Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 28 octobre 2015

La fraude de la semaine au sommaire de l'Annuaire secu.com



La fraude de la semaine
  • Deux pharmaciens et un orthopédiste accusés d'une escroquerie à la Sécu de plus d'1,6 million d'euros
    Une nouvelle affaire d'escroquerie en bande organisée contre la Sécurité sociale s'abat sur l'île de La Réunion concernant un couple de pharmaciens et un orthopédiste-prothésiste. Ils sont accusés d'avoir détourné 1,68 million d'euros à l'aide d'ordonnances falsifiées et surchargées et de fausses facturations. Partie civile, la CGSS de la Réunion a dévoilé les faits début 2010 après trois ans d'enquête. La CGSS et la Mutualité réclament au tribunal le remboursement des sommes dues. Le parquet s'insurge : "Au-delà de cette somme, c'est la systématisation des procédés utilisés qui est grave". Il a requis trois ans de prison dont la moitié avec sursis pour les deux hommes, un an avec sursis pour la pharmacienne pour abus de biens sociaux, une interdiction de gérer et d'exercer de 5 ans et le remboursement des sommes extorquées. Verdict le 19 novembre.
    Le Quotidien du pharmacien 22 octobre 2015

Sondages
  • Le parcours de soins coordonné - Sondage Ipsos pour MSD France
    Le parcours de soins coordonné, mis en place en 2005, a une meilleure image chez les patients que chez les professionnels de santé, indique un sondage réalisé par Ipsos pour MSD France en collaboration avec l'association Coopération santé.
    Près de 6 Français sur 10 déclarent avoir le sentiment d'entrer dans un parcours de soins lorsque leur généraliste les a adressés à un autre professionnel de santé, ou qu'il leur a demandé de réaliser certains examens. Cette proportion monte à 7 français sur 10 lorsqu'il s'agit de patients chroniques. Ils sont ainsi 63 % à considérer qu'ils sont bien informés sur le parcours de soins. Lorsque l'on pose la question aux professionnels de santé les résultats sont plus mitigés. 55 % des médecins et 44 % des infirmier(e)s considèrent que leurs patients sont bien informés mais seul 18 % des pharmaciens ont ce sentiment. De manière générale, une large majorité du grand public (80 à 87 %) et des professionnels de santé estiment que le parcours de soins permet d'améliorer le suivi médical, la coordination, la qualité et la sécurité des soins, et de mieux informer les patients sur les risques pour leur santé. Par contre, seuls 65 % des patients estiment qu'il entraîne des économies pour le système de santé. Le chiffre oscille, chez les professionnels, entre 49 % (médecins spécialistes) et 65 % (pharmaciens). L'enquête montre aussi que 78 % des sondés font le lien entre la déclaration du médecin traitant (qui est quasi systématique) et la notion de parcours de soins coordonné, relève Coopération santé dans un communiqué de presse. Cependant, 19 % consultent parfois un spécialiste directement de leur propre initiative et 10 % consultent parfois un autre médecin généraliste que le leur.
    Dépêche APM du 21 octobre 2015

La vidéo de la semaine
  • Gestion du régime obligatoire de l'assurance maladie par certaines mutuelles : la MECSS auditionne de hauts responsables de la CNAMTS, de la CCMSA et du RSI
    Mardi 20 octobre en début d'après-midi, la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) a auditionné notamment, sur "la gestion du régime obligatoire de l'assurance maladie par certaines mutuelles", Nicolas Revel, directeur général de la CNAMTS, Franck Duclos, directeur à la CCMSA, et Gérard Quévillon, président du Régime social des indépendants (RSI), et Stéphane Seiller, directeur général. Voir la vidéo de cette audition

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 670 du 11 octobre 2015


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mercredi 18 février 2015

Coup de projecteur sur la Lettre de Pascal Beau


Lu pour vous dans la Lettre éditée par Espace Sociale Européen Avec l'aimable autorisation de Pascal Beau. Abonnez-vous à sa Lettre qui est très intéressante. Amusez-vous à l'aide du lien http://www.cyber3d.fr/mine2/ à découvrir l'image en 3D

N°454 du 18 février 2015
RSI, les élus en colère !
Haro sur le RSI, le régime social des indépendants subit depuis quelques semaines une déferlante de contestations sur ses difficultés de qualité du service rendu. Dans un communiqué, les élus de la Caisse nationale pointent l'injustice d'une campagne de dénigrement et rappellent que les élus conscients des problèmes ainsi que les gestionnaires du régime ont déjà largement compensé les difficultés dues aux réformes du recouvrement, des procédures informatiques nées de décisions externes. Chaque mois, 25000 cotisants bénéficient en outre de délais de paiement pour leurs cotisations sociales.
DECRYPTAGE : Il ne faudrait pas avoir la mémoire courte ! La réforme qui plonge le régime des indépendants dans les difficultés fut imposée par l'Etat et non souhaitée par les acteurs et les élus du RSI…
Désignations : précisions de la Cour de cassation sur les "contrats en cours"
Dans sa décision du 13 juin 2013, le Conseil constitutionnel censurait les clauses de désignation, précisant toutefois que sa décision ne s'appliquait pas "aux contrats en cours ". La cour de cassation a donné son interprétation de cette notion dans un arrêt rendu le 11 février à propos d'une affaire dans laquelle un boulanger refusait de s'affilier à AG2R prévoyance, organisme désigné par les partenaires sociaux de sa branche. La cour d'appel de Chamberry avait donné raison au professionnel en se fondant sur la décision des sages. La haute juridiction a annulé cet arrêt et considéré que : "les contrats en cours sont les actes ayant le caractère de conventions ou accords collectifs ayant procédé à la désignation d'organismes assureurs pour les besoins du fonctionnement des dispositifs de mutualisation que les partenaires sociaux ont entendu mettre en place, voire les actes contractuels signés par eux avec les organismes assureurs en vue de lier ces derniers et de préciser les stipulations du texte conventionnel de branche et ses modalités de mise en œuvre effective". 
Plan cancer, avancées et retards
Le rapport sur les objectifs du 3ème plan cancer 2014-2019 remis à François Hollande confirme que nombre de mesures sont d'ores et déjà engagées sur le volet recherche et soins. A contrario, les cancers d'origine professionnelle et le principe du droit à l'oubli (pour favoriser l'accès aux assurances) sont les lésés du dossier.
 Retraites complémentaires: pas d'augmentation des cotisations pour le Medef
"On a une ligne rouge : on ne veut pas augmenter les cotisations, c'est une solution d'extrême facilité utilisée depuis des années en France" a déclaré Pierre Gattaz, président du Medef, mardi lors de l'ouverture des négociations sur les retraites complémentaires. Le représentant patronal estime que de "meilleures solutions" existent dont un recul de l'âge de départ à la retraite et des abattements temporaires ou définitifs sur la pension complémentaire. Les partenaires sociaux se réuniront à 4 reprises, d'ici fin juin, pour trouver le moyen de rééquilibrer l'Agirc-Arrco. 
"Sunshine act": 146 Ms € d'avantages pour
les professionnels de santé
Quelque 1 457 252 avantages consentis par les industriels aux professionnels de santé sont répertoriés sur la base de données gouvernementale instituée par le décret dit "Sunshine Act à la Française", entré en vigueur en 2013. Le cabinet de conseil Salesway a analysé les données publiées sur cette plateforme et estime qu'entre juillet et juin 2013 leur montant total atteint 146 Ms €. Les laboratoires pharmaceutiques sont les premiers à fournir ces "à-côtés"(106 Ms €) et les professionnels qui en bénéficient le plus sont les neurologues (un peu moins de 1 500 € chacun en moyenne), les cardiologues et les pneumologues (1 200 € en moyenne).
Un accord pour développer l'emploi dans
le secteur de la petite enfance
François Rebsamen, ministre du Travail et Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat chargée de la Petite enfance, ont cosigné lundi un accord cadre national d'Engagement de Développement de l'Emploi et des Compétences (EDEC) pour la petite enfance. Jusqu'à 5 Ms € seront mobilisés dans ce cadre (1,5 Ms € de l'Etat et 3,5 Md des organismes paritaires finançant la formation professionnelle).

Chute du solde du commerce extérieur pour l'industrie pharmaceutique sur le sol français ; +1,9 Md € en 2014 contre +4,6 Mds € en 2013 selon le Trésor.
14,7 Mds € de déficit prévisionnel pour le régime général et le FSV en 2015 selon la Cour des comptes qui juge la situation de la S.S. comme une anomalie.
Manifestation du 15 mars 2015 à Paris des professions de santé contre la réforme Touraine, l'UNOF, le syndicat des médecins généralistes de la CSMF appelle à rejoindre le mouvement.
32 Ms € perçus par les praticiens exerçant une activité libérale à l'AP-HP selon un rapport interne révélé par l'AFP. Une augmentation de 3,2% par rapport à 2012 alors que le nombre de praticiens hospitaliers exerçant une activité privée à l'hôpital a diminué de 5,6%.
Le GIP Union Retraite a arrêté son premier contrat d'objectifs de simplification et de mutualisation 2015-2018, selon PSI. Il comprend 4 axes dont la modernisation de l'offre de services rendus aux usagers en matière d'assurance vieillesse, ou mener à terme les chantiers réglementaires, en particulier le répertoire de gestion des carrières uniques (RGCU).
Un décret du 11 février renforce les garanties en matière de santé et de sécurité au travail dans la Fonction publique territoriale. http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030228285&dateTexte=&categorieLien=id
Lettre éditée par - Prix 3 € - Sarl au capital de 86 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris- Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06.
Rédaction : Pascal Beau et Émilie Guédé (01 53 24 13 12). Administration /abonnements : Patricia Chinon (01 53 24 13 05) p.chinon@espace-social.com - Iconographie : Cocktail Santé (01 53 24 13 02). - Commission paritaire : N° 0316 T 87714 -
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jeudi 22 janvier 2015

Coûts de gestion mutualistes: le vrai du faux

Coûts de gestion mutualistes
 de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires
QU'EN EST-IL VRAIMENT?

Combattre les idées fausses en 10 questions / réponses
Les coûts de gestion mutualistes
de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires

Suite à la publication du rapport conjoint IGAS/IGF sur les coûts de gestion de l’assurance maladie qui, pour mémoire, planifie la fin de la gestion mutualiste des fonctionnaires, la Mutualité Fonction Publique s’est exprimée par voie de communiqué de presse le 23 décembre dernier, contestant les conclusions du rapport jugées pour le moins contradictoires et trop hâtives.
Pour rétablir la vérité sur la gestion du régime obligatoire (RO) d’assurance maladie par les mutuelles de fonctionnaires, la MFP répond à 10 questions clés pour en finir avec les idées reçues !

Pourquoi les mutuelles sont-elles gestionnaires du régime obligatoire des agents publics ?
Vrai / Faux
Pour preuves …
- 1 -

La gestion du RO des fonctionnaires par leur mutuelle serait une « anomalie »
Faux
Il s’agit d’une décision historique et non d’une « anomalie » : précurseurs et bien avant 1945, les fonctionnaires se sont regroupés via les « assurances sociales » pour organiser leur protection sociale compte tenu des obligations professionnelles liées à leur statut.
En 1945, lors de la mise en place de la « Sécurité sociale pour tous », les fonctionnaires ont conservé un régime particulier d’assurances sociales, au sein du Régime Général, géré par les mutuelles de la fonction publique, à l’instar des caisses primaires pour les salariés de droit privé.
Cette spécificité a ensuite été entérinée par la loi Morice de 1947 relative à l’institution d’un régime de sécurité sociale pour les fonctionnaires.


Les mutuelles de fonctionnaires sont-elles reconnues comme étant des gestionnaires de qualité et efficients ?
Vrai / Faux
Pour preuves …
- 2 -

Les mutuelles de fonctionnaires apportent une plus-value à la gestion du RO des agents publics
Vrai
Les mutuelles de fonctionnaires, organisées en filières professionnelles, assurent une gestion répondant au mieux aux besoins spécifiques de la population couverte.
Les dirigeants mutualistes sont eux-mêmes des fonctionnaires, renforçant ainsi l’attachement identitaire des assurés mutualistes à leur mutuelle.
Les mutuelles de fonctionnaires gèrent à la fois le RO et le RC, ce qui offre des avantages aux bénéficiaires concernés :
- Alors que tous les observateurs sont unanimes pour pointer l’importance de la prévention et de la gestion du risque dans le coût des soins de santé, l’IGAS et l’IGF1 soulignent que « les mutuelles sont (…) en mesure d’avoir une vision complète des consommations de soins de leurs adhérents et pourraient proposer une gestion du risque ou de la prévention mieux ciblée ».
Cela leur permet d’accompagner, de manière plus efficace, leurs bénéficiaires dans leur parcours de soins, mais également de pouvoir mener des études exclusives sur l’évolution du reste à charge réel de leurs bénéficiaires.
- Au surplus, à travers cette politique de gestion du risque et de prévention ciblée, au travers des réseaux qu’elles ont développés, les mutuelles génèrent une baisse des frais de soins de santé et donc des coûts de gestion.
- Enfin, les mutuelles de fonctionnaires facilitent l’identification des relevés de prestations et des remboursements pour les adhérents grâce au « guichet unique ».
- 3 -

Les mutuelles de fonctionnaires gèrent moins bien le RO que les Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM)
Faux
Les Contrats Pluriannuels de Gestion que les mutuelles signent avec l’Assurance Maladie sont garants de la bonne qualité du service rendu par les mutuelles à leurs bénéficiaires grâce à un système de bonus/malus appliqué à des indicateurs de qualité de gestion effectuée (indicateurs de performance, de contrôle et de qualité du service rendu). La CNAMTS constate et reconnait cette qualité de gestion car les résultats obtenus par les mutuelles de fonctionnaires leur ont permis d’obtenir une majoration de leurs remises de gestion.
De plus, les audits réguliers menés par les CPAM sont très satisfaisants. Ils démontrent que les mutuelles de la fonction publique gèrent le RO en maîtrisant les risques liés aux opérations financières qu’elles réalisent. Elles contribuent ainsi à la certification des comptes de la branche maladie par la Cour des comptes.
Enfin, les (r)évolutions technologiques connues ces dernières années ont permis des améliorations significatives de l’efficience de la gestion du RO, pour tous les gestionnaires, au prix d’investissements considérables. Mais à la différence de certains gestionnaires, les mutuelles de fonctionnaires ont pris en charge une grande partie de ces coûts sur leurs fonds propres.
1 Rapport IGAS/IGF daté de septembre 2013 sur les coûts de gestion de l’assurance maladie - Annexe III – page 13

La gestion mutualiste du RO des agents publics coûte-t-elle trop cher ?
Vrai / Faux
Pour preuves …
- 4 -

La gestion combinée du RO et du RC coûte moins cher
Vrai
L’IGF et l’IGAS2 indiquent que « en termes de coûts, les données (…) montrent une gestion combinée du RO et du RC moins coûteuse que les gestions distinctes ».
- 5 -

La rémunération des mutuelles de fonctionnaires pour mener cette gestion coûte très cher à la collectivité
Faux
La gestion du RO par les organismes tiers est rétribuée par les remises de gestion, négociées tous les 4 ans, calculées en référence au coût de gestion moyen constaté par l’ensemble des CPAM. Comme l’indiquent l’IGAS et l’IGF3, cette rétribution n’a pas cessé de décroitre depuis 2005 (-11,6% depuis entre 2005 et 2011), cette baisse démontrant par là-même les importants gains de productivité réalisés par les mutuelles.
- 6 -

Les mutuelles de fonctionnaires se font de la marge sur cette activité
Faux
A l’instar des CPAM, les mutuelles ont sans cesse diminué leurs coûts de gestion. Si leur efficience est au moins aussi élevée que celle des CPAM, certains de leurs investissements, notamment informatiques, n’entrent pas dans le périmètre des remises de gestion. De fait, ces remises de gestion couvrent à peine les investissements des mutuelles de fonctionnaires qui, par conséquent, n’engrangent aucun bénéfice sur les sommes versées.
- 7 -

La gestion des mutuelles de fonctionnaires est efficiente car elles ont su rationaliser leur réseau de gestion
Vrai
Depuis la seconde moitié des années 2000, les mutuelles gestionnaires du RO ont entrepris des actions de rationalisation de leur réseau avec la création de centres de traitement spécialisés plus performants et donc plus efficients : affiliation, accueil physique et téléphonique ; traitement des feuilles de soins et remboursement ; réorganisation des centres de gestion.
Le niveau de maîtrise des risques par les mutuelles de fonctionnaires est reconnu par la CNAMTS (résultats des plans maîtrise socle (PMS) supérieurs à 80 % pour toutes les mutuelles gestionnaires).
2 Annexe III – pages 13 et suivantes du rapport cité supra
3 Annexe III – pages 5 et suivantes du rapport cité supra
Et si la gestion mutualiste du RO était assurée par les CPAM ?
Vrai / Faux
Pour preuves …
- 8 -

Les Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) sont en capacité d’absorber la gestion de quelque 6 millions d’agents publics
Faux
L’intégration de la gestion des fonctionnaires par les CPAM équivaut à l’absorption de quelque 10 % de la population actuellement gérée par elles.
Cette hausse d’activité très conséquente pour les CPAM nécessiterait pour le moins :
o l’intégration concomitante du personnel salarié dédié au RO des mutuelles : les CPAM, d’ores et déjà saturées et en effectifs réduits par plus de 5 années de RGPP/MAP, ne seraient pas en mesure, à effectif constant, d’y faire face (un parallèle peut être fait avec la réalité des CAF obligées de fermer leur accueil pour liquider le stock de dossiers ou des CARSAT en retard sur la liquidation des droits à la retraite avec toutes les conséquences sur le plan social…). En outre, les difficultés rencontrées lors de l’intégration de la CAMIEG4 ou au niveau du RSI illustrent parfaitement les difficultés auxquelles se heurteraient les CPAM ;
o l’adaptation des moyens et des outils de gestion de l’Assurance Maladie, ces derniers ayant aujourd’hui atteint leurs limites.
- 9 -

La gestion du RO par les Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) permettrait d’économiser 142 millions d’euros de fonds publics
Faux
Comment ? Si les CPAM reprennent les salariés des mutuelles, où sont les économies ?
En outre, aujourd’hui, les mutuelles sont rémunérées via les remises de gestion sur la base du coût moyen observé dans les CPAM. Il n’est pas certain que l’intégration de 6 millions d’assurés supplémentaires dans le réseau des CPAM se fasse à coûts constants pour lesdites CPAM. Or, si le coût moyen des CPAM augmente, alors ce nouveau coût de gestion risque fort de dépasser le montant des remises de gestion, pour une qualité de services rendus, au moins dans un premier temps, moindre.
De plus, selon les calculs des mutuelles de fonctionnaires, si l’ensemble des CPAM était rémunéré sur la base des fonds accordés aux mutuelles de fonctionnaires pour la gestion du RO, cela génèrerait quelque 240 millions d’euros d’économies à la collectivité.
- 10 -

Les agents publics sont attachés à la gestion de leur RO par leur mutuelle
Vrai
Selon l’enquête TNS Sofres de 2011, 89% des adhérents mutualistes fonctionnaires plébiscitent la gestion de leur RO par leur mutuelle et 86 % se déclarent attachés à leur régime particulier d’assurance maladie et à sa gestion par leur mutuelle (résultats affichés par l’IGAS et l’IGF5).
4 Caisse d'Assurance Maladie des Industries Électriques et Gazières
5 Annexe III – page 13 du rapport cité supra
Le système actuel, reposant sur plusieurs opérateurs gestionnaires du RO d’assurance maladie qui travaillent en coopération constante, conduit à une saine émulation, qui ne peut qu’être bénéfique à tous.
La préconisation de l’IGAS et de l’IGF d’aboutir, à terme, à la concentration des acteurs autour de seulement deux opérateurs évince ce bénéfice. Les situations oligopolistiques n’ont, au surplus, pas fait la preuve de leur efficience.
Les mutuelles de fonctionnaires sont des militantes de la protection sociale obligatoire et agissent comme des partenaires actifs des Caisses d’Assurance Maladie, avec lesquelles elles travaillent à améliorer le service social rendu aux adhérents et assurés sociaux.


A propos de …
La Mutualité Fonction Publique - présidée par Serge BRICHET - regroupe aujourd’hui 23 mutuelles ou unions de mutuelles professionnelles relevant des Livres II et III du Code de la Mutualité, issues des trois fonctions publiques. En 2014, les mutuelles de la Fonction publique, réunies au sein de la MFP, représentent :
• au titre du régime obligatoire : 5 millions d’assurés et ayants-droit, et 6 milliards d’euros par an de prestations versées.
• au titre du régime complémentaire : 4 millions d’adhérents actifs et retraités, et 6,5 millions de personnes protégées ; 3,6 milliards de cotisations encaissées (vie et non vie) ; plus de 3 milliards de prestations servies (vie et non vie).

Contact : Laurence Tribillac au 01 44 10 87 22 / laurence.tribillac@mfp.fr

lundi 17 février 2014

Annuaire Secu - Lettre 590 : extraits choisis


TIC santé - e-administration - services publics

 

Good Technology permet aux cadres de la CNAV de travailler en toute sécurité sur leurs appareils mobiles iPhone et IPad


Certains cadres et dirigeants de la CNAV ont exprimé le souhait au département d'utiliser des iPhone et IPad pour gérer leurs mails et agendas professionnels, en remplacement des terminaux BlackBerry fournis jusqu'alors. L'introduction de ces nouveaux terminaux mobiles sur le lieu de travail a poussé le département Architecture Technique de la caisse nationale à rechercher une solution technique pointue pour éviter les nouveaux risques potentiels en matière de sécurité de ces appareils. Impossible en effet d'appliquer la politique de sécurité considérée comme la plus simple à mettre en œuvre : brider les fonctionnalités des terminaux. "Nos utilisateurs ne l'auraient pas accepté", explique Noël Breton, responsable du département Architecture Technique de la DSI.  "Et ils auraient peut-être été tentés d'utiliser des solutions de contournement et ainsi mettre en danger, sans le vouloir, la sécurité des données". La CNAV a donc retenu la solution de Good Technology, le leader des solutions sécurisées de mobilité d'entreprise, en raison de son système de conteneurisation, qui crée une parfaite étanchéité sur un même terminal, entre les fonctions personnelles et professionnelles. De plus, elle permet d'offrir rapidement de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs sans mettre à mal la sécurité des données. Plus de 1000 terminaux seront renouvelés progressivement.
 En savoir plus

 

Les vidéos de la semaine

Open-data en santé.

Des représentants du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), du collectif Initiative transparence santé (ITS), et de La Mutualité française ont été auditionnés jeudi 6 février au Sénat par la mission commune d'information sur l'accès aux documents administratifs et aux données publiques au sujet de l'accès aux données de santé. Cette mission a été créée en décembre dernier par le Sénat pour dresser un bilan de la mise en oeuvre du droit d'accès aux documents administratifs, de l'ouverture et de la réutilisation des données publiques. Invités par Corinne Bouchoux, rapporteure de la mission, à formuler des "propositions simples" pour améliorer l'accès aux données de santé, plusieurs intervenants ont plaidé pour une augmentation des moyens de l'Institut des données de santé (IDS). Les vidéos des auditions sont disponibles sur le site du Sénat - Un rapide résumé dans la dépêche TIC Santé

 

 

Auditions de la MECSS sur la branche famille de la Sécurité sociale

Le commissaire général à l'investissement, la ministre déléguée chargée de la Famille, Dominique Bertinotti, et des conseillers de la Cour des comptes ont été auditionnés le 13 février 2014 par la mission d'évaluation de l'Assemblée nationale sur le financement de la branche famille de la Sécurité sociale L'audition de la ministre (1:32)

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 589 du 9 février 2014

 


 

             INC Télétravail du 4 février 2014 - CFE-CGC

 

La lettre de la Michodière 5-2014 du 7 février 2014 - SNFOCOS

 

Lancement du service en ligne e-docteur, le "premier outil intelligent d'analyse des symptômes"

 

Le billet de Dominique Dupagne "Jacques Servier, ce petit joueur"

 


 

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale. Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

lundi 12 novembre 2012

Protection sociale des travailleurs indépendants et des travailleurs agricoles :


Le RSI et la MSA signent un protocole de partenariats pour une offre de services efficiente et adaptée à leurs ressortissants

 

La caisse nationale du Régime Social des Indépendants et la Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole ont signé, le 31 octobre 2012, un protocole de partenariats. Cet accord, fruit d’un inventaire des actions communes menées au sein des deux régimes confirme l’intérêt de poursuivre, d’approfondir et d’initier des partenariats communs. Il se fonde sur la volonté des deux institutions d’affirmer le rôle des régimes professionnels dans le champ de la protection sociale, de développer leur capacité à travailler en concertation et de déployer sur tous les territoires une offre de services adaptée aux besoins de leurs 11 millions de ressortissants.

Gérard Quevillon et Gérard Pelhâte, respectivement président du RSI et président de la Caisse centrale de la MSA, et Stéphane Seiller et Michel Brault, respectivement directeur général du RSI et directeur général de la Caisse centrale de la MSA, ont signé, le 31 octobre, un protocole national de partenariats dont l'ambition est de développer les synergies déjà existantes entre les caisses MSA et RSI sur le terrain et d’initier le développement de partenariats communs.

 

Ce protocole va permettre de coordonner et mutualiser les actions communes aux deux régimes, d'échanger sur les bonnes pratiques et d'optimiser la gestion des moyens dans un souci de répondre aux attentes des assurés, des pouvoirs publics et des partenaires institutionnels ou associatifs.

 

L’accord signé entre les deux régimes porte en priorité sur les actions visant :

 

-          la prévention et l’éducation sanitaire ;

-          l’action sanitaire et sociale ;

-          l’accueil de proximité ;

-          la gestion du risque maladie, l’action des services médicaux et la lutte contre la fraude ;

-          la présence sur les territoires.

 

Le protocole national de partenariats sera décliné sous forme de conventions de partenariat locales à l’initiative des caisses RSI et MSA.