Nora ANSELL-SALLES

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lundi 12 avril 2021

IQOS : Philip Morris répond aux questions des lecteurs de "Mine d'infos"...

Comme nous nous étions engagé nous avons relayé auprès de Philip Morris les questions des lecteurs suite à l'article sur "IQOS".


Vous trouverez ci-dessous les réponses de PMI, que nous remercions d'avoir joué le jeu de la transparence.



PHILIP MORRIS RÉPOND AUX QUESTIONS DES LECTEURS 

Pour rappel, PMI a fait le choix d’arrêter la cigarette à horizon de 10 à 15 ans* en fonction des pays, en proposant des alternatives à nocivité réduite (notamment tabac à chauffer) qui constituent de meilleurs choix que celui de continuer de fumer.

 

L’objet poursuivi par PMI est de traiter le sujet de la nocivité de la cigarette en proposant aux fumeurs adultes qui n’arrêtent pas de fumer, des alternatives sans combustion. La dangerosité de la cigarette vient dans une large mesure de la combustion qui produit la plupart des substances chimiques nocives qui, lorsqu’elles sont inhalées, sont la cause principale des maladies liées au tabagisme.

 

A qui s'adresse IQOS en termes de tranche d'âge ?

Afin de contribuer à faire switcher vers des alternatives à nocivité réduite 100% des fumeurs adultes qui ne s’inscrivent pas dans une démarche de sevrage, PMI considère qu’un large portefeuille de produits à risques réduits doit être mis à la disposition des fumeurs.

 

IQOS s’inscrit dans ce portefeuille et s’adresse aux fumeurs adultes qui n’arrêtent pas de fumer et qui, sans solutions alternatives à nocivité réduite, continueraient de fumer.

IQOS ne s’adresse pas aux mineurs. IQOS s’adresse exclusivement aux fumeurs adultes.

 

Le fait de passer par un "conseiller" lors de l'achat peut être considéré comme "dérangeant »

Passer par un conseiller doit être considéré comme un service d’accompagnement à l’attention de l’utilisateur, pour permettre une utilisation optimale du produit, éviter les mésusages et assurer à ce dernier les conditions d’une bonne adhésion au produit dans l’optique d’un abandon totale de la cigarette. Cet accompagnement, s’il est recommandé pour les raisons mentionnées, demeure bien entendu optionnel.

 

Le temps d'utilisation est un peu rapide versus une cigarette combustible.

Non, il est identique : 6 minutes ou 14 bouffées. Cela reste sensiblement identique à une cigarette.


 * Interrogé sur les pays concernés Philip Morris a fait parvenir à la rédaction de "Mine d'Infos" la réponse suivante :

Vous pouvez  prendre connaissance du rapport annuel PMI 2019 qui vous permettra de comprendre les engagements du groupe afin d’atteindre sa vision d’un monde sans fumée :

https://www.pmi.com/resources/docs/default-source/france-market-files/rapport-int%C3%A9gr%C3%A9-pmi-2019.pdf?sfvrsn=d2e2edb4_2

 

Et notamment dans les pages 5 et 6 vous trouverez une explication exhaustive, car il n'est pas possible aujourd’hui de citer des pays spécifiquement.


DERNIÈRE MINUTE:

Le journaliste Stephane Hotel vient de publier sur Twitter Article à lire sur Le monde.fr

https://twitter.com/stephanehorel/status/1382236573618556930?s=19


jeudi 25 février 2021

Tabac chauffé : qu'en dit l'OMS...

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) saisit cette occasion pour rappeler aux États Membres qui sont Parties à la Convention-cadre de l’OMS sur la lutte antitabac (ci après : « la Convention-cadre ») leurs obligations en vertu de celle-ci. Les produits du tabac chauffés sont des produits du tabac, par conséquent, la Convention-cadre de l’OMS s’applique pleinement à ceux-ci. (Décision FCTC/COP8(2)). En particulier, aux termes de l'article 13.4 (a) de la Convention-Cadre de l'OMS, les Parties sont tenues d’interdire « toutes les formes de publicité en faveur du tabac, de promotion et de parrainage qui contribuent à promouvoir un produit du tabac par des moyens fallacieux, tendancieux ou trompeurs, ou susceptibles de donner une impression erronée quant aux caractéristiques, aux effets sur la santé, aux risques ou émissions du produit ».

L’OMS réaffirme que la réduction de l’exposition à des produits chimiques nocifs contenus dans les produits du tabac chauffés ne les rend pas sans danger et ne se traduit pas non plus par une diminution des risques pour la santé humaine. En effet, certaines toxines sont présentes à des niveaux plus élevés dans les aérosols générés par les produits du tabac chauffés que dans la fumée des cigarettes traditionnelles, et on retrouve également d'autres toxines dans les aérosols des produits du tabac chauffés qui ne sont pas présents dans la fumée des cigarettes traditionnelles. Les conséquences sanitaires de l’exposition à ces toxines sont inconnues.

Le 7 juillet 2020, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis d’Amérique a autorisé la commercialisation d’un produit du tabac chauffé, le système de tabac chauffé IQOS, au titre du Federal Food, Drug and Cosmetic Act. Cette loi exige une autorisation préalable de mise sur le marché des nouveaux produits du tabac avant leur introduction dans le marché américain.

Dans sa déclaration, la FDA a noté que, « même avec cette mesure, ces produits ne sont ni sûrs, ni « approuvés par la FDA. » » Les ordonnances de modification de l'exposition ne permettent pas à la société de revendiquer tout autre risque modifié ou de faire toute déclaration explicite ou implicite indiquant ou faisant croire de manière trompeuse aux consommateurs que les produits sont approuvés par la FDA ou que cette dernière les juge sans danger pour les consommateurs ».

L’autorisation de la FDA a rejeté les allégations selon lesquelles l’utilisation du produit est moins nocive qu’un autre produit du tabac ou réduit les risques pour la santé. Par ailleurs, les ordonnances de la FDA exigent que la société assure un suivi en matière de sensibilisation des jeunes et concernant leur utilisation pour garantir que la commercialisation des produits du tabac à risque modifié n’aura pas de conséquences non voulues sur l’utilisation par les jeunes. La société doit également tenir la FDA informée des efforts déployés pour prévenir l’accès et l’exposition des jeunes.

Étant donné que l’exposition à des toxines supplémentaires lors de l’utilisation de produits du tabac chauffés pourrait avoir des conséquences sur la santé, les allégations selon lesquelles ces produits permettent de réduire l’exposition à des produits chimiques nocifs par rapport aux cigarettes traditionnelles pourraient être trompeuses.

En outre, les ordonnances pertinentes accordent une autorisation temporaire de mise sur le marché aux États-Unis d’Amérique et sont fondées sur des facteurs spécifiques au pays, lequel n'est pas Partie à la Convention-cadre de l’OMS.

Tous les produits du tabac présentent des risques pour la santé et l’OMS invite instamment à la pleine application de la Convention-cadre. En effet, une application rigoureuse permettra d’appuyer les tentatives de sevrage et de réduire le nombre de non-consommateurs de produits du tabac, en particulier les jeunes, qui commencent à fumer. L’OMS recommande le sevrage tabagique au moyen d'interventions, telles que la fourniture de conseils par des professionnels de la santé, la mise en place de services téléphoniques gratuits et d’aide au sevrage tabagique, l'introduction de thérapie de substitution à base de nicotine et le sevrage grâce à un service de minimessages.

 APPEL A TÉMOIN:

"MINE D'INFOS" recherche retours d'expérience d'utilisateurs du dispositif IQOS de Philip Morris.
Les commentaires de professionnels de santé sont les bienvenus 👉






IQOS : Etude Dusautoir 2021

Dans une récente étude conduite par l’Institut National Du Cancer et l’Institut de Recherche en Santé Publique, des scientifiques en sont arrivés à la conclusion que si l’IQOS est moins nocif que le tabagisme, il l’est plus que le vapotage. La cigarette électronique resterait ainsi l’outil de sevrage tabagique le moins nocif, parmi les nouveaux produits émergents au cours des dernières années.


AVIS DE RECHERCHE 



Le tabac chauffé accusé d'être plus une porte d'entrée que de sortie du tabagisme...

LE TABAC CHAUFFÉ EST PLUS UNE PORTE D’ENTRÉE QU’UNE PORTE DE SORTIE DU TABAGISME

La principale nouveauté par rapport à l’avis de 2017 sont les rares données épidémiologiques disponibles qui montrent que le tabac chauffé est plus une porte d’entrée qu’une porte de sortie du tabagisme : une étude italienne montre que 45% des consommateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 7% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Une vaste étude japonaise rapporte que 20% des utilisateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 11% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Le tabac chauffé apparaît ainsi, sur les rares données indépendantes disponibles, le plus souvent comme un produit d’entrée en tabagie, que comme un produit de sortie du tabac. D’ailleurs, la grande majorité des consommateurs utilise à la fois tabac traditionnel et tabac chauffé, donc sans aucune réduction des risques à attendre.


IQOS : sur la sellette...

Communiqué de presse
IQOS : L’OFFENSIVE TROMPEUSE ET ILLEGALE DE PHILIP MORRIS France
Paris le 16.07.2020 - Dans un communiqué de presse daté du 9 juillet, Philip Morris France1 se réjouit de 
l’autorisation que lui a récemment accordée aux États-Unis la Food and Drug Administration (FDA) de 
commercialiser son dispositif de tabac chauffé IQOS en tant que « produit du tabac à risque modifié ». En faisant 
la promotion de l’IQOS en tant qu’outil de réduction de risques plutôt que de réduction d’exposition, le 
cigarettier outrepasse les droits de communication que lui donne la FDA.
L’Alliance contre le tabac (ACT) et le Comité national contre le tabagisme (CNCT) alertent sur l’offensive du 
cigarettier. 
Pas de réduction de risques avec l’IQOS 
En aucun cas, l’IQOS ne peut être considéré comme un outil de réduction de risque. Philip Morris affirme dans son 
communiqué l’existence d’un « consensus scientifique international indépendant » sur la moindre dangerosité de 
l’IQOS. Dans les faits, il n’en est rien : l’Organisation mondiale de la santé rappelle qu’il n’existe aucune preuve 
démontrant que le tabac chauffé soit moins nocif que les produits du tabac classiques2
. Des recherches 
indépendantes soulignent que le tabac chauffé émet des produits toxiques semblables à ceux émis par une 
cigarette conventionnelle, même si cela est à un niveau inférieur. Or, la relation entre exposition et risque pour la 
cigarette conventionnelle étant connu comme non proportionnelle, rien ne prouve qu’une moindre exposition par
utilisation du tabac chauffé soit synonyme de réduction de risque.
L’IQOS, cheval de Troie de Philip Morris
L’offensive que mène Philip Morris est préoccupante. En faisant la promotion de l’IQOS en tant qu’outil de réduction 
de risques, le cigarettier cherche à assouplir la réglementation en vigueur sur les nouveaux produits du tabac, et 
saper les progrès acquis en matière de lutte contre le tabagisme. L’IQOS, que Philip Morris n’hésite pas à 
présenter comme « l’opportunité du siècle » pour la santé publique, vise avant tout à disqualifier et rendre 
caduques les politiques antitabac menées partout dans le monde. En affirmant que « La FDA a conclu que
[l’]IQOS est destiné à être bénéfique pour la santé de la population dans son ensemble, tant [pour] les 
consommateurs de produits du tabac que [pour] les personnes qui n'en consomment pas actuellement », Philip 
Morris outrepasse ses droits de communication, cette assertion ne figurant pas dans les « preuves disponibles à 
ce jour » formulées par la FDA3
.
L’industrie du tabac, cause de la pandémie tabagique, ne peut pas être sa solution
Le communiqué de Philip Morris France utilise à plusieurs reprises le terme « santé publique » faisant l’impasse 
sur le fait que ses produits sont annuellement responsables de la mort de 30 000 personnes dans notre pays, et 
qu’ils tuent plus d’un million de personnes dans le monde. Or, par l’antagonisme fondamental de ses intérêts 
avec ceux de la santé publique, Philip Morris ne peut en aucun cas être considérée comme un partenaire 
dans l’élaboration d’un monde sans fumée, ni, a fortiori, sans tabac. Cet appel de Philip Morris à la révision 
réglementaire et à « une approche coopérative » est une manœuvre de cette société, qui est coutumière de ce type 
d’imposture, et elle doit rester lettre morte. 
Contacts presse
Alliance contre le tabac : Pr. Loïc Josseran, président : direction@alliancecontreletabac.org – 06 50 54 69 06
CNCT : Pr. Yves Martinet, président : communication@cnct.fr - 01 55 78 85 10
1 https://www.presseportal.ch/fr/pm/100054131/100851762
2 https://apps.who.int/tobacco/publications/prod_regulation/heat-not-burn-products-information-sheet/en/index.html
3 https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-authorizes-marketing-iqos-tobacco-heating-system-reduced-exposure-
information

IQOS: étude 2020

RESUME | SLOB W, 2020. (ETUDE RIVM)
ARTICLE SCIENTIFIQUE 
Cette étude d’évaluation des risques liés aux produits du tabac, a été publiée en Mai 2020 par l’Institut National 
de Santé Publique et de l’Environnement (RIVM), aux Pays-Bas, un organisme de santé publique indépendant,
et en collaboration avec l’Université de St. Andrews, Écosse, Royaume-Uni. Elle a été financée par l’Autorité 
Néerlandaise de Sécurité des Aliments et des Produits de Consommation (NVWA), Utrecht, Pays-Bas.
RÉFÉRENCE
Slob W, Soeteman-Hernández LG, Bil W, Staal YCM, Stephens WE, Talhout R. A Method for Comparing the 
Impact on Carcinogenicity of Tobacco Products: A Case Study on Heated Tobacco Versus Cigarettes [published 
online ahead of print, 2020 May 1]. Risk Anal. 2020;10.1111/risa.13482. doi:10.1111/risa.13482
RÉSUME DE LA PUBLICATION
Afin d’aider les responsables politiques à mieux comprendre les effets potentiels des nouveaux produits de 
tabac et autres dérivés sur la santé, une nouvelle méthode d’évaluation des risques a été développée. 
Les aérosols des produits de tabacs sont formés de plus de 7.000 molécules différentes dont les quantités 
diffèrent d’un produit à l’autre. Inhalées, ces molécules ont des effets toxicologiques variés et au moins 63 
d’entre elles sont suspectées de causer un cancer, ce qui complique l’évaluation des risques propres à 
l’utilisation d’un produit de tabac donné.
Cette nouvelle méthode d’évaluation des risquesrepose sur des principes d’accumulation de dose. Elle permet 
d’estimer lesfacteurs de cancérogénicité relatifs aux molécules, ainsi que leurs incertitudes, avec des modèles 
de relation dose-réponse. A partir de ces analyses, les changements d’exposition cumulée (CCE) utilisés, sont 
calculés afin d’évaluer l’impact du tabagisme sur la santé de façon semi-quantitative.
La méthode en 6 étapes a été appliquée sur 8 agents cancérigènes que l’on retrouve à la fois dans les aérosols 
des produits de tabac chauffé (ici, IQOS) et dans la fumée de la cigarette combustible ; l’acrylonitrile, 
l’acétaldéhyde, le 1,3-butadiène, l’oxide d’éthylène, le formaldéhyde, le benzo[a]pyrène, le nitrobenzène et 
l’oxide de propylène.
Les 3 premières étapes de la méthode consistent à déterminer les facteurs de cancérogénicité relatifs aux
molécules et leurs intervalles de confiance avec des analyses de données de relation dose-réponse en 
oncologie. Une fois les facteurs de cancérogénicité déterminés, les intervalles de confiances pour les émissions
attendues de chaque molécule sont calculés par évaluation des données d’émission des produits de tabac. Les 
changements d’exposition cumulée (CCE) sont calculés à la cinquième étape et les marges d’incertitudes des 
CCE sont déterminées. Enfin, la sixième étape évalue l’impact sur la santé associé à l’utilisation du produit de 
tabac considéré en combinant le CCE avec des informations de relations doses-réponses pertinentes.
Lors de l’étude de cas, il a été déterminé que le CCE était environ 10 à 25 fois plus faible lors de l’utilisation du 
produit de tabac chauffé (HTP) par rapport à la cigarette combustible. Cette variation suggère une légère 
augmentation potentielle de l’espérance de vie pour les consommateurs de HTP par rapport aux 
consommateurs de cigarette combustible. Cela reste cependant une conclusion préliminaire car seulement 8 
carcinogènes ont été considérés pour l’étude. De plus, les HTP ont un effet défavorable sur la santé par rapport 
à une abstinence totale.

jeudi 11 février 2021

URGENT : recherche témoignages d’utilisateurs de la cigarette Iquos

Dans le cadre d’un article a paraître sur l’appareil électronique sans fumée IQOS,  alternative à la cigarette conçu par Philip Morris International,  la rédaction de ”Mine d’infos” recherche des témoignages d’utilisateurs (anonymat garanti).
 
Contenu du témoignage :
sexe, âge, lieu de vie, profession, durée d’utilisation, les aspects positifs et ou négatifs constatés etc. 
Vous pouvez bien sûr enrichir votre retour d’expérience d’éléments qui vous paraissent intéressants de partager.

N’hésitez pas à faire part de vos interrogations ou craintes éventuelles sur le produit IQOS. Vos questions seront transmisent à Philip Morris qui y apportera une réponse sur le blog ”Mine d’infos”.

IMPORTANT
Préciser si IQOS vous a permis de décrocher de la cigarette définitivement, où si vous utilisez les deux ? Ou si vous êtes revenus au bon vieux paquet de cigarettes.

Les témoignages sont à faire parvenir par mail à 
pressentinelle2@gmail.com

Merci d’avance.

mercredi 26 février 2014

Coup de tabac au Parlement européen pour Philip Morris

 
Strasbourg – Mercredi 26 février 2014 - http://www.deputes-socialistes.eu/?p=10250



Bien sûr, « Dieu est un fumeur de havanes », « L’amour, c’est comme une cigarette », et Jacques Higelin et San Severino l’ont merveilleusement chantée. Mais au-delà de cette image romantique, nous ne devons pas oublier que le tabagisme fait, à l’heure actuelle, près de six millions de victimes par an dans le monde, dont 700 000 en Europe. Ce chiffre pourrait atteindre huit millions en 2030, de quoi mettre la nostalgie de côté.


« Parce que le tabac rend dépendant, notre responsabilité est d’empêcher l’entrée des jeunes dans le tabagisme : 70 % des fumeurs commencent avant l’âge de 18 ans, et 94 % avant 25 ans », insiste Gilles Pargneaux.


« Le chemin pour aboutir à une révision ambitieuse de cette directive a été long tant les lobbys en face sont puissants », ajoute l’eurodéputé. « Mais notre collègue socialiste, Linda Mc Avan, a réussi à créer une majorité pour garantir une bonne protection de la santé publique. Parmi les avancées obtenues, je tiens à souligner :



- l’ajout d’un avertissement sanitaire - texte et image - couvrant 65 % des faces avant et arrière des paquets de cigarettes et de tabac à rouler ;

- l’interdiction des cigarettes aromatisées à compter de 2016, avec cependant une période transitoire pour le menthol jusqu’à 2020 ;

- l’interdiction des paquets en forme de rouge à lèvres ou de parfum ;

- l’interdiction du recours à des termes tels que « léger » ;

- l’encadrement des cigarettes électroniques qui pourront être considérées soit comme un médicament, soit comme un produit du tabac afin de préserver les règlementations nationales déjà en vigueur. Dans le premier cas, elles devront être soumises à une autorisation de mise sur le marché. Dans le second cas, elles devront respecter certaines limites : 20mg/ml pour la concentration en nicotine, 10ml pour la taille des bouteilles de recharge ;
- la possibilité pour les Etats membres d’adopter un conditionnement neutre ou d’interdire la vente à distance transfrontalière ».


« J’aime autant Lucky Luke avec une cigarette au bec qu’avec un brin d’herbe, et je n’ai aucun regret pour les salles de restaurant enfumées. L’histoire jugera ce qui constitue déjà pour moi un nouveau pas pour la liberté, car je ne connais pas de fumeur libre ! », conclut Gilles Pargneaux.