées comme le cancer, l’obésité, le diabète ou les troubles de la reproduction...),

- de renforcer de manière significative des actions de prévention et de gestion des risques (notamment en guidant les comportements d’achats ou en émettant des messages clairs et non contradictoires).

- de développer la compréhension et la confiance collective (par exemple en améliorant la médiation scientifique pour permettre une décision éclairée des élus en responsabilités),

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À propos de la Fondation de l’Académie de Médecine (FAM) : 
La Fondation de l'Académie de Médecine - FAM

La médecine ne cesse de progresser mais de grandes inégalités de santé demeurent. La Fondation de l’Académie de Médecine, reconnue d’utilité publique, fédère les meilleurs experts des grands enjeux de santé. Elle agit, grave  ses mécènes, sur le terrain aux côtés de l’ensemble des acteurs pour aider les citoyens à être acteurs de leur santé et les jeunes à se diriger vers les métiers de la santé. Elle encourage la philanthropie en abritant et soutenant des fondations partageant sa vision et ses valeurs.

Dans le cadre de son plan d’actions 2022-26, la Fondation s’investit en particulier sur les enjeux du vieillissement, de la santé des femmes et de la relation entre santé et nutrition ainsi que de santé et environnement.

 

lundi 29 janvier 2024

REPLAY CMAAP 12 du 23 janvier 2024


REPLAY CMAAP 12
du 23 janvier 2024
REPLAY / Grand succès de la XIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris, dédiée au partenariat renouvelé du Groupe AFD avec l’Afrique - La création d’un Club des Amis est envisagée.


L’intérêt pour nos Conférences des Ambassadeurs Africains de Paris s’affirme toujours plus fort en ce début d’année 2024 ! Ainsi, pour notre XIIe Conférence, mardi 23 janvier, nous avons dû clore les inscriptions dès une semaine avant… car il n’y avait déjà plus aucune place disponible.
Nous en sommes désolés pour nos nombreux amis qui nous ont appelés pour « faire une exception », mais ce n’était pas possible. Ceux qui ont eu la bonne idée de s’inscrire tôt bénéficieront donc d’un panel exceptionnel : 4 ambassadeurs d’Afrique (6 autres ambassadeurs annoncés parmi les participants) et les dirigeants top niveau de l’AFD nous pnt éclairés sur le partenariat renouvelé du Groupe AFD avec l’Afrique.



Transitions démographique et sociale, écologique, énergétique, technologique, entrepreneuriale… L’AFD accompagne les pays africains pour relever les défis décisifs de l’avenir : en 2022, le Groupe a signé pour 5,5 milliards d’euros de financements au seul bénéfice de l’Afrique (sur un total mondial de 12,3 Md€). Ce haut niveau d’engagement est encore confirmé cette année…

2024 marquera en effet notamment la montée en puissance du programme Choose Africa – plus de 40 000 entreprises et des centaines de milliers de micro-entrepreneurs africains en bénéficient déjà, depuis cinq ans. Avec Choose Africa 2 (2024-2027) Proparco facilitera l’accès au crédit de plus de 22 500 start-up, TPE et PME par an.

Autant d’initiatives détaillés par les orateurs de notre XIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris, en compagnie de la haute direction de l’AFD et de plusieurs Ambassadeurs d’Afrique, et qui s’est tenue à l’Auditorium AFD Le Mistral.

Ceux qui ont eu la bonne idée de s’inscrire tôt ont donc bénéficié d’un panel exceptionnel auquel ont participé tros ambassadeurs :
> SEMme Corinne BRUNET, Ambassadeur du Bénin,
> SEM François NKULIKIYIMFURA, ambassadeur du Rwanda,
> SEM Didier LE BRET, Préfigurateur de la future Académie diplomatique française,

ainsi que les dirigeants top niveau de l’AFD :
> M. Rémy RIOUX, Directeur Général AFD,
Académicien ultramarin (ASOM)
> M. Papa Amadou SARR, Directeur Exécutif AFD
> Mme Béatrice LEDERLÉ, DIR adjointe du Département Afrique de l’AFD
> Mme Cassilde BRENIÈRE, Directrice générale adjointe Opéraions, Expertise France
> Mme Laure LOAEC, Directrice adjointe du réseau Proparco

En compagnie de
> Mme Isabelle BÉBÉAR, Directrice des Affaires européennes et internationales de Bpifrance
et de
> M. Emmanuel BESNIER, DIR adjoint Afrique et Océan indien MEAE

et de plusieurs participants diplomates de haut rang :

SEM Fahad AL RUWAILY, Ambassadeur d’ARABIE SAOUDITE ; SEM Senkoun SYLLA, Ambassadeur de GUINÉE CONAKRY ; SEM Alain LE ROY, Ambassadeur de FRANCE ; SEM Pierre NTSIET NGOLO, ministre conseiller, Ambassade du GABON ; SEM Yoshio ANDO, ministre conseiller, Ambassade du JAPON.

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Cette XIIe Conférence, dédiée au thème du partenariat renouvelé entre le Groupe AFD et l’Afrique, s’est tenue à l’Auditorium AFD Le Mistral. Quelque 200 personnes ont participé. Comme toujours, un cocktail de réseautage a clôturé l’événement.
À la suite de l’intérêt exprimé par plusieurs participants, la création d’un Club des Amis des CMAAP est envisagée. Les personnes intéressées peuvent se faire connaître auprès de :

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CONTACT:
AfricaPresse.Paris
L’actualité économique africaine à Paris

dimanche 28 janvier 2024

Pénurie d'ingénieurs et techniciens : la feuille de route de l'ingénierie pour attirer et forme les talents



Un autre monde est atteignable

L’ingénierie et sa fédération se dotent d’une feuille de route

sur 5 ans pour accélérer les grandes transitions

 

Des actions concrètes et opérationnelles sur 4 axes stratégiques :

transition écologique et énergétique, révolution digitale, nouvelle donne industrielle et talents


Paris, le 26 janvier 2024 – Urgence climatique, crise énergétique, raréfaction des ressources, perte de biodiversité… Alors que notre monde est confronté à de profonds bouleversements,Syntec-ingenierie révèle à l’occasion de ses vœux une feuille de route opérationnelle qui engage l’ingénierie et sa fédération à horizon 2029. Impulsé par son président Michel Kahan, le plan stratégique définit le rôle et les missions des entreprises d’ingénierie industrielles et de la construction au regard des transitions qui sont à l’œuvre ; et décline une liste d’actions prioritaires à mener par son syndicat. Intitulé Un autre monde est atteignable, ce plan est le fruit d’un travail collégial de plus de 6 mois ayant réuni près d’une centaine d’experts et expertes issus d’entreprises de toutes tailles et représentatives de tous les secteurs de l’ingénierie.

 

« Nous, professionnelles et professionnels de l’ingénierie, croyons en des futurs désirables. Mieux encore, nous savons que nous avons toutes les raisons d’y croire. Car ces futurs, nous les concevons et les réalisons tous les jours pour le compte de nos clients publics et privés. S’ils sont pluriels, nous les voulons durables, décarbonés, sobres en ressources, optimisés en énergies et de nature à rendre la vie plus agréable. Aujourd’hui, nous nous dotons d’un plan pour opérer les changements nécessaires dans nos propres entreprises, mais aussi au sein de notre écosystème, afin d’être les accélérateurs des grandes transitions. »


Michel Kahan, président de Syntec-Ingénierie


Une feuille de route ambitieuse et opérationnelle qui engage la profession pour 5 ans

En France, l’ingénierie représente 80 000 entreprises, réparties sur l’ensemble du territoire, qui emploient 315 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires annuel de 52,8 milliards d’euros. Si la profession reste peu identifiée, elle joue un rôle déterminant à l’heure des grandes transformations. Décarbonation de l’industrie, accueil de nouvelles filières industrielles dans les territoires, écoconception des bâtiments et des infrastructures, réalisation de plans climat, restauration écologique, déploiement d’énergies décarbonées, gestion et prévention des risques naturels, adaptation au changement climatique... sont autant de sujets que maîtrisent les entreprises d’ingénierie et pour lesquels elles conçoivent, pilotent et mettent en œuvre pour leurs clients publics et privés des solutions opérationnelles et innovantes partout dans les territoires.

 

À travers leur syndicat Syntec-Ingénierie et sous l’impulsion de son président Michel Kahan, les entreprises de la profession souhaitent aller plus vite et plus loin. Après 6 mois de travaux, elles se dotent d’une feuille de route opérationnelle sur 5 ans pour aider territoires, entreprises et autorités publiques à concevoir un monde plus durable et résilient. Parce qu’elles interviennent dès la genèse des ouvrages et produits, les entreprises d’ingénierie sont en effet en capacité de produire un effet de levier majeur pour accélérer les grandes transitions : écologique et énergétique, digitale, et industrielle.

 

TALENTS   

Attirer et fidéliser nos talents pour être au rendez-vous des grandes transformations







L’ingénierie, qui représente des métiers avec de fortes expertises et des compétences de pointe, est actuellement en tension. Il manque en moyenne 20 000 ingénieur(e)s formé(e)s chaque année dans notre pays, tous secteurs confondus.

 

La toute première mission de la profession sera, dès lors, d’attirer et de fidéliser suffisamment de talents pour pouvoir jouer à plein son rôle d’accélérateur des grandes transitions : écologique et énergétique, numérique et industrielle. Syntec-Ingénierie travaillera à redonner le goût des sciences et des filières scientifiques et techniques, en visant prioritairement les femmes, mais aussi les profils traditionnellement plus éloignés de nos métiers.

 

Avec pour objectif : faire de l’ingénierie une profession inclusive et porteuse de promotion sociale. L’autre pan des actions de Syntec-Ingénierie consistera à aider ses entreprises à faire grandir les talents en interne. En s’adaptant aux nouvelles aspirations des salariés et salariées, d’une part ; et en investissant dans la formation continue, d’autre part, pour préparer l’avenir et répondre aux nouveaux enjeux et besoins de notre économie.

 

 

Les priorités d’action de l’ingénierie pour les 5 ans à venir  

Orchestrer une campagne de communication sur les métiers de l’ingénierie, à destination d’un très jeune public : les 13 - 18 ans.
Continuer à promouvoir et faire découvrir les métiers de l'ingénierie dans les collèges et lycées, notamment auprès des jeunes filles.
Créer un baromètre dédié : " Les jeunes et la science" afin de mesurer et objectiver le rapport des jeunes à la science.
Organiser un plan de formation aux métiers de l'hydrogène, du ferroviaire et du nucléaire, et/ou contribuer aux initiatives mises en place par les filières industrielles.
Mettre en œuvre l’accord-cadre signé avec l’État pour le développement des compétences Climat et Métiers de l’Ingénierie.
 

 

DÉCOUVRIR LES AUTRES AXES



 
A propos de Syntec-Ingénierie - www.syntec-ingenierie.fr

Avec près de 400 entreprises adhérentes et 13 délégations régionales, Syntec-Ingénierie est la fédération professionnelle de l’ingénierie. Présidée par Michel Kahan depuis juin 2023, Syntec-Ingénierie a pour missions de porter la voix de la profession, d’être l’interlocuteur de confiance de la puissance publique et des donneurs d’ordres privés, d’anticiper les changements et être force de propositions, et enfin d’accompagner les entreprises d’ingénierie dans les grandes transitions.


EN SAVOIR PLUS 
Syntec-Ingénierie - 22 rue Joubert, 75009 Paris

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Pour maintenir une bonne mobilité et soulager les douleurs liées à l’usure normale
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* Testé & approuvé par un panel de consommateurs 

En savoir plus : 

vendredi 26 janvier 2024

🟥 Interview exclusive de Astrid Panosyan-Bouvet


AVANT PROPOS
Astrid Panosyan-Bouvet est née le 13 août 1971. Diplômée de Sciences Po, HEC et Harvard, elle a d’abord fait carrière dans le secteur privé, en tant que consultante, puis cheffe d’entreprise dans le secteur des assurances et ensuite, dans l’immobilier commercial. Elle est également très engagée sur le plan associatif et a présidé bénévolement l’association d’entraide scolaire Proxité. 
Elle a été conseillère d’Emmanuel Macron lorsque celui-ci était Ministre de l’Economie, en charge de l’attractivité et des investissements internationaux. En 2016, elle a co-fondé En Marche ! à ses côtés et fait partie de la direction du parti de 2017 à 2022. En 2022, elle a été élue députée de la 4e circonscription de Paris, qui regroupe les quartiers de Monceau et Ternes (17e), Chaillot et Dauphine (16e).
Fille d’un père arménien de Turquie et d’une mère norvégienne, elle a eu 2 enfants avec le professeur de sciences politiques Laurent Bouvet, décédé en 2021.

Bonjour Astrid Panosyan-Bouvet, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale vous connaissent bien. Certains résidents et commerçants de la 4ème circonscription suivent également votre parcours et vos actions sur X, Facebook, Instagram ou LinkedIn. La femme publique est connue malgré une certaine discrétion qui lui est parfois reprochée discrétion que nous respecterons dans cette interview. 

👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

La meilleure façon de répondre à cette question est probablement de vous dire ce que j’ai entendu dire de moi. On me décrit, il me semble, comme sincère, engagée, courageuse et attachée à l’action : je pense que cela me correspond bien. L’engagement et la sincérité sont le fil conducteur de mon parcours personnel, professionnel et politique, et cela va de pair avec une volonté d’écoute et orientée vers l’action. C’est un tout : écouter d’abord, décider et agir ensuite, puis rendre des comptes. Cela demande un certain courage, auquel j’essaie toujours de me tenir. J’ai la conviction sincère que d’où que l’on vienne, on est d’abord ce que l’on fait et cette conviction me porte dans mon engagement depuis toujours et me donne justement ce courage d’agir. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Ce n’est pas exactement mon premier acte militant, mais c’était un acte si fort, si empli de sens, que je le vois d’une certaine manière comme le premier. En 2016, aux côtés d’Emmanuel Macron et de quelques autres, nous avons fondé En Marche !, partageant cette volonté du dépassement des silos droite et gauche, cette envie de lutter contre les inégalités à la racine et cette conviction chevillée au corps que le meilleur pour la France et pour chacun est devant nous. Ce mouvement a embarqué des centaines de milliers de Français avec lui qui, pour beaucoup, s’engageaient pour la première fois en politique et a remporté à deux reprises les élections présidentielle et législatives. C’est donc un acte marquant pour mon pays et en cela je le mettrais en premier.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

J’hésitais entre reporter de guerre et Secrétaire générale de l’ONU ! C’est peut-être ce qui m’a amené sur les bancs de Sciences Po. À Sciences Po, j’étais surprise de voir comment l’État était présenté comme le seul détenteur de l’intérêt général. J’ai toujours été convaincue pour ma part que si l’État en est le garant, la société civile y concourt aussi. Et c’est pour cela que j’ai fait le choix du monde de l’entreprise, allié à un engagement associatif tourné vers la solidarité et le mentorat.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin ? Quelles ont été les principales étapes de votre engagement ? 

Lorsque j’étais étudiante, je me suis engagée au sein du courant politique de Michel Rocard. Néanmoins, au bout de quelques années, j’ai quitté le PS, déçue par le renoncement français à la social-démocratie au nom du dogme, là où l’Allemagne et les pays scandinaves avaient passé le cap depuis longtemps. Les concessions de ce parti avec la République et la laïcité, qui préfiguraient l’alliance avec la NUPES, ont fini de m’en écarter définitivement. L’étape suivante, c’est la fondation d’En Marche !, qui correspondait beaucoup plus à ma vision de la société, de la valeur émancipatrice du travail, du rôle des entreprises et bien sûr de l’Europe.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti dans la 4ème circonscription de Paris?

Une grande fierté, d’abord, de se présenter dans mon quartier, là où mes enfants sont scolarisés, où je travaillais et où j’ai vécu pendant si longtemps avec ma famille. Il y avait également une certaine responsabilité et humilité : vouloir représenter les habitants de son quartier, ça n’est pas une tâche que l’on peut prendre à la légère. Je n’ai pas pensé « nouvelle carrière », mais plutôt « comment rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté ».


👉 Comment s'est passée votre intégration sur le 17e ? 

Je connais très bien le 17e et depuis longtemps : mon quartier de vie a longtemps été le nord du 16e, mais la frontière avec le 17e n’est pas imperméable ! Je suis une citoyenne élue et cela fait de moi un point d’attache pour les autres citoyens. Je suis confrontée à toutes les situations, toutes les histoires de vie, toutes les absurdités de l’administration mais aussi à ses merveilles parfois. Mon équipe et moi-même essayons toujours d’aider du mieux que nous pouvons, que la personne qui s’adresse à nous soit électrice ou non, sans faire de différence. Cela vaut pour les habitants qui ont des problèmes de logement, de rendez-vous à la préfecture, de scolarisation de leurs enfants en situation de handicap plus proche de chez eux mais aussi pour les commerçants qui ont besoin de soutien face aux crises successives, ou encore aux associations si essentielles à notre vie commune.



👉 Diriez-vous que le fait de ne pas être issue de la même famille politique que le maire qui est LR, alors que vous êtes Renaissance, constitue bien au contraire un plus pour les projets en cours sur le 17e ?

Je suis de ceux qui considèrent que personne n’a le monopole des bonnes idées et qu’on peut construire de manière transpartisane avec celles et ceux qui sont de bonne volonté et qui partagent un socle républicain commun. Les habitants du 16e et du 17e m’en voudraient - à juste titre - si je n’étais pas capable de dépasser les appartenances politiques pour avancer. Les Français n’en peuvent plus des élus qui se rejettent la responsabilité en permanence, en disant « c’est la faute d’untel ou d’untel ». Cela alimente la défiance par rapport au monde politique. Si le Parlement doit avancer sur la réforme du mode d’élection du Maire de Paris, il me semble évident de prendre au préalable attache avec les Maires et Conseillers de Paris de ma circonscription pour connaître leurs avis et leurs suggestions sur la question et ce quel que soit leur parti politique. C’est comme cela que j’ai toujours fonctionné et je vais continuer ainsi.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur dans votre circonscription ?

En tant que députée, je me vois d’abord comme une « facilitatrice » avec un pouvoir d’influence et d’interpellation. Autrement dit, même si ce n’est pas le rôle premier d’un député, je peux aider, donc je le fais. Nos compatriotes n’en peuvent plus du « ah mais ça n’est pas moi qui gère » : c’est à nous, responsables politiques, de faire le nécessaire, de contacter les bons interlocuteurs, pour que les choses avancent. J’apporte ainsi une aide aux citoyens sur énormément de sujets : demandes d’AESH, assistance aux professeurs, contentieux avec les bailleurs sociaux, orientation d’entreprises en difficulté, etc. auprès du Préfet de Paris, du Préfet de Police, des dirigeants et des médiateurs des bailleurs sociaux, du cabinet du recteur d’académie, des ministres concernés… Je le disais, je porte également la voix de nos commerçants, comme nos boulangers avec les prix de l’énergie, ou nos commerçants en difficulté, pour demander un meilleur accompagnement des différentes administrations et associations auprès de la Ministre en charge des PME.
J’informe également les citoyens de mon travail, en organisant régulièrement des réunions publiques et en tenant des permanences mobiles – ce sont des conversations civiques très importantes pour la santé de notre démocratie. Le fait d’organiser régulièrement des réunions publiques thématiques – fin de vie, immigration, AESH, retraites, violences faites aux femmes, etc – dans lesquelles je fais intervenir des experts – y compris des politiques d’opposition – pour permettre des échanges éclairés, c’était l’un de mes engagements de campagne, et je m’y tiens.


        🎬 Clip tiktok


🔷️ On vous dépeint comme une femme intelligente, qui raisonne vite. 
À l'écoute des autres, très dynamique, souriante, sympa.
On vous dit tenace, animée d'une la volonté farouche de faire progresser la société. 

Il est à noter que la plupart des personnes interrogées estiment que votre passé de cheffe d’entreprise constitue incontestablement un plus en politique. 



"Astrid Panosyan-Bouvet est une femme politique inspirante et courageuse, toujours soucieuse de porter la voix de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leur place dans notre société."



Le 17 avril 2023 grâce à 
Madame la députée Panosyan-Bouvet et à Monsieur Bruno Ponticelli, nous avons eu le privilège de pouvoir bénéficier de la présence de Mr Guillaume Gomez, représentant personnel du président de la république pour la Gastronomie, l'alimentation et les arts culinaires.

L'objet de la réunion était de prendre connaissance des différents axes susceptibles d'offrir aux boulangers une
sortie des contrats "toxiques" d'électricité.

Madame Panosyan-Bouvet était 
accompagnée du conseiller départementale de sortie de crise Godefroy Jumeau. 

Le 25 mai 2023 j'ai été reçu avec deux autres membres de la boulangerie par Bruno Le Maire au ministère de l’Économie, grâce une fois encore à Madame Panosyan-Bouvet qui nous avait accompagné.  
Ce n'est pas dans mes habitudes de donner mes opinions, cependant j'ai été impressionné par son implication concernant
notre problématique.
J'aurais aimé côtoyer son équipe plus souvent mais avec tous ces évènements, je comprends qu'ils soient
occupé par ailleurs."


"J’ai rencontré Astrid Panosyan-Bouvet lors de la campagne pour les élections législatives de 2022. J’ai tout de suite été impressionnée par son empathie, son pragmatisme et sa vision. L’écoute fait partie de son ADN. Je l’ai vue appliquer sur le terrain une méthode : écoute, compréhension, diagnostic, proposition créative et concrète, sans tabou, ni dogmatisme. Ce sont pour moi des qualités essentielles pour être une députée qui fait avancer les choses.  
A titre d’exemple, en tant que commerçante, je l’ai vue à l’œuvre lorsqu’elle a soutenu des collègues boulangers face à la crise des prix de l’énergie. Elle ne craint pas d’aller au contact, sur le terrain : elle est venue nous aider le 24 décembre dans notre boutique du 17e. Elle nous a bien aidé lors de la plus grosse journée de l’année, mais en aussi tiré un bénéfice de compréhension terrain de la réalité d’un commerce un jour de Noël.  
Cet engagement ne s’arrête pas aux frontières du 17e arrondissement. Son travail à l’Assemblée est remarquable, ancré dans le réel. Elle a abordé beaucoup de sujets de manière transpartisane, ce qui est une réalité rare en politique. C’est une députée droite dans ses bottes, qui ne fait pas de compromis avec ses valeurs : elle est engagée depuis longtemps avant son élection pour nos valeurs républicaine, pour la laïcité, contre l’extrême droite, et elle porte ces combats sans faillir à l’Assemblée Nationale."

🔷️ Si vos principaux traits de caractère positifs sont reconnus de tous, on ne peut cependant  pas plaire à tout le monde...

Le reproche le plus virulent qui vous est fait est "d'avoir battu une femme exceptionnelle : Brigitte Kuster"... reproche formulé par un proche de Brigitte Kuster et repris par plusieurs des soutiens inconditionnels de votre ancienne adversaire qui reste particulièrement aimée. 

Entière, trop discrète, nombre de personnes consultées regrettent de ne pas vous connaître suffisamment... et se déclarent en difficulté, au final, pour déceler un vrai défaut...


👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

On dit de moi que j’ai des convictions et que je n’ai pas peur de les porter ? Oui, c’est ce que je m’efforce de faire tous les jours. Que j’ai à cœur d’être ancrée dans le réel, d’aller au contact pour comprendre ? Mille fois oui, cela a toujours été ma conception de l’engagement politique : nos choix politiques changent la vie de tant de personnes, c’est une réalité que nous n’avons pas le droit d’oublier. Pour ce qui est de la discrétion, ça n’est pas vraiment le mot que j’utiliserais. La politique ce n’est pas de la communication et encore moins de la communication sur soi ; je pense que l’égotisme de certains a abimé la confiance en la politique. Je parle de mes idées, de mes combats mais je ne mobilise pas tambours et trompettes à chacun de mes gestes. Je privilégie toujours l’échange concret au coup de com, le fond à la forme. Quand je me déplace, je ne dis pas « c’est génial, je me suis déplacée » ; je dis « merci beaucoup de m’avoir reçue et voici ce que j’ai vu et appris, ce que j’en tire comme réflexions de fond et de pistes d’actions ». Et surtout, je ne me cache pas, je dis ce que j’ai à dire et si l’on veut en discuter avec moi, je suis là.



👉 Vous êtes particulièrement présente sur les réseaux sociaux : par choix ou nécessité ?

C’est un choix, bien sûr. Les réseaux sociaux ont des défauts mais ils sont un moyen formidable de rapprocher le citoyen du politique. Mon activité sur les réseaux sociaux a pour objectif qu’un citoyen qui ne me connaît pas puisse, en quelques clics, savoir ce que je pense, ce que je défends, ce que je vote. Nous ne sommes pas élus pour disparaître le jour de l’élection et ne réapparaître que tous les 5 ans : informer sur nos actions et nos idées fait partie de la transparence que l’on doit à nos électeurs. J’exprime mes idées à la fois sur les réseaux sociaux, donc, mais aussi dans la presse sur des sujets précis, sous forme de tribunes qui permettent de donner plus d’arguments que 2 minutes sur un plateau TV ou 280 caractères sur X. Je l’ai fait sur de nombreux sujets : les salaires (Le Monde), la prévoyance (Les Echos, Terra Nova), le travail et le travail des seniors (Le Figaro, Le Monde), la fin de vie (L’Express, La Croix), ou bien la lutte contre l’extrême droite (Le Monde). Tout est aussi disponible sur mon site internet* pour ceux qui souhaitent les consulter. Et après, très souvent, je me déplace ou je rencontre du monde sans communiquer du tout. C’est aussi une manière d’établir la confiance et une vraie relation de proximité. 



👉Vous vous êtes abstenue lors du vote sur le projet de loi immigration en décembre dernier. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

J’aurais pu voter pour car je suis pour une fermeté accrue sur le contrôle des flux entrants et sortants. Il y va de la souveraineté de la France qui doit pouvoir décider qui rentre, qui reste et qui sort de son territoire. J’étais d’ailleurs favorable à une révision du traité France-Algérie – qui accorde aux Algériens des conditions d’entrée et de séjour qui me semblent aujourd’hui obsolètes alors que l’Algérie ne joue pas le jeu des OQTF. Mais il me semble impératif de respecter une règle essentielle : quand on est en France de manière régulière pour y travailler ou y étudier, quand on respecte la loi et les principes fondamentaux de la République comme la laïcité et l’égalité femmes-hommes, on doit avoir les mêmes droits si l’on cotise pour eux.
Prenez deux aides à domicile par exemple – l’une française et l’autre de nationalité étrangère, arrivée récemment de manière légale – qui accompagnent toutes deux l’un de vos proches dépendants, la première aura droit à certaines prestations sociales immédiatement tandis que la seconde devra attendre 30 mois à compter de son arrivée en France pour en bénéficier alors qu’elle les finance par son salaire. Cela me semble injuste.
Par ailleurs, j’aurais pu décider de voter le texte dans la perspective d’une future censure par le Conseil constitutionnel**. Mais, à titre personnel, je n’ai pas voulu déléguer la responsabilité de censurer ce que j’estime être contraire à l’esprit de la Constitution dont le préambule a été rédigé en 1946 par ceux qui ont fait des choix courageux pendant la guerre. Dans un contexte de montée des populismes dans le monde entier, nous prenons aussi le risque de donner un argument tout fait à l’extrême-droite pour changer la Constitution alors que c’est elle qui est garante de nos droits fondamentaux.



👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de votre implication à  l'international ?

J’estime que l’international fait partie intégrante de mon mandat de députée, ne serait-ce que parce qu’il y a une forte imbrication entre national et international comme le montrent la flambée des prix alimentaires avec la guerre en Ukraine ou les répercussions sur la société française de la guerre entre Israël et le Hamas. La France a un message singulier à porter au monde autour de la liberté, de l’universel et de nos « communs ». Je l’ai vu récemment en accompagnant le ministre des Armées au Proche-Orient. 2024, année d’élections européennes sera une année décisive pour notre continent : nous devons continuer à affirmer la souveraineté européenne et notre autonomie stratégique face au risque isolationniste américain, les velléités expansionnistes russes et les ingérence étrangères.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
🤔Quelle question vous poseriez-vous ?
Et quelle aurait été votre réponse ?


Ma réponse :
J’ai la chance, par mes déplacements, en circonscription et dans un grand nombre de départements de voir que la France est un miracle. La France, disait l’historien Braudel, « ce sont des Frances cousues ensemble ». Il avait raison. Notre pays est singulier par la diversité de ses paysages, ses cuisines, son humour, sa culture ou son impertinence. Maires ou agents publics, entrepreneurs ou salariés, bénévoles associatifs, un grand nombre de nos concitoyens se démènent pour changer les choses. Ils tiennent leur territoire et le pays. La question est comment leur donner encore plus de pouvoir et d’autonomie pour bouger les lignes. L’inflation des normes et la multiplicité des intervenants sur un même sujet diluent les responsabilités et, par conséquent, la réactivité et la rapidité à agir. Il y a trop de « barreurs » face à des « rameurs » qui s’épuisent à tenter d’avancer. Nous devons faire davantage confiance aux acteurs pour agir là où la décision doit être prise.


      🎬 Clip tiktok

 " J’ai fait connaissance avec Astrid, quand elle n’était pas encore Députée.

Je l’ai rencontré la première fois par un ami commun qui me l’a présentée, pour échanger sur les questions de protection sociale, et particulièrement la prévoyance et les conséquences pour les personnes, leur familles, en cas d’absence de couverture prévoyance quand, malheureusement, survient un aléa grave. Nous avons échangé sur les enjeux liés à l’imprévoyance.

Nous nous sommes revus avant son élection, pour échanger sur les enjeux induits par la dépendance, la transition démographique de notre pays, enjeux sur lesquels elle réfléchissait, et donc consultait des acteurs pour nourrir son analyse.

J’ai perçu chez elle une grande intelligence, une envie de comprendre, de se forger son opinion, avec rigueur, exigence sans rien s’interdire, grâce à la confrontation d’idées.

Vive intellectuellement, il faut être frais quand on la rencontre car la discussion est riche, par digression, en ayant une approche globale elle embrasse les enjeux et sujets qui l’intéressent, mais est capable de s’emparer aussi des questions périphériques, si cela lui semble utile.

Depuis qu’elle est Députée, nous avons plusieurs fois échangé, et même si nous pouvons avoir des divergences sur certains textes emblématiques, notamment budgétaires, j’ai plaisir à échanger avec elle, car c’est stimulant, et je sais qu’argument, contre argument, même si la discipline de son groupe parlementaire prévaut, les idées cheminent si elle les trouve utiles pour les communs de notre société.

Femme libre, elle a l’intérêt général en ligne de mire et est capable de prendre des chemins de traverse intellectuellement pour faire émerger des solutions, opérantes, réalistes et utiles.

Au travers nos échanges, nous avons pu nous apercevoir que nous partagions quelques valeurs communes, une foi inébranlable dans le pacte républicain, l’universalisme, l’humanisme et la laïcité comme cadre émancipateur, pour permettre à chaque femme, chaque homme de s’élever vers sa pleine citoyenneté, d’aiguiser son esprit critique, de cultiver son libre arbitre.

Femme discrète, qui gagne à être connue, et reconnue, son potentiel d’engagement trouvera probablement des voies de concrétisation utiles pour le vivre ensemble du pays tant les thématiques de la cohésion sociale lui tiennent à cœur."



Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles auprès de Astrid  Panosyan-Bouvet
et  Éric Chenut 




**Décision n°2023-863 DC du 25 janvier 2024,
Loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration
[Non conformité partielle - réserve]

DERNIÈRE  MINUTE🇫🇷
Promulgation  de la loi :

mardi 23 janvier 2024

🔷️FONCTION PUBLIQUE : la rédaction de Mine d'infos propose aux agents de poser une question au futur ministre de la FP...


Afin de répondre à une volonté de "dialogue & "d’échanges" exprimée sur watsApp notamment par un certain nombre d'agents...

"Mine d'infos" propose  aux agents  de la Fonction  Publique qui le souhaitent de prendre la plume et de poser une question au futur ministre de la Fonction  Publique.

🤔Vous avez une question❓️ 
Adressez-la à  la rédaction : 📧

Pressentinelle2@gmail.com 

dimanche 21 janvier 2024

Quoi de neuf à la MGEFI ?

Bruno Caron, Président de la Mutuelle Générale de l’Économie et des Finances (Mgéfi) a bien voulu répondre aux questions  de Jean-Yves Legall  dans le cadre des entretiens du Ciriec  "Idéaux et Débats" 


"La Mgéfi entend relever les défis du moment pour faire perdurer son ADN mutualiste et social, tout en élargissant son périmètre d’intervention pour devenir une mutuelle de référence de la fonction publique"
Interview  de 
Bruno Caron par Jean-Yves  Legall Ciriec-France
 | Miroir Social

https://www.miroirsocial.com/participatif/la-mgefi-entend-relever-les-defis-du-moment-pour-faire-perdurer-son-adn-mutualiste-et


À propos de la Mgéfi 🔎
Présidée par Bruno Caron, la Mgéfi est la seule mutuelle référencée par les Ministères Économiques et Financiers pour la protection sociale de leurs agents. La Mgéfi propose à ses adhérents une offre complète santé, prévoyance et services. Depuis le 1er janvier 2023, la Mgéfi fait partie du Groupe Matmut, acteur engagé depuis plus de 60 ans auprès de ses 4,2 millions de sociétaires. Acteur citoyen et responsable, le Groupe Matmut agit en faveur d'une société plus solidaire, inclusive et active face aux engagements climatiques. Au sein de la SGAM Matmut, la Mgéfi s'impose comme étant le pôle Fonction Publique et s'inscrit dans une stratégie de développement aux bénéfices des agents publics.

La Mgéfi en chiffres 🔢
327 165 personnes protégées 
1212 militants
200 collaborateurs 
Taux de satisfaction adhérents : 91%
Frais de gestion : 13,9%
Taux de redistribution : 85,7%


À propos du Ciriec-France