Nora ANSELL-SALLES

mercredi 3 décembre 2014

Lenteur et dispersion de la réponse internationale à l’épidémie d’Ebola : un risque de double échec


 Lenteur et dispersion de la réponse internationale à l’épidémie d’Ebola : un risque de double échec
 

 

 

BRUXELLES, 2 décembre 2014 La réponse internationale à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a été jusqu’ici fragmentaire et lente, ce qui a amené les populations locales, les gouvernements nationaux et les organisations non-gouvernementales (ONG) à faire la majeure partie du travail concret sur le terrain. La communauté internationale ne doit pas échouer deux fois en apportant une réponse d’abord lente et ensuite inadaptée, met en garde aujourd’hui Médecins Sans Frontières (MSF).

 

Trois mois après l’appel lancé par MSF aux Etats dotés d’une capacité de réponse aux catastrophes biologiques pour qu’ils envoient en urgence du personnel et des moyens matériels en Afrique de l’Ouest, les trois pays les plus touchés ont reçu de l’aide de la communauté internationale. Mais les Etats étrangers se sont concentrés essentiellement sur le financement ou la construction de structures de prise en charge des cas, laissant aux autorités nationales, au personnel médical local et aux ONG qui n’ont pas l’expertise nécessaire en la matière le soin de les pourvoir en personnel. Les autorités des pays touchés pilotent la réponse avec les moyens dont elles disposent.

 

« Cela prend des semaines de former le personnel des ONG et le personnel médical local à faire fonctionner en toute sécurité les centres Ebola. Même si MSF et d’autres organisations ont proposé cette formation, ce goulot d’étranglement a été à l’origine d’importants retards », déplore le Dr Joanne Liu, présidente internationale de MSF. « Il est extrêmement décevant que les Etats dotés d’une réponse à des catastrophes biologiques aient choisi de ne pas les déployer. Comment se fait-il que la communauté internationale ait laissé médecins, infirmières et travailleurs humanitaires assurer la réponse à l’épidémie d’Ebola, qui est maintenant une menace transnationale ? »

 

Dans la région, il n’y a toujours pas assez de centres d’isolement et de diagnostic des patients là où ils sont nécessaires. Dans les zones rurales du Libéria où il y a des chaînes actives de transmission, par exemple, il n’y a pas de systèmes de transport des prélèvements faits en laboratoire. Au Sierra Leone, beaucoup de gens appelant la « hotline nationale Ebola» pour signaler un cas suspect reçoivent comme réponse d’isoler la personne chez elle.

 

Parallèlement, d’autres éléments essentiels dans une réponse à Ebola, tels que la sensibilisation et l’acceptation par la communauté, les enterrements sécurisés, le suivi des contacts, l’alerte et la surveillance, font encore défaut dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest. En Guinée par exemple, là où l’épidémie continue de se propager, l’information et la sensibilisation restent très insuffisantes, en particulier pour une intervention qui a débuté il y a huit mois. Or certains acteurs internationaux semblent incapables de s’adapter suffisamment rapidement à une situation changeante et à porter leurs efforts sur les autres activités nécessaires.

 

« Lutter contre une épidémie d’Ebola ne se limite pas à isoler et prendre en charge les patients. Partout où il y a de nouveaux cas, l’ensemble des activités doivent être mises en place. Chaque participant à la réponse doit adopter une approche flexible et affecter les ressources aux besoins les plus urgents à n’importe quel moment et n’importe quel endroit dans la région, souligne le Dr Liu. Les gens continuent de mourir d’une mort horrible avec cette épidémie qui a déjà tué des milliers de personnes. Nous ne pouvons pas baisser la garde et laisser cela déboucher sur un double échec : une réponse qui, d’abord, est trop lente et qui, ensuite, est inadaptée. »

 

 

 
MSF a commencé son intervention Ebola en Afrique de l’Ouest en mars 2014 et est maintenant présente en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et au Mali. L’association a six centres de prise en charge Ebola, d’une capacité totale de plus de 600 lits. Depuis mars, MSF a reçu plus de 6 400 patients, environ 4 000 d’entre eux ont été testés positifs et 1 700 sont guéris. MSF a envoyé 270 expatriés dans la région et emploie 3 100 personnels locaux.

MINE D'INFOS: Garou, Ryan - Petit garçon

MINE D'INFOS: Garou, Ryan - Petit garçon

MINE D'INFOS: PRIX DE L' INNOVATION ADF2014

MINE D'INFOS: PRIX DE L' INNOVATION ADF2014:   Résultats du Prix de l’Innovation ADF 2014   L e P r i x d e l’ Inn o v ati o n est la r econnaissance un i qu e d e s ...

PRIX DE L' INNOVATION ADF2014

 
Résultats du Prix de l’Innovation ADF 2014
 
Le Prix de l’Innovation est la reconnaissance unique des fabricants et industriels du monde bucco-dentaire. Il récompense chaque année, lors du Congrès annuel de l’Association dentaire française, les avancées les plus pertinentes de ce domaine qui permettent d’optimiser l’acte du chirurgien-dentiste.

 

Résultats du Prix de l’Innovation ADF 2014

 

Les 30 000 visiteurs présents cette année ont été invités à participer au Prix de l’Innovation ADF 2014 en votant parmi les 10 innovations présentées. L’objectif visé : sélectionner celle illustrant le mieux la créativité de leur métier.

 

Le Prix de l’Innovation 2014 a donc été décerné à la société pour son Smart Dentin Grinder.

Cette technologie inédite utilise les dents fraichement extraites pour les transformer en particules de dentine décontaminées d’une granularité de 300 à 1200 microns. La dent nettoyée est placée dans une chambre de broyage stérile du Smart Dentin Grinder qui la concasse en 3 secondes puis trie les particules en 20 secondes. Ces particules de dentine sont alors plongées dans une solution décontaminante puis rincées dans une solution saline. Elles sont alors prêtes pour la greffe dans les alvéoles d’extraction ou des défauts osseux.

 

Ce travail répond à une recherche assidue qui a mis en évidence la capacité de la dentine à être utilisée comme matériau de greffe autologue.

 « Depuis la création de la société SD2, nous avons cherché à ne proposer aux chirurgiens-dentistes que des outils et matériaux qui leur apportent de réelles solutions dans leur pratique quotidienne. Toute l’équipe SD2 est très honorée de recevoir le Prix de l’Innovation 2014 pour le Smart Dentin Grinder - un système qui, nous en sommes persuadés, présente de nombreux intérêts à la fois pour le praticien et ses patients. Nous sommes particulièrement heureux de recevoir cette récompense lors du congrès de l’ADF qui marque chaque année un moment d’échange et de validation des dernières techniques et procédures cliniques et tenons à remercier chaleureusement les membres du jury ainsi que tous les participants au vote de ce prix », déclare Sylvie Destrez, gérante de SD2.



Les innovations sélectionnées pour le Prix de l’Innovation 2014 étaient :

 

Société et Innovation
Descriptif
C'Dentaire - Eyezoom Orascoptic
Loupe binoculaire à 3 grossissements
Colgate Gaba - Dentifrice Colgate Défi Zéro Carie
Dentifrice anti-caries avec Neutraliseur d'Acides de Sucre™
Degré K - Albédo LED D65
Luminaire LED D65 délivrant une pure lumière du jour
GC France - Mi Varnish
Vernis à base de calcium, phosphate et fluor bio-disponibles
ITENA CLINICAL - IRRIGATYS
Irrigation optimale des canaux radiculaires
Orabloc/Pierrel Pharma - Lunettes GOCCLES
Aide optique à la détection des cancers buccaux
Gnatus France - Cobra Ultra Vision
Eclairage led monté sur turbine Cobra Gnatus
SD2 - SMART DENTIN GRINDER
Pour transformer la dentine en matériau de comblement osseux autologue
WAM - MD Guide
Dispositif implantaire combinant les fonctions de foret-pilote à main levée et de guide chirurgical
W & H France - AKIBOX / AKIDATA
Contrôle à distance du stérilisateur

 



 

 

 

 

 

 

 

   

Garou, Ryan - Petit garçon


MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets

MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets: Observatoire Français des Retraites – 13ème édition   Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI L’inquiétud...

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MINE D'INFOS: ILS COMPTENT SUR VOUS : incendie ravageur dans un ...: Pas-de-Calais : les # RestosduCœur appellent à l'aide après l'incendie d'un entrepôt          APPEL AUX DO...

ILS COMPTENT SUR VOUS : incendie ravageur dans un entrepôt des Restos du coeur




Pas-de-Calais :
appellent à l'aide après l'incendie d'un entrepôt
 
 
 
 
 APPEL AUX DONS
 
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Chaque euro compte

mardi 2 décembre 2014

MINE D'INFOS: Polyarthrite rhumatoïde et travail

MINE D'INFOS: Polyarthrite rhumatoïde et travail: 68% des malades en recherche d'emploi déclarent avoir perdu leur dernier poste à cause de la maladie Résultats de l'étude ...

Polyarthrite rhumatoïde et travail

68% des malades en recherche d'emploi déclarent
avoir perdu leur dernier poste à cause de la maladie

Résultats de l'étude PRET(1)

Alors que s’ouvriront prochainement le 27ème Congrès Français de Rhumatologie (du 7 au 9 décembre) et les 2èmes Rencontres Nationales sur les Rhumatismes (les 5 et 6 décembre), l'ANDAR (Association Nationale de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde) et UCB dévoilent les résultats de l’étude PRET(1) (Polyarthrite Rhumatoïde et Travail). Menée auprès de 488 patients de moins de 60 ans identifiés par 90 rhumatologues, cette étude fait ressortir un déficit d’information de la médecine du travail sur la pathologie et ses enjeux, une coordination insuffisante entre les différents acteurs de la prise en charge et une méconnaissance des aménagements possibles et des aides financières qui peuvent soutenir leur mise en place. Forts de ce constat, l'ANDAR et UCB éditent un livret d'information pour aider les patients à mieux connaître leurs droits, les aides existantes et les accompagner dans leurs démarches auprès des différentes parties prenantes (rhumatologue, médecin traitant, médecin du travail, employeur…).

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie qui nécessite des aménagements de conditions de travail et, pourtant, 26% des patients estiment leurs besoins insatisfaits
Les conséquences de la polyarthrite rhumatoïde sur le travail des patients sont souvent sous-estimées et insuffisamment prises en charge comme l’explique le Docteur Martine GIROS, médecin du travail à Paris : « Cette pathologie requiert des aménagements de poste pour éviter d’aggraver les symptômes mais aussi, et c’est très important, pour permettre aux phases de stabilisation de se poursuivre en maintenant les conditions qui les ont favorisées. » Pourtant 26% des patients interrogés ont déclaré estimer que leur besoins étaient insatisfaits, et pour cause : ils ne sont que 38% à bénéficier ou avoir bénéficié d’aménagement de leur poste de travail. Un bilan aggravé par un important déficit d’information. « Il faut admettre que la médecine du travail n’est pas très bien formée à connaître et reconnaître cette pathologie d'autant plus que les patients ne se confient pas spontanément », continue le Dr Giros. « Durant mes 32 ans d’activité, j’ai croisé nombre de salariés concernés; des salariés qui devaient mener une vie professionnelle presque normale alors qu’ils souffraient d’une pathologie lourde et invalidante.»


La polyarthrite rhumatoïde, une pathologie menaçant le maintien de l'emploi

Les chiffres de l’étude PRET sont sans appel :
  • 75% des patients inactifs déclarent être sortis définitivement du marché du travail en raison de leur pathologie ;
  • 49% des patients actifs font état d’arrêts de travail dans les 12 derniers mois
  • 1 patient sur 3 ignore l’aide possible de l’AGEFIPH(4)
  • Près de 7 patients sur 10 en recherche d’emploi attribuent cette situation à leur maladie.


Mieux informer sur la pathologie, sur les aides et leur financement : une nécessité !
La situation des salariés atteints de polyarthrite rhumatoïde pourrait s’améliorer en renforçant la communication entre les différences instances en présence pour le Docteur Stéphanie RIST : « Tout est question de coordination. Le médecin du travail et le rhumatologue doivent se parler, échanger, en plaçant toujours le patient au centre de la démarche. Nous devons interroger notre patient sur ses conditions de travail et contacter la médecine du travail si nous voyons qu’il y a matière à proposer des aménagements

Un avis partagé par le Docteur Martine GIROS qui précise : « La médecine du travail et le rhumatologue ont un rôle clé c’est juste, mais le service du personnel également, de même que les CHSCT(3) et les assistantes sociales. Ce sont tous des acteurs de l’amélioration des conditions de travail des salariés dans l’entreprise. C’est la concertation et le travail commun de l’ensemble de ces instances qui permettent de bâtir des projets d’aménagements efficaces, dont le financement pourra être soutenu par l’AGEFIPH(4) par exemple ».

Les aides sont parfois le seul rempart contre une impossibilité d’exercer son travail. Anne-Sophie, patiente experte en témoigne : « Suite à une intervention chirurgicale, je n’ai plus pu me servir de l’embrayage dans mon véhicule… Je ne sais pas comment j’aurais fait sans l’aide financière qui m’a été accordée pour financer l’aménagement de mon poste de conduite. Je n’aurais pas eu connaissance de cette aide sans l’intervention de mon médecin du travail qui m’a permis de continuer à exercer ma profession en me proposant, quand cela était nécessaire, des aménagements. Du siège du bureau au clavier en passant par un congé de longue maladie fractionné, il a anticipé mes besoins, en concertation avec mon rhumatologue qui établissait à sa demande les certificats nécessaires. J’ai été diagnostiquée en 1999 à l’âge de 20 ans et opérée de nombreuses fois, mais je mène ma carrière sereinement, sans rupture, c’est donc possible. »


Pour en savoir plus : un livret d'information à disposition des patients
L'ANDAR et UCB mettent à disposition des patients un livret d'information détaillé sur les résultats de l’étude PRET, les droits des patients, les aides et démarches, le rôle de chaque interlocuteur, des témoignages patients... Ce livret a pour objectif d’aider les patients à prendre les bonnes décisions tout au long de leur parcours professionnel et de leur permettre de mieux communiquer sur ce sujet auprès des différentes parties prenantes (médecin traitant, rhumatologue, médecin du travail et employeur). Dans cette dynamique, l’ANDAR et UCB continueront en 2015 à travailler avec les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde et les médecins pour aboutir à la création d'outils de dialogue facilitant la gestion de leur maladie avec leur activité professionnelle.

La polyarthrite rhumatoïde, une pathologie douloureuse et invalidante
La polyarthrite rhumatoïde est une pathologie fréquente qui concerne 0,31% de la population(2). Généralement diagnostiquée chez des patients âgés de 40 à 60 ans, elle évolue lentement et par poussée pour aboutir, en l’absence de traitement, à la destruction des articulations. Elle se caractérise par un gonflement des articulations, des douleurs, des raideurs et une difficulté à se mobiliser : l’ankylose. Le Docteur Stéphanie RIST, rhumatologue à Orléans précise : « À ces symptômes déjà invalidants s’ajoute un état de fatigue important et surtout permanent qui aggrave le retentissement de la maladie sur la qualité de vie des patients. »




À propos de l’ANDAR
L’Association Nationale de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde est la seule association nationale exclusivement dédiée à la PR. Créée en 1984, reconnue d’utilité publique et agréée par le ministère pour la représentation des usagers, elle regroupe des personnes malades et leurs proches mais aussi toutes les personnes qui se sentent concernées par la PR. Composée principalement de bénévoles, elle est présente dans de nombreuses régions pour assurer des opérations de proximité. Ses actions sont validées par un comité composé de patients et de professionnels de santé. L’action de l’ANDAR se résume par l'acronyme FIERS.
Formation : des patients-experts (Formation validante à l’Education Thérapeutique du Patient- ETP) et professionnels de santé (intervention dans les cursus, journée des professionnels de santé durant les Rencontres Nationales sur les Rhumatismes…)
Information du public : réunions locales et nationales, documentations (Collection d’information ARTICULE !, fiches traitements, ETP, brochures pour les professionnels de santé…) et sites Internet (
www.polyarthrite-andar.org - www.mieux-vivre-ma-pr.com)
Études : sur l’éducation thérapeutique, le travail, l’économie de santé, la sexualité, la fatigue...
Recherche : attribution de bourses et participation au recrutement Soutien : aux patients et aux proches avec un réseau de délégations régionales et une écoute active téléphonique au 0800 001 159 (appel gratuit depuis un poste fixe)

À propos d’UCB
UCB est une entreprise biopharmaceutique qui se consacre à la recherche, au développement et à la commercialisation de médicaments innovants centrés sur les pathologies du système nerveux central et les maladies immunologiques. UCB emploie environ 8500 personnes réparties dans près de 40 pays et a enregistré un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros en 2013.En France, UCB emploie 150 personnes et a réalisé en 2013, 168 millions d’euros de chiffre d’affaires. UCB est cotée sur le marché Euronext de Bruxelles (symbole : UCB). www.ucb-france.fr / www.ucb.com



Contacts presse :
Marion Pouchain & Camille Journet

01 45 03 50 32 & 01 45 03 57 66
m.pouchain@ljcom.net & c.journet@ljcom.net

(1) L’étude PRET (Polyarthrite Rhumatoïde et Travail) menée par l’ANDAR et UCB est une étude observationnelle, transversale rétrospective, qualitative et quantitative, réalisée auprès d’un échantillon national de patients souffrant de Polyarthrite Rhumatoïde et en âge de travailler. Réalisée sous l’égide d’un comité scientifique pluridisciplinaire, elle a impliqué 144 médecins et 488 patients de moins de 60 ans identifiés par 90 rhumatologues. Elle a été menée entre janvier et avril 2013.
(2) Guillemin F. et al. Pervalence of rheumatoid arthritis in France : 2001. Ann Rheum Dis 2005;64:1427-1430.
(3) Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
(4) Association de Gestion du Fonds pour l’insertion des Personnes Handicapées.

MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets

MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets: Observatoire Français des Retraites – 13ème édition   Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI L’inquiétud...

Retraite : les Français sont inquiets

Observatoire Français des Retraites – 13ème édition
 
Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI



L’inquiétude des Français sur le sujet de la retraite reste élevée.

Le système doit encore évoluer selon eux.

Les Français déclarent de moins en moins épargner pour leur retraite.


Depuis 2010 plusieurs réformes des retraites sont intervenues dont la toute dernière en janvier 2014. L’âge légal est passé de 60 à 62 ans et la durée de cotisation a été allongée à 43 ans à partir de 2020. Malgré tout le système reste déficitaire et la question d’une nouvelle réforme continue de se poser. La treizième édition de l’Observatoire des Retraites UMR / Liaisons Sociales Magazine / Ipsos (1) analyse l’évolution de état d’esprit des français sur le sujet : sont-ils plutôt inquiets à propos de leur retraite ? Pensent-ils que le système doit encore ? Quelle est leur attitude vis-à vis de l’épargne retraite ?

A paraître dans Liaisons Sociales Magazine mercredi 3 décembre 2014 et sur le site wk-rh.fr


L’inquiétude vis-à-vis de la retraite reste élevée



Dans un contexte où aucune réforme n’est actuellement en discussion, l’inquiétude à l’égard de la retraite ne progresse plus mais elle demeure très élevée. Ce sont toujours les aspects financiers qui préoccupent le plus les Français au moment de leur retraite : 78% sont inquiets du montant de leur retraite et 70% le sont sur leur niveau de vie loin derrière les craintes sur la santé / l’accès aux soins (55%) et la capacité à vivre de façon indépendante (55%). Les femmes, comme toujours, se montrent nettement plus inquiètes que les hommes sur tous ces thèmes : 79% sont inquiètes du montant de leur retraite, 73% sur leur niveau de vie, 61% sur leur santé et l’accès aux soins et la capacité à vivre indépendantes. Les actifs occupés se montrent plus inquiets que les retraités à propos de leur niveau de vie (77% contre 59%), du montant de leur retraite (83% contre 63%) et de leur santé (61% contre 46%). A noter que 2 mesures du gouvernement Valls ont été bien accueillies par les retraités : la revalorisation du minimum vieillesse de 792 à 800 euros (65%) et la prime exceptionnelle de 40 euros pour les retraités touchant moins de 1200 euros par mois (54%).




Le système doit encore évoluer pour une grande majorité de Français



Alors qu’une réforme vient juste d’entrer en application, près de trois Français sur quatre (72%) estiment nécessaire de faire à nouveau évoluer le système de retraites dans les deux ans à venir, dont 35% qui en sont même tout à fait convaincus. Cette opinion est récurrente (octobre 2010 et octobre 2012).





(1) Enquête réalisée par téléphone les 17 et 18 octobre 2014 auprès d’un échantillon national représentatif de 1025 personnes âgées de 15 ans et plus.



 

 


Elle est partagée par la plupart des catégories de population, en particulier 79% des jeunes sont convaincus qu’une nouvelle réforme est nécessaire.



Un pronostic consensuel, toutes catégories de population confondues, table sur un âge légal de la retraite repoussé au-delà de 62 ans (78%). C’est aussi la solution privilégiée pour faire face aux problèmes financiers des caisses de retraite complémentaire AGIRC-ARCCO (45%), nettement devant l’augmentation des cotisations des salariés (27%) ou la baisse du montant des pensions des retraites complémentaires (11%).


Enfin, les interviewés sont par ailleurs sceptiques quant à la pérennité des régimes spécifiques de retraite existant actuellement pour les salariés du secteur public. Si 44% considèrent que ces spécificités perdureront encore dans dix ans, une petite majorité (52%) se dégage pour affirmer le contraire. Notons que les salariés du privé sont à peine plus nombreux (47%) que ceux du public (43%) à croire en l’avenir de ces deux systèmes parallèles.

La proportion de Français qui a épargné en vue de sa retraite continue de décliner De moins en moins de Français déclarent avoir épargné d’une manière ou d’une autre en vue de leur retraite : 53% en 2009, 49% en avril 2013, 47% en octobre 2013 et 46% aujourd’hui. Les dernières réformes incitent à épargner seulement 31% des Français…Faute d’envie ou de moyens pour le faire, 54% d’entre eux continuent de ne pas préparer financièrement leur retraite.


 


 
L’Observatoire Français des retraites UMR /Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI, créé en 2006, interroge une à deux fois par an, depuis 2009, les Français sur toutes les questions touchant à la retraite, avec des focus par thèmes : épargne, santé et dépendance, réformes…

- L’Union Mutualiste Retraite, (UMR) est l’union de composantes de la Mutualité Française. Créée en 2002 elle gère en particulier Corem, une des plus importantes complémentaires retraites mutualistes individuelles par points. A ce jour, l’UMR compte plus de 400 000 sociétaires, avec un réseau de partenaires comprenant 309 mutuelles et groupements de mutuelles et 574 points de vente. Elle gère 8,3 milliards d’€ d’actifs. www.corem.com

- Liaisons Sociales Magazine est édité par le groupe Wolters Kluwer (wolterskluwerfrance.fr <http://www.wolterskluwerfrance.fr/>), l’un des premiers acteurs mondiaux de l’édition et de l’information professionnelle. Le chiffre d’affaires en 2013 est de 3,565 milliards d’euros. Il emploie environ 19 000 personnes et intervient dans plus de 40 pays dans le monde. L’entreprise est cotée à la bourse d’Amsterdam sur Euronext et fait partie des indices AEX et Euronext 100.





Contacts presse :

- Union Mutualiste Retraite: Michèle Gallard,  mgallard@comm-on.info

- Liaisons Sociales Magazine / wk-rh.fr : Stéphane Béchaux rédacteur en chef : 01 76 73 30 86

- IPSOS-CGI : Christelle Craplet : 01 41 98 94 32, Amandine Lama : 01 41 98 92 87.