Nora ANSELL-SALLES

mercredi 22 janvier 2014

MINE D'INFOS: Comment percevez-vous votre mutuelle ?

MINE D'INFOS: Comment percevez-vous votre mutuelle ?: Baromètre 2013 « satisfaction adhérent» Dans la continuité de sa démarche qualité et conformément aux exigences de la norme ISO 9001,...

MINE D'INFOS: Comment percevez-vous votre mutuelle ?

MINE D'INFOS: Comment percevez-vous votre mutuelle ?: Baromètre 2013 « satisfaction adhérent» Dans la continuité de sa démarche qualité et conformément aux exigences de la norme ISO 9001,...

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MINE D'INFOS: Comment percevez-vous votre mutuelle ?: Baromètre 2013 « satisfaction adhérent» Dans la continuité de sa démarche qualité et conformément aux exigences de la norme ISO 9001,...

Comment percevez-vous votre mutuelle ?


Baromètre 2013 « satisfaction adhérent»

Dans la continuité de sa démarche qualité et conformément aux exigences de la norme ISO 9001, la MGEFI a mis en place pour la deuxième année consécutive, un baromètre de satisfaction visant à “surveiller la perception de ses adhérents sur le niveau de satisfaction de leurs exigences”.

Mené par la cellule Animation qualité de la DOQ, ce chantier permet à la mutuelle,  non seulement   de suivre l’évolution de la performance de son système "Qualité" mais aussi  l’évolution de la "satisfaction" globale de ses  adhérents. L’analyse des résultats en fonction du profil  a permis à la MGEFI de mesurer par ailleurs  progrès accomplis.

 

Plus accessible et plus réactive

 

Le plan d’action déployé à l’issue de la première enquête(1) de satisfaction permet aujourd’hui d’enregistrer un certain nombre de progrès sur les “basiques” de la satisfaction que sont la joignabilité, la simplicité des démarches pour l’adhérent ou les délais de réponse par courrier.

 

Si les résultats de cette enquête révèlent que la MGEFI a su consolider ses “basiques”, ils indiquent aussi que les attentes des adhérents portent davantage sur les prestations. En effet, le niveau de prise en charge sur les soins courants, l’optique, le dentaire et plus précisément  les dépassements d’honoraires apparaît aujourd’hui comme une attente majeure des adhérents. Attente qui sera au cœur de la réflexion  sur l’offre santé et la revalorisation des prestations menée par la mutuelle cette année.

 

(1) Enquête réalisée auprès de 1 392 adhérents représentatifs de la population protégée par la MGEFI.

FORMATION : La MGEFI prochainement en mode E-learning


Campus mgefi

Depuis 2008, la formation et le développement des compétences des collaborateurs sont au cœur de la politique RH de la MGEFI. Ainsi, après la création de sa propre cellule de formation interne en 2011, elle franchit aujourd’hui une nouvelle étape avec la mise en place du “Campus MGEFI”.

 

Structurer et organiser le partage des connaissances

 

Si les sessions de formation présentielles* proposées et animées par la Direction de l’offre et de la qualité constituent un solide socle de connaissances au bénéfice d’un grand nombre de collaborateurs, la Direction des ressources humaines vise aujourd’hui de nouveaux objectifs en termes de formation interne en insufflant un esprit “Campus” dans la culture MGEFI :

 

Formaliser et pérenniser l’ensemble des savoir-faire et connaissances échangés au quotidien au sein des équipes ;

 

Améliorer la qualité de l’apprentissage par l’utilisation de technologies nouvelles ;

 

Faciliter l’accès aux ressources pour tous ;

Favoriser les échanges et la collaboration (notamment à distance) entre formateurs et stagiaires ;

 

Ainsi, les collaborateurs de la MGEFI bénéficieront prochainement d’une plateforme d’e-learning, “outil qui n’a absolument pas vocation à remplacer la formation présentielle, mais plutôt à la compléter, voire l’enrichir”, fait remarquer Fréderic Richert, de la Direction des ressources humaines, qui ajoute que “la MGEFI souhaite accroitre le nombre de formateurs internes et ainsi enrichir et formaliser l’offre existante”.

 

E-learning : quels atouts ?

La dématérialisation des modules de formation via une plateforme d’el-learning présente plusieurs atouts pour la MGEFI.

 

En effet, ce type d’outil, dont le fonctionnement peut-être comparé à celui d’un site internet ou à celui des applications qu’un grand nombre d’entre nous utilise aujourd’hui sur smartphone ou tablette numérique, permet notamment :

 

De programmer des sessions visant un grand nombre de stagiaires, voire la totalité des collaborateurs d’une entreprise ;

 

Une utilisation répétée des modules de formation sans avoir à organiser de nouvelles sessions (pour des révisions ou pour de nouveaux collaborateurs par exemple) ;

 

Une interactivité que des supports classiques (papier, powerpoint) ne permettent pas ;

 

Un outil complémentaire pour les formateurs internes pour diffuser et valider l’apprentissage.

 

Tous acteurs de notre formation

 

Ce campus, qui mêle donc formation présentielle et formation “virtuelle” illustre la volonté de la MGEFI de voir ses collaborateurs devenir “acteurs” de leur formation, tout au long de leur vie professionnelle.

 

En mettant à leur disposition des outils plus accessibles, plus attractifs et plus ludiques, elle marque son entrée dans l’ère de l’entreprise apprenante.

 

* Organisée sur place en présence de formateurs et de participantes

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014: Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D revient sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement eu...

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014: Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D revient sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement eu...

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MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014: Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D revient sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement eu...

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014

MINE D'INFOS: Webjournal Votre Europe, janvier 2014: Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D revient sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement eu...

Webjournal Votre Europe, janvier 2014


Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D revient sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement européen. Le webjournal "Votre Europe" vous permet de suivre le travail des eurodéputé-e-s socialistes.

 

Au sommaire de ce numéro, avec Eric Andrieu et Liêm Hoang-Ngoc :

·         La commission d'enquête du Parlement européen sur la troïka ;

·         Les marques régionales et les suites du scandale de la viande de cheval.

En pièce-jointe, le compte-rendu de la délégation reprend les communiqués et les interventions de vos eurodéputé-e-s pendant cette session ; compte-rendu est également disponible .

 

Pour reprendre ces informations sur un site Internet via un code html, il suffit de cliquer ici pour le webjournal, et ici pour le compte-rendu.

 

Le bilan 2009-2014 des eurodéputé-e-s socialistes est également disponible. Présenté sous la forme d'un abécédaire, il est consultable sur leur site Internet et disponible sur demande. Pour le reprendre sur site Internet via un code html, c'est par ici.

 

Agenda: prochain colloque organisé à Paris "(Re)légitimer l'action publique dans l'Union européenne, perspectives franco-allemandes" à l'occasion du prochain anniversaire du Traité de l'Elysée le 22 janvier 2014.

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL: Le 29 janvier 2014 Sous le haut patronage et en présence de Benoît HAMON, Ministre délégué chargé de l'économie sociale et sol...

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL: Le 29 janvier 2014 Sous le haut patronage et en présence de Benoît HAMON, Ministre délégué chargé de l'économie sociale et sol...

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL

MINE D'INFOS: 29/01/2014 Colloque ESS CIGAL: Le 29 janvier 2014 Sous le haut patronage et en présence de Benoît HAMON, Ministre délégué chargé de l'économie sociale et sol...

29/01/2014 Colloque ESS CIGAL


Le 29 janvier 2014

Sous le haut patronage et en présence de Benoît HAMON, Ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation Ministère de l'économie et des finances, Centre d'activités sociales, culturelles et sportives

139-143 rue de Bercy, 75012 Paris

 

L'Economie sociale et solidaire : pour quelle dynamique ?

 

PRE PROGRAMME

15h00 – 15h15 : Ouverture et présentation des travaux

Catherine GRAS, présidente de Galilée.sp,

Alain ARNAUD, président du CIRIEC-France,

Pascal CHAMPVERT, président d'AD-PA,

 

15h15- 16h15 : L'ESS en France, ses apports à l'économie et à la société : une dynamique de succès, des projets présents et plus que jamais l'envie de servir !

Table ronde modérée par Yannick GIRAULT, administrateur de Galilée.sp en associant les regards croisés de:

Thierry BEAUDET, président de la MGEN et Vice Président de la Mutualité Française,

Jean-Louis CABRESPINES, président du CEGES,

Marcel CABALLERO, vice-président du CIRIEC-France,

Jean-Philippe POULNOT, président de la Fondation du Chèque déjeuner

16h15 – 17h15 : ESS, concurrence et marché : avec quel cadre européen lutter à armes égales sans perdre son âme ?

Table ronde modérée par Pierre GOUDIN, administrateur de Galilée.sp en associant les regards croisés de :

Jean-Louis BANCEL, président du Crédit Coopératif,

Jean-Luc de BOISSIEU, délégué général du Groupement des Entreprises Mutuelles d'assurances (GEMA),

Axel de MARTENE, conseiller au cabinet,

Michel BARNIER, Commissaire Européen chargé du marché intérieur et des services,

Jorge de SA, président du CIRIEC-Portugal,

Denis STOKKINK, président du think tank Pour La Solidarité

17h15 – 17h30 : intervention de Benoît HAMON,Ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation

17h30-18h00 : remise des 3 Prix « CIGAL » par Benoît HAMON

 

18h00 – 19h00 : Cocktail de clôture au centre de conférences Pierre Mendès-France du Ministère de l'économie et des finances

 

DERNIERE MINUTE :

Serge Brichet, président de la MGEFI remettra l’œuvre d’art au lauréat du  second prix

 

LIVETWEET
Durant le colloque
#esscigal

mardi 21 janvier 2014

Hépatite C - PHC 2014

Liens vers les documents  (CP, DP, Abstracts) remis à la conférence de presse PHC 2014 le 13 janvier 2014  .

2014 promet d’être une année charnière, avec l’arrivée de deux nouvelles molécules, et la sortie du très attendu rapport d’experts, sous la houlette du professeur Dhumeaux, premier rapport de recommandations pour la prise en charge des hépatites B et C.


Edito du Professeur Marcellin sur le site du PHC :

http://www.youtube.com/watch?v=uew6lf0JUkE

Vidéo reportage dédiée, diffusée lors du point presse :

http://youtu.be/hyeiFWqf8Us    

Nouveau et gratuit : Le magazine TEAM - Plastic Surgery


Chirurgie et médecine esthétiques, une nécessité plus qu’un luxe !



Le magazine TEAM - Plastic Surgery aborde le domaine très spécialisé de la chirurgie plastique esthétique et réparatrice, en pénétrant les arcanes de cet univers méconnu du grand public.

Chirurgie esthétique, cancer du sein, excision, transsexuels, obésité, médecine esthétique… Le magazine TEAM - Plastic Surgery apporte une information professionnelle, claire et précise sur des sujets d'actualité :

Obsession mondiale et diktat de nos sociétés humaines depuis des millénaires, l'image de notre corps nous échappe de plus en plus.

Avec 18 millions d'interventions annuelles pratiquées par des chirurgiens plasticiens qualifiés dans le monde, la question est donc posée :

La beauté est-elle une obligation ? La laideur est-elle une fatalité ?

S’assumer implique en tout cas un choix : la nature ou l’artifice ?

La transformation du corps (par la chirurgie esthétique, les cosmétiques, le piercing, le tatouage, le vêtement ou la diététique…), certes ouvre une vie plus sereine à la femme et à l’homme modernes, mais seulement dans la mesure où cette transformation ne froisse pas le miroir de l’âme !

Sachant aussi que l’artifice d'une reconstruction est tout sauf un luxe après les accidents, les maladies ou les guerres.

La chirurgie plastique est un message d'espoir car l’Homme est dorénavant capable de redonner un sens à une vie perturbée ou démolie.

Découvreur de talents, TEAM - Plastic Surgery ouvre aussi les portes de l’esthétisme corporel reflété par l’art, la mode, la photographie, la diététique…

Le magazine TEAM Plastic Surgery est GRATUIT car le libre accès à l'information rigoureuse, écrite par des chirurgiens qualifiés, est une priorité pour éviter les dérives.

Le Magazine TEAM Plastic Surgery est téléchargeable sur l'Apple store et Google Android, en anglais comme en français.

App Store: http://ow.ly/qlX6L

Google Play: http://ow.ly/qlWTI

Européens, Chinois et Américains sont nos premiers lecteurs enthousiastes. Rejoignez-les !

Déjà 1 million de visites et de demandes d'informations sur le portail des chirurgiens plasticiens qualifiés: www.chirurgiens-plasticiens.info.

Quelques sujets du magazine TEAM - plastic surgery :

- Afrique, Bukavu, région des grands lacs. Un paradis devenu enfer pour des milliers de femmes. Un homme, le Dr Mukwege, "trop seul", tente d'apaiser les souffrances.

- Interventions chirurgicales sous hypnose pour réduire les effets secondaires de l'anesthésie générale.

- Transsexuels! Féminisation du visage; transformation anatomique et morphologique.

- Mode: Effervescence au pays du Soleil levant. Des tatamis aux podiums il n'y a qu'une Geta...

- Toraya! Le prestige japonais à Paris. L'art des "Wagashi" au service du palais!

- Kaboul La chirurgie des Âmes par Laurence Levasseur. L'art peut permettre à l'individu de se reconstruire et de retrouver sa dignité.

- Images magnétiques! Oleg Dou, Photographe Russe. Oleg fait ressortir par son travail de chirurgien numérique évoquant la fragilité de la porcelaine, l'intérieur de l'âme.

MINE D'INFOS: Vous avez dit mutuelle européenne...

MINE D'INFOS: Vous avez dit mutuelle européenne...: Statut de mutuelle européenne La Fédération des mutuelles de France se félicite de l'annonce à Strasbourg, par Antonio Tajani,...

Vous avez dit mutuelle européenne...



Statut de mutuelle européenne



La Fédération des mutuelles de France se félicite de l'annonce à Strasbourg, par Antonio Tajani, vice Président de la commission européenne, du lancement d'une initiative législative en vue de l'adoption d'un statut de mutuelle européenne (SME).

Après plus de vingt ans d'attente, au cours desquels la Mutualité française, et singulièrement les Mutuelles de France ont oeuvré sans relâche pour obtenir ce statut, cette annonce mérite d'être saluée.

C'est un pas significatif et particulièrement important de reconnaissance du fait mutualiste, de ses valeurs, de son modèle démocratique, économique et social au niveau européen.

Il doit permettre d'ouvrir de nouvelles voies au mouvement mutualiste en France et en Europe.

Montreuil, le 20 janvier 2014

A propos des Mutuelles de France  La Fédération des mutuelles de France, présidée par Jean-Paul Benoit, regroupe près de 130 groupements mutualistes dont 88 mutuelles santé et 34 unions ou mutuelles gestionnaires de réalisations sanitaires et sociales qui gèrent près de 300 services de soins et d’accompagnement mutualistes (Ssam).

L’ensemble des mutuelles et unions de la FMF protègent 3 millions de personnes.

La FMF est membre de la Fédération nationale de la Mutualité française depuis l’unification du mouvement mutualiste en 2002.


MINE D'INFOS: Actes du 11e Colloque professionnel Ipse – 22 nove...

MINE D'INFOS: Actes du 11e Colloque professionnel Ipse – 22 nove...: Intervention de Serge Brichet Président de la Mgefi 11 e Colloque professionnel Ipse – 22 novembre 2013 « Généralisati...

Actes du 11e Colloque professionnel Ipse – 22 novembre 2013



Intervention de Serge Brichet

Président de la Mgefi

11e Colloque professionnel Ipse – 22 novembre 2013

« Généralisation de la complémentaire santé : quelle nouvelle définition des rôles pour la sécurité sociale et les complémentaires »

 

 

Je voudrais dans un premier temps formuler un certain nombre de remarques préalables, notamment suite au discours de Monsieur Chadelat qui a taclé les assureurs complémentaires, dont je fais partie en tant que mutuelle.

Il convient de noter que les assureurs mutualistes complémentaires, que nous représentons ici, sont des assureurs paradoxaux, dans la mesure où plutôt que de défendre leur pré carré et leurs chiffres d’affaires, ils se battent d’abord et avant tout pour la défense du régime obligatoire. Dans le même temps, nous sommes des assureurs complémentaires pragmatiques qui avons bien conscience que le régime obligatoire ne suffit pas pour accéder aux soins de qualité ; de ce fait, il nous faut proposer une couverture complémentaire digne de ce nom.

Par ailleurs, nous estimons à la Mgefi et à la MFP que la généralisation introduite par l’ANI a été faite dans le mauvais sens : il aurait d’abord fallu définir le contenu du contrat solidaire et responsable avant d’envisager une généralisation - qui n’en est pas une d’ailleurs et qui va surtout transférer partiellement des contrats individuels vers des contrats collectifs.

Un des problèmes qui se pose derrière est qu’il restera toujours sur la route des catégories de la populations qui ne seront jamais aidés fiscalement pour accéder à une couverture complémentaire : les étudiants, les chômeurs, les retraités… et j’ajouterai même modestement les fonctionnaires. Aujourd’hui, 50% de la population, qui comme toute la population doit disposer d’une complémentaire pour accéder à des soins de qualité, ne bénéficie d’aucune incitation fiscale pour pouvoir accéder à cette couverture complémentaire santé. Je connais personnellement dans la fiscalité un certain nombre de dispositifs pour « aider à », mais quel dispositif existe-t-il aujourd’hui pour aider à quelque chose d’aussi essentiel que la complémentaire santé, en tout cas pour la moitié de la population de ce pays ?

 

Concernant l’articulation régime obligatoire et régimes complémentaires, je dirais qu’elle est indispensable, à condition que celle-ci ne soit pas un contrat léonin, c'est-à-dire qu’il ‘y ait pas un acteur qui impose à un autre ce qu’il ne veut pas prendre en charge. De notre point de vue, s’il y a une articulation, une coopération, un partenariat – on met le mot que l’on veut – il faut que cette articulation se définisse d’abord et avant tout dans une logique de prise en charge de la santé plus que les soins, c'est-à-dire en amont, pendant et en aval du risque. Un partenariat intelligent entre régime obligatoire et régime complémentaire consiste à expertiser et financer ensemble autant des démarches de préventions que des démarches de soins et des démarches plus lourdes lorsqu’on est dans l’accompagnement de la santé, notamment en fin de vie.

Je comprends bien que l’on se place ici sur un débat essentiellement sur la santé. Mais si l’on veut faire bénéficier à nos concitoyens d’une bonne couverture sociale, nous devons aussi opter pour une une définition de la santé dans sa conception la plus large : nous devons y inclure non seulement le soin, mais aussi la prévention et les risques lourds. Les textes de loi jamais aboutis sur la prise en charge de la perte d’autonomie doivent nous rappeler aussi à cette réalité. Il y a un lien très étroit entre soins, santé, prise en charge de la perte d’autonomie, et c’est bien une réflexion globale sur ces questions qu’appelle de ses vœux la MFP.

 


En tant que mutuelle de fonctionnaires, il me tient à cœur de souligner que les fonctionnaires ne sont en aucun cas des privilégiés en matière de prise charge de soins et de santé. Peut être le sont-il en matière de stabilité de l’emploi, c’est un autre débat, mais certainement pas en matière de soins : ils sont comme tous les assurés sociaux de ce pays. L’employeur qu’est l’Etat n’aide en aucun cas à assurer cette protection et la plupart des fonctionnaires se retrouvent ainsi avec des couvertures facultatives, dont ils organisent eux même les solidarités.

Les questions que j’aimerais poser au travers de ce constat et de l’accord sur la généralisation : quels sont les risques aujourd’hui pour cette population de fonctionnaires? L’ANI représente pour nous un risque de siphonage de nos populations au travers les contrats collectifs et familiaux. Il y a aujourd’hui des fonctionnaires qui organisent librement leur protection et leur solidarité dans un cadre facultatif et qui peuvent être captés par un contrat collectif et familial. A un moment toutefois, la question des ruptures des contrats doit être posée. Que se passe-t-il quand un fonctionnaire est conjoint d’un salarié du privé bénéficiant d’un contrat collectifs – que je ne conteste pas –, que le contrat collectif s’arrête et que le fonctionnaire a été attiré par des dispositifs qui aujourd’hui risquent d’être redoutables pour des mutuelles de fonctionnaires si l’on n’est pas protégés ? Les solidarités ne se décrètent pas, elles s’organisent et se financent.

Quand Monsieur Chadelat se demande quand les complémentaires maladie vont enfin être utiles efficaces et responsables, je pense que nous avons en effet des leçons à apprendre et des actions à mener ; mais l’assurance maladie obligatoire se doit aussi d’être efficace, responsable et utile. Quand l’AMO cessera-t-elle de prendre en charge des médicaments qui ne sont pas utiles sans imposer pour autant aux complémentaires santé de prendre le relais ? La Mgefi a pour sa part décidé d’être responsable en ne prenant pas en charge les médicaments qui ne sont pas utiles.

Enfin, j’aimerais souligner que nous risquons d’entrer dans une grave crise sociale supplémentaire si nous ne prenons pas soins d’organiser une solidarité entre les générations, de l’actif vers le retraité, mais également une solidarité vers les plus jeunes populations. Il nous faut aujourd’hui inverser la solidarité intergénérationnelle ou bien la situation risque de devenir très difficile dans notre pays.


Télécharger le PDF du 11e Colloque Professionnel Ipse :  http://www.euroipse.org/11e-colloque-professionnel-ipse/

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MINE D'INFOS: VOEUX A LA PRESSE :Texte du discours du 1er minist...: Hôtel de Matignon Lundi 20 janvier 2014 Seul le prononcé fait foi Mesdames et Messieurs, Merci à vous d’être présents aussi...

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MINE D'INFOS: VOEUX A LA PRESSE :Texte du discours du 1er minist...: Hôtel de Matignon Lundi 20 janvier 2014 Seul le prononcé fait foi Mesdames et Messieurs, Merci à vous d’être présents aussi...

VOEUX A LA PRESSE :Texte du discours du 1er ministre


Hôtel de Matignon

Lundi 20 janvier 2014

Seul le prononcé fait foi
Mesdames et Messieurs,

Merci à vous d’être présents aussi nombreux ce soir, et merci à vous,  pour les voeux que vous m’avez présentés au nom de l’association de la presse ministérielle.

Recevez en retour mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Pour vous, pour ceux qui vous sont chers et pour tous ceux qui suivent au quotidien l’activité du Gouvernement et de Matignon, avec une pensée évidemment pour vos collègues actuellement retenus en otages.

C’est un rôle exigeant que le vôtre, et ce rôle porte en lui une responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens. Cela mérite le respect des responsables publics, et je ne crois pas m’être écarté à aucun moment de cette ligne de conduite, contrairement à certains de mes prédécesseurs. J’ai pu, effectivement, avoir à me plaindre d’une certaine forme de « bashing », mais je l’ai dit : ce n’est pas le Ayrault-bashing qui me préoccupe, c’est le « France-bashing » que je n’accepte pas, parce que notre pays mérite mieux que ces critiques erronées et injustes.

2013, vous le savez, n’a pas été une année facile. La presse, vous l’avez dit, n’a pas été épargnée par ces difficultés. Elle connaît de profondes mutations et doit, elle aussi, accomplir un effort considérable d’adaptation. De nombreux médias, dont chacun est un gardien de la liberté d’expression, sont aujourd’hui fragilisés. Ce sont d’ailleurs des sujets sur lesquels nous avons travaillé, et nous continuerons à le faire. Tout récemment encore, la TVA à taux super réduit pour la presse en ligne a été l’illustration.

Mais au-delà du cas spécifique de la presse, c’est bien la situation économique générale du pays qui est en cause, et c’est dans tous les domaines de la vie de la Nation qu’il a fallu agir vite et prendre des mesures fortes. Je ne vous en ferai pas la liste ce soir, pas à vous qui la connaissez bien. Je souhaite plus simplement – et comme c’est, je crois, le sens d’un échange de voeux - partager avec vous un constat et une conviction.
Le constat, c’est que la France est aujourd’hui en passe de s’en sortir. Elle est officiellement sortie de la récession, après cinq ans de croissance zéro en moyenne qui nous fait retrouver à peine aujourd’hui le niveau de richesse du pays en 2008. Les observateurs extérieurs comme les organisations internationales prévoient désormais une poursuite de la reprise, avec une croissance de l’ordre de 1% en 2014, et plus ensuite.




C’est évidemment une bonne nouvelle pour le pays, qui vient de traverser la plus longue crise de l’après-guerre, mais c’est surtout un encouragement car il reste beaucoup à faire.

La croissance et l’emploi sont en effet la clé de tout. C’est grâce à l’un et à l’autre que nous pourrons améliorer la situation de nos concitoyens. C’est donc à ce double objectif que le Président de la République m’a chargé, ainsi que tous les membres de mon Gouvernement, de consacrer toute notre énergie depuis le premier jour.

La situation reste encore difficile pour beaucoup de Français, et notre premier devoir est de penser à ceux de nos concitoyens qui continuent à souffrir de la crise. Car si les choses vont déjà mieux pour certains secteurs, certaines catégories ou certaines régions, pour d’autres, la crise est encore là et elle frappe durement. Cette situation contribue fortement à cliver les attentes de la société, et certains de nos concitoyens subissent la tentation du repli sur soi et de l’individualisme. C’est une vraie menace sur la confiance de nos concitoyens dans leur avenir et dans leur pays. Parce qu’aux yeux des Français, il ne peut y avoir qu’une France, et la promesse républicaine doit être la même pour tous et partout. C’est la meilleure réponse à toutes les formes de populisme qui prospèrent sur le sentiment d’abandon et le découragement.

Vous m’avez demandé ce qu’était devenu le nouveau modèle français un an après – et je vous remercie de vous en préoccuper. Eh bien rassurez-vous, il est là, au coeur de toute notre politique de remise en marche de la France, qui est exigeante mais indispensable.

Il ne s’agit pas en effet seulement de restaurer la compétitivité du pays, mais de le faire tout en préservant un modèle social auquel les Français sont profondément attachés.

Il ne s’agit pas seulement d’assainir notre situation financière, mais de le faire tout en finançant nos priorités, que sont l’emploi, l’éducation, la sécurité ou encore la santé.

Il ne s’agit pas seulement de réformer ce qui fait le moteur même du pays : l’école, la formation ou les entreprises, mais de le faire au service de l’emploi, pour que chaque Français ait sa chance, tout au long de sa vie.

Certains de nos voisins européens, à qui on nous compare souvent, ont fait un choix somme toute plus facile, celui de financer leurs économies budgétaires par des coupes brutales dans la protection sociale et les services publics rendus aux citoyens.

Telle n’est pas ma conception de la réforme, ni l’esprit de la politique que nous menons. Nous prouvons que la modernisation, ce doit être aussi des droits nouveaux pour les salariés, et non pas systématiquement des droits en moins. Nous prouvons qu’on peut être rigoureux dans la gestion publique et en même temps volontariste dès qu’il s’agit du progrès social. Nous prouvons que notre pays peut se réformer dans le dialogue, y compris sur des sujets sensibles comme les retraites, et sans trahir ce qui fait son modèle et ses valeurs.

Nous travaillons avec les partenaires sociaux –et je les recevrai ici-même à Matignon le 27 janvier. Nous faisons confiance à la majorité parlementaire. Et le résultat, c’est qu’en un an, un nombre considérable de réformes ont été menées, y compris sur des sujets où rien n’était joué d’avance.
Il suffit d’ailleurs de voir à quel point les critiques qui nous sont adressées ont évolué pour mesurer le chemin parcouru. Il ne se trouve par exemple plus grand monde pour écrire, comme il y a un an, que le Gouvernement fait complètement fausse route et que la sanction 3 Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



des marchés va tomber très vite. La situation du pays s’améliore à nouveau, le Gouvernement travaille et la majorité fait bloc autour des grandes réformes.

Non, aujourd’hui, la tonalité est plus raisonnable : on se dit –ou en tout cas on se disait avant la conférence de presse du Président- que « c’est trop peu », que « cela ne va pas assez vite » et qu’il faudrait « aller beaucoup plus loin ». Je le prends comme un encouragement, car l’essentiel, à mes yeux, c’est que les choses avancent, c’est que les réformes se fassent, parce que la France en a besoin. La seule issue, c’est l’action, toujours l’action.

Les chantiers engagés seront amplifiés en 2014, et le Président l’a dit avec force lors de ses voeux aux Français et à l’occasion de sa conférence de presse.

Il a confirmé la priorité donnée à l’emploi et à la croissance, à la compétitivité et au dialogue social. C’est la base du pacte de responsabilité qu’il a annoncé.

Il a confirmé l’objectif de réduction de la dépense publique, avec au moins 50 milliards d’économies entre 2015 et 2017.

Il a confirmé aussi la nécessité d’une remise à plat de la fiscalité et des dépenses.

Et il a confirmé enfin l’objectif de baisse des prélèvements obligatoires.

Cela supposera évidemment de continuer à mener des réformes de structure, dans l’Etat, mais aussi dans les collectivités locales et la protection sociale, pour faire mieux avec moins, pour pérenniser notre modèle et doter la France d’un Etat et d’un service public plus justes, plus simples et plus efficaces.

Mais qui s’en étonnera ? Cet objectif a toujours été celui de la gauche. C’est ce que les Français retiennent de son histoire et c’est ce qu’ils attendent de nous : non pas toujours plus de dépenses comme on le croit trop souvent, et à tort, mais des réformes de structure pour démocratiser, moderniser le service public, porter des droits nouveaux en faveur de l’égalité des chances, de l’intégration républicaine, conforter la protection sociale ou encore sécuriser l’emploi sur le marché du travail.

C’est ce type de réformes qui ont forgé la société dans laquelle nous vivons, c’est là que la gauche a toujours consacré le meilleur de son énergie, c’est là qu’elle s’est montrée à la hauteur de sa mission, qui est de porter une vision de l’avenir. Et 2014 sera résolument tournée vers l’avenir.

Ce sera une année européenne, avec un scrutin majeur pour l’avenir de l’Union et la poursuite, par le Président de la République, de ses initiatives en faveur de la réorientation de l’Europe.

Ce sera l’année de la transition énergétique, qui constitue un levier fondamental de transformation de notre modèle économique et social.

Ce sera l’année de la décentralisation, avec pour objectif le développement économique de nos territoires et la maîtrise des dépenses publiques.
Ce sera aussi l’année de la simplification pour les entreprises et pour les citoyens, l’année de la réforme pénale pour s’attaquer, enfin, aux racines de la récidive dans notre pays, l’année aussi d’une grande loi de solidarité sur l’autonomie.



Bref, ce sera une année de modernisation, qui mobilisera l’Etat autour de projets d’avenir, fondateurs et porteurs d’une dynamique de changement et de progrès pour tous.

Ce sont là de grands défis pour le pays, et nous avons tous ici une responsabilité, qui est d’éclairer les choix de nos concitoyens, de tenir un langage de vérité et de faire vivre une démocratie exigeante. C’est la condition pour que la France retrouve confiance dans sa force et dans son avenir. C’est le cap que le Président de la République a fixé, c’est ma feuille de route et celle du Gouvernement, et vous me trouverez, cette année encore, entièrement dévoués à ma mission.

Bonne année à vous, bonne année à tous vos proches, et bien sûr à tous vos médias.