Nora ANSELL-SALLES

vendredi 5 février 2016

Best-of du 5 février 2016

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 Envie de partagée une bonne nouvelle avec vous @pressentinelle2 vient de franchir la barre des 4 000 abonnés. C'est pas beaucoup pour certains.... mais pour moi c'est déjà beaucoup Bien amicalement à tous
Bonne journée

L'Image de la semaine


Agents publics, notre protection sociale est-elle menacée?
Serge BRICHET était hier à Rouen, 1ère étape de la campagne de sensibilisation, où le maire Yvon ROBERT a affirmé avec force
"La valeur de la mutualité, il faut la préserver et la développer".
En savoir plus sur la campagne :http://pressentinelle2.blogspot.fr/2016/02/agents-publics-notre-protection-sociale.html

#24H24Semaines
une campagne à suivre, soutenir et relayer!




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Best-of du 29 janvier 2016

ET SI ON ARRÊTAIT DE VACCINER !

AGENTS PUBLICS, NOTRE PROTEC










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Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie, certifiée ISO 9001 par l'AFNOR, sont à disposition des journalistes pour livrer leur: regard, témoignage, ou expertise... sur tous sujets liés à la santé et la protection sociale.



A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share
■  www.mgefi.fr






TRÈS BON WEEK-END

jeudi 4 février 2016

Questionnaire sur la santé numérique

Questionnaire sur la santé numérique

Mesdames, Messieurs,
Dans la continuité de nos travaux effectués sur la santé numérique, la Fondation de l’Avenir soutient la démarche de l’équipe de Paris Est-Créteil (Mathias Béjean, Jean-Paul Dumond et Johanna Habib). De ce fait, je me permets de vous solliciter pour répondre vous-même, ou toute personne dans votre environnement susceptible d’être intéressée par cette thématique, au questionnaire proposé dans le message ci-dessous.
Je reviendrai vers vous en mai prochain pour vous informer des résultats.
Je vous remercie par avance pour votre participation et vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à l’assurance de mes sentiments distingués.
Madame, Monsieur,
A la suite du travail que nous avons conduit pour la Mutualité Française et la Fondation de l'Avenir, « petit guide exploratoire au pays de la santé numérique », nous souhaiterions poursuivre nos analyses sur la santé numérique en vous adressant un questionnaire. Celui-ci vise à connaitre le sentiment des acteurs mutualistes sur les potentialités de la santé numérique et ses usages souhaitables.
Cette étude est menée par un groupe de chercheurs de l’Université Paris-Est, Université membre de droit du Conseil de surveillance de la Fondation de l’Avenir. Le traitement statistique des données collectées sera totalement anonyme et les analyses respecteront le code de déontologie statistique de l’INSEE. Les résultats de l'étude seront diffusés par la fondation de l’avenir courant mai 2016.
Le questionnaire est court et le temps de réponse est estimé à moins de 10 minutes.
Pour y répondre, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :
Vous remerciant par avance pour votre participation, nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Avec l'expression de nos meilleurs sentiments,
Mathias Béjean
Jean-Paul Dumond
Johanna Habib

mercredi 3 février 2016

Le Sénat a adopté la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire

Communiqué de séance

Paris, le 3 février 2016
Le Sénat a adopté la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire
Dans le cadre d'un ordre du jour réservé au groupe socialiste et républicain, le Sénat a poursuivi, mercredi 3 février 2016, l’examen la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, adoptée par l’Assemblée nationale le 9 décembre 2015.
Cette proposition de loi vise à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire, notamment en
· inscrivant dans la loi la hiérarchie des actions à mettre en place pour récupérer et valoriser les denrées alimentaires et pour éviter leur gaspillage, de la prévention à l’utilisation à des fins énergétiques, en passant par la récupération à des fins de consommation ou pour l’alimentation animale ;
· rendant obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative ;
· prévoyant une sanction pour éviter la destruction volontaire de denrées alimentaires encore consommables par les commerces de détail ;
· modifiant le régime juridique de la responsabilité des producteurs du fait de produits défectueux, afin de lever le blocage des dons de biens alimentaires sous marques de distributeur par leur fabricant ;
· intégrant explicitement la lutte contre le gaspillage alimentaire au parcours scolaire, ainsi que dans le champ de la responsabilité sociale des entreprises.
En séance publique, les sénateurs ont adopté ce texte à l’unanimité, sans modification.
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Pour plus de détails, consulter :
· l’Espace presse du site du Sénat ;
· les comptes rendus ;

Harmonie Mutuelle dématérialise désormais les droits de ses adhérents

Harmonie Mutuelle dématérialise désormais les droits de ses adhérents

Paris, le 2 février 2016 - Pour répondre aux nouveaux usages et besoins de ses adhérents, Harmonie Mutuelle vient de rendre accessible, sous une forme numérique, les informations sur les droits des adhérents dans le cadre de leurs relations avec les professionnels de santé.

De nouveaux services en ligne facilitent la relation des adhérents avec les professionnels de santé et aussi avec la mutuelle

Comment se décline la dématérialisation des droits des adhérents ?

  • Depuis l’application mobile d’Harmonie Mutuelle
Elle permet de consulter en temps réel les informations présentes sur la carte d’adhérent. Gratuite, elle donne accès, depuis son smartphone, sous Android et iPhone, aux droits des adhérents mais aussi à ceux des bénéficiaires du contrat.

  • Depuis l’espace réservé des adhérents
Le duplicata de la carte mutualiste est, depuis janvier 2016, téléchargeable depuis l’espace adhérent Mon Compte. Au format numérique ou imprimé, celui-ci a la même valeur que la carte mutualiste délivrée par la mutuelle.

  • Depuis l’espace réservé des professionnels de sané
Les professionnels de santé peuvent également, sur leur espace, consulter en temps réel les droits des adhérents et ceux de leurs bénéficiaires.


Une innovation indispensable pour les besoins des adhérents

La dématérialisation des droits des adhérents correspond aujourd’hui à la nécessité de s’adapter aux besoins des usagers. Face à l’intégration croissante d’internet et du mobile dans la vie professionnelle et personnelle et comme outil relationnel, ce service est une réponse apportée par Harmonie Mutuelle aux enjeux d’amélioration de la performance et des services rendus. En effet, en 2015, 55% des Français possèdent un smartphone.

La santé connectée est un marché en quête de crédibilité et un pilier de l’économie en devenir qui constitue une vraie rupture. D’après la 3e vague de l’Observatoire Entreprise et Santé, conduite par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, la santé est un investissement positif, perçue à la fois comme une nécessité, une sécurité et une obligation légale, économique ou éthique. La dématérialisation des droits des adhérents en est une illustration concrète et pratique.

Mais il s’agit surtout d’une innovation qui témoigne de la volonté d’Harmonie Mutuelle d’accélérer la digitalisation de ses services pour couvrir les besoins d’autonomie, d’immédiateté, de praticité et de simplicité.

Cette dématérialisation des droits des adhérents complète ainsi les autres services digitaux d’Harmonie Mutuelle.




Zika : Intervention de Marisol Touraine

Intervention de Marisol Touraine
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Conférence de presse - Zika
Mercredi 3 février 2016


Depuis plusieurs mois, une épidémie majeure de Zika sévit en Amérique du Sud et en Amérique centrale. A ce stade, des cas ont été notifiés dans 26 pays et territoires de la région. La France est concernée : la Martinique et la Guyane viennent de rentrer en phase épidémique. Des premiers cas ont par ailleurs été détectés en Guadeloupe et à Saint Martin. Le niveau d'alerte est aujourd’hui élevé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de Zika constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Cela signifie concrètement que les recherches pour le développement d’un vaccin vont s’accélérer. Des initiatives à la fois publiques et privées sont d’ailleurs déjà en cours.

Dans la plupart des cas, 70 à 80% des cas, ce virus ne donne lieu à aucun symptôme, ce qui complique sa détection et donc son endiguement. Dans la très grande majorité des cas où des symptômes apparaissent, ces symptômes sont bénins, tels que des maux de tête, des courbatures ou de la fatigue. Dans des cas plus rares, les effets du virus sont plus graves et peuvent entrainer un syndrome de Guillain Barré, c'est-à-dire des complications neurologiques sévères. Le lien entre la contamination de femmes enceintes et le développement de malformations congénitales est par ailleurs très fortement suspecté.

Ce virus est transmis par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes. C’est actuellement la seule transmission formellement attestée au niveau international. Cependant, des éléments nouveaux sont intervenus hier à propos de quelques cas de transmission sexuelle du Zika. Se pose dès lors la question de mesures de précaution, point sur lequel je reviendrai.

Je me suis entretenue ce matin encore avec les parlementaires ultramarins et la ministre des outre-mer pour m'assurer que toutes les préoccupations des personnes résidant dans les départements français d'Amérique sont bien prises en compte, en particulier les femmes enceintes. Nous allons travailler à renforcer ensemble l’efficacité des mesures de prévention, notamment de la lutte anti-vectorielle.

I- Je veux maintenant faire un point très précis sur la situation épidémiologique en France.
L’épidémie est aujourd’hui installée en Martinique et en Guyane, avec respectivement 2287 et 245 cas évocateurs, dont près d’une centaine ont fait l’objet d’une confirmation biologique. 10 cas autochtones ont également été confirmés en Guadeloupe et 1 cas à Saint Martin.

Au total depuis le début de l’épidémie dans les départements français d’Amérique, 20 femmes enceintes ont été détectées positives au virus Zika. Ces femmes font l’objet d’un suivi renforcé, aucune malformation n’a été détectée à ce jour. 2 cas de syndrome de Guillain Barré ont par ailleurs été pris en charge, l’un d’entre eux est toujours en réanimation au CHU de Fort-de-France.

S’agissant de la Métropole, 9 cas importés de zika ont été pris en charge depuis le début de l’année. L’un d’entre eux, de retour en métropole après un séjour dans une zone touchée par le virus, présente une forme neurologique de l’infection.

Je veux rappeler que la saison hivernale actuelle n’est pas propice au développement des moustiques en métropole et qu’il n’y a donc pas aujourd’hui de risque épidémique dans l’hexagone.

II- Je veux maintenant revenir sur les mesures mises en place pour faire face à cette épidémie.

Dès le mois de juillet dernier, les Agences régionales de santé des départements français d’Amérique ont été mobilisées pour préparer notre système de santé à l’apparition du Zika. Elles ont activé les systèmes de surveillance.

Le 11 décembre, un message a été adressé aux Agences régionales de santé pour leur faire part du risque élevé de contamination au Zika sur notre territoire, et leur demander d’élaborer un plan d’action.

Le 19 décembre, les deux premiers cas autochtones de personnes contaminées par le virus ont été confirmés en Guyane et en Martinique. Le même jour, des messages électroniques « MARS » et « DGS URGENT » ont été envoyés par le Ministère à tous les établissements de santé et à tous les professionnels de santé pour leur indiquer la conduite à tenir face à cette épidémie, avec une vigilance particulière pour les femmes enceintes.

Depuis ce jour, des messages leur ont été adressés très régulièrement pour actualiser les recommandations de suivi et de prise en charge.

La Martinique et la Guyane ont franchi le seuil épidémique, respectivement les 20 et 22 janvier 2016.

Le 22 janvier, le Haut conseil de la santé publique m’a remis son rapport sur le suivi des femmes enceintes. Le même jour, j’ai donc adressé des recommandations actualisées sur lesquelles je vais revenir dans un instant.
Notre système de santé et d’alerte sanitaire est pleinement mobilisé. Trois objectifs sont poursuivis : prévenir, renforcer le suivi et anticiper.

Prévenir, d’abord. L’information à la population a été renforcée dès l’apparition du premier cas, notamment grâce à la presse régionale. L’objectif de ces informations est de sensibiliser l'ensemble du grand public aux mesures de protections individuelles, en particulier contre les piqûres de moustiques. J’ai saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour que soient diffusés dans les médias locaux des spots radiophoniques puis télévisés. Je rappelle que le port des vêtements couvrants, l’utilisation de répulsifs et de moustiquaires enduites sont recommandés.
Je l’ai dit, des éléments nouveaux font état de quelques cas de transmission sexuelle du virus. Se pose donc la question de mesures de précaution.

Les autorités britanniques et irlandaises ont recommandé hier le port du préservatif pour le partenaire masculin d’une femme enceinte ou ayant un projet de grossesse lorsqu’il est ou a été exposé au Zika.
Un avis du conseil national professionnel de la gynécologique obstétrique, dont je viens d’avoir connaissance et qui vient d’être rendu public, va dans le même sens et recommande – je cite – « l’emploi du préservatif pour les femmes enceintes ou en âge de procréer en zones d’endémie, ou dont le compagnon est suspect d’être infecté ».

J’ai donc saisi ce matin en urgence le Haut conseil de la santé publique pour qu’il me confirme, dans les tous prochains jours, ces recommandations pour la France.

Prévention toujours, avec la lutte anti-vectorielle. En lien quotidien avec les services préfectoraux et les collectivités territoriales, nous avons renforcé les mesures visant à limiter la prolifération des moustiques. Ces mesures visent à détruire les gites potentiels de reproduction des moustiques, en supprimant l’eau stagnante, par exemple dans les gouttières ou dans les jardins. Je veux renforcer encore ces moyens par une mobilisation supplémentaire, notamment avec l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) et le service civique. Des recherches sont en cours pour améliorer les connaissances sur la résistance des moustiques, afin d’optimiser les traitements. Je salue l’engagement des collectivités territoriales.

Second objectif : renforcer le suivi. Les Agences régionales de santé de Martinique et de Guyane ont installé un comité de suivi hebdomadaire avec les professionnels de santé et les services de Protection maternelle et infantile (PMI) sur la prise en charge des femmes enceintes. Un suivi et une prise en charge spécifiques ont été mis en place pour les femmes enceintes résidant dans les territoires concernés. Très concrètement, toutes les femmes enceintes sont invitées à consulter un médecin pour être précisément informées. En cas de suspicion d’infection, un bilan étiologique complet est réalisé, la recherche du virus est effectuée, et en cas d’infection confirmée, se met en place une surveillance échographique mensuelle orientée sur des signes neurologiques.

Par ailleurs et à titre conservatoire en attendant les résultats des discussions au sein de l’OMS, l’Agence de la Biomédecine (ABM) vient d’adresser aux établissements de santé des départements concernés la recommandation de différer les dons de gamètes et les assistances médicales à la procréation (AMP). S’agissant de personnes qui reviendraient en métropole après un séjour dans l’un des territoires concernés, l’ABM recommande de différer les dons de gamètes et les assistances médicales à la procréation (AMP) sur une période de 28 jours après le retour et la réalisation d’un examen du sperme.

S’agissant du test de diagnostic biologique permettant d’attester de la contamination par le virus Zika, il est actuellement pris en charge dans un cadre hospitalier ; j’ai décidé d’engager en urgence la procédure permettant la prise en charge de ce test en ville dans les plus brefs délais.

Troisième objectif, enfin : anticiper. Tout est mis en oeuvre pour garantir la capacité totale de notre système de santé à faire face à cette épidémie. J’ai mobilisé l’Etablissement de Préparation et de Réponses aux Urgences Sanitaires (EPRUS). Quatre de ses professionnels de santé sont sur place depuis vendredi dernier. Leur objectif : évaluer les besoins complémentaires à fournir aux hôpitaux et aux médecins dans ces territoires. Aujourd’hui, les établissements et professionnels de santé répondent bien et efficacement aux besoins de la population, alors même que l’épidémie de grippe se répand.

Sans attendre les résultats définitifs de la mission d’évaluation de l’EPRUS, j’ai décidé de renforcer le matériel de prise en charge en réanimation des syndromes neurologiques graves dans les hôpitaux concernés. Dès le début de semaine prochaine, 6 respirateurs supplémentaires seront donc livrés au CHU de la Martinique et 2 respirateurs supplémentaires au CH de Cayenne en Guyane.

L’EPRUS a par ailleurs d’ores et déjà « pré-mobilisé » des renforts en professionnels de santé, dans le cas où la situation le nécessiterait localement. 50 réservistes, dont des réanimateurs, sont prêts à partir si nécessaire. L’objectif est de constituer des équipes médicales (4 à 5 médecins réanimateurs et 6 à 8 infirmiers) susceptibles de prendre en charge une unité de 4 lits de réanimation.

La mission de l’EPRUS poursuivra son évaluation en Martinique jusqu’à ce soir. Elle se rendra ensuite en Guyane, puis en Guadeloupe. Nous pourrons ainsi adapter notre réponse à l’évolution de la situation en temps réel.

III- Je veux enfin revenir sur les recommandations adressées aux femmes enceintes ayant prévu de se rendre dans les zones touchées par l’épidémie.

Ma volonté n’est pas d’alarmer. Ma responsabilité de Ministre de la Santé, c’est d’informer, de protéger – en particulier les femmes enceintes.

Dès le 19 décembre, date de l’identification du premier cas sur le territoire national, des recommandations ont commencé à être diffusées oralement dans les avions en direction et au retour des zones concernées par le virus, qu’il s’agisse des Départements français d’Amérique ou de pays étrangers touchés par l’épidémie.

L’avis du Haut conseil de la santé publique, qui m’a été remis le 22 janvier, précisait les recommandations de suivi des femmes enceintes dans les territoires concernées par le virus. Il recommandait par ailleurs aux femmes enceintes ayant un projet de déplacement dans des territoires touchés de reporter leur voyage. J’ai officiellement formulé cette recommandation ce même jour, et l’ai rappelée le 28 janvier dernier. Là encore, les zones concernées ne sont évidemment pas seulement les départements français d’Amérique. La même recommandation vaut pour tous les pays d’Amérique latine concernés. D’autres pays ont formulé la même recommandation à l’attention de leurs ressortissantes : les Etats-Unis, le Canada et l’Australie. Le Brésil lui-même vient de recommander aux femmes enceintes de ne pas se rendre sur son territoire.

Ces mesures sont appelées à évoluer. Nous suivons la situation en temps réel. Face à une situation d’alerte, tous est mis en oeuvre pour garantir la sécurité de nos compatriotes et la protection des femmes enceintes, pour qui le risque est très élevé.

Je me rendrai avant la fin du mois dans les Départements français d’Amérique pour faire le point sur la mobilisation de notre système de santé, et m’assurer des mesures déployées pour faire face à l’épidémie.

Loi de modernisation de notre système de santé

Note de nile
Loi de modernisation de notre système de santé telle que publiée au Journal Officiel le 27 janvier 2016
Toute l’équipe de nile a le plaisir de vous adresser la note de nile synthétisant les 227 articles de la Loi de modernisation de notre système de santé telle que publiée au Journal Officiel le 27 janvier 2016. Comme à l’accoutumée, cette note factuelle synthétise de manière objective les différents articles et met en exergue les décrets et arrêtés précisant les mesures de la Loi ainsi que les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel. Elle ne comporte aucun élément d’analyse ou de commentaire. Cette note de nile est gratuite, libre de droit et vous pouvez la diffuser sans aucune restriction. Elle est également en accès libre sur notre site www.nile-consulting.eu.
Lire la Note de nile
L'Avis de nile
Le texte, présenté en Conseil des ministres en octobre 2014, a été profondément modifié durant la navette parlementaire et est passé de 57 articles initiaux à 227 lors de son adoption définitive le 17 décembre 2015.

Très controversée, et malgré la mise en place par le gouvernement de groupes de travail chargés de se concerter sur les différents titres du texte alors même que celui-ci était en discussion, la Loi n’a pas atteint tous les objectifs qu’elle s’était fixés, notamment en termes de santé publique. Jugée trop souvent dogmatique, la Loi de Marisol Touraine a par ailleurs été amputée de sa mesure emblématique incarnée par le tiers payant puisque le Conseil constitutionnel invalidait le 21 janvier 2016 la part complémentaire du remboursement.

La question lancinante demeure celle du corps donné à la Loi et des débouchés à venir de celle-ci qui, malgré un arsenal juridique certain, ne va pas dans le sens annoncé par la Stratégie Nationale de Santé qui visait à réformer le système de santé français actuel. On prendra pour exemples la remise en question de la loi Evin qui, bien que qualifiée d’« assouplissement », n’en est pas moins un recul significatif, la vision très hospitalocentrée du dispositif global, et le risque dénoncé par tous d’un puissant mouvement de reconcentration de la gouvernance du système de santé, alors même que la réforme de la régionalisation commençait à apporter quelques fruits prometteurs.

On peut se demander si la Grande conférence de la santé annoncée pour février 2016 permettra, dans un climat non apaisé entre professionnels et Gouvernement, d’apporter des solutions de débogage à l’instar de ce que la Loi Fourcade a été pour HPST.


Toute l’équipe de nile est à votre disposition pour répondre à vos questions et interrogations au 01 40 46 78 00.


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