Nora ANSELL-SALLES

mardi 24 mars 2015

En avril, mangez, bougez, c’est facile ! avec la Mutualité




En avril, mangez, bougez, c’est facile !






Tout au long du mois d’avril, la Mutualité Française propose à tous de participer à une action de prévention sur la nutrition. Ce programme, intitulé « En avril, mangez, bougez, c’est facile ! », permet de faire le point, avec un professionnel de la prévention, sur ses habitudes alimentaires et sa pratique d’activité physique, d’être informé, conseillé et orienté vers des solutions adaptées(associations sportives, ateliers sur la nutrition…).



LA NUTRITION, UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE
A l’issue d’une phase de tests ayant rencontré un grand succès fin 2014 dans 5 régions (Ile-de-France, PACA, Nord-Pas de Calais, Centre et Pays de la Loire),ces animations seront déployées sur tout le territoire, dans le courant du mois d’avril. Toutes les dates et les lieux(pharmacies, centres et maisons de santé - mutualistes ou non…) sont indiqués ici : http://www.prioritesantemutualiste.fr/psm/en-avril-mangez-bougez

Autour de cette campagne d’envergure (une centaine d’actions prévues), c’est l’ensemble du mouvement mutualiste (les unions régionales, les mutuelles mais aussi leurs établissements sanitaires et sociaux) qui se mobilise. La prévention sera par ailleurs le thème du prochain #RDVsolidaire, la web-série de la Mutualité Française.

Ce dispositif s'inscrit dans le cadre d’un programme de prévention et de promotion de la santé, initié par la Mutualité Française en 2013, mis en place dans les structures de soins de premier recours (pharmacies, centres et maisons de santé…).Il s’inscrit également dans le Programme National Nutrition Santé, lancé par le gouvernement,et répond à un véritable enjeu de santé publique.Rappelons qu’une mauvaise alimentation et une activité physique insuffisante augmentent le risque de nombreux cancers et maladies cardiovasculaires - qui représentent plus de 55 % des décès en France –, du diabète, de l’obésité et de l’ostéoporose….


À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents. Elle est membre de l’Amice (Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe) et de l’AIM (Association internationale de la Mutualité).
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

Rectangle à coins arrondis: Photos de la
Mutualité Française disponibles sur
Contacts presse :
·         Constance BAUDRY
·         Christelle CROS


MINE D'INFOS: La Griffe hebdomadaire de Jacques Draussin

MINE D'INFOS: La Griffe hebdomadaire de Jacques Draussin: LE COUP DE GRIFFE DE Jacques DRAUSSIN EDITO Respiration alternée Hier à midi, la conférence de presse organisée par le Haut C...

La Griffe hebdomadaire de Jacques Draussin

LE COUP DE GRIFFE DE Jacques DRAUSSIN

EDITO
Respiration alternée
Hier à midi, la conférence de presse organisée par le Haut Conseil de la Santé Publique avait quelque chose de surréaliste. Il faut dire que les mesures de circulation alternée mises en place à Paris depuis le matin donnaient une couleur particulière à l'un des sujets abordés : « les impacts sanitaires de la stratégie d'adaptation au changement climatique ».
Mais, qu'on ne s'y trompe pas : ce n'était pas la réflexion de long terme du groupe Santé-Climat constitué au sein du HCSP qui présentait un caractère décalé mais bien les restrictions imposées pour dix-huit malheureuses petites heures dans la capitale aux véhicules d'immatriculation paire.
On saura précisément dans deux semaines quels auront été les résultats obtenus hier en termes de pollution aux particules fines [- 6% l'an dernier, record à battre…] mais on sait déjà que la pluie annoncée aujourd'hui sur la capitale aura à elle seule une efficacité trois à quatre fois supérieure.
Une petite ondée et ce sont 740 policiers que l'on peut réaffecter le mardi à la circulation de véhicules qu'ils avaient pour mission d'immobiliser le lundi. Elle est pas belle la vie à Paris ?
Jacques DRAUSSIN

ACTUEXPRESS
Dépistage du cancer colorectal: journée d'info
En attendant le nouveau test
Ce mardi, les gastroentérologues se mobilisent pour informer sur le cancer colorectal >>
e-cigarettes: les normes AFNOR arrivent
dévoilement officiel le 2 avril
Pour mettre de l'ordre sur le marché de la cigarette électronique et garantir l'innocuité, de vraies normes arriv >>
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Sang: les homosexuels vont pouvoir donner
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IVG: fin du délai de réflexion?
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40 ans après la loi Veil, le délai de réflexion imposé aux femmes souhaitant avorter pourrait être supprimé >>
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5 pesticides, dont le célèbre Roundup sont soupçonnés d'être cancérigènes >>
Maisons de retraite: un air pas très sain
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Des chercheurs du projet GERIE ont collecté des données sur 5 polluants et els résultats sont inquiétants >>
Un site pour revendre son rendez-vous médical
Une plateforme surfe sur le temps d'attente
Il faut 3 mois pour obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmo? On va pouvoir acheter celui d'un autre patient... >>


Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

MINE D'INFOS: Le Droit à l’oubli pour les malades du cancer devr...

MINE D'INFOS: Le Droit à l’oubli pour les malades du cancer devr...: Droit à l’oubli : un progrès indéniable pour les malades du cancer … qu’il faudra étendre aux autres pathologies. L’urg...

Le Droit à l’oubli pour les malades du cancer devrait être étendu aux autres pathologies

Droit à l’oubli : un progrès indéniable pour les malades du cancer




… qu’il faudra étendre aux autres pathologies.

L’urgence déclarée autour des pathologies cancéreuses amène à réaliser des progrès importants dans leur prise en charge sanitaire et sociale. C’est le cas avec les nouvelles dispositions annoncées, sous la notion de « droit à l’oubli », qui doivent permettre aux personnes ayant été soignées pour un cancer plusieurs années auparavant de ne plus en subir les conséquences tout au long de leur vie en termes d’accès à l’assurance et au crédit.

Les cas de cancer qui n’auront plus à être déclarés aux assureurs
Au sens strict, le droit à l’oubli signifie la possibilité de plus avoir à déclarer un risque de santé. En l’occurrence, ce droit à l’oubli pourra s’appliquer dans deux cas :
- Pour les cancers survenus avant l’âge de 15 ans, dès lors que la demande d’assurance du prêt intervient au moins 5 ans après la date de fin du protocole thérapeutique.
- Pour tous les cancers, quel que soit l’âge auquel ils ont touché la personne, dès lors que la demande d’assurance du prêt intervient au moins 15 ans après la date de fin du protocole thérapeutique.

Les cas où, tout en étant déclarés, les cancers ne feront plus l’objet de surprime
Les personnes ayant été soignées pour certains cancers, dès lors que leur traitement a cessé depuis un certain nombre d’années (mais sans atteindre le seuil des 15 ans évoqué ci-dessus), devront être assurées au tarif normal sans surprime.
Une grille de référence va être mise en place, par les représentants des professionnels de la banque et de l’assurance en concertation avec l’INCa et la commission des études et des recherches de la convention AERAS, afin que soient définis les types de cancer concernés par cette disposition ainsi que la durée à considérer depuis la fin du traitement pour chacun de ces cancers. Si le principe même de cette mesure représente un vrai progrès dans l’approche du risque santé par les professionnels de la banque et de l’assurance, elle ne fera réellement sens et son intérêt ne pourra être jugé qu’après établissement de ses critères d’application.
La nécessité d’élargir la démarche à l’ensemble des pathologies guéries ou stabilisées
Ces avancées s’inscrivent dans la continuité de celles déjà en cours dans le cadre de la mise en œuvre de la convention AERAS, notamment concernant ses travaux sur les questionnaires de santé qui doivent être limités dans le temps en ce qui concerne l’historique des affections longue durée, des traitements et des hospitalisations. Leur accélération et leur systématisation dans le cadre de certains cancers, grâce à l’adoption de dispositions spécifiques et la mise en place d’outils idoines, constituent de vrais progrès pour des milliers de malades concernés.
Il va maintenant s’agir d’étendre au plus vite cette démarche de progrès à d’autres pathologies qui peuvent être guéries et aux maladies chroniques stabilisées. On pense notamment au cas de l’hépatite C, en particulier depuis qu’elle bénéficie d’un nouveau traitement aux résultats très prometteurs, mais aussi à de nombreuses autres pathologies dont on voit qu’elles n’entrainent plus d’augmentation de la morbidité des personnes concernées lorsqu’elles répondent bien au traitement adapté dont elles bénéficient.


Contacts presse :- CISS : Marc Paris, mparis@leciss.org  / 01 40 56 94 42 - Ligue Contre le Cancer : Elodie Audennet, elodie.audennet@ligue-cancer.net
Lien vers le communiqué de presse du CISS


MINE D'INFOS: la MGEFI dans la presse

MINE D'INFOS: la MGEFI dans la presse: ARGUS PRESSE Titre : Serge Brichet invité du Café nile le mercredi 25 mars de 8h30 à 10h au Sir Winston : « Professionnels de santé et ...

la MGEFI dans la presse

ARGUS PRESSE


Titre : Serge Brichet invité du Café nile le mercredi 25 mars de 8h30 à 10h au Sir Winston : « Professionnels de santé et assureurs complémentaires : quelles relations pour la couverture maladie de demain ? »

2015 est une année particulière pour l’Assurance Maladie car nous fêtons les 70 ans de la « Sécu ». Issue des ordonnances de 1945 élaborées par le Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre, la protection sociale a évolué. Il sera bon de s’interroger sur le sens de cette évolution, sur le maintien ou la perte des valeurs qui ont présidé à sa conception et à sa mise en œuvre.

C’est précisément ce que nile fera lors des prochains États Généraux de la Santé en Régions (10 et 11 septembre à l’Abbaye de Fontenay) qui auront pour thème cette année « Quelles valeurs pour le socle de solidarité ? ». L’une des raisons majeures de ce questionnement est la place que représentent actuellement les assureurs complémentaires dans la couverture du risque maladie. Les derniers textes qui précisent l’assurance complémentaires santé sont d’ailleurs singuliers, l’État fixant par décret les conditions précises de ce que sont ces contrats, émanant d’entreprises privées.

Cet encadrement étatique pose question car il va influer profondément sur la gestion complémentaire du risque et ses corollaires essentiels que sont les contrats et relations entre ces assureurs et les professionnels de santé. Liaisons fatales pensent certains, les prises de positions syndicales à ce sujet sont fortes et montrent une posture défensive des acteurs de la santé.

Serge Brichet, président de la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie (MGEFI), Président de la Mutualité Fonction Publique (MFP) et membre du Conseil des présidents d’ISTYA (l’union mutualiste de groupe composée de la MGEN, la MNT, la MGET, la MAEE, la MCDEF et de la MGEFI) viendra débattre, le 25 mars prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

« Professionnels de santé et assureurs complémentaires :quelles relations pour la couverture maladie de demain ? »

www.miroirsocial.com  du 22 mars 2015

 
Titre : Les Ocam à la recherche d'un nouveau modèle économique
Les réseaux de soins, en perte de vitesse ?
Même s'ils représentent 20 millions d'adhérents (sur 40 millions possibles), les réseaux des Ocam ne semblent plus être la solution miracle pour maîtriser les dépenses d'optique En novembre 2013, seulement 36% des Ocam estimaient qu'ils permettaient de contenir la flambée des prestations
(sondage Opinion Way) En cause ' Une gestion administrative complexe et coûts d' adhésion élevés... mention MGEFI.

BIEN VU HORS SÉRIE  N 0/2014

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Interview Luis Godinho, Président de l'UNSAF lors du Café nile 18/3/15


Café nile avec Claude Leicher (MG France) - 18 Mars 2015


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lundi 23 mars 2015

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MINE D'INFOS: MSF publie une analyse critique de la riposte mond...

MINE D'INFOS: MSF publie une analyse critique de la riposte mond...: Poussés au-delà de nos limites MSF publie une analyse critique de la riposte mondiale au virus Ebola, un an après l’apparition ...

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MSF publie une analyse critique de la riposte mondiale au virus Ebola, un an après l’apparition de l’épidémie



Poussés au-delà de nos limites
MSF publie une analyse critique de la riposte mondiale au virus Ebola,
un an après l’apparition de l’épidémie la plus meurtrière de l'histoire
Rapport: http://www.calameo.com/books/003152624b687595bc7c2



Genève, le 23 mars 2015 – L’organisation médicale internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a sorti aujourd’hui une analyse critique portant sur la gestion de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Un an après que les premiers cas aient été détectés, l’organisation revient sur la faiblesse de la réponse apportée et met en garde sur le fait que, malgré une diminution importante du nombre de cas, l’épidémie n’est pas terminée. 
Le rapport « Poussés au-delà de nos limites », repose sur des entretiens réalisés avec des dizaines de membres du personnel qui ont été impliqués dans la gestion de l’épidémie sur le terrain. Il décrit les toutes premières mises en garde de l’organisation, il y a juste un an, quand l’épidémie se répandait dans toute la Guinée ; le déni des gouvernements des pays touchés alors qu’elle s’étendait progressivement à toute la région ; et la mise en place par MSF d’un projet médical unique par son ampleur en raison de l’inaction des autres acteurs. Au cours de cette période, plus de 1.300 membres du personnel international et 4.000 membres du personnel national ont été déployés en Afrique de l’Ouest, où ils ont pris en charge près de 5.000 personnes atteintes de l’Ebola. 
« Aujourd’hui, nous prenons le temps de la réflexion. Analysant non seulement la manière dont nous avons réagi à la plus grande épidémie d’Ebola jamais constatée, mais aussi la réponse apportée par les différents acteurs » rapporte Joanne Liu, Présidente de MSF international. « Cette épidémie, par son caractère exceptionnel, a mis en lumière l’inefficacité et la lenteur de la réponse apportée par les acteurs de l’aide humanitaire et médicale lors d’une telle situation d’urgence ». 
Le rapport revient sur les conséquences médicales de l’apathie de la « coalition de l’inaction » dénoncée par MSF durant plusieurs mois début 2014, période pendant laquelle le virus a disposé de temps pour se propager, nous obligeant à faire appel à la mobilisation de matériel médical, civil et militaire et à des moyens de réponse spécifiques aux catastrophes biologiques. Fin août 2014, notre centre de d’Ebola d’Elwa 3 à Monrovia était totalement submergé de patients. Notre staff était obligé de renvoyer chez elles des personnes visiblement malades, tout en sachant bien qu’en rentrant dans leurs communautés, elles seraient de nouveaux vecteurs de la propagation du virus. 
« On a souvent dit que cette épidémie était le fruit d’une accumulation de mauvaises circonstances. Une épidémie étendue sur plusieurs pays, dotés d’un système de santé faible et n’ayant jamais dû faire face au virus Ebola » dit Christopher Stokes, le Directeur Général de MSF. « Cette explication est bien trop facile. L’ampleur atteinte par cette épidémie d’Ebola est aussi due à une réaction défaillante de plusieurs institutions. Leur inaction eut des conséquences tragiques qui auraient pu être évitées. » 
Le rapport revient également sur le défi que la réponse à l’épidémie a représenté pour MSF et sur les choix difficiles que nous avons parfois été amenés à faire en l’absence de moyens suffisants et de traitements efficaces de la maladie. Alors que notre expérience de l’Ebola était cantonnée à un groupe d’experts relativement restreint, il nous était difficile de réagir plus adéquatement.
Devant l’ampleur de la catastrophe et la faiblesse de la réaction internationale, nous avons souvent dû nous limiter à une pure gestion des dommages. Incapables de répondre à tous les défis à la fois -le traitement des patients, la surveillance des nouveaux cas, l’enterrement des morts, entre autres activités- nous avons dû nous résoudre à des compromis. 
« Pendant la période la plus critique, les équipes de MSF étaient juste incapables d’admettre davantage de patients ou de donner les meilleurs soins possibles » se rappelle le Dr Liu. « Cette expérience était traumatisante pour une organisation de médecins volontaires comme la nôtre. De nombreuses discussions, et parfois même, des tensions ont éclaté au sein même de MSF. »
Une réflexion est en cours au sein de MSF, afin de tirer des leçons de l’épidémie actuelle pour une meilleure gestion des épidémies futures. Nous analysons notamment notre base de données de patients pour définir les multiples facteurs influant sur le taux de mortalité. Plus important encore, nous soutenons la recherche et le développement de vaccins, de traitements et d’outils de diagnostic fiables et faciles à utiliser. 
Mais le plus grand défi reste à venir. Pour que l’épidémie puisse être déclarée « sous contrôle », chaque personne qui a été en contact avec une personne infectée par le virus doit être identifiée. Nous n’avons pas droit à l’erreur et nous ne pouvons pas relâcher notre attention. Le nombre de nouveaux cas détectés chaque semaine demeure supérieur à celui constaté lors des épidémies d’Ebola précédentes. En outre, le nombre total de cas ne diminue plus significativement depuis fin janvier.
En Guinée, le nombre de patients atteints par Ebola augmente même à nouveau. En Sierra Leone, de nombreux patients identifiés ne figurent pas sur les listes de personnes ayant été en contact avec d’autres personnes contaminées. Le Libéria a entamé le décompte des jours avant l’annonce de la fin de l’épidémie mais demeurera une zone à risque tant que le virus sera présent dans les pays voisins.
« L’épidémie d’Ebola a aussi ébranlé la confiance que la population a envers le système de santé et démoralisé les travailleurs du secteur. Les gens sont non seulement appauvris et endeuillés. Mais ils sont aussi devenus suspicieux, » constate le rapport. 
Dans les 3 pays les plus touchés par l’épidémie, près de 500 travailleurs de la santé ont péri au cours de l’année. Ces pertes tragiques affaiblissent davantage des structures médicales déjà fragiles avant le début de l’épidémie. Rétablir un accès de base aux soins de santé doit être la première étape de la reconstruction des systèmes de santé dans les pays touchés par l’épidémie. 
« Des milliers de personnes ont payé de leur vie l’échec de la réponse apportée à l’épidémie. Nous devons analyser toutes les raisons de cette catastrophe médicale sans précédent, de la faiblesse des systèmes de santé nationaux, à la lenteur et à la paralysie de l’aide humanitaire internationale », conclut le rapport.


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