Nora ANSELL-SALLES

jeudi 12 mai 2016

Les pharmaciens d’officine prennent leur avenir en main !

Colloque annuel des pharmacies d’officine certifiées ISO 9001 / QMS PHARMA®
Les pharmaciens d’officine prennent
leur avenir en main !
 
Pharma Système Qualité (PHSQ), association dédiée à la certification qualité des pharmacies d’officine, a organisé ce jeudi 12 mai 2016 son colloque annuel à l’occasion de la remise des certificats aux 360 pharmacies nouvellement certifiées ISO 9001/QMS PHARMA®. L’objectif de ce colloque était de présenter et discuter les conclusions d’une grande enquête nationale sur la perception de la qualité de service dans les pharmacies certifiées et les attentes de leur clientèle, ainsi que les mesures concrètes proposées par la Commission Santé de la Fondation Concorde issues de ses travaux, menés avec Pharma Système Qualité. 

Les représentants des principaux groupements de pharmacies d’officine, pharmaciens officinaux indépendants, représentants des institutions de santé et des pouvoirs publics se sont réunis ce jeudi 12 mai au Musée de l’Homme à Paris pour un colloque organisé par Pharma Système Qualité (PHSQ - http://www.pharmasystemequalite.com), association dédiée à la certification qualité des pharmacies d’officine, à l’occasion de la remise des certificats aux 360 pharmacies nouvellement certifiées ISO 9001/QMS PHARMA®.

Au cours de ce colloque ont été présentés et discutés :
Les conclusions d’une grande enquête nationale sur la perception de la qualité de service dans les pharmacies certifiées et les attentes de leur clientèle dont il ressort que les Français sont particulièrement attachés à leurs officines et en sont très satisfaits. Cette étude souligne également qu’ils sont en attente de davantage de services et que les plus jeunes d’entre eux sont prêts à payer à leur juste prix.

Ils ont déclaré :
Amal TALEB, vice-présidente du Conseil National du Numérique : « Il faut souligner l’impérieuse nécessité pour les pharmaciens d’assurer leur transformation numérique. Cependant, cette dernière non seulement ne doit pas occulter ce qui fait leur force, à savoir leur proximité avec les consommateurs, leur professionnalisme et les valeurs déontologiques qui sous-tendent leur pratique, mais encore utiliser ces atouts comme levier premier de la réussite de leur transformation ».
Jean-Luc PLAVIS, patient expert et patient-enseignant (Université Paris XIII et Aix-Marseille) : « Le pharmacien d’officine est un acteur de santé important, qui sera amené à jouer un rôle prépondérant dans le virage ambulatoire. Il ne sera plus le simple dispensateur de médicaments ou de produits de santé, mais bien un élément moteur dans la prise en charge globale, coordonnée, qualitative et sécurisée du patient. A l’interface entre le médecin, l’infirmière et les autres professionnels de santé, il apportera un conseil, une éducation thérapeutique et une aide technique dans la bonne utilisation des services de santé connectée ».
 

- Les mesures proposées par la Commission Santé de la Fondation Concorde (http://www.fondationconcorde.com) issues de ses travaux menés avec Pharma Système Qualité. Parmi ces dernières :

. Le premier recours avec la mise en place de « marches à suivre » permettant au pharmacien d’orienter le patient, en toute sécurité, vers le traitement ou l’équipe médicale adaptée sur la base d’un arbre décisionnel élaboré par les autorités de santé compétentes.
 
. Le suivi de l’observance thérapeutique et la conciliation médicamenteuse afin de s’assurer non seulement du bon suivi par le patient de son traitement mais encore de la non-iatrogénie d’interaction médicamenteuses, en particulier chez les personnes âgées poly-médicamentées.
 
. Permettre le recueil de données destinées à enrichir le dossier pharmaceutique, seul dossier médical numérique véritablement opérationnel à grande échelle. 

. Effectuer des actes simples, comme la vaccination, susceptibles de palier l’absence de médecin dans certaines zones géographiques et encourager le déploiement de cabines de téléconsultation à l’officine.
. Développer la dématérialisation de la délivrance : envoi de la prescription par mail directement du médecin au pharmacien, livraison des médicaments à domicile, etc.
 
. Promouvoir l’inter-professionnalité entre l’officine et la pharmacie hospitalière notamment dans un contexte où le développement de l’ambulatoire rend indispensable une parfaite coordination, condition de la sécurité des patients à leur sortie de l’hôpital.
 
. Encourager les groupements de pharmacies et l’amélioration constante de la qualité certifiée.
A propos de ces mesures, ils ont déclaré :
Olivier BABEAU, économiste et rapporteur du groupe de travail : « Paradoxalement, et alors que la question de l’avenir du pharmacien d’officine est aujourd’hui clairement posée, jamais sa place au cœur d’un système de santé transformé n’a été aussi centrale. De toute évidence, ce professionnel de santé « ouvert sur la rue » jouera un rôle primordial en tant qu’interface entre des services de santé connectée dont le développement semble inéluctable et des consommateurs qui seront de plus en plus demandeurs d’un accompagnement personnalisé, humanisé et de proximité. »
 
Jean-François THEBAUT, membre du Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) : « Dans un système de soins encore très cloisonné, le pharmacien d’officine est aujourd’hui le seul professionnel de santé à avoir une vision d’ensemble des traitements médicamenteux. A cet égard, le dossier pharmaceutique mériterait d’être davantage utilisé et partagé car il est un outil stratégique pour le pharmacien ».
 
Et pour conclure :
Hélène MARVILLET, présidente de PHSQ : « La nécessaire transformation de l’officine et la viabilisation durable de son modèle ne se résoudra pas à la seule évolution du cadre réglementaire. Il faut de la part des pharmaciens, des idées et des réalisations réussies. Ensuite, nous devons faire à nos Autorités de Tutelle des propositions protocolisées, reproductibles et évaluées qui pourront être alors, sous certaines conditions, généralisées. La qualité, à travers une démarche de certification, sera plus que jamais la condition de la réussite de cette transformation ».
 
Dominique JORDAN, président des Affaires pharmaceutiques de la Fédération Internationale de la Pharmacie (FIP), ancien président de pharmaSuisse : " L'officine doit se transformer, mais personne d'autre que les pharmaciens ne fera évoluer la pharmacie. En Suisse, nous avons mené à bien la transformation, en collaboration avec les médecins, au bénéfice des patients, des pharmaciens et de notre système de santé".
 
A propos de Pharma Système Qualité :
La démarche de certification ISO9001 – QMS Pharma ® rassemble aujourd’hui 16 Groupements d’officines* et une cinquantaine de pharmacies indépendantes, soit 2250 pharmacies volontairement engagées, dont 1850 sont déjà certifiées. Cette approche proposant une méthodologie d’accompagnement très structurée, permet de mutualiser efficacement les coûts, afin de favoriser l’accessibilité à la démarche de certification à toutes les pharmacies, quelle que soit leur taille et indépendamment de leur profil ou de leur statut : groupées ou indépendantes.
* Groupements engagés au sein de l’association Pharma Système Qualité ® : ALPHEGA, APSARA, CEIDO, COFISANTE, COOP APM, FORUM SANTE, GIPHAR, GIROPHARM, LES PHARMACIENS ASSOCIES, OBJECTIF PHARMA, OPTIPHARM, PHARMACTIV, PHARMA GROUP SANTE, PHARMODEL, PLUS PHARMACIE, RESEAU SANTE.

1ère évaluation des relations des établissements de santé privés MCO avec leur ARS



1ère évaluation des relations
des établissements de santé privés MCO avec leur ARS 


A l’occasion de sa convention annuelle, la FHP-MCO a présenté les résultats de la 1ere année de son baromètre sur les relations des établissements de santé privés MCO avec leur ARS, mené par l’institut IPSOS*. S’inscrivant dans la durée, ce baromètre a pour but d’objectiver le discours syndical basé sur les remontées des cliniques et hôpitaux privés, d’améliorer la transparence et l’équité de traitement dans le fonctionnement des ARS, et de faire progresser le dialogue entre les établissements et leur tutelle.

« Les établissements de santé privés croulent sous les textes réglementaires, les enquêtes, les contrôles, et ce avec une certaine redondance et sans recherche d’efficacité. Ils ressentent une vraie discordance entre ce que la tutelle exige d’eux et le non-respect de la réglementation par certaines ARS. C’est pourquoi il nous a paru nécessaire de mener une évaluation de notre tutelle afin d’objectiver ce ressenti, avec des nuances régionales, et de la renouveler sur la durée, une première en France… » explique Ségolène Benhamou, Présidente de la FHP-MCO.
9 établissements de santé privés sur 10 non satisfaits de leur situation dans le système de santé
Le baromètre met en évidence une insatisfaction massive des établissements de santé privés. 9 établissements de santé privés sur 10 ne sont pas satisfaits de leur situation dans le système de santé, et près de l’ensemble des établissements (96%) se disent pessimistes quant à l’évolution de la situation dans l’année à venir. Ce pessimisme persiste quand ils se projettent dans les 5 ans à venir (88%).
Seulement 4 établissements de santé privés sur 10 ont une image positive de leur ARS
Les établissements de santé privés ont une image globalement négative des ARS. Elles sont perçues pour une majorité comme bureaucratiques (66%), inéquitables (51%), chronophages (50%) et opaques (40%). Seul 1 établissement de santé privé sur 4 perçoit leur ARS accessible et 1 sur 5 ouverte au dialogue. Seulement 3 % trouvent leur ARS objective.

2 établissements de santé privés sur 3 s’accordent à dire que leur ARS a une bonne connaissance des activités de l’établissement. Cependant, 3/4 établissements de santé privés affirment que leur ARS ne représente pas un soutien au développement de leur établissement.

Les cliniques et hôpitaux privés pointent également du doigt le fait de ne pas bénéficier du même traitement de la part de leur ARS que les établissements de santé publics concernant les autorisations (pour 87%), ou encore les subventions (pour 92%).
Un climat morose avec les ARS, dont l’utilité est questionnée
Le niveau de satisfaction des établissements de santé privés vis-à-vis des ARS est globalement très moyen (note moyenne de 5,8 sur 10) avec une disparité en fonction des établissements. Alors qu’un établissement sur 3 note leur ARS entre 0 et 4, ils ne sont que 12% seulement à évaluer sa satisfaction entre 9 et 10. On note également des relations meilleures avec la délégation territoriale (63%) qu’avec le siège de l’ARS (49%).

Pour une grande majorité des établissements de santé privés, les actions réalisées par l’ARS n’ont pas d’impact ou font régresser la qualité et la sécurité des soins apportés aux patients (57%), l’efficience des soins apportés aux patients (78%), l’innovation médicale et organisationnelle (83%) ou encore les coopérations entre l’établissement et la médecine de ville (84%).

Près d’1 établissement de santé privé sur 3 (28 %) affirme que les actions de l’ARS font régresser les coopérations entre l’établissement et les établissements de santé publics.
Equité de traitement et transparence pointées du doigt par les établissements
L’équité de traitement par rapport aux établissements de santé publics (note de 4,2/10) et la transparence des décisions (note de 3,7/10) sont particulièrement critiquées. Les variations en fonction des régions laissent à penser que le traitement des établissements de santé privés n’est pas le même en fonction des ARS.

« La démocratie sanitaire, chère aux institutions, n’est hélas pas respectée par toutes les ARS. Celle-ci passe notamment par la publication et la transparence des décisions (de financement, d’autorisations…). Or aujourd’hui, nous avons identifié 6 ARS qui n’ont pas publié en 2015 leurs décisions de financement : l’Auvergne, la Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, le Limousin, la Lorraine et l’Océan Indien. C’est contraire à leurs obligations légales ou réglementaires. » conclut Ségolène Benhamou.

*Enquête quantitative menée par IPSOS auprès de 201 responsables d’établissements de santé privés (directeurs, vice-directeurs, mandataire social), interrogés en ligne du 22 mars au 26 avril 2016

VOGALONGA 2016 : l’extraordinaire défi sportif de 11 patients

COUP DE PROJECTEUR : sur une très belle initiative


COMMUNIQUE DE PRESSE – Fédération Nationale CAMI Sport et Cancer
11 mai 2016, Neuilly-sur-Seine
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Le dimanche 15 mai 2016, 11 patients atteints d'un cancer participent à la célèbre
course de bateau VOGALONGA 2016 : un événement sportif mondial dans la lagune
de Venise. Un objectif ambitieux pour aider les patients à dépasser la maladie et se
réapproprier leur corps, valoriser leur courage et changer notre regard sur le cancer !
 

QU'EST-CE QUE LA COURSE VOGALONGA ?
 
La Vogalonga est une course en bateau à rames, non compétitive, qui se déroule dans la lagune de Venise sur un tracé de 32 km environ.

Ce dimanche 15 mai 2016 à 9h, sonnera le départ de la 42ème édition. Le succès est tel que ce sont désormais plus de 1 500 bateaux et plus de 6 000 participants qui se retrouvent chaque année sur la Lagune Nord de Venise pour participer à cette course devenu mythique. L'une des raisons du grand succès de la Vogalonga est que cette course est ouverte à tous les pays mais aussi à tous les types d'embarcations à rames.


QU'EST-CE QUE LE DEFI VOGALONGA 2016 DE LA CAMI ?
 
Le Défi Vogalonga, porté par la CAMI Sport et Cancer Dordogne, est la participation d'un équipage pagayant dans un bateau rabaska de 15 places. Il s'adresse à 11 patients atteints d'un cancer, de 32 à 65 ans, en cours de traitement et en rémission, sur la base du volontariat, leur permettant de réaliser un défi qu'ils n'auraient pas fait seuls.

La méthode de préparation est le Médiété® qui permet de développer la souplesse, la force, la coordination et la respiration afin de rechercher le geste juste. Chaque séance dure 2h, soit 45 minutes de Médiété® et 1h15 de bateau.

L'encadrement de l'équipage est composé de 2 médecins, 2 éducateurs (un de la CAMI et un du club Périgueux Canoë).
 

CLIP OFFICIEL du Défi Vogalonga 2016 : https://youtu.be/wrVfr9UDPfI

Retrouvez toutes les informations complémentaires ici.

La CAMI Sport et Cancer Dordogne remercie tous les partenaires et les acteurs qui ont contribué à la réussite de ce projet.

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CONTACT

FEDERATION NATIONALE CAMI SPORT & CANCER
Antoine DARTIGUES
Responsable Développement, Partenariats et Communication
+ 33 6 52 96 31 99
antoine.dartigues@sportetcancer.com

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FÉDÉRATION NATIONALE CAMI SPORT ET CANCER
Maison des Associations
2bis, rue du Château
92200 Neuilly sur Seine
Tél : 09 54 72 12 73
Mail : info@sportetcancer.com

www.sportetcancer.com
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BALLET VS BEATBOX : LA RENCONTRE DU CLASSIQUE ET DU HIP-HOP

mercredi 11 mai 2016

Polnareff, Cannes et l'avenir de la santé

L'éditorial de Vincent Fromentin

Polnareff, Cannes et l'avenir de la santé

Éric Le Boucher n'avait certainement pas tort la semaine dernière quand il confessait vouloir voter pour l'intelligence artificielle lors des prochaines présidentielles. Si Manuel Valls fait la une de Society et bat sa coulpe ("On a fait des erreurs"),on apprend dans le Challenges de cette semaine qu'Emmanuel Macron, quant à lui, pour …
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"Chic planète", le grand looping !

Titanic, Prince, Grand Prix de Paris, Antoine de Saint-Exupéry, Solar Impulse, mais quel lien peuvent-ils bien entretenir avec notre santé ?
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