Nora ANSELL-SALLES

mercredi 5 février 2014

BAROMÈTRE D’OPINION DREES 2013


Les Français s’inquiètent des inégalités,
mais réaffirment leur soutien au système public de protection sociale

 

Les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales. Dans ce contexte, ils restent très attachés au système public de protection sociale et d’assurance maladie. C’est ce que révèlent le baromètre d’opinion de la DREES réalisé par BVA et l’étude « Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? »

 

En 2013, marqués par la crise, les Français sont critiques. Neuf sur dix estiment que les inégalités ont plutôt augmenté au cours des cinq dernières années. Seuls sept Français sur dix partageaient ce constat dans les années 2000. S’ils considèrent, à 42 %, les inégalités de revenus comme les plus répandues, ils jugent les inégalités d’accès aux soins comme les moins acceptables (22% des réponses), devant les inégalités de revenus (19%) et de logement (16%).

 

Ils se disent satisfaits de leur situation personnelle, mais près de la moitié d’entre eux craignent une situation de chômage dans les mois à venir, pour eux ou leurs proches. Ils sont aussi plus pessimistes pour les générations futures.

 

S’estimant en bonne santé, une perception stable depuis 2007, ils sont pour la première fois plus nombreux à penser que la santé de leurs compatriotes se dégrade. Si 68% d’entre eux s’estiment satisfaits de la qualité des soins à l’hôpital, une part croissante pense que celle-ci s’y est détériorée ces dernières années. Par ailleurs, pour six Français sur dix, la qualité des soins diffère selon les revenus et le lieu où l’on habite. La satisfaction quant à l’accès aux dentistes et aux médecins a baissé entre 2007 et 2013.

 

Face à ces constats, les Français continuent d’en appeler au soutien de l’État et au monopole de la Sécurité sociale. Une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale. Néanmoins, les Français sont plus nombreux qu’en 2000 à considérer cette part comme excessive. Mais pour 61% d’entre eux, l’État reste l’acteur majeur de la solidarité contre une minorité à penser que ce rôle doit revenir aux familles (8%), aux associations (5%) ou aux compagnies d’assurances (2%).

 

NDLR : MGEGI et Baromètre (santé des fonctionnaires)

Une évolution notable cependant : en 2013, 60% des Français jugent que les entreprises ne doivent cotiser ni plus ni moins qu’actuellement pour la protection sociale, contre 48% en 2010. Et ils ne sont plus que 32% à penser qu’elles doivent cotiser davantage contre 45% en 2010.


 

Outil de référence depuis 2000, le Baromètre d’opinion de la DREES analyse l’opinion des Français sur la santé, la protection sociale (assurance-maladie, retraite, famille, handicap-dépendance, pauvreté-exclusion) ainsi que sur les inégalités sociales. Les données de la vague 2013 ont été collectées du 14 octobre au 26 novembre, auprès d’un échantillon de 4 000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans ou plus en France métropolitaine. Ce Baromètre apporte un éclairage complémentaire aux travaux menés habituellement par la Drees, puisqu’il met en parallèle les évolutions perçues et réelles des politiques sanitaires et sociales.

 

 

 
Recevoir  les documents ci-dessous part mail : nansellsalles@mgefi.fr
:
·         
La synthèse des résultats du Baromètre d’opinion DREES en 2013.
·         
« Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? », Études et Résultats, DREES, n°866, février 2014.

mardi 4 février 2014

MINE D'INFOS: Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France ...

MINE D'INFOS: Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France ...: LE REGARD DE: MG France     Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annon...

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MINE D'INFOS: e-docteur : en savoir plus....: e-docteur, l’analyse immédiate de vos symptômes Pourquoi e-docteur ? Face aux symptômes d’une maladie, les patients veulent désorm...

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MINE D'INFOS: [nile_] Compte-Rendu du café nile avec C. Saout et...: En suivant le lien http://bit.ly/1eLYAgV , vous trouverez le compte-rendu du café nile avec Christian Saout, dont le thème était "...

[nile_] Compte-Rendu du café nile avec C. Saout et café nile du 5 février 2014 "Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé"


En suivant le lien http://bit.ly/1eLYAgV , vous trouverez le compte-rendu du café nile avec Christian Saout, dont le thème était "Quel peut/doit être la place du citoyen dans le système de santé ?"

Agenda :

3/02/2014 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris)

prochain café nile en présence de :

 

-          Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

-          Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

-          Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

-          Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques & Gouvernementales de Sanofi

-          Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

 

Viendront débattre sur le thème :

 

« Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »

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MINE D'INFOS: Plan cancer : quid de la prévention environnementa...: LE POINT DE VUE DE: Michèle Rivasi Le président François Hollande vient de présenter le troisième plan cancer 2014-2018 au cours des «...

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MINE D'INFOS: e-docteur : en savoir plus....: e-docteur, l’analyse immédiate de vos symptômes Pourquoi e-docteur ? Face aux symptômes d’une maladie, les patients veulent désorm...

e-docteur : en savoir plus....

Pourquoi e-docteur ?

Face aux symptômes d’une maladie, les patients veulent désormais en comprendre le sens et la portée.

Aujourd’hui, à défaut de meilleure solution, ils cherchent des informations sur Internet, où ils peinent souvent à trouver des éléments de réponse adaptés à leurs situations personnelles.
 

 
Que signifient leurs symptômes ?

Doivent-ils consulter leur médecin traitant, appeler le SAMU, se précipiter aux urgences ou se contenter dans un premier temps d’une auto-surveillance ?

Peuvent-ils prendre certains médicaments en automédication pour soulager les symptômes ?

Répondre à toutes ces questions, telle est l’ambition d’e-docteur, le premier outil d’analyse des symptômes conçu et encadré par des médecins.

Concrètement, que permet de faire e-docteur ?

e-docteur permet à l’internaute :



- d’exprimer ses symptômes,
- d’apprendre à quoi ils correspondent,
- de découvrir et comprendre les diagnostics envisageables,
- de prendre la décision appropriée à sa situation : se rendre aux urgences, prendre rendez-vous chez le médecin, pratiquer une auto-surveillance…
- de mieux se préparer à la consultation médicale,
- de détecter d’éventuelles épidémies localisées à des fins de santé publique.

Comment fonctionne e-docteur ?

A partir d’un symptôme exprimé et en tenant compte de l’âge et du sexe de l’utilisateur, e-docteur pose des questions qui suivent le cheminement d’un raisonnement médical. Tout l’apport d’e-docteur réside dans son système d’intelligence artificielle basé sur une logique informatique que les experts nomment « logique floue ».



Ce terme renvoie au fait que le raisonnement de l’algorithme de l’outil ne se limite pas à des réponses « oui » / « non » (caractéristiques des systèmes binaires), mais prend en considération le fait que l’appartenance d’un symptôme à un diagnostic soit plus ou moins probable. Tout simplement parce qu’en médecine, les réponses sont rarement certaines à 100%.

A l’issue du questionnaire, e-docteur réalise une estimation du niveau d’urgence, propose une liste de causes probables, suggère des conseils sur l’attitude à adopter, et offre la possibilité d’imprimer la liste de ses symptômes pour son médecin ou son pharmacien.
 
 

Un outil évolutif


Les médecins à l’origine du système expert d’e-docteur suivent l’outil au quotidien pour l’adapter aux nouvelles données scientifiques et aux retours des praticiens de santé.
 
A ce titre, les utilisateurs – particuliers et professionnels de santé – sont invités à donner leur avis en page de réponse pour permettre une amélioration de l’outil.

Actuellement, e-docteur est capable d’identifier 511 pathologies. Il va progressivement s’enrichir pour en recenser à terme 1 500 à 2 000.

Comment a été conçu e-docteur ?

e-docteur a été conçu et développé par des médecins de terrain. Il est le fruit d’un long travail d’expérimentation et d’amélioration : des tests ont notamment été réalisés sur la base de comptes rendus hospitaliers, puis sur des patients réels à l’hôpital Lariboisière, à Paris, ainsi que par une équipe de médecins de SOS Médecin Paris Ile de France afin d’orienter les patients.

Le système expert d’e-docteur devrait être déployé très prochainement à l’hôpital Lariboisière pour permettre aux infirmières d’accueil des urgences de n’oublier aucune question importante, avec un résumé du questionnaire.

e-docteur est un outil intelligent d’analyse des symptômes. Aussi pertinent soit-il, il ne remplacera jamais une consultation médicale. Notre conviction, c’est qu’e-docteur peut aider les usagers – à partir d’un questionnaire personnalisé et rigoureux – à mieux comprendre leurs symptômes, mieux les formuler, apprécier l’éventuel caractère d’urgence d’une situation et préparer une consultation médicale” précise Arnaud Julien, DG d’e-sante.fr



Les acteurs d’e-docteur




e-santé.fr est l’un des sites leaders de l’information santé grand public en France. Il est édité par e-santé SA, société anonyme au capital de 3,4 millions d’euros, dont l’activité est de diffuser de l’information et des services santé grand public en France et en Belgique, par le biais de trois sites internet : e-sante.fr, e-sante.be et e-gezondheid.be. Arnaud Julien en est le directeur général, Pascal Thiriez le directeur général adjoint.

Pour en savoir plus : www.e-sante.fr - Accès direct à e-docteur : www.e-sante.fr/e-docteur




Persomed

Persomed est une société d’Edition Multimédia d’information dédiée depuis 13 ans à l’information des patients et au développement d’interfaces entre le grand public, les patients et les professionnels de la santé. Persomed travaille avec un panel de plus d’une centaine de praticiens et est coordonne deux missions publiques dans ce domaine. Elle a porté et encadré avec ses équipes techniques et médicales le projet e-docteur avec son inventeur, le Docteur Loic Etienne et participe également à l’élaboration des informations médicales d’e-docteur. Elle est dirigée par le Dr Pascal Gleyze, chirurgien orthopédiste.

Loïc Etienne


Médecin urgentiste, le Dr Loïc Etienne est l’inventeur du système expert d’e-docteur. Il s’intéresse depuis plus de 25 ans à l’e-santé : il a notamment développé 3615 Ecran Santé sur Minitel dès 1987 et est à l’origine de plusieurs sites d’e-santé dédiés au grand public et du blog www.zeblogsante.com




Retrouver l’ensemble du dossier de presse d’un simple clic…



Laurent MIGNON | Directeur
LauMa communication

35, rue d'Hauteville • 75010 Paris

Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France pour les soins de proximité

LE REGARD DE: MG France
 
 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.


Mots-clés : cancer, premier recours, prévention, chimiothérapie à domicile

 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.
 

Dr Claude LEICHER

Dr François WILTHIEN

Dr Jacques BATTISTONI

 

Référence du communiqué de presse : N° 297 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire

 

Plan cancer : quid de la prévention environnementale?

LE POINT DE VUE DE: Michèle Rivasi

Le président François Hollande vient de présenter le troisième plan cancer 2014-2018 au cours des « Rencontres de l'Institut national du cancer ». L’objectif est de lutter contre la première cause de décès en France, avec près de 150 000 morts par an.


Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, "ce plan met surtout l’accent sur la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à la maladie, avec notamment la question des frais non remboursés entraînés par la maladie et les prix trop élevés des nouveaux traitements contre les cancers. C’est évidemment très important, tout comme la lutte contre le tabagisme (1), mais il ne faut pas s’arrêter là. Face à l’explosion des cancers hormonodépendants, il faut accentuer la prévention environnementale et cesser de nier le lien entre cancers et pollutions (chimique, atmosphérique, exposition des travailleurs, amiante etc)".


"Sur la lutte contre les inégalités, rappelons que la politique d'austérité imposée par la Troïka se traduit par une catastrophe sanitaire (2). Nos systèmes de santé sont menacés par la crise, et par conséquent, c'est la santé de toutes et tous qui en pâtit: il faut mettre un garrot sur l'hémorragie sanitaire provoquée par la crise, elle n'apporte que détresses médicale et sociale.



"Il est urgent que les responsables politiques européens, que ce soit au niveau de la Commission européenne ou des Etats membres, fassent montre d'une véritable ambition en matière de prévention des maladies liées aux comportements et à l'environnement. Et ce, quelles que soient les pressions exercées par des lobbies puissants comme les industries du tabac, de l'alcool, de la téléphonie mobile (ondes électromagnétiques), ou encore les industries chimiques et singulièrement celle de l'agro-alimentaire (pesticides) et des emballages (perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A). C’est pourquoi nous venons d’interpeller le premier ministre sur les avancées de la Stratégie nationale perturbateurs endocriniens, qui est devrait être au coeur du plan cancer".



Pour conclure, l’eurodéputée estime que la recherche sur les causes des cancers doit être encouragée, de même que l'application du principe de précaution face à la dissémination substances toxiques dans l'environnement. "La santé de nos concitoyens ne doit jamais être sacrifiée sur l'autel des profits des grands groupes internationaux. Elle devrait être la ligne rouge des représentants européens lors des négociations traité transatlantique de libre-échange (TTIP) en cours".



(1) Selon Michèle Rivasi, le prix du tabac devrait être harmonisé dans toute l'Union Européenne, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas

(2) Plus de 3 millions de personnes privées d'assurance maladie, pas d'accès aux médicaments pour les malades du cancer sans emploi: la débâcle sanitaire qui touche aujourd'hui la Grèce met en cause les mesures budgétaires criminelles imposées par la Troïka - passage forcé de 6 milliards à 2 milliards d'euros pour le budget de la santé - à ce pays de 11 millions d'habitants, où le chômage concerne 2 jeunes sur 3 et atteint 28% pour la population générale.

La MGEFI rejoint le réseau Audistya


Depuis le 1er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés Audistya.

 Lire la suite : http://www.miroirsocial.com/actualite/9705/la-mgefi-rejoint-le-reseau-audistya


A propos de Miroir social :


Miroir social, réseau d'informations sociales


www.miroirsocial.com/

Miroir Social est un média qui entend donner la parole et les moyens d'échanger à l'ensemble des acteurs du dialogue social.
 
 
 
 
 

 

MINE D'INFOS: Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audisty...

MINE D'INFOS: Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audisty...: Depuis le 1 er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés...

Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audistya

Depuis le 1er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés Audistya.

Lire la suite : http://www.miroirsocial.com/actualite/9705/la-mgefi-rejoint-le-reseau-audistya


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NDLR : MGEFI et MIROIR SOCIAL

SANTÉ__PRÉVOYANCE__RETRAITE

UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?

 

Compte rendu du Colloque organisé le 4 novembre 2013 par MIROIR SOCIAL

 

en partenariat avec MGEFI (groupe Istya) et SMI (groupe Covéa)

http://pressentinelle2.blogspot.fr/2014/01/une-protection-sociale.html

 

 

 

 

 
 
 
 


 

La MGEFI dans la presse


Titre : Carnet

Monique Auge  élue, au titre du monde  mutualiste, présidente du conseil national du Crédit coopératif, dont elle est membre titulaire, représentant la FNMF. Monique Augé est issue de la MGEFI.

 MUT ECHO - FEV 14

 

 

Titre : La MGEFI rejoint le réseau Audistya

www.miroirsocial.com du 4 février 2014






 
 
 

lundi 3 février 2014

MINE D'INFOS: La MGEFI fait le choix AUDISTYA pour ses adhérents...

MINE D'INFOS: La MGEFI fait le choix AUDISTYA pour ses adhérents...: Audistya, Le choix de la qualité et de la proximité, au juste prix   Depuis le 1 er février 2014, la MGEFI propose à ses adhére...

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MINE D'INFOS: HARMONISATION DES TAUX DE TVA APPLICABLES À LA PRE...: FOCUS : PROPOSITION DE LOI HARMONISATION DES TAUX DE TVA APPLICABLES À LA PRESSE IMPRIMÉE ET À LA PRESSE EN LIGNE Proposition de loi...

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MINE D'INFOS: Plan cancer 3 : 4 février 2014

MINE D'INFOS: Plan cancer 3 : 4 février 2014: INTERNATIONAL CONFEDERATION of CHILDHOOD CANCER PARENT ORGANISATIONS et UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D’ENFANTS AT...

Plan cancer 3 : 4 février 2014



INTERNATIONAL CONFEDERATION of CHILDHOOD CANCER PARENT ORGANISATIONS


et

UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D’ENFANTS ATTEINTS DE CANCER OU DE LEUCEMIE (France)
Plan cancer 3 : 4 février 2014
La prise en charge globale et spécifique de l’enfant est en danger.


L’UNAPECLE, représentante en France de l’International Confederation of Childhood Cancer Parents Organisations (ICCCPO : http://icccpo.org) et forte de son réseau de 40 associations réparties sur tout le territoire travaille avec l’ensemble des associations de parents européennes pour améliorer la prise en charge au niveau européen et français permettant de réduire les inégalités.

Une définition d’un standard européen de prise en charge globale de qualité de l’enfant malade et de sa famille a ainsi été établi. L’ensemble de ces éléments est conçu pour une exportation simple et rapide à tous les pays.

1. En France : La spécificité de l’enfant atteint de cancer est moins reconnue qu’auparavant



Un enfant est un être en devenir, un adulte en construction : au-delà des traitements, sa prise en charge doit tenir compte de cet élément fondamental. Dans le premier plan cancer, la spécificité de l’enfant atteint de cancer a été reconnue et même montrée en exemple. Depuis les associations de parents voient s’amoindrir les moyens de prise en compte de cette spécificité.

L’exemple des allocations réservées aux parents qui doivent cesser de travailler pour accompagner leur enfant malade est instructif :

l’obtention d’une allocation d’urgence comme l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP créée en mai 2006) qui relève des Caisses Primaires d’Assurance Maladie, prend en moyenne 3 à 6 mois,

Celle des autres prestations compensatrices (Allocation d’Education pour Enfant Handicapé par exemple) qui dépend maintenant des MDPH est de 6 à 8 mois !

Et le montant journalier de ces allocations n’a pas été réévalué depuis plus de 3 ans



De même le droit au maintien de la scolarité, inscrit dans la loi française n’est pas assurée à tous ces enfants malades dans les faits , faute d’enseignants détachés.

Enfin la place laissée dans les institutions, aux représentants des malades de l’oncologie pédiatrique devient inexistante, comme la plupart des associations qui se concentrent sur le domaine de la pédiatrie. L’institut National du Cancer (INCa) n’a plus de personne spécifiquement dédiée à la pédiatrie ; le groupe de travail pédiatrique de l’Agence National de Sécurité des Médicaments ne comprend aucune association. 2

2/ En France : Un désistement des institutions dans les aides aux familles et aux associations menace la qualité de la prise en charge.


Les nouvelles organisations de soins en oncologie pédiatrique au sein des schémas interrégionaux de prise en charge des enfants atteints de cancer ont augmenté le reste à charge des familles : elles doivent aujourd’hui se déplacer souvent loin de leur domicile. L’augmentation des trajets et la nécessité d’avoir recours à des hébergements de proximité associée à la crise économique ont multiplié le nombre des familles demandant des aides alimentaires et de secours aux associations



•La déstabilisation financière créée par la maladie ne permet pas aux familles de faire appel à des soins de support pour l’ensemble des proches de l’enfant malade et l’organisation des associations de parents ne permet pas de répondre à l’ensemble des demandes

•Le financement des associations qui s’impliquent dans l’accueil, les aides et les soutiens a considérablement diminué du fait des réorganisations institutionnelles, de la baisse des crédits alloués et de la non-considération pour leurs actions.

•La prise en charge psychosociale de l'enfant atteint de cancer et des ses proches, pendant et après la maladie, est préconisée par les Plans cancer mais, en général, non assumée par les structures de soins. Sollicitées dans ce domaine par les familles, voire par les équipe soignantes elles-mêmes, les associations de parents doivent bénéficier de financements publics leur permettant d'en assurer la gratuité.

Sans les aides directes des institutions et celles des associations, les familles déstabilisées financièrement sont de plus en plus nombreuses. Ceci met directement en cause la qualité des traitements, leurs suivis et même l’accès aux protocoles de recherche clinique et aux traitements innovants. Les associations de parents qui connaissent bien les problèmes posés par l’influence des facteurs sociaux sur la qualité des soins souhaitent rester les interlocuteurs privilégiés des institutions qui mettent en place les indicateurs de qualité des traitements. Elles ne peuvent le faire sans moyens et sans une reconnaissance confiante de leur travail de terrain

L’UNAPECLE très vigilante sur ces 2 points essentiels prendra connaissance du plan cancer 3 avec intérêt et rigueur. Les points d’avancement sur ces sujets seront analysés et la position des associations de parents fera l’objet d’un nouveau communiqué de presse le 15 février à l’occasion de la journée internationale du cancer de l’enfant.




Contact UNAPECLE


Portable : 06 69 60 68 26

Site : unapecle.medicalistes.org/3



ANNEXES - Références :

Etude Eurocare 5 :


L'étude Eurocare-5 a comparé les taux de survie à cinq ans de plus de 60.000 enfants atteints d'un cancer entre 2000 et 2007 dans 29 pays européens au total.



Elle montre des écarts de 10% à 20% sur les chances de survie des enfants entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Cet écart est encore plus important pour les cancers dont la guérison est difficile (haut risque).

Lire l’article : http://press.thelancet.com/EUROCARE2.pdf

European standards of Care :


Rédigé par une association polonaise représentant ICCCPO en collaboration avec la société savante SIOP, ce document défini l’ensemble des moyens jugés nécessaires à la prise en charge d’un enfant atteint d’un cancer. Il doit servir de référentiel Européen d’évaluation.

Voir le texte : http://www.epaac.eu/from_heidi_wiki/English.pdf

European Network for Cancer research in Children and Adolescents


Ce réseau d’Excellence vise à partager et propager au niveau européen les meilleurs traitements du cancer de l’enfantet de l’adolescent. Il intègre un comité de Parents et de Patients (Parents & Patients Advocacy Comity) auquel participe l’UNAPECLE.

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