Nora ANSELL-SALLES

vendredi 13 décembre 2013

Encres de tatouage couleur, le bout du tunnel ?


L’Association Tatouage et Partage*, à la demande du Sénateur-Maire Pierre Jarlier**, a été reçue ce 12 décembre au  Ministère de la Santé par Jérôme Salomon, Conseiller chargé de la sécurité sanitaire auprès de la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, et Gabriel Attal, Conseiller parlementaire. Stéphane Chaudesaigues, Président de Tatouage et Partage, association de tatoueurs professionnels, a pu présenter, au nom de ses collègues, leurs doléances et leurs propositions concernant les encres de tatouage. Mais aussi, plus largement, évoquer les conditions de l’exercice leur  métier. Une rencontre technique et très constructive

Des demandes justifiées
Bien consciente de l’intérêt de la mise en place d’une législation protégeant les personnes désireuses de se faire tatouer, l’Association Tatouage et Partage, par la voix de son Président, a cependant émis des remarques sur cette législation et le contrôle de son application par les services de l’Etat.
Stéphane Chaudesaigues reconnaît qu’il est indispensable que les fabricants d’encre fassent preuve de la plus grande transparence en ce qui concerne la composition de leurs encres et que leur étiquetage soit conforme au règlement CE 1272/2008.


Les arrêtés du  6 mars 2013 et du 6 février 2001 posent question tant dans les produits reconnus comme dangereux que dans leur application et leur cohérence avec la réglementation communautaire à laquelle ils font référence.


L’arrêté du  6 mars 2013 désigne les substances ne pouvant entrer dans la composition des produits de tatouage en énumérant 7 listes correspondant à des motifs différents. Stéphane Chaudesaigues a demandé, lors de cet entretien, la confirmation qu’il s’agissait bien de listes négatives et qu’en aucun cas l’arrêté ne faisait référence à une liste positive exhaustive comme semblaient le penser certains services de l’Etat.


Bien évidemment, Tatouage et partage reconnaît l’exclusion des substances classées en catégorie 1 dans la classification CMR. Stéphane Chaudesaigues a réclamé, par contre, que pour certaines substances qui sont déjà utilisées depuis longtemps dans les encres de tatouages, conformément à l’alinéa 5 du paragraphe 4 de l’annexe de la ResAP(2008)1, l’Etat français reconnaisse la possibilité d’une étude prouvant l’innocuité de certains pigments interdits dans le tableau 2 de la présente annexe ou dans les colonnes 2 à 4 de l’annexe de la directive 76/768/CEE, si cette innocuité est établie sur la base de données complémentaires obtenues dans les conditions d’utilisation de ces pigments dans les tatouages. Aux USA, la FDA*** a opté pour une position similaire.
L’Association Tatouage et Partage souhaiterait être associée aux travaux menés sur le tatouage dans les différents comités, commissions, groupes, en tant qu’expert capable d’apporter sa connaissance de la pratique du tatouage et des pratiques du terrain.
Stéphane Chaudesaigues suggère que, plutôt qu’une interdiction totale à partir d’une liste, l’attention des candidats au tatouage soit attirée sur les risques allergènes de certains produits utilisés ; voire, pour les sujets présentant un terrain sensible, la présentation d’un certificat médical établi par un allergologue ou un dermatologue. De nombreux  produits alimentaires sont connus pour produire des réactions allergiques graves (gluten, arachide, …). Ils ne sont pas interdits pour autant et sont même à portée de main des enfants, notamment dans les cantines scolaires.
Tatouage et Partage souhaite la mise en place d’un véritable statut d’artisan tatoueur, comprenant l’obligation d’une formation par apprentissage pour les candidats tatoueurs, sanctionnée par un diplôme d’Etat reconnu,  type CAP. Les conditions actuelles d’installation pour les tatoueurs, exigeant une attestation de présence à une formation de 3 jours sur l’hygiène et une simple déclaration en Préfecture semblent être vraiment dérisoires en termes de sécurité sanitaire. Il y a une vraie disproportion entre le régime de précaution ultra sécuritaire sur la composition des encres et les risques sanitaires infectieux et de contaminations dus à de mauvaises pratiques par des personnes mal formées voulant pratiquer le tatouage.

Un Cabinet particulièrement à l’écoute
Pierre Jarlier et Stéphane Chaudesaigues ont été reçus par Jérôme Salomon et Gabriel Attal, en présence, notamment, de Frédéric Garron, Chef du Bureau des dispositifs médicaux et autres produits de santé de la Direction Générale de la Santé.
Monsieur Salomon a commencé par faire un tour d’horizon de la législation sur le tatouage et la mise en place de la transcription de la législation européenne dans la législation française.
Gabriel Attal avait déjà évoqué le sujet du tatouage avec Madame la Ministre de la Santé et il a tenu à préciser que le Ministère de la Santé n’avait rien contre la pratique du tatouage et les tatoueurs.

Le Sénateur Jarlier a mentionné ses inquiétudes sur l’application de cette règlementation telle qu’elle est comprise, à ce jour, dans le milieu du tatouage, ainsi que ses craintes du passage à la clandestinité des tatoueurs couleur.
Stéphane Chaudesaigues, en tant que Président de l’association Tatouage et Partage, a pu questionner les membres du Cabinet sur l’application de l’arrêté du 6 mars 2013.
Jérôme Salomon a confirmé qu’il n’existait pas et qu’il n’existerait pas de liste positive des pigments de couleur.
L’arrêté prévoit uniquement un certain nombre d’interdictions, comme prévu dans la législation communautaire. De ce fait, tout pigment qui n’est pas interdit dans les listes figurant dans l’arrêté est donc autorisé.


Sur les autres points abordés, il a demandé à Tatouage et Partage que lui soient transmises des questions écrites, précises, afin qu’il soit possible d’y apporter des réponses. Mais, d’ores et déjà, il annonce que viendra au Parlement une Loi qui transcrira l’ensemble de la législation communautaire sur le tatouage.


Le Cabinet a pris l’engagement de répondre par écrit à toutes les questions abordées pendant l’heure et demi de rendez-vous, dans les jours qui viennent. Par ailleurs, le Cabinet s’est également étonné de ne pas avoir eu de proposition officielle de la part du SNAT, suite au délai d’application qui lui avait été accordé.


Il y a désormais bon espoir, après les informations apportées par Tatouage et Partage, que la législation française soit en conformité avec la législation des autres pays européens, notamment l’Allemagne, qui permet d’utiliser un certain nombre d’encres couleur correspondant aux besoins des tatoueurs.


Le Cabinet et la DGS, au regard de la qualité professionnelle et technique des échanges avec  Tatouage et Partage, ont proposé à Stéphane Chaudesaigues, Président de l’association, de rester en contact afin de poursuivre ce type d’échanges fructueux sur l’évolution de la règlementation
. Et, ce, afin d’éviter, à l’avenir, tout quiproquo préjudiciable à tous.


* Tatouage & Partage est une association dont l’objectif est la pérennité du métier de tatoueur, sa reconnaissance, et son ancrage dans l’avenir. Des ateliers dirigés par les meilleurs tatoueurs sont organisés permettre d’assister à des master class menées par les plus grands maîtres de la discipline, le tout dans une ambiance chaleureuse, décontractée, en petit comité et profondément enrichissante. Jeff Gogue, Joe Capobianco ou encore Shane O’Neill ; autant de grands noms du tatouage international qu’il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de croiser un jour lorsque l’on exerce son art en France et qui se sont prêtés au jeu du partage d’expérience. Tatouage & Partage, présidé par Stéphane Chaudesaigues, se bat pour une reconnaissance toujours plus accrue du métier de tatoueur, et contre les aberrations encore inhérentes à la profession. A l’heure actuelle, le statut-même de tatoueur, en France, est un grand flou. Tatouage et Partage lutte pour que les autorités permettent aux professionnels du tattoo de jouir du statut d’artisan. L’association se veut également une force d’opposition et de proposition face aux menaces pesant sur le tatouage, comme celle, majeure, de l’interdiction de la grande majorité des encres de tatouage couleur. Appuyé par un réseau dont la force va croissant, adossé àdes compétences techniques et relationnelles reconnues, Tatouage & Partage s’efforce de frapper aux bonnes portes et d’user des bonnes armes pour défendre les tatoueurs de France et d’ailleurs. Tatouage & Partage vise également à permettre une vraie transmission du métier de tatoueur, et à constituer un véritable pouvoir de défense des droits de ses travailleurs.
**Sénateur-Maire de Saint-Flour (15)
***Food and Drug Administration

Si vous ne souhaitez plus recevoir de communications de FESTIVAL DU TATOUAGE DE CHAUDES AIGUES, veuillez cliquer sur ce lien ici.FESTIVAL DU TATOUAGE DE CHAUDES AIGUES, Stéphane Chaudesaigues, CHAUDES AIGUES, auvergne 15100 France

Les Lauréats 2013 des Trophées APAJH


9è cérémonie des Trophées APAJH présentant les lauréats 2013

MINE D'INFOS: dnf - le grand projet que le monde entier nous env...

MINE D'INFOS: dnf - le grand projet que le monde entier nous env...: Les gestes d'ouverture du nouvel Hôtel-Dieu   12 décembre 2013 | Par Caroline Coq-Chodorge - Mediapart.fr   Faire coexiste...

dnf - le grand projet que le monde entier nous envie, ou : plus flou tu meurs


Les gestes d'ouverture du nouvel Hôtel-Dieu
 
12 décembre 2013 | Par Caroline Coq-Chodorge - Mediapart.fr

 

Faire coexister dans un même lieu l’hôpital et la médecine de ville, la recherche et les patients : une équipe de professionnels de santé dessine ce que pourraient être les nouveaux contours de l'Hôtel-Dieu. Depuis qu'il a pris la tête de l'AP-HP, Martin Hirsch démine le dossier et auditionne. Discrètement et sans argent.

Des urgences ou pas, un hôpital ouvert ou fermé, un avenir ou une mascarade ? Le brouillard flotte toujours autour de l’Hôtel-Dieu. Ce qui devrait nourrir un débat sur l’accès aux soins à Paris est en réalité un dialogue de sourds, un feuilleton aux rebondissements difficiles à suivre, dans le contexte des élections municipales. Résultats : les urgences ont fermé le 4 novembre, sans surprise, une consultation ouverte 24 heures sur 24 a pris le relais, en catimini, et quelques personnes travaillent, au secret, à une préfiguration d’un nouvel Hôtel-Dieu.

C’est de cette situation confuse que vient d’hériter le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Avant lui, Mireille Faugère a payé ses relations difficiles avec la majorité socialiste à la mairie de Paris, qui soutient le projet du nouvel Hôtel-Dieu, mais ne veut pas froisser ses alliés écologistes et communistes, mobilisés contre la fermeture des urgences. Dès sa nomination, le 13 novembre, Martin Hirsch a largement consulté avant de se positionner le 5 décembre. Il abandonne « les arrière-pensées immobilières » du plan de Mireille Faugère : la vente du siège de l’AP-HP – un joli pâté de maisons en bord de Seine au centre de Paris – et son déménagement à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a fait une autre concession, de façade, aux défenseurs du service des urgences : le « service porte » est rouvert. C’est une salle où les patients sont placés en observation ou en attente d’une hospitalisation. Elle servira peu, car il n’y a plus d’hospitalisation possible à l’Hôtel-Dieu. Martin Hirsch a en effet confirmé la poursuite du transfert des derniers services d’hospitalisation dans d’autres hôpitaux parisiens : médecine interne, oncologie, diabétologie, etc. L’Hôtel-Dieu est désormais presque vide.

Jean-Christophe Allo, urgentiste, en charge de la nouvelle consultation ouverte 24 heures sur 24 à l’Hôtel-Dieu. © DR

 

Restent des centres de consultations – pour les jeunes, les populations précaires – et à la place des urgences, une « consultation 24 heures sur 24 ». La différence, de taille, c'est que les patients se présentent par leurs propres moyens. Les pompiers, les ambulances et le Samu n’amènent plus d’urgences graves. L’anesthésiste-réanimateur Jean-Yves Fagon fait la visite. Il est le responsable médical du nouvel Hôtel-Dieu. C’est un des professeurs qui compte à l’AP-HP. Nous avions visité les urgences en juillet, le service était calme, il l’est encore un peu plus aujourd’hui. Jean-Yves Fagon estime à « une soixantaine » le nombre de passages par jour, contre une centaine auparavant. C’est peu, mais il s’en satisfait pour l’instant, car cette consultation a été mise en place dans un contexte très polémique. « Nous avons décidé de ne pas communiquer », explique-t-il. Cela sera bientôt fait, Martin Hirsch l’a annoncé.

S'il n’y a plus de possibilité d’hospitalisation à l’Hôtel-Dieu, il reste un plateau technique important : radiologie, laboratoire d’analyse, scanner, IRM, échographie, etc. Pour répondre à quel niveau d’urgence ? Comment s’articule-t-il avec les urgences hospitalières et la médecine de ville ? Pour l’urgentiste Gérald Kierzek, défenseur de l’ancien Hôtel-Dieu, « c’est de la com, des demi-urgences, c’est dangereux. Cette consultation est vide quand les autres services d’urgence saturent ». Autre approche, tout aussi critique, du syndicat de médecins généralistes libéraux MG Paris : « L’accès dérégulé aux urgences, c’est plus de fric pour l’hôpital, qui ne fait jamais la promotion de nos maisons médicales de garde, s’énerve sa présidente Agnès Giannotti. Cette consultation 24 heures sur 24, c’est une désorganisation supplémentaire. »

La fréquentation des urgences progresse de 5 % par an en moyenne. À côté de réels cas graves, se présentent aussi ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avancer le prix de la consultation chez les médecins libéraux, ceux qui n’ont pas de médecin traitant ou s’orientent mal dans le système de soins. Et cela ne peut pas s’arranger car, côté médecine de ville, la situation se tend aussi. Paris est pourtant richement doté en médecins. Les généralistes, qui pour la plupart ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, sont encore nombreux. Mais l’Ordre des médecins prévoit une diminution de 30 % de leur nombre d’ici 2018.

L'expertise des malades

La faute à la situation financière fragile des centres de santé – nombre d'entre eux ont fermé ces dernières années – et au coût de l’immobilier qui freine l’installation des jeunes. Quant aux médecins spécialistes, leur nombre progresse, mais le prix de leur consultation aussi. Que choisir a réalisé l’an dernier une cartographie de la France sans dépassements d’honoraires : pour l’accès aux spécialistes, Paris est un désert médical.

 

La carte de la fracture sanitaire du magazine « Que choisir ».

Pour accéder à la carte, cliquer ici

Pour le repeupler, l’Hôtel-Dieu ambitionne de devenir un « centre de soins », offrant des consultations de médecine générale et spécialisée, sans dépassements d’honoraires ni avances de frais. Le projet est encore très ouvert : « Nous voulons construire une gouvernance partagée, avec les hospitaliers, les médecins de ville, les universitaires et les usagers », assure Jean-Yves Fagon.

 
 


Thomas Cartier, chargé de mission sur la médecine générale pour le nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Thomas Cartier, jeune médecin généraliste récemment débauché du gros centre de santé de Gennevilliers, est chargé de piloter le volet médecine générale. Il fait le tour des centres de santé et des médecins de ville, pour tenter de les rallier : « C’est la première fois que l’AP-HP s’ouvre ainsi sur la ville, c’est une révolution culturelle. Mais les résistances sont fortes. »

Richard Lopez, président de la Fédération nationale des centres de santé, trouve « l’approche intéressante », en particulier la réflexion sur une nouvelle offre de consultations spécialisées : « Aujourd’hui, c’est une galère pour nos patients, la pratique des dépassements d’honoraires est déraisonnable. » Alain Beaupin, membre de l’Union syndicale des médecins de centre de santé et du comité de défense de l’Hôtel-Dieu, qui demande depuis des mois à l’AP-HP d’abandonner son projet de nouvel Hôtel-Dieu, le reconsidère aujourd’hui : « Fagon et Lombrail sont prêts à discuter. L’Hôtel-Dieu est une page blanche sur laquelle il est désormais possible de construire quelque chose de vraiment nouveau. Il ne faut pas manquer cette occasion. » Agnès Giannotti, présidente de MG Paris, syndicat qui promeut depuis des années de nouvelles formes d’exercice de la médecine générale, est de son côté très remontée : « De la médecine générale d’excellence à l’hôpital ? On rêve ! C’est dans nos cabinets qu’elle se fait. L’Hôtel-Dieu est en train de saper tous nos efforts. » Elle n’est pour autant pas totalement fermée au dialogue : « Si on construit ce projet, on le construit ensemble. On a besoin de l’hôpital, d’un accès à des consultations spécialisées. »

L’Hôtel-Dieu a une autre ambition encore : devenir un « hôpital universitaire de santé publique », en lien avec toutes les facultés de médecine d’Île-de-France. Il servirait de terrain de recherche et de stage pour les internes en médecine générale. Ce projet viendrait conforter une lente réhabilitation de cette discipline dans un pays qui a le système de santé le plus inégalitaire d’Europe : plus de six ans de différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre. Ces inégalités s’expliquent par la faiblesse des « soins primaires», en France, c’est-à-dire du premier niveau de contact de la population avec le système de santé.

 

Thomas Sannié, représentant des usagers à l’AP-HP et membre de l’équipe de préfiguration du nouvel Hôtel-Dieu © CCC

Un autre volet « expérimental » du projet du nouvel Hôtel-Dieu est porté par des représentants des usagers, intégrés à l’équipe de préfiguration, en premier lieu Thomas Sannié, le président de l’Association française des hémophiles, et représentant des usagers à l’AP-HP. « Avant, on mourait ou on guérissait d’une maladie, explique-t-il. C’est terminé. En Île-de-France, 15 personnes sur 100 ont une maladie chronique. Ils vivent avec leur pathologie, ils travaillent, ils aiment. » Il veut former à l’Hôtel-Dieu des « patients experts », qui pourront transmettre leurs connaissances de leur maladie à d’autres patients et aux professionnels. Aides, l’association de malades du sida, est également partie prenante : elle veut participer à la construction d’une « offre de soin potentiellement innovante pour les séropositifs ». « On ne manque pas d’hôpitaux en France, on a besoin d’une autre approche du soin », poursuit Thomas Sannié.

À l’intérieur de l’AP-HP, en déficit de 70 millions d’euros en 2013, c’est le coût de ce projet qui inquiète. En renonçant à la vente du siège, estimé à 150 millions d’euros, il s’est privé d’une garantie financière. Le 10 décembre, Martin Hirsch a expliqué ses choix pour l’Hôtel-Dieu à la commission médicale d’établissement, qui représente les médecins de l’AP-HP. Son président Loïc Capron raconte : « Martin Hirsch nous a expliqué qu’il trouverait d’autres sources de revenus, ce qui nous a fait un peu sourire. Pour l’instant, il n’y a pas de budget pour le nouvel Hôtel-Dieu. »  « Personnellement », Loïc Capron est « favorable » à ce projet : « C’est l’occasion de développer un prototype de coopération ville-hôpital. Je serais très heureux de voir enfin ces deux médecines travailler ensemble. »

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A la UNE sur Mine d'Infos cette semaine...


a franchi la barre des

138 418

visites aujourd'hui

 

HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:

 

L’AP-HP recherche des volontaires

 

RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE

 

Bouteille à la mer ....

 

La MGEFI vous accueille rue Bouchardon

 

La MGEFI dans la presse

 

Baromètre Santé des Fonctionnaires

 

C'est à lire : sécu

 

Bouteille à la mer : vous recherchez

 

Audistya et Optistya, deux réseaux
Avec plus de 9 000  vues cette dépêche publiée le 24 octobre 2012  est en tête.


 




Les services du Siège de la MGEFI  désormais  installés dans leurs nouveaux:
 6 rue Bouchardon Paris 10ème.


Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.
 

 

 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 

 
Très bon week-end

jeudi 12 décembre 2013

MINE D'INFOS: Bouteille à la mer ....

MINE D'INFOS: Bouteille à la mer ....: RECHERCHE DE STAGE   Récemment diplômé d'une licence S ciences et T echniques des A ctivités P hysiques et S portives (STAPS) ...

Bouteille à la mer ....


RECHERCHE DE STAGE

 

Récemment diplômé d'une licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) mention activité physique adaptée, actuellement en master 1 dans cette filière, je dois accomplir durant cette année universitaire, à partir du mois de janvier 2014, un stage professionnel relatif à la programmation, l’élaboration, la réalisation et l'évaluation d'un programme en Activité Physique Adaptée et Santé (APAS).
 
 
  Donnez -moi un coup pouce
 en faisant circuler mon cv dans vos réseaux. Merci d'avance Alban 
 

Je pratique des sports individuels comme la musculation ainsi que divers sports de combats (boxe, judo, grapling) qui me permettent d'étudier le fonctionnement physiologique et biomécanique du corps humain et d’encadrer les personnes dans la pratique des ces sports.

 

Je serais particulièrement intéressé par la mise en place d'une activité physique spécifique et personnelle pour un public en surpoids/obésité, ou vers des populations séniors et ou salariés en entreprise.

 

La pratique d'activité physique sportive individuelle m'a amené à me questionner sur la nature de ses bienfaits sur le plan physique et surtout mental du pratiquant. C'est sur ce point que j'aimerais développer et valoriser les compétences acquises durant mes années universitaires.

 

Mon intervention consisterait en la mise en place de programme propre à chacun avec le respect de son objectif, l'encadrement de ces derniers ainsi qu'une mesure de leurs ressentis psychologiques. Elle s’effectuerait soit en groupe soit de manière individuelle.

Alban FLACHER

 

Comment aider Alban ?
En faisant naviguer sa « bouteille à la mer » dans votre structure et /ou votre réseau.
Pour tout complément d’information vous pouvez joindre Alban par mail : alban.flacher@gmail.com

 

PROFIL D’ALBAN

 

DIPLOMES ET FORMATION

Titulaire :

Licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) mention Activité physique Adaptée et Santé (APAS) (2013)

Baccalauréat Économique et Social (2010)

BEPC (2005)

Permis catégorie B (2010)

PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) (2012)

 

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES :

 - décembre 2011: A l'Institut Médico Éducatif Françoise LELOUP

§ découverte du milieu du handicap

Découverte d'un public jeune (moins de 18 ans) en situation d'handicap mental sur une durée de 2 semaines

 Novembre 2012/mars 2013 : Au service de l'association handibasket de l'Union Sportive de Créteil

§ Qualité de préparateur physique et joueur

 

Prise en main de la préparation physique de l'équipe tout au long de l'année avec la création d'un programme et d'exercices reproductibles au quotidien ne nécessitant pas ou peu de matériel.

 Depuis 2013 : Au service de l'association d'haltérophilie/ musculation de l'Union Sportif de Créteil

§ Qualité de coach sportif bénévole

Encadrement, création et suivi de programmes variés en fonction des objectifs fixés par l’adhérent.

 

LANGUES :

- Anglais : bon niveau

 Espagnol : niveau scolaire

 

 

INFORMATIQUE :

 - Excel

 Word

 Powerpoint

 Paint

 Système d'exploitation (Linux, Windows)

 

 

LOISIRS :

Tennis durant 1 an ; Théâtre durant 12 ans ; Judo durant 10 ans (ceinture marron) ; Sanda durant 1 an ; Boxe française depuis 1 an ; Musculation depuis 3 ans ; Cinémas (fantastique, thriller) …

 

mercredi 11 décembre 2013

MINE D'INFOS: L’AP-HP recherche des volontaires pour tester un ...

MINE D'INFOS: L’AP-HP recherche des volontaires pour tester un ...:   Les recommandations le disent : manger équilibré et pratiquer régulièrement des activités   physiques adaptées sont à la base du trait...

L’AP-HP recherche des volontaires pour tester un programme de coaching nutrition en ligne chez des patients diabétiques


 Les recommandations le disent : manger équilibré et pratiquer régulièrement des activités  physiques adaptées sont à la base du traitement du diabète de type 2. Mais ces recommandations sont, pour de nombreux diabétiques, difficiles à appliquer sur le long terme car trop générales pour que l'on sache où vraiment faire porter ses efforts. Se faire aider n'est pas simple : peu de professionnels (des "coachs") sont formés, ont une compétence claire et sont disponibles, sans compter que ce n'est pas pris en charge. Pour y remédier, plusieurs offres de coaching nutrition (assistance personnalisée) sont apparues sur internet ces dernières années, notamment en France. Mais pour le moment aucun de ces programmes n’a été scientifiquement étudié. Leur efficacité pour favoriser la perte de poids et améliorer l’équilibre du diabète n’est donc pas démontrée.

 

En 2014, l’hôpital Bichat et l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière démarrent une grande étude, intitulée A.N.O.D.E. pour évaluer l’efficacité du programme MXS-santé (dont une version à laquelle ils ont collaboré existe déjà pour l'obésité) chez des patients diabétiques de type 2 ayant un excès de poids. Ce projet, retenu lors d'un concours et financé par l’Assistante Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), va inclure 120 volontaires motivés pour tester le coaching nutrition à distance. Les conditions de participation à cette étude sont résumées dans l’encadré ci-dessous.

 

 A.N.O.D.E.: Accompagnement Nutritionnel de l’Obésité et du Diabète par E-coaching

 

Condition de participation :

ü Être diabétique ET avoir un excès de poids

 

Déroulement :

ü 3 visites

ü Répondre à des questionnaires via internet

ü 2 tests d’effort avec mesure de vos capacités physiques

ü Suivi avec un(e) diététicien(ne)

ü Durée de participation 4 à 6 mois

 

Il s’agit d’un essai randomisé : deux groupes seront constitués au hasard

ü 1er groupe : e-coaching (assistance individualisée par internet)

ü 2ème groupe : accompagnement usuel par des soignants à l’hôpital

 

Proposé à tous à l’issu de l’étude :

ü Un an de suivi par e-coaching à la fin du protocole

ü Participation au programme É.T.A.P.E.S. (suivi multidisciplinaire en nutrition et en activité physique)

 

 


 
Responsable du protocole A.N.O.D.E.
Dr Boris HANSEL
Hôpital Bichat-Claude Bernard
Pour participer : protocole.anode@bch.aphp.fr



 

NDLR : MGEFI et Dr Boris Hansel

 

Le Dr Boris Hansel à participé à la table ronde Nutrition Santé organisé par le comité Paris en clôture de l’Assemblée générale locale en 2012

 

En savoir plus : nansellsalles@mgefi.fr

MINE D'INFOS: Téléthon des 6 et 7 décembre 2013

MINE D'INFOS: Téléthon des 6 et 7 décembre 2013:   Optic 2ooo a mobilisé son réseau et ses salariés pour soutenir l’AFM téléthon   Lors des journées Téléthon des 6 et 7 décembre...

MINE D'INFOS: Le chiffre : 90,3 %

MINE D'INFOS: Le chiffre : 90,3 %: C’est le pourcentage de personnes interrogées qui se disent satisfaites du site moncomptesantepratique.fr et des services proposés, soit ...

Téléthon des 6 et 7 décembre 2013


 

Optic 2ooo a mobilisé son réseau et ses salariés pour soutenir l’AFM téléthon

 

Lors des journées Téléthon des 6 et 7 décembre, les magasins Optic 2ooo soutenus par les collaborateurs volontaires du siège à Clamart se sont mobilisés via des initiatives solidaires pour collecter encore plus d’euros pour le Téléthon. L’objectif etait d’apporter un soutien financier important pour soutenir la recherche et le développement des thérapies innovantes pour les maladies rares, notamment la génique oculaire, un des domaines de l’AFM-Téléthon.

 

 
 



Chez Optic 2ooo, le Téléthon c’est tout au long de l’année grâce à la 2ème paire solidaire à 1€ et avec les montures de la collection MODE in France. Pour la seule année 2012, Optic 2ooo et ses partenaires ont offert un soutien de 1,120 million d’euros à l’AFM-Téléthon, pour soutenir notamment la thérapie génique oculaire, faisant de l’enseigne un partenaire majeur du Téléthon.

 

Une journée mobilisatrice et citoyenne pour un évènement porteur de sens :

Les 1200 opticiens « citoyens et solidaires » étaient centres de collecte du Téléthon, et mettaient à disposition dans leurs magasins des urnes et des enveloppes de dons. Ils proposaient aussi de nombreuses animations sur des thèmes variés tels que l’automobile (au grand bonheur des passants qui peuvent repartir avec une photo souvenir sur fond de voitures de rêve), le sport, la gourmandise, et bien sûr des tests de vue « bien voir pour bien conduire ».

 

Certains magasins avaient déjà fait des prouesses comme par exemple une ascension du Mont Blanc en aout dernier qui a permis de récolter plus de 20 000 euros pour le Téléthon. La culture était aussi au rendez- vous de la mobilisation dans le cadre de la tournée théâtrale « Vive le Théâtre » avec Gérard Holtz qui a permis de collecter cet été 21 666 € pour l’AFM !

 

En octobre également, à l’occasion de la course des Foulées du tram, à Nantes, les opticiens Optic 2ooo de Loire-Atlantique couraient aux couleurs de l’AFM-Téléthon, aux côtés de leurs clients, prescripteurs et fournisseurs.

 

 

NDLR : MGEFI et Optic 2000

Un certain nombre de magasins Optic 2000 sont dans le réseau Optistya
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