Nora ANSELL-SALLES

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lundi 8 août 2016

CABINES DE BRONZAGE : le Conseil d' Etat en accord avec l'Academie de médecine

Dans son avis en date du 13 juillet dernier, le Conseil d’État maintient l'obligation faite aux professionnels
des cabines de bronzage d'alerter « visiblement et lisiblement » les consommateurs sur les risques liés à une
exposition aux rayons UV artificiels.
L'Académie de médecine prend acte du maintien de l'information sanitaire imposée par le ministère de
la santé ; elle estime surtout essentiel que le Conseil d’État ne juge pas « disproportionné » l'avertissement sur
le risque cancérogène d'une seule séance, contrairement à ce que demandaient les professionnels du bronzage
en cabine en l'estimant « trop anxiogène »... On sait, en effet, que chez des sujets prédisposés, la malignité peut
ne pas être décelée tout-de-suite, au risque de survenir dans les mois ou les années à venir. Surtout, une
première séance est le plus souvent suivie de plusieurs autres, du fait d'incitations financières et de
propositions commerciales.
L'Académie rappelle que, dès 1997, elle a été une des premières à alerter sur « la prévention des effets
nocifs des rayons ultraviolets », en soulignant le caractère cancérigène des rayons UVA, jusqu'alors
considérés comme inoffensifs. (rapport cité en référence.*)
L'Académie de médecine note avec satisfaction que cet avis est fondé sur les études scientifiques qui ont
établi à l'unanimité un « lien direct entre l’exposition aux ultraviolets, notamment aux ultraviolets artificiels,
et la survenue de cancers cutanés, en particulier de mélanomes », ce que confirment les quelques 350 cas de
mélanome et 76 décès attribués chaque année par l'InVS aux cabines de bronzage en France.
Toutefois, l'Académie de médecine considère que, au-delà de l'interdiction aux mineurs et de la proscription de
toute publicité, inscrites en décembre dernier dans la loi de "modernisation" du système de santé, il convient de
s'interroger sur la nécessité d'interdire en France, les cabines de bronzage à usage non médical**.
*Civatte J, Bazex J. : Rapport sur la prévention des effets nocifs des rayons ultraviolets.
Bull. Acad. Ntle. Med. 1997 ; 181 : 1825-50.
** Communiqué de presse (2 février 2015) : « Cabines de bronzage. Il est urgent de les interdire »
http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-2-fevrier-2015-cabines-de-bronzage-il-est-urgentde-
les interdire/

vendredi 17 octobre 2014

Colloque « Pour un Plan Cœur » 17 octobre 2014

La Fédération Française de Cardiologie (FFC), présente aujourd'hui  au Conseil économique, social et environnemental ses recommandations et son Livre Blanc « Pour un Plan Cœur » au  cours de son Colloque « Pour un Plan Cœur ». 
 
 
Recommandations Livre blanc:

 
Dossier de presse:

lundi 3 mars 2014

Qualification en médecine générale : le Collège fait des recommandations

Un travail et un combat collectifs de plusieurs dizaines d'années ont permis de faire reconnaître la médecine générale en France comme dans tous les pays, selon la définition européenne de l'Organisation mondiale des médecins généralistes (Wonca 2002) :
• Comme une discipline scientifique et universitaire, avec sa filière de formation le D.E.S, (diplôme d'études spécialisées) depuis 2004, et ses enseignants chercheurs (loi de février 2008),
• Comme une spécialité, appuyée sur le référentiel métier et compétences officiel (Mission Matillon), ses modalités d'exercice, reconnaissance qui a enclenché le processus de qualification par l'Ordre des médecins, au sein de commissions de qualification (depuis 2007).

La médecine générale est une spécialité particulière par son mode d'exercice en soins primaires, par sa place de premier recours et par son rôle dans l'accompagnement des patients dans la continuité. Elle ne saurait être découpée en sous-spécialités, que ce soit par mode d'exercice ou par orientation.
Dans ce contexte, le Collège de la Médecine Générale réaffirme qu'il faut différencier « diplôme universitaire » et « qualification ordinale» :
- la validation du D.E.S (diplôme d'études spécialisées) de médecine générale confère à tous les jeunes diplômés le titre de spécialiste dans la discipline.
- la soutenance de la thèse confère le titre de Docteur en médecine.
- la qualification ordinale est accordée de droit à tous les spécialistes diplômés qui débutent leur exercice professionnel. Pour les médecins généralistes en exercice, non titulaires du D.E.S, la reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle permet d'obtenir le même titre, sur décision de commissions de qualification de l'Ordre des médecins en fonction de critères nationaux.

Cependant, des disparités importantes et inacceptables ont été observées suite aux décisions des commissions départementales, par non respect des critères nationaux, au risque de laisser des professionnels qui exercent la médecine générale au bord du chemin. Ces critères nationaux doivent être affirmés par le CNOM, et respectés par l'ensemble des commissions départementales.

La qualification ordinale procède uniquement de la spécialité universitaire ou de la reconnaissance de l'expérience et des acquis. La justification de l'expérience et le respect des critères sont une nécessité au regard de la transparence du rôle de chacun dans le système de santé, au service notamment de l'information des patients.

Le titre requiert au plan professionnel une prise en charge de tous les motifs de recours sans sélection des patients, une approche globale, un suivi des problématiques de santé les plus prévalentes, en particulier les patients atteints de maladies chroniques, dans le respect des données actualisées de la science.

Cet ensemble est illustré par la fonction de « médecin généraliste traitant ». Dans ce cadre, des techniques de soins particulières peuvent être intégrées à l'activité de médecine générale, au contraire d'activités à orientations exclusives et sélectives. Pour illustrer le propos, un spécialiste en médecine générale doit assurer prise en charge globale, coordination et continuité des soins conformément aux données de la science, en ayant la possibilité de recourir à ces techniques de soins.

Des processus de mise à niveau existent pour les médecins souhaitant changer d'activité et exercer la médecine générale, tenant compte des acquis de l'expérience et du curriculum vitae.

Le Collège conseille aux médecins qui n'exercent pas la médecine générale et qui n'ont pas de spécialités reconnues de se rapprocher de leurs organisations professionnelles pour faire reconnaitre leurs droits légitimes. C'est le cas des nombreux médecins hospitaliers improprement qualifiés « PH de médecine générale ». Ce sont des médecins omnipraticiens qui relèvent souvent de spécialités comme la médecine interne, par exemple.

Le Collège de la Médecine Générale s'inscrit dans le travail effectué depuis plus de 30 ans pour clarifier aux yeux de la société et des patients la situation des médecins généralistes. C'est une nécessité au bénéfice d'une organisation lisible et structurée du système de santé et de la qualité et de la sécurité des soins prodigués à la population. C'est une nécessité pour respecter l'investissement des jeunes professionnels issus de l'université médicale, dans la médecine générale, spécialité identifiée et reconnue.

 www.lecmg.fr

lundi 18 novembre 2013

Agenda :15 janvier 2013 Présentation du rapport et des recommandations d'un groupe de travail pluridisciplinaire sur un modèle d’ETP dans le cardiométabolisme.


MALADIES CHRONIQUES & SANTÉ PUBLIQUE

Développer l'éducation thérapeutique du patient (ETP) pour faire évoluer la médecine

 

Présentation du rapport et des recommandations d'un groupe de travail pluridisciplinaire sur un modèle d’ETP dans le cardiométabolisme. Pour la première fois, sous l'égide de l'Académie nationale de médecine, les acteurs concernés à tous les niveaux du parcours de soins des patients se sont fédérés pour réfléchir à des solutions opérationnelles dans le cadre de la nouvelle STRATÉGIE NATIONALE SANTÉ

 

Avec le patronage de

Madame la Ministre des Personnes âgées et de l’Autonomie et Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

En partenariat avec l'Association Française pour la prévention du risque cardiométabolique

15 janvier 2014

14h - 17h30

Académie nationale de médecine

16 rue Bonaparte - Paris 6e


 
Pour la première fois, sous l'égide de l'Académie nationale de médecine, les acteurs concernés à tous les niveaux du parcours de soins des patients se sont fédérés  pour réfléchir à des solutions opérationnelles en matière d'Education thérapeutique du Patient (ETP).

 

L’évolution grandissante des maladies chroniques a mis en évidence l'impossibilité de concevoir désormais et de mettre en œuvre une réelle politique de santé publique sans Education thérapeutique des patients (ETP). Ceci est particulièrement vrai pour les maladies cardiométaboliques (diabète et maladies cardiovasculaires). L'ETP apparaît ainsi comme un élément-clé de la refondation en profondeur de notre système de soins.

 

Toutefois, force est de constater l'ETP est encore aujourd'hui réservée à un trop petit nombre de patients et que les moyens n'existent pas suffisamment en pratique, à tous les niveaux, pour faciliter son développement dans notre pays. C'est particulièrement vrai au niveau de la formation des professionnels de santé ; c'est pourquoi le groupe de travail constitué sous l'égide de l'Académie nationale de médecine s'est attaché, à partir de l'identification des freins et des blocages, à faire des recommandations concrètes et à proposer un modèle d'ETP à mettre en œuvre pour l'ensemble des maladies chroniques

 

Le 15 janvier prochain, de 14h  à 17h30, à l'Académie de médecine, sous le haut patronage de la Ministre des personnes âgées et de la dépendance, et de la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, un colloque permettra de présenter officiellement aux institutions et personnalités concernées, en présence de la presse, l'originalité de ce travail, et de le situer dans la perspective de la nouvelle STRATÉGIE NATIONALE SANTÉ.

 

En s'appuyant sur les résultats de sondages menés au préalable auprès des médecins généralistes, des pharmaciens et des patients, chacun des acteurs concernés par l'ETP témoignera des obstacles rencontrés dans sa mise en œuvre sur le terrain à tous les niveaux, avant une présentation de la synthèse du rapport commun et la lecture des recommandations ci-jointes. Une table ronde permettra, en fin de séance,  d'engager une discussion avec les représentants des institutions responsables  à tous les niveaux de la prise en charge des patients chroniques en France.

 

En s'appuyant sur les résultats de sondages menés au préalable auprès des médecins généralistes, des pharmaciens et des patients, chacun des acteurs concernés par l'ETP témoignera des obstacles rencontrés dans sa mise en œuvre sur le terrain à tous les niveaux, avant une présentation de la synthèse du rapport commun et la lecture des recommandations ci-jointes. Une table ronde permettra, en fin de séance,  d'engager une discussion avec les représentants des institutions responsables  à tous les niveaux de la prise en charge des patients chroniques en France.

 

En s'appuyant sur les résultats de sondages menés au préalable auprès des médecins généralistes, des pharmaciens et des patients, chacun des acteurs concernés par l'ETP témoignera des obstacles rencontrés dans sa mise en œuvre sur le terrain à tous les niveaux, avant une présentation de la synthèse du rapport commun et la lecture des recommandations ci-jointes. Une table ronde permettra, en fin de séance,  d'engager une discussion avec les représentants des institutions responsables  à tous les niveaux de la prise en charge des patients chroniques en France.

 

Vous trouverez ci-joint le pré-programme de ce colloque auquel nous espérons vous accueillir dans la limite des places disponibles.

 

Inscription : avant le 3 janvier 2014 (nicole.priollaud@wanadoo.fr)

 

 



 

14h : ACCUEIL

Yves LOGEAIS, président de l'Académie nationale de médecine

14h05 – 14h20 : INTRODUCTION

Médecine et politique de santé publique au défi des maladies chroniques

Claude JAFFIOL (Académie nationale de médecine)

 

14h20 – 15h45 : L'ETP EN QUESTIONS LL'

Sondages : que pensent les médecins et les patients ?

Claude VINCENT, président de l'APRC

Témoignages : que constatent les acteurs ?

Faciliter l'accès des patients aux soins et à l'ETP

Claude SOKOLOWSKY (Association Française des Diabétiques)

Repenser la formation médicale : l'exemple de la pharmacie

Françoise BRION (Paris-Descartes ; Académie nationale de Pharmacie)

ETP et personnes âgées

Bruno VELLAS (Président de la Société mondiale de gériatrie et gérontologie ; Académie nationale de médecine))

Revoir la consultation médicale à la lumière de l'ETP

Claude ATTALI (Collège National des Généralistes Enseignants - CNGE)

Intégrer le modèle bio-psycho-social dans un système de soins interprofessionnel

Jacques BRINGER (Doyen de la Faculté de médecine de Montpellier ; Académie nationale de médecine)

Un « modèle » américain et/ou européen ?

Elias ZEHROUNI (ancien directeur des National Institutes of Health– NIH) ; Académie nationale de médecine)

Alain GOLAY (Société Européenne d'Education Thérapeutique - SETE)

L'innovation numérique au service de l'ETP

Bernard D'ORIANO (Président de LESISS / Fédération française des industries du numérique santé)

 

 

15h45 – 16h15 : DES SOLUTIONS CONCRÈTES ET INNOVANTES

Deux axes de réflexion

Formation

Eric BERTIN (Président du Collège des Enseignants de Nutrition des Facultés de Médecine)

Organisation

Gérard REACH (Chef du service de diabétologie – Hôpital Avicenne/Bobigny)

Recommandations

Arnaud BASDEVANT (Directeur du Centre de recherche et de médecine de l'obésité / Pitié-Salpêtrière, Paris ;

Académie nationale de médecine)

 

 

16h15 – 17h15 : DISCUSSION

TABLE RONDE, animée par Martine Perez, avec la participation sollicitée de : Françoise PROFIT (Ministère de l’Enseignement

supérieur et de la Recherche) – Benoît VALLET (Direction générale de la Santé ) - Solange MENIVAL (Régions santé

France et Europe) - Michel LAFORCADE (ARS Aquitaine) - Jean-Luc HAROUSSEAU (HAS) – Frédéric VAN ROEKEGHEM

lundi 17 juin 2013

C'EST A LIRE : Autisme un guide utile pour Savoir-être et savoir-faire

Autisme :

L’Unapei publie son guide de recommandations des bonnes pratiques professionnelles
 
 

 

 

L’Unapei propose une synthèse simplifiée et accessible des recommandations émises sur l’autisme depuis plusieurs années par les autorités publiques. Il s’adresse à tous les professionnels en charge de personnes avec autisme ainsi qu’aux familles.

 

Depuis 2005, des recommandations officielles paraissent sur l’autisme et il est d’autant plus difficile de s’y retrouver que les textes officiels ne mettent pas en perspective les pratiques qu’ils sous tendent. Ce nouveau guide sur l’autisme offre aux professionnels et aux bénévoles une lecture facilitée et pratique. Les informations proposées constituent un guide pour agir en disposant de repères pour mieux organiser et optimiser les interventions.

 

Grâce à ce guide, l’Unapei entend diffuser et donner accès à des connaissances validées et actualisées, notamment celles liées à la recherche clinique, pour soutenir  les professionnels de santé et les familles dans l’accompagnement des enfants et des adultes autistes. Outil pédagogique, il s’inscrit pleinement dans la lignée des grands axes préconisés par le troisième plan autisme et entend contribuer à former l’ensemble des acteurs.

 

Dossier de presse en ligne ici

 

Référence du guide en ligne  ici

 
À propos de l’Unapei

Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis :

Créé en 1960, l’Unapei est le premier mouvement associatif français œuvrant pour la représentation et la défense des intérêts des personnes handicapées mentales. Les associations affiliées à l’Unapei agissent pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées mentales, favoriser leur insertion et leur permettre de vivre dignement avec et parmi les autres.

L’Unapei est un mouvement national qui fédère 550 associations présentes au niveau local (Apei, Papillons Blancs, Chrysalide, Envol…), départemental (Adapei, Udapei, Association tutélaire) et régional (Urapei).

L’Unapei en chiffres :

  • 180 000 personnes handicapées accueillies
  • 60 000 familles adhérentes des associations affiliées
  • 3 100 établissements et services spécialisés
  • 80 000 professionnels employés dans les associations et les établissements

Plus d’informations sur : www.unapei.org

lundi 12 novembre 2012

Le site mangerbouger.fr remanié


08/11/12 - L'INPES a remanié son site mangerbouger.fr, côté grand public. Créé en 2004, ce site dédié à l'équilibre alimentaire et à la promotion de l'activité physique rappelle les objectifs et les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS). On y trouve davantage d'informations pratiques, une sélection d'événements "pour bouger près de chez soi", un kit pratique pour faciliter l'élaboration des repas de la famille, un "panier à idées", une newsletter envoyée chaque semaine à tous les "Mangeurs-bougeurs" inscrits… et l'inévitable page Facebook ! Le site comprend également un espace destiné aux professionnels de santé, de l'éducation ou encore des collectivités locales, régulièrement actualisé.
> Le site mangerbouger.fr

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contact