Nora ANSELL-SALLES

mercredi 22 mai 2013

CONTREFACON et MEDICAMENTS :Trois questions au Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


LA CONTREFAÇON

TOUCHE TOUTES LES CLASSES

THÉRAPEUTIQUES

PARTOUT DANS LE MONDE


Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


» Pourquoi la contrefaçon des médicaments est-elle devenue aussi importante ?

Tout d’abord, nous assistons à une amplification géographique de la contrefaçon qui ne touche plus quelques parties du monde mais, du fait d’Internet notamment, s’étend dans le monde entier. Par ailleurs toutes les classes thérapeutiques peuvent être touchées désormais. Il ne s’agit donc plus seulement des produits de conforts. Des médicaments traitant des maladies chroniques et graves telles que les maladies cardiovasculaires ou les cancers peuvent être falsifiés. Ceux-ci peuvent entraîner des risques individuels mais également des risques collectifs, avec l’apparition de pharmaco-résistances dans le cas de traitements de maladies infectieuses par des antibiotiques ou des antipaludéens notamment.



» Pourquoi est-il si essentiel de lutter contre la contrefaçon ?

Les médicaments falsifiés sont un véritable danger pour la santé des patients. Ils ne contiennent pas la quantité attendue de substance active et ne répondent à aucune des exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité exigés. Les risques pour les patients sont nombreux : outre la présence de substances toxiques, ces médicaments peuvent être inactifs et entraîner des effets indésirables majeurs et des complications pour les patients.

Ces faux médicaments peuvent aussi remettre en cause leur confiance dans les systèmes de santé. Le droit légitime des patients à être traités avec des médicaments de qualité est bafoué. Il s’agit donc d’un souci éthique majeur. Quand vous achetez un médicament, vous n’avez pas de raison de penser qu’il est falsifié. Les patients sont les victimes de ce trafic.

»Cinq ans après la création du Laboratoire Central d’Analyse des Contrefaçons, quels sont les grands progrès accomplis ?

En l’espace de cinq ans, l’activité du laboratoire n’a cessé de s’enrichir, avec quelque 3 000 échantillons adressés au laboratoire chaque année. Le nombre de collaborateurs a plus que doublé car nous sommes sollicités pour des produits provenant du monde entier, émanant d’autorités de santé ou de saisies effectuées par des services de police ou de douane, qui nous adressent des échantillons pour analyse. Nous avons aussi accru la vigilance en interne et nous travaillons de près avec les services de pharmacovigilance et de qualité, afin de traquer tout ce qui peut relever d’un problème de médicament suspect de contrefaçon. Enfin, notre technologie s’est affinée et permet une reconnaissance et une corrélation entre les cas : nous pouvons comparer les profils des produits, croiser leurs origine et ainsi apporter des informations précieuses aux autorités.


CONSEILS POUR LES PATIENTS :

SUR INTERNET ET EN VOYAGE


» Quels sont les risques sur Internet ?

Certaines pharmacies en ligne ont une existence légale et ont été créées pour faciliter l’accès au médicament pour le patient (exemple : Allemagne, Etats-Unis, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni). Une quinzaine de pays européens ont légalisé la vente de médicaments sur Internet. Cependant, un grand nombre de sites Internet opère en toute illégalité, proposant sans ordonnance des médicaments normalement vendus sur prescription, et vendant des produits non approuvés ou falsifiés. Aux mains d’organisations illégales, ces structures fonctionnent en réseau, masquant leur véritable identité ou trichant sur leur localisation.

La Directive européenne sur les médicaments falsifiés comporte un chapitre spécial sur Internet, notamment la mise en place d’un système de listes de pharmacies en ligne approuvées par les autorités compétentes des Etats Membres, l’apposition d’un logo de l’Europe commun, et une campagne d’information au niveau des patients sur les risques des médicaments vendus illégalement sur Internet.


En France, Sanofi fait partie des signataires de la Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet du 16 décembre 2009. Par cette charte, des titulaires de droits de propriété intellectuelle et des plates-formes de commerce électronique s'engagent à mettre en place des moyens concrets pour lutter contre la vente de produits de contrefaçon sur Internet.


Sanofi collabore étroitement avec les autorités compétentes, les opérateurs techniques, financiers et les plateformes de commerce électronique pour mener des actions efficaces contre les pharmacies illicites et les faux médicaments sur Internet.

Selon l’OMS, plus de 50 % des médicaments achetés sur des sites Internet dissimulant leur véritable adresse seraient des contrefaçons. Par ailleurs, 96% des sites de pharmacies en ligne seraient illicites.

» En pratique, que puis-je faire ?

» Ne répondez jamais aux spams proposant des médicaments, ils sont très souvent d’origine frauduleuse.

» Ne donnez pas d’informations sur votre état de santé en ligne.


En France, depuis le décret publié au Journal officiel du 1er janvier 2013, la vente de médicaments sur Internet est légale, sous certaines conditions. Elle ne concerne pas les médicaments soumis à une prescription médicale obligatoire : la liste des médicaments pouvant être  vendus en ligne est publiée sur le site de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Ce sont principalement les pharmaciens d’officine qui sont habilités à ouvrir une pharmacie en ligne, sous réserve de répondre à un cahier des charges précis, géré par l’Agence régionale de santé. La liste des pharmacies en ligne françaises autorisées est disponible sur le site du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et du Ministère de la Santé.



» Voyageurs : prémunissez-vous


Avant le séjour

Préparez une trousse de voyage adaptée à votre destination et prenez la quantité de médicaments nécessaire à la période du déplacement. En cas de maladie chronique, il est recommandé d’emporter une quantité de médicaments supérieure à celle nécessaire à la durée du voyage, au cas où le retour serait retardé.  Les ordonnances médicales (avec l’intitulé des molécules et le nom des fabricants) doivent être accessibles dans les bagages à main, de même que les médicaments indispensables ou la trousse d’urgence. Pour les autres médicaments, la moitié peut être placée dans la valise et l’autre moitié dans le bagage à main afin de ne pas se retrouver démuni en cas de perte ou de vol de bagage.


Pendant le séjour

En cas de problème de santé, le patient doit consulter un médecin (liste disponible dans les ambassades) avant tout achat de médicaments, qui ne doit s’effectuer que dans les circuits officiels de distribution (principalement pharmacies). Lors d’un achat de médicaments, assurez vous de l’intégrité de l’emballage et de l’absence d’anomalie visible sur la boîte, la notice, le blister, ou sur les médicaments eux-mêmes. Signalez toute anomalie au pharmacien et au fabricant (numéro vert sur les boîtes). Attention, un prix de médicament très bas peut être un signe d’alerte d’un faux médicament ! Tout effet indésirable doit entraîner la consultation d’un médecin et peut faire penser à la contrefaçon. Enfin, il convient de n’acheter que les quantités nécessaires à ses besoins personnels : l’importation et l’exportation de médicaments font l’objet de contrôles aux frontières.


Au retour du séjour

Lorsque vous transportez des médicaments, les conditions d’importation en France sont les suivantes :


» En provenance de pays hors UE et hors espace Schengen, la quantité transportée correspond à la durée du traitement. L’ordonnance du médecin doit être présentée à la douane.


» En provenance de pays de l’UE : la quantité transportée est en relation avec un usage personnel. Un certificat médical administratif doit être présenté à la douane.

LIENS UTILES
World Health Organization (WHO)
International Medical Products Anti-Counterfeiting Taskforce (IMPACT)
European Federation of Pharmaceutical Industries and Association (EFPIA)
International Pharmaceutical Federation (FIP)
International Federation of Pharmaceutical Manufacturers and Association (IFPMA)
U.S. Food and Drug Administration (FDA)
Reporting Unlawful Sales of Medical Products on the Internet
Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA)
Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA)
National Association Boards of Pharmacy (NABP)
World Health Professions Alliance
INTERPOL


MINE D'INFOS: LE CHIFFRE :

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE :: 96,13 euros   C’est la dépense moyenne en optique par habitant en France       Source : Conférence de presse Optique 2 0...

LE CHIFFRE :


96,13 euros
 
C’est la dépense moyenne en optique par habitant en France  
 
Source : Conférence de presse Optique 2 000 du 23 mai  2013

mardi 21 mai 2013

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: Si l'information sécu vous intéresse...

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MINE D'INFOS: Si l'information sécu vous intéresse

MINE D'INFOS: Si l'information sécu vous intéresse: La dématérialisation séduit la plupart des entreprises françaises avec 3 millions d'inscriptions sur le portail Net-entreprises D...

Si l'information sécu vous intéresse


La dématérialisation séduit la plupart des entreprises françaises avec 3 millions d'inscriptions sur le portail Net-entreprises

Dans un communiqué du 15 mai 2013, le Groupement d'intérêts publics pour la modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS) se félicite des bons résultats du site internet net-entreprises avec trois millions d'entreprises inscrites et 22 millions de télédéclarations enregistrées en 2012, ce qui confirme l'intérêt des entreprises pour les mesures électroniques liées à la simplification administrative. En janvier 2013, 2,6 millions de déclarations de cotisations sociales (DUCS) ont été enregistrées (soit + 25 % par rapport à janvier 2012), auxquelles s'ajoutent 1,3 million de déclarations annuelles (DADS-U) sans oublier une utilisation croissante de l'attestation de salaire en ligne (1,5 million entre janvier et février 2013).

Le GIP-MDS y voit un "signal positif au moment de lancer la déclaration sociale nominative, la DSN, qui remplacera d'ici 2016 la plupart des déclarations".
Communiqué du GIP-MDS

 

Open data en santé : « compte là-dessus et bois de l'eau »

Il n'y aura pas d'open débat sur l'open data ! "La ministre de la Santé fait tout ce qu'elle peut pour enterrer le débat afin qu'elle et son administration décident seules des conditions d'une éventuelle ouverture des données de santé", écrit l'Initiative transparence santé dans son dernier billet. Elle nous propose de faire le point sur cet "enterrement de première classe pour l'Open data" et compte sur la mobilisation citoyenne qui doit se poursuivre pour tenter de faire bouger les lignes.


La lettre Acteurs publics se penche également sur ce sujet d'actualité en donnant la parole dans deux articles à Christian Babusiaux, président de l'nstitut des données de santé (IDS), qui veille à la qualité et à la cohérence de l'utilisation de la base de données de l'Assurance maladie, le SNIIRAM, et à Daniel Lenoir, directeur de l'ARS du Nord-Pas-de-Calais, qui se plaint d'un accès devenu très limité pour le personnel des agences.
Les données de santé, un gisement convoité - Acteurs publics
 L'interview de Daniel Lenoir, directeur de l'ARS du Nord-Pas-de-Calais : “La clé d'une meilleure coordination de l'offre de soins”

 

Payname : le Paypal de l'URSSAF

Payname, start-up française en pleine naissance, est une application de paiement pour déclarer à l'Urssaf et payer tous les services entre particuliers comme le ménage, la garde d'enfant, le montage de meuble, l'assistance informatique, le soutien scolaire, le jardinage…, en un seul clic, tout en profitant de 50% de réduction d'impôt.

"Payname, c'est un peu le Paypal et l'URSSAF dans un même service", souligne un article de France info du 13 mai consacré à cette "petite révolution". Il parait que le site marche fort, à tel point que le créateur de seloger.com vient d'entrer au capital de Payname.
 Le site

 

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 553 du 12 mai 2013

 

1 -  Journal Actualité de l'EN3S. Le numéro spécial COG dans sa nouvelle forme numérique


3 - Arrêts de travail. "Fraudeurs au pilori" ?... Le billet du 6 mai 2013 de Claude Frémont -

4 - Les médecins au 1er janvier 2013 - DREES Document de travail, Série statistiques, n° 179


6 - La télémédecine pas coût-efficace dans le domaine des maladies chroniques - L'article TICsanté

 
Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale

MINE D'INFOS: Vente de médicaments sur Internet :

MINE D'INFOS: Vente de médicaments sur Internet ::       1001Pharmacies soutient l'avis de l'Autorité de la concurrence défavorable au "Code de Bonnes Pratiques" ...

Vente de médicaments sur Internet :

 
 
 
1001Pharmacies soutient l'avis de l'Autorité de la concurrence défavorable au "Code de Bonnes Pratiques"



"Les pharmaciens français doivent pouvoir se battre à armes égales sur Internet avec leurs concurrents et homologues européens. C'est la santé des Français et la pérennité de notre réseau d'officines qui sont en jeu".


Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies.



Paris, 20 mai 2013. 1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, s'engage aux cotés de l'Autorité de la Concurrence et recommande 3 actions à engager pour le développement online des Pharmaciens : une concertation contre les aberrations, des prix libres et un accompagnement numérique.

 



Autorisée depuis le 1er janvier 2013 en France, la vente de médicaments en ligne était soumise à un arrêté relatif "aux bonnes pratiques de dispensation" jusqu'à ce mercredi 15 mai 2013. En effet, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis défavorable sur ce guide de bonnes pratiques jugé trop restrictif : "un ensemble important d'interdictions et de restrictions (...) non justifiées par des considérations de santé publique, qui visent à limiter le développement de la vente en ligne de médicaments par les pharmaciens français, voire même à dissuader ces derniers d'utiliser ce canal de vente".


Le Code de Bonnes Pratiques proposé par le gouvernement «marginalisait les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement », notamment grâce au canal Internet. Un blocage évident alors que les pharmacies européennes vendent déjà en ligne auprès des consommateurs français sans être assujetties aux restrictions légales en vigueur sur le territoire français.


Les pharmacies françaises subissaient jusqu'à présent cette concurrence déloyale sur Internet. Suite à l'autorisation de vente en ligne, il est maintenant du devoir des pouvoir publics et des institutions de permettre aux pharmaciens français de rattraper leur retard sur leurs voisins Belges et Allemands et de récupérer rapidement les parts de marché perdues.




Les 3 recommandations de 1001Pharmacies


1. La concertation contre les aberrations


Ouvrir le dialogue avec l'ensemble des acteurs du secteur, le Gouvernement et les instances concernées (pharmaciens d'officines, spécialistes de l'e-Commerce, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.) afin d'éliminer des dispositions aberrantes (comme d'obliger les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine) issues d'une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.


2. Des prix libres


Les médicaments autorisés à la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Les pharmaciens doivent donc conserver cette liberté et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.


3. Un accompagnement numérique


La vente en ligne de médicaments va dans le sens de l'histoire. Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et en expliquer les enjeux aux acteurs du marché.



1001Pharmacies : un remède pour la disparition des officines

La plateforme de vente en ligne 1001Pharmacies a été spécialement conçue afin de donner aux pharmaciens français les moyens et les outils adaptés pour développer des services de e-commerce tout en leur garantissant un cadre légale.


"Le complément d'activité de la vente en ligne ne doit pas échapper aux officines. Lorsque l'on sait qu'une pharmacie disparait tous les trois jours, les professionnels doivent pouvoir compter sur tous les canaux de vente pour survivre et développer leur activité."


Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.

MINE D'INFOS: TRIBUNE DE JEAN-PIERRE DAVANT

MINE D'INFOS: TRIBUNE DE JEAN-PIERRE DAVANT: TRIBUNE DE JEAN-PIERRE DAVANT Jean-Pierre DAVANT vient de publier dans Lesechos.fr une tribune initiée par Jean-Pierre Davant et c...

TRIBUNE DE JEAN-PIERRE DAVANT


TRIBUNE DE JEAN-PIERRE DAVANT

Jean-Pierre DAVANT vient de publier dans Lesechos.fr une tribune initiée par Jean-Pierre Davant et cosignée par de nombreuses personnalités politiques, de la santé, du sport, du monde de l’entreprise et de la protection sociale (24 signataires).

 

Cette tribune souhaite interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de donner une place majeure au sport dans les politiques de santé publique, au profit de l’économie de santé et des individus.

 

Elle fait des propositions concrètes notamment dans le cadre de la redéfinition des contrats responsables et de la prévention de la dépendance, deux des chantiers déterminants des mois à venir.

Lien vers lesechos : http://bit.ly/YYfVS7


Liste des 25 signataires


Bernard AMSALEM, Président de la Fédération Française d’Athlétisme
Gérard ANDRECK, Président de la MACIF

Edwige AVICE, Ancienne Ministre et Présidente de la Fondation du Sport Français Henri Sérandour
Roselyne BACHELOT, Ancienne Ministre de la Santé et des Sports

Jacques BASCOU, Maire de Narbonne
Thierry BEAUDET, Président du Groupe MGEN
Thierry BOUILLET, Co-fondateur de la CAMI Sport et Cancer, médecin spécialisé en oncologie médicale et en radiothérapie,
François CHÉRÈQUE, Président de Terra Nova
Jean-Pierre DAVANT, Président de l’Imaps, Président du Conseil de Surveillance de la Fondation Gustave Roussy et ancien Président de la Mutualité Française
Philippe DEJARDIN, Coordonnateur des centres de prévention AGIRC-ARRCO, médecin gériatre et médecin du sport,
Joël DELPLANQUE, Président de la Fédération Française de Handball
Stéphane DIAGANA, Champion du monde d’athlétisme
Daniel HAVIS, Président du Groupe Matmut
Alain JUPPÉ, Maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre
Philippe MACHU, Président de l’UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d'Education Physique)
Jean-Louis PROVOST,
Fédération Française EPMM Sports pour Tous
Josy REIFFERS,
Président d’UniCancer et Adjoint au Maire de Bordeaux
Franck RIBOUD, PDG de Danone

Roland RIES, Sénateur - Maire de Strasbourg
Jean-Pierre SIUTAT, Président de la Fédération Française de Basketball

Jean-François TOUSSAINT, Directeur de l'IRMES (Institut de Recherche bio-Médicale et d'Epidémiologie du Sport), médecin et professeur de physiologie à l’université Paris Descartes
Gérard TRÉMÈGE, Maire de Tarbes

Marc TRUFFAUT, Président de la Fédération Française du Sport Adapté
Thomas TURSZ, Directeur Général Honoraire de l'Institut Gustave Roussy (IGR), Professeur Émérite de Cancérologie à l'Université Paris-Sud (Paris XI) et Président du Conseil scientifique de l'Imaps
Guy VALLENCIEN, Chirurgien urologue et professeur à l’Université Paris Descartes

 

 

En savoir plus

Raphaëlle Joubert

Directrice de la communication et du développement internet

Imaps

255 rue de Vaugirard

75015 Paris


 

NDLR : MGEFI et Jean-Pierre DAVANT

JP DAVANT est le Président fondateur de la MAI- Mutuelle des Agents des Impôts, l’une des mutuelles fondatrices de la MGEFI

MINE D'INFOS: Laurence Grossot : recherche un poste d'Assistante...

MINE D'INFOS: Laurence Grossot : recherche un poste d'Assistante...:     BOUTEILLE A LA MER   Pour Laurence qui recherche un poste d ’Assistante commerciale ou de chargée d’accueil . L...

MINE D'INFOS: Laurence Grossot : recherche un poste d'Assistante...

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MINE D'INFOS: Bouteille à la mer de Christophe DEVOS

MINE D'INFOS: Bouteille à la mer de Christophe DEVOS: Coup de pouce   Christophe,   chdevos@free.fr   Passionné de communication recherche poste Rédacteur-journaliste, cha...

Bouteille à la mer de Christophe DEVOS





Coup de pouce

 

Christophe,

 

chdevos@free.fr

 

Passionné de communication recherche poste Rédacteur-journaliste, chargé de communication

 

Merci

 

de faire suivre son cv dans votre réseau.
 
 

Laurence Grossot : recherche un poste d'Assistante commerciale ou de Chargée d'Accueil... Envie de l'aider dans sa recherche !


 

 

BOUTEILLE A LA MER

 

Pour Laurence qui recherche un poste d’Assistante commerciale ou de chargée d’accueil.

Laurence GROSSOT souhaite enrichir son parcours professionnel en intégrant une entreprise dans l’un des secteurs suivant: bancaire, mutualiste, édition, communication ou autres en tant qu’assistante commerciale ou chargée d’accueil.

Après une remise à niveau du Pack Office, Laurence possède une bonne maîtrise de l’outil informatique. Autonome et organisée, elle a développé un excellent sens du relationnel et ainsi put établir des relations de confiances aussi bien avec les clients que l’encadrement.

Dotée d’une grande capacité d’adaptation elle s’intègre très facilement à une équipe. Sérieux, discrétion, efficacité la caractérisent…

 

Pour tout complément d’information ou conseil à Laurence GROSSOT n’hésitez pas à la joindre directement par mail bergrossot@orange.fr

 
Coup de pouce
 

N’hésitez pas faire circuler la recherche de Laurence dans vos réseaux.

Laurence tient son cv à disposition des personnes susceptibles d’être intéressées par son profil sur demande : bergrossot@orange.fr


UN GRAND MERCI
            D’AVANCE DE LA PART DE LAURENCE!

MINE D'INFOS: Vers une contraception mieux adaptée au profil de ...

MINE D'INFOS: Vers une contraception mieux adaptée au profil de ...:   Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l'occasion d...

Vers une contraception mieux adaptée au profil de chacun

 
Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l'occasion du lancement le 18 mai de la campagne « La contraception qui vous convient existe» de l'INPES, la Haute Autorité de Santé met à la disposition des pouvoirs publics, des professionnels de santé et du grand public des outils pour répondre aux problématiques liées à la contraception.


Malgré un taux de contraception élevé en France, il subsiste un nombre important de grossesses « non prévues ». Un tiers de ces grossesses est dû à l'absence de contraception tandis que les deux autres tiers surviennent sous contraception. La Haute Autorité de Santé (HAS) s'est intéressée aux moyens d'agir. Après avoir publié deux documents fin mars, elle met aujourd'hui à la disposition des pouvoirs publics et des professionnels de santé des outils pour répondre aux besoins des femmes.

Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu'une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d'abord, il y a un écart entre l'efficacité théorique d'une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n'est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l'utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intra-utérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu'elles désiraient. Le manque d'information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n'aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.



Afin de répondre à ce besoin d'information sur les méthodes de contraception disponibles, la HAS a diffusé fin mars un document de synthèse. Celui-ci rassemble toutes les informations sur les méthodes jugées très efficaces par l'OMS et permet aux professionnels de santé de proposer une méthode efficace à chaque personne qui le demande. Ce document était accompagné d'une fiche mémo reprenant les conseils à donner aux femmes pour trouver une contraception adaptée à son propre cas. En effet, la HAS a souhaité souligner l'importance du libre choix de la personne concernée afin que soit prise avec le prescripteur la décision la plus adaptée à son profil.

La HAS complète aujourd'hui cette publication par celle de fiches mémo par situation clinique (au nombre de 8) et d'un rapport sur les freins et les leviers pour le choix d'une contraception adaptée.

Des freins au choix d'une contraception adaptée ...



La HAS rend aujourd'hui public un rapport sur les freins et les leviers à la contraception. Précédé d'un état des lieux des pratiques contraceptives actuelles et des dispositifs d'accès à la contraception, ce rapport met en lumière les difficultés d'accès au choix d'une contraception adaptée et des leviers pour y remédier.

Les freins sont de plusieurs types et concernent les professionnels de santé comme les usagers. Côté professionnels de santé, la HAS a identifié notamment le manque d'actualisation des connaissances sur les méthodes de contraception, ainsi que les conditions d'exercice médical qui peuvent parfois entraver l'accès à une consultation uniquement dédiée à la contraception, pourtant primordiale pour une bonne information de la personne.


Côté usagers, certains freins peuvent être associés à l'existence d'idées reçues telles que la pilule fait grossir, le DIU rend stérile... Ces représentations sont la plupart du temps dues à un manque d'information et de connaissances des moyens de contraception. D'autres obstacles ont été identifiés : la réticence à aborder des questions qui relèvent de l'intime, les difficultés d'accès à certains professionnels de santé ou les contraintes économiques (restes à charges). Enfin, des situations de fragilité peuvent de manière générale entraver le choix d'une méthode contraceptive mais également constituer des facteurs de risque d'échec de la contraception : non-reconnaissance sociale et parentale de la sexualité juvénile, périodes de post-partum ou post-IVG, périodes d'instabilité et/ou de fragilité affectives, situations professionnelles particulières et/ou le mode de vie (travail de nuit, horaires irréguliers et/ou décalés)


... qui peuvent être levés



Afin de dépasser ces difficultés, la HAS propose une synthèse des principales préconisations des institutions ayant exploré cette thématique comme par exemple le fait d'améliorer l'information du grand public pour mettre fin aux idées reçues sur la contraception et la vie sexuelle. Ou encore mieux préparer les professionnels de santé à leur rôle de conseil et d'accompagnement en matière de contraception.


Enfin, pour répondre aux besoins des professionnels de santé d'actualiser leurs connaissances par une information fiable et de qualité, la HAS publie des fiches mémo par situation clinique. Ces fiches aideront le professionnel de santé à trouver avec la personne la contraception la plus adaptée à ses besoins et à sa situation clinique. Ces fiches complètent la première fiche mémo mise en ligne fin mars « Conseils et prescriptions pour la délivrance d'une pilule ».


Les fiches mémo, mises en ligne aujourd'hui, sont au nombre de 7 :



- contraception chez la femme adulte en âge de procréer (hors postpartum et post IVG),

- contraception chez l'adolescente,



- contraception en postpartum,

- contraception en post IVG,

- contraception chez l'homme,

- stérilisation chez l'homme et la femme,

- contraception d'urgence

A ces fiches par situation clinique, la HAS ajoute un tableau de synthèse des méthodes contraceptives et de leur efficacité respective.

Des travaux dans la continuité



La HAS publiera au cours de l'année d'autres travaux pour continuer dans cette perspective d'amélioration des pratiques professionnelles. Elle élabore actuellement une fiche mémo sur l'évaluation et la prise en compte des risques cardio-vasculaires qui sera rendue publique en juin et évalue l'intérêt du dépistage des troubles de la coagulation avant la prescription d'une méthode de contraception.




Consultez le document contraception en cliquant ici


Consultez les fiches memo en cliquant ici




NDLR : MGEFI et contraception
http://www.mgefi.fr/public/Prevention/Internet