MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 20 janvier 2023
C'est à lire 📚 "C'est votre sexe qui fait la différence" de Claudine Julien & Nicole Priollaud
C'est à lire 📚 "Bandes originales" de Thierry Jousse
Le livre de référence sur les musiques de films
Plongez dans la mémoire vive du cinéma avec 400 musiques de films. Ce livre se propose de passer en revue l'histoire des BO de films, du son hollywoodien né dans les années 1930 aux BO des blockbusters contemporains, et ses compositeurs majeurs, parmi lesquels Bernard Herrmann, Ennio Morricone ou encore John Williams. Largement illustré d'affiches de films et de disques, ce livre permettra aux néophytes comme aux amateurs éclairés de retrouver les moments-clé d’une histoire encore trop méconnue.
Précisément, ce livre est né d’un désir : faire le récit de cette histoire, riche en fortes personnalités, en métamorphoses esthétiques, en légendes multiples et en scores majeurs, dans un style simple et accessible, en s’adressant aussi bien aux néophytes qu’aux amateurs éclairés. En matière de musique de film, la bibliographie est loin d’être négligeable mais, à ma connaissance, il n’existe pas d’ouvrages qui traversent, en suivant les décennies, la totalité de cette histoire. Il s’agit donc de combler un vide. L’apport des images, essentiel à ce livre, permet d’incarner de grandes figures de la musique de film, dont on connaît les noms et, dans le meilleur des cas, certaines B.O., mais dont le visage demeure encore très peu connu. C’est une manière de rendre visible ces hommes ou femmes de l’ombre, qui sont parfois de véritables génies musicaux.
Thierry Jousse
Thierry Jousse est journaliste, ancien rédacteur des Cahiers du cinéma. Il présente chaque samedi à 13h l’émission Ciné Tempo sur France Musique.
Retrouvez la playlist de Bandes originales sur le site francemusique.fr. 57 titres appartenant à l’histoire de la musique au cinéma, constituée par l’auteur et avec l’aide précieuse de Guillaume Decalf.
jeudi 19 janvier 2023
4ème conférence internationale sur les résections sous-lobaires pour cancer broncho-pulmonaire : Regard du Dr Dominique Gossot
mercredi 18 janvier 2023
URGENT: l'institut mutualiste Montsouris recrute...
Rémunération des agents publics : Objectivation des effets dans le temps du gel de la valeur du point d'indice
ACADEMIE DE PHARMACIE : quand l'IA révolutionne le médicament
mardi 17 janvier 2023
#Alerte info : Grève du19 janvier
- Modifié le
La France à l'arrêt ce jeudi 19 janvier ? Une semaine après la présentation par le gouvernement de son projet de réforme des retraites, les syndicats appellent à une mobilisation massive. Si la précédente tentative de réforme sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron avait débouché sur une grève monstre dans les transports fin 2019 et début 2020 – sans oublier la grève massive de 1995 –, le gouvernement se dit peu inquiet.
C'est que l'exécutif avance prudemment, laissant la porte ouverte aux discussions, et multipliant les opérations de déminage dans les médias. Il mise surtout sur la résignation des Français. S'ils sont majoritairement hostiles au projet – près des trois quarts selon un sondage Cluster17 pour Le Point –, le sentiment de colère (35 %) se partage avec une importante lassitude (30 %). Alors, à quoi s'attendre ? On fait le point.
Transports en commun et train
C'est le thermomètre des mouvements sociaux, car c'est là que la mobilisation est la plus visible. Les transports pourraient être très perturbés ce jeudi, notamment en Île-de-France. La RATP est en première ligne, son régime spécial étant menacé, pour les nouveaux entrants, par la réforme. La CGT RATP voulait viser le « zéro transport », on n'en sera pas loin : seules les lignes de métro automatiques et la 4, en partie automatisée, fonctionneront plus ou moins, les autres seront très perturbées et ouvertes seulement partiellement, uniquement aux heures de pointes Trois lignes (8, 10 et 11) ne circuleront même pas. Situation très perturbée sur les RER dont elle a la charge également, moins sur les bus (2/3) et les tramways (3/4).
À la SNCF, le régime spécial est déjà supprimé pour les nouveaux entrants, mais les agents comptent se mobiliser contre le recul de l'âge de départ. Les syndicats de l'entreprise ferroviaire appellent à « une mobilisation forte et massive ». En Île-de-France, il n'y aura quasiment pas de Transilien (1 train sur 10 sur la plupart des lignes). Dans le reste du pays, le trafic TGV sera « très fortement perturbé » et très peu de TER circuleront. Côté Intercités c'est encore pire : aucun ne circulera de la journée.
Dans la capitale des Gaules, la CGT TCL prédit à Lyon Capitale un trafic « très perturbé », tandis qu'à Marseille la RTM prévoit de « fortes perturbations ». Pour le moment, les syndicats n'appellent pas à une grève illimitée comme en 2019. Mais ils promettent « d'autres mobilisations » après ce premier acte.
Transport aérien
Dans le secteur aérien, la grève devrait avoir moins de répercussions que dans les autres transports. Le SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, n'appelle d'ailleurs pas à la grève. Environ un vol sur cinq devrait être supprimé à Orly, l'un des deux aéroports parisiens, la Direction générale de l'aviation civile ayant demandé aux compagnies de réduire de 20 % leur programme de vols sur la journée. Les prévisions de trafic pour les autres aéroports ne sont pas encore connues, pas plus que les éventuelles annulations de vol à l'initiative des compagnies, en cas de grève des pilotes et du personnel de bord.
Éducation nationale
Les établissements du primaire et du secondaire ne devraient pas échapper à la grève. Les syndicats de l'Éducation nationale appellent les professeurs à se mobiliser « fortement » contre la réforme des retraites. Environ 70 % des enseignants du premier degré devraient débrayer jeudi, selon le SNUipp-FSU, le premier syndicat du primaire, sa porte-parole relayant que les retraites sont une « préoccupation majeure pour les enseignants ».
Raffineries
De nouvelles difficultés pour faire le plein ? Les Français ont encore en tête la longue grève de l'automne dans les raffineries pour les salaires, qui avait entraîné pénuries de carburant et longues files d'attente devant les stations-service. La CGT branche pétrole appelle également à la mobilisation contre la réforme des retraites et prévient dans un communiqué que cela entraînera des « baisses de débit » et « l'arrêt des expéditions ».
Au-delà du 19 janvier, deux autres mobilisations sont déjà prévues dans le secteur : une de 48 heures le 26 janvier, et une de 72 heures le 6 février. Ensuite, le syndicat proposera aux salariés une « grève reconductible avec, si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage ».
Énergie
Eux aussi verront leur régime spécial disparaître pour les nouveaux entrants : les syndicats des industries électriques et gazières ont, sans surprise, appelé à la grève. Au programme, « coupures de courant, rétablissement de lignes ou distribution gratuite d'électricité pour des personnes précaires », énumère la CGT dans Le Figaro. À Libération, un porte-parole du syndicat indique aussi vouloir « cibler les membres du gouvernement, les élus Renaissance, LR peut-être, pour aller les interpeller », évoquant, sans plus de précisions, « des actions qui pourraient nuire à leur quotidien ». Le mouvement pourrait aussi ralentir la maintenance des centrales nucléaires, comme lors de la grève pour les salaires à l'automne. Le redémarrage de plusieurs réacteurs avait alors dû être repoussé.
Mais aussi…
Les agents publics aussi sont appelés à se mobiliser contre cette réforme qualifiée d'« injuste et inutile » par leur intersyndicale. La mobilisation devrait également être suivie dans les hôpitaux, où le climat social est plus que tendu, sans compter les policiers, dont les syndicats appellent à la grève également.
Et après ?
À part la CGT pétrole qui a, unilatéralement, déjà annoncé deux autres mobilisations après le 19 janvier, l'intersyndicale n'a pas encore tranché. Un point sera fait à l'issue de cette première journée de grève pour décider de la suite à donner au mouvement. Avec deux défis : tenir sur la durée, et mobiliser pendant les vacances d'hiver, qui commencent le 4 février pour la zone A.
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4EME EDITION DU BAROMETRE SANTE DES FONCTIONNAIRES
lundi 16 janvier 2023
Tribune libre de Gilles Djeyamane : L’Inde du football, un terrain à conquérir
Nombreux sont les médias ayant moqué la présence de supporters Indiens aux couleurs de l’équipe de France de football durant la dernière coupe du monde. Or, cette séquence mérite d’être revisitée dans la mesure où les Bleus bénéficient d’un capital sympathie fort dans le sous-continent Indien. Il est peut-être temps pour les acteurs du football de s’y investir davantage. Partenariats, stages, évènements sportifs, tournées d’équipes… Bref, c’est toute une stratégie qui est à imaginer.
Lors de la dernière coupe du monde de football qui s’est déroulée au Qatar en cette fin d’année 2022, de nombreuses journaux et site Internet ont relayé de façon sarcastique, la présence d’un nombre important de supporters plus ou moins authentiques de l’équipe de France (et aussi de supporters d’autres équipes nationales) souvent originaires du sous-continent Indien. Plusieurs observateurs ont accusé les organisateurs d’avoir embauché des « supporters contractuels ». D’ailleurs, Olivier Giroud gêné par une question de la presse sur ce « déferlement inattendu » avait usé d’une pirouette amusante : « Je ne savais pas que les Indiens supportaient l'équipe de France, c'est un poids sachant qu'ils sont 1 milliard ». Avec le recul, il semblerait que les différents supporters identifiés dans les stades correspondent à des profils bien différents suivant les nations concernées. Ainsi l’équipe de France semble avoir bénéficié de l’engagement de vrais supporters issus du sous-continent Indien, on aura d’ailleurs remarqué le très actif « French football fans club India », une réalité loin d’être une surprise pour les connaisseurs de l’Inde actuelle et de ses récentes évolutions.
Des Indiens bien plus amoureux du ballon rond que l’on l’imagine
D’abord, il est important de se souvenir que les états du Golfe Persique bénéficient de l’apport d’une masse importante de salariés originaires du sous-continent Indien. Si souvent les conditions de travail difficiles et parfois odieuses des catégories sociaux professionnelles les plus défavorisées sont médiatisés, les médias s’attardent peu sur les nombreux cadres voire les cadres supérieurs qui y vivent. De nombreux enseignants, financiers et membres du corps médical proviennent de l’Inde. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser des couples de médecins Indiens adaptant leur pratique médicale à la culture locale notamment la séparation homme/femme. Bénéficiant d’un pouvoir d’achat élevé, ces catégories socio-professionnelles du Golfe n’ont pas hésité à effectuer le déplacement afin de profiter de l’évènement et d’en faire profiter leur progéniture.
Ensuite, il faut prendre conscience que l’amour du football en Inde n’est pas nouveau. Si certains observateurs pensent que la coupe du monde 1998 fut à l’origine de l’intérêt pour le football des Indiens, d’autres estiment que dès 1990, l’épopée des Lions indomptables du Cameroun avait marqué les esprits et préparé le terrain. Des internationaux comme Roger Milla ou Cyrille Makanaky étaient déjà admirés par les amateurs du ballon rond tout comme certains joueurs de l’Olympique de Marseille, n’en déplaise aux supporters du Paris Saint Germain. Ce dernier n’étant d’ailleurs pas en reste au travers de ses écoles de football.
Enfin, pour une nation qui s’intéresse au football depuis peu il est évident que les résultats de l’équipe de France depuis 1998 ont positionné la France comme une référence incontournable. Trois (et désormais quatre) finales de coupe du monde en 24 ans, des dizaines et des dizaines de stars mondiales (de Zinedine Zidane à Kyllian Mbappé en passant par Thierry Henry …), des matchs de haute intensité, des scénarios dignes des plus grandes tragédies Bollywoodiennes à l’instar de la finale de 2006 marquée par le « coup de boule » de Zinedine Zidane. De plus, la belle épopée d’un pays du sud comme le Maroc close par une « confrontation amicale » avec la France a conforté le sentiment chez certains que le football pouvait être source de fraternité entre les peuples.
Un terrain à investir
Au-delà des championnats et compétitions classiques, l’Inde a lancé il y a plusieurs années l’Indian Super League une compétition sur le format des franchises à l’Américaine regroupant les grandes capitales régionales. Véritable refuge doré en fin de carrière pour certaines stars internationales on citera par exemple Nicolas Anelka à Mumbaï, Robert Pirès à Goa ou Marco Materazzi à Chennai ou en quête d’un nouveau souffle tel le joueur de l’équipe Haïtienne Ducken Nazon qui s’y expatria pour une saison en 2016 avant de relancer sa carrière en Premier League Anglaise. Les passionnés de football en Inde n’évoluent donc pas à l’aveugle comme nous pourrions être amenés à le penser en Europe et ce malgré la quasi-inexistence de l’équipe nationale Indienne au niveau international (106e au dernier classement de la FIFA).
Pour leur part, les équipementiers sportifs ont bien compris le potentiel du pays et sa passion pour le football. Ainsi, il n’est pas rare de trouver dans les gigantesques « shopping malls », temples de la consommation des classes moyennes Indiennes des boutiques voire des aires de vente dédiées au football. En 2016, on estimait à 900 le nombre de ces centres commerciaux. Et, le business des maillots des grands clubs européens y semble bien rentable.
C'est à lire 📚 " Le Café du Centre" de Eric Bohème
Dans la ville de Mehun-sur-Yèvre à côté de Bourges, Henri, le patron et barman du Café-restaurant du Centre aime être le premier au courant des événements et discussions qui animent la ville. Un jour, un homme que personne ne connaît entre dans son café. Rapidement surnommé L'Inconnu, il s'installe et établit rapidement un rituel quotidien : il dort à l'hôtel, prend son petit-déjeuner dans un autre café, se balade puis vient dans celui d'Henri, s'assoit toujours à la même place et lit la presse pendant des heures... Il reste très mystérieux sur le motif de son séjour. Henri, qui n'est pas habitué à tant de mystère, est de plus en plus perturbé de ne pas être dans la maîtrise des choses. Et quand L'Inconnu se met à poser des questions sur les agissements des uns et des autres lors de l'Occupation, Henri se met rapidement sur la défensive. Une bourgade qui s'anime sous la plume authentique de son auteur, hésitant entre soif de modernité et attachement au passé. Un récit qui se passe à un moment charnière de l'histoire de cette ville (et donc de la France) avec l'ouverture de son premier supermarché, d'un diner américain en face du café traditionnel.
🔎 Zoom sur l'auteur
Éric Bohème partage son temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et… bien d’autres lieux et pays, en bon bohémien.
Son premier roman Zone 4, a rencontré un franc succès auprès du public.
Revisitant ses racines berrichonnes, ses textes ultérieurs renvoient à un univers provincial qu'il décrit avec originalité et sensibilité.
En pleine transformation, MGEN affirme sa position de première mutuelle des agents du service public
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Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI
Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI
Cette étude est la première pierre d’un projet plus ambitieux encore : « prévention horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.
Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI
Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45 %. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.
Une bonne attitude vis-à-vis de la santé
- Les répondants MGEFI sont à 87,2 % satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.
Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9 % n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2 % sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30 %. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10 % semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.
Des disparités importantes
Ce bon bilan d'ensemble ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités : ainsi, la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française.
- Le baromètre santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3 % sont « aidés » et 12,9 % sont « aidants ».
- Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime que son travail a un effet sur sa santé.
Un besoin d'information et de prévention
Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8 % souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leurs médicaments.
- 63,6 % des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.
Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8 % souhaitent de l'information sur les dépistages, 61 % sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5 % sur les risques cardiaques.
En conclusion
Ce premier baromètre santé (qui sera renouvelé tous les trois ans) a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents. En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête
Le profil des répondants MGEFI
- 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.
- 51,5 % ont plus de 60 ans.
- 48,2 % sont des actifs et 51,8 % sont des retraités.
- 41 % sont titulaires de catégorie B, 33,2 % sont titulaires de catégorie C et 25,8 % sont titulaires de catégorie A et A+.
- 73,1 % déclarent avoir un accès facile à internet.
* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la fonction publique, dont la MGEFI.
- FocusACCÈS ABONNÉ09 / 01 / 2023
Bien-être au travail : 75% des agents de la Fonction Publique territoriale se déclarent satisfaits
Les principaux résultats du baromètre du bien-être au travail 2022
Publié le 8-11-2022
Santé, fatigue, stress, bien-être, rémunération, reconnaissance, télétravail, protection sociale… Ce baromètre a pour objectifs de mesurer, d’année en année, le ressenti des agents territoriaux sur leur bien-être et sur leurs conditions de travail, et d’apporter ainsi des clés aux collectivités sur les actions prioritaires à mener. Un peu plus de 4 700 agents, toutes catégories confondues (A, B et C), ont répondu, cette année, au questionnaire en ligne, du 29 août au 30 septembre 2022. Voici l’essentiel à retenir.
Service public
75 % des agents qui ont répondu à l’enquête sont satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale, notamment les agents de catégorie A (87 %). Ils étaient 79 %
. Et 85 % sont satisfaits de réaliser une mission de service public (83 % en 2021) : la grande majorité des agents sont donc toujours aussi fiers d’exercer leur métier !
Stress
44 % des agents qui ressentent une pression excessive au travail déclarent mal gérer leur stress.
Rémunération
Comme en 2021, 27 % des agents jugent la rémunération comme l’élément le plus important pour leur épanouissement professionnel, devant l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle (22 %), les relations avec les membres de leur équipe (14 %) et la reconnaissance (13 %).
Protection sociale
58 % des agents aimeraient pouvoir bénéficier d’une participation financière de la part de leur collectivité dans leur complémentaire santé (56 % en 2021). Et 84 % pensent que la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics est prioritaire (87 % en 2021).
En résumé
Cette année encore, les résultats de ce baromètre attestent la fierté des agents territoriaux à exercer une mission de service public. Mais ils montrent aussi, côté santé, que leur niveau de stress est toujours élevé, la fatigue physique et nerveuse a augmenté par rapport à l’année dernière. Malgré cela, pourtant, encore trop peu de collectivités mènent des actions de prévention auprès de leurs agents... Autres points à améliorer : la rémunération, la reconnaissance et les perspectives d’évolution professionnelle, toutes jugées trop faibles. Les agents territoriaux aimeraient bénéficier davantage d’engagements et de soutien financier de la part de leur collectivité (maintien de leur salaire, amélioration de la qualité de vie au travail, participation dans leur complémentaire santé, etc.).