Nora ANSELL-SALLES

mercredi 23 octobre 2013

#AVC pas une minute à perdre... Mais qui appeler ? Et comment gérer l'Après ?


AVC Vite le 15, et après ?…

La vie continue

Deux Français sur trois déclarent connaître une personne ayant déjà fait un AVC¹

 


Paralysie, perte de la parole, troubles de la mémoire,… En moyenne, après un AVC, 41% des personnes touchées n’ont plus de séquelles, 25% présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance².

 

A l’occasion de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, la Fédération Nationale France AVC et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV), soutenues par Bayer HealthCare, lancent une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ?… La vie continue » sur la prise en charge après un accident vasculaire cérébral.

 

Cette nouvelle campagne a pour vocation de sensibiliser les malades et leur famille aux bons gestes à adopter pour éviter les risques de récidive d’AVC : bonne observance du traitement, hygiène de vie, suivi médical,… Elle rappelle également l’importance d’appeler rapidement le 15 dès l’apparition d’un des trois symptômes majeurs de l’AVC³ afin de réduire au maximum les séquelles voire le risque de décès. D’après une étude Ifop/Bayer HeathCare¹, 76% des Français savent qu’il faut contacter les urgences (+7% par rapport à 2012) en cas de paralysie, perte de la parole ou troubles de la mémoire.

 

Chaque année, en France, environ 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC4 ; 33 000 en meurent5 durant le 1er mois. L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6 et la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer7.

 

 

AVC : agir vite pour réduire les risques de mortalité et de séquelles

 

Visage paralysé, inertie d’un membre, troubles de la parole… Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il est urgent d’appeler le 15. Plus de 3 Français sur 4 le savent, soit 7 points de progression par rapport à 2012, selon le baromètre Ifop Bayer, réalisé en septembre 20131. Face à un AVC, 4H30 pour agir8. Chaque minute compte dès le premier symptôme et, le pronostic d’une personne souffrant d’AVC dépend de la rapidité de sa prise en charge. « Plus nous allons vite dans la prise en charge d’une personne faisant un AVC, moins le cerveau est abîmé. Les séquelles sont par conséquent moins graves et le risque de mortalité sensiblement diminué » affirme le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux Unité Neuro-Vascul

 

 

 64% des Français connaissent dans leur entourage au moins une personne ayant déjà eu un accident vasculaire cérébral¹.

 

 L’AVC est la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte6. Après un AVC, 25% des patients présentent un handicap léger ou modéré et 34% ne peuvent marcher sans assistance². « Les séquelles les plus fréquentes sont des difficultés pour marcher, pour parler mais aussi des problèmes de mémoire et d’attention, voire de dépression » explique le Dr François Rouanet.

 

Eviter le risque de récidive à tout prix

 

Après un premier AVC, le risque de rechute est important. Il est estimé entre 30% et 43% à 5 ans9. D’après l’étude Ifop/Bayer HealthCare¹, 98% des personnes interrogées considèrent qu’une rechute est probable pour une personne ayant déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Pour éviter au maximum tout risque de récidive, les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le trouble du rythme cardiaque ou fibrillation atriale, ou encore le diabète..., doivent suivre un traitement adapté à leur pathologie. « Les personnes souffrant, par exemple, de fibrillation atriale prennent au long cours un anticoagulant pour fluidifier le sang et éviter ainsi la formation de caillots sanguins responsables de l’AVC » explique le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

 

2/3 des Français pensent qu’il faut arrêter de fumer pour éviter de refaire un AVC¹ ; 57% disent qu’il faut manger sainement¹.

 

En plus du traitement médicamenteux, les patients doivent adopter une bonne hygiène de vie au quotidien : « il faut manger de manière variée et équilibrée, avoir une activité physique régulière, réduire sa consommation d’alcool et arrêter le tabac pour les fumeurs » énonce le Dr François Rouanet.

 

Education thérapeutique : apprendre à vivre mieux avec sa maladie
 
Qu’est-ce qu’un AVC ? Pourquoi prendre un traitement à vie ? Comment éviter un AVC ou une rechute ? Comment récupérer après un AVC ? Pour répondre à toutes les questions que se posent les patients présentant un facteur de risque élevé de faire un AVC et/ou ayant déjà fait un AVC, certains hôpitaux proposent des séances d’éducation thérapeutique à l’instar du CHU de Montpellier. « Ces séances se déroulent soit individuellement avec un professionnel de santé, soit collectivement avec d’autres patients présentant les mêmes problématiques de santé comme la fibrillation atriale (FA) et deux soignants éducateurs qui animent l’atelier pédagogique » explique Angélique Lienhardt, infirmière-coordinatrice et membre de ChronEduc LR, réseau dédié à l’éducation thérapeutique du patient en Languedoc-Roussillon. « On y aborde le traitement anticoagulant pour les personnes souffrant de FA, l’importance de le prendre, le but de ce traitement et les effets secondaires afin que le patient vive mieux avec sa maladie et ne présente pas de complications. »
« Bien impliquer les patients dans leur traitement est un facteur majeur de cohérence de traitement, d’acceptation des médicaments et d’une meilleure observance » affirme le Pr Jean-Marc Davy, cardiologue, CHU Montpellier.

Vivre au quotidien après un AVC

« Les séquelles de l’AVC ont des répercussions sur la vie sociale et familiale des patients et de leur entourage. Toute la famille subit les conséquences d’un AVC » affirme le neurologue François Rouanet. Pour aider les patients à mieux vivre au quotidien après un AVC, différents professionnels de santé – médecin généraliste, cardiologue, neurologue, orthophoniste, kinésithérapeute, psychiatre, infirmier… – assurent leur prise en charge.

Des associations de patients telles que France AVC apportent également un soutien aux personnes ayant fait un AVC ainsi qu’à leur entourage en première ligne pour assurer le quotidien. « Chaque antenne de France AVC dans l’Hexagone développe des permanences téléphoniques afin d’apporter du soutien et des informations aux patients ainsi qu’à leur famille. Nous mettons en place des groupes de parole mais aussi différentes activités telles que du théâtre, des séances de gymnastique, des sorties culturelles pour rompre la solitude des malades et de leur famille » explique Françoise Benon, secrétaire nationale de France AVC. « La Société Française Neuro-Vasculaire joue un rôle important dans les campagnes d’informations aux côtés de France AVC et c’est cette parfaite synergie avec les antennes de France AVC, qui permet d’amplifier les messages » ajoute le Pr Thierry Moulin, Professeur de neurologie au CHU de Besançon et Président de la Société Française Neuro-Vasculaire.

 

Dans le cadre de la 11ème journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral, Bayer HealthCare lance une nouvelle campagne d’information « AVC Vite le 15, et après ? » sur plus de 500 radios et chaînes de télévision locales et web TV, du 21 octobre au 10 novembre, à travers un programme de 10 chroniques son/vidéo d’1 minute dans l’émission « Place à la Santé ».
Cette série donne la parole à deux médecins, cardiologue et neurologue, ainsi qu’à France AVC pour définir en termes simples :
• ce qu’est un AVC,
• les facteurs de risque,
• les répercussions d’un AVC sur le quotidien des patients,
• les moyens pour éviter la récidive,
• et le type de soutien apporté au patient et à son entourage…

10 spots radio sur la thématique AVC seront également diffusés sur France Bleu pendant la journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral du 29 octobre.

Plus d’informations sur www.avcvitele15.com

 

À propos de France AVC

France-AVC (Association loi 1901 d'aide aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC) a été créée en 1998 avec pour objectifs la prévention, l’information du public, des pouvoirs publics et des médias sur les accidents vasculaires cérébraux ; d’apporter une aide et un soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC ; de développer l'éducation thérapeutique du patient et d’aider à la recherche sur les AVC.


 

À propos de la SFNV

Association loi 1901 créée en 1996, la Société Française NeuroVasculaire (SFNV) a pour objectif principal l'amélioration de la prise en charge des AVC. Elle est la société savante qui regroupe l'ensemble des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, traitement et prévention. Elle développe des actions selon plusieurs axes majeurs : les filières de soins, en lien avec les organismes institutionnels, dans le but de permettre à toute personne souffrant d'un AVC d'être prise en charge dans les meilleures conditions ; la formation des professionnels de santé ; la recherche, dans le but d'accroître les connaissances sur les AVC et de permettre ainsi d'améliorer le diagnostic et le soin.


 

À propos de Bayer HealthCare

Le groupe Bayer AG, basée à Leverkusen, (Allemagne) est une entreprise mondiale avec des compétences majeures dans le domaine de la santé, de la nutrition et des matériaux de haute performance. Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte 55 300 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 18,6 milliards d'euros pour l'année 2012. Présente dans plus de 100 pays c’est l'une des toutes premières entreprises innovantes au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits médicaux.

En France, Bayer HealthCare compte 1 254 collaborateurs, et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie, Diabète, Santé familiale, Santé animale, Radiology & Interventional. En permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le gage d’un plus grand bien-être et d’une meilleure qualité de vie.

MINE D'INFOS: Petite sélection d'infos santé de la semaine

MINE D'INFOS: Petite sélection d'infos santé de la semaine: Sondages Deux Français sur trois s'estiment mal informés sur ce que sont au juste les soins palliatifs, selon l'enquête Ipso...

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MINE D'INFOS: Libres propos signés Jacky Lesuer s'adresse aux a...: Les deux mutuelles des Impôts et du Trésor viennent de finaliser le processus de rapprochement qu’elles avaient engagé pour mieux répond...

Petite sélection d'infos santé de la semaine



Sondages

Deux Français sur trois s'estiment mal informés sur ce que sont au juste les soins palliatifs, selon l'enquête Ipsos effectuée en septembre dernier pour la Fondation de France et que   Le Figaro (15-10)  <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh34/37770/677806981.html>dévoile en exclusivité. Il y a en France 122 unités, 5 000 lits identifiés et 418 équipes mobiles de soins palliatifs


* Plus des trois quarts des Français se déclarent prêts à utiliser les services d'e-santé (Dossier électronique, e-consultations, échanges réguliers par e-mails ou SMS avec leur médecin traitant), d'après le baromètre BVA - Syntec Numérique, rendu public jeudi 17 octobre. Après des débuts contrastés, le dossier médical personnel (DMP) est parvenu à séduire une large majorité de Français (85 %), soit 11 points de plus qu'il y a trois ans. La quasi-totalité des sondés (92%) aimerait même alimenter son DMP, et près des deux tiers (62 %) se disent prêts à y ajouter leurs examens et consultations.


Baromètre Syntec Numérique BVA e-Santé <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh35/37770/677806981.html>


La vidéo de la semaine

 

VOILA Episode 3 - Choisir c'est renoncer - 16 octobre 2013


 Trinity films, l'agence audiovisuelle de la CNAF, a développé une web série baptisée VOILA ! pour la Caisse nationale. Elle s'adresse aux étudiants pour les inciter à faire du site caf.fr le pivot de leur relation avec la Caf pour l'aide au logement étudiant. Lancée début octobre, la web série en est à son troisième épisode (un par semaine). La série "déchire" toujours (195 100 vues pour le second épisode !)
La web série de la CNAF sur You Tube <
http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh36/37770/677806981.html>

 

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 573 du 13 octobre 2013

 

* 1 - &quot;Quelle politique salariale pour les personnels Sécu ?&quot; <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh55/37770/677806981.html>  - PSE CFTC - (681)


* 2 - Découvrez les nouvelles conditions d'abonnement <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh56/37770/677806981.html>  à la lettre Annuaire-secu - (590)


* 3 - Rapport 2012 du comité des carrières et réunion de la commission santé du 1er octobre - site du SNADEOS CFTC <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh57/37770/677806981.html>  - (225)


* 4 - Accès au PLFSS et annexes sur
le portail de la sécurité sociale <
http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh58/37770/677806981.html>  - (205)


* 5 - Retraites : les subtilités insoupçonnées du «compte pénibilité» <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh59/37770/677806981.html>  - Le Figaro - (202)


* 6 - Observatoire des politiques publiques : Les Français et la protection sociale -

Télécharger les résultats de l'étude <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh60/37770/677806981.html>  - (174)

 

 

 Source : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
 Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le mailto:gerard@annuaire-secu.com


 

MINE D'INFOS: Protection sociale à REinventer !

MINE D'INFOS: Protection sociale à REinventer !: Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quel rôle pour l’entreprise ? 4 novembre 2013 8h30 Maison des...

Protection sociale à REinventer !


Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir
Quel rôle pour l’entreprise ?


4 novembre 2013
8h30
Maison des associations de solidarité
10/18 rue des terres au curé - 75013 Paris



 


9h-9h15 Ouverture par Daniel Benamouzig, chercheur en sociologie au CNRS-Sciences Po et coordinateur du rapport de Terra Nova "Réinventons notre système de santé"



9h15-10h30 Réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale entre :
les âges;
les niveaux de salaire;
les catégories familiales;
les catégories professionnelles;
les tailles d’entreprise,...


Avec

Serge Brichet, président de la Mgefi
Bertrand Da Ros, directeur général de la mutuelle SMI
Corinne Prayez, directeur général de l'Apgis


Pause



10h45-12h15Quelle place à la négociation dans l'entreprise, dans les branches ?


Quelle est la place de la protection sociale dans la rémunération globale ? Est-ce sa place ?

Quel développement des formules individualisées au travers des sur-complémentaires et des retraites supplémentaires ? Sont-elles les futurs socles de la protection sociale de demain ?
En quoi les démarches de prévention des acteurs de la protection sociale peuvent-elles contribuer à la qualité de vie au travail ?


Avec


Bruno Serizay, avocat associé chez Capstan
Serge Lavagna, secrétaire national CFE-CGC
Brigitte Jumel, secrétaire générale de l'Union des Fédérations CFDT des fonctions publiques et assimilés
Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO
Eric Aubin, secrétaire national de la CGT (sous réserve)
Patrick Poizat, secrétaire général adjoint confédéral CFTC
Denis Falcimagne, Entreprise & Personnel




12h15-12h30 Synthèse des partenaires

 

12h30 Cocktail déjeunatoire

 

Participation gratuite - Inscription / renseignements :redaction@miroirsocial.com

 

 

Comment réinventer

les principes de la mutualisation de la protection sociale ?

 

Coup de projecteur sur la participation de Serge Brichet président de la MGEFI au colloque

 

 Une problématique depuis toujours au cœur même des préoccupations de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Serge Brichet, apportera l’éclairage « spécifique » d’une mutuelle de la Fonction publique et présentera la stratégie mise en place au sein de sa propre organisation, lors du colloque « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » organisé par Miroir Social le 4 novembre prochain à la Maison des associations de solidarité.

 
Contact presse MGEFI:
Nora Ansell-Salles
nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42 


La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
www.mgefi.fr

mardi 22 octobre 2013

MINE D'INFOS: #AVECMSF

MINE D'INFOS: #AVECMSF: UNE CAMPAGNE A LA RENCONTRE DES MÉDECINS WWW.AVECMSF.FR Médecins SANS Frontières (MSF) lance une nouvelle campagne de mobilisatio...

#AVECMSF

UNE CAMPAGNE A LA RENCONTRE DES MÉDECINS

WWW.AVECMSF.FR

Médecins SANS Frontières (MSF) lance une nouvelle campagne de mobilisation et d’appel aux dons en France avec un message direct : « Mais SANS vous nous ne pouvons être médecins SANS frontières !». Du 12 novembre au 31 décembre 2013, avec un événement de lancement, des spots sur les chaînes de télévision et sur les radios généralistes, des visuels dans la presse, de l’affichage et une forte présence sur Internet et les réseaux sociaux, MSF compte sur la générosité des Français. L’objectif : poursuivre ses actions d’urgence sur des terrains de conflits tels que la Syrie, la République Centrafricaine et ses engagements à long terme comme la lutte contre la malnutrition, le paludisme, la santé des femmes et le dispositif sanitaire en Haïti, l’association a besoin du soutien des donateurs.

Des médecins SANS, face à l’immensité des besoins

Par sa nouvelle campagne de mobilisation, Médecins SANS Frontières veut témoigner du travail sans limite que les médecins effectuent chaque jour avec cinq visuels qui nous introduisent dans la proximité de ce quotidien aux conditions extrêmes avec toujours la même qualité de soins :


« Nous sommes des médecins SANS retenue, SANS hésitation, SANS renoncement, SANS rendez-vous, SANS relâche…
Mais SANS vous nous ne pouvons être Médecins
SANS Frontières. »


Une campagne interactive sur www.avecmsf.fr

A partir du 12 novembre 2013, date de lancement de cette campagne, MSF appelle à la mobilisation et à une implication plus concrète des Français pour soutenir ses actions. 

Grâce au site Internet, www.avecmsf.fr, le donateur sera immergé au cœur de l’action des équipes de MSF à travers quatre portraits de médecins avec lesquels ils pourront échanger, vidéos, tchats, live tweets…, et qu’ils pourront soutenir.

Forte de son indépendance financière, MSF, grâce à l’ensemble de ses donateurs, a la capacité d’intervenir de manière autonome et de façon très réactive quel que soit le contexte.

Collecter davantage de fonds et recruter de nouveaux donateurs reste un défi permanent dans un contexte de crise qui peut parfois freiner la générosité.

Les dons donnent droit à une réduction d'impôt égale à 66% des versements effectués dans l'année, versements pris en compte dans la limite de 20% du revenu imposable global net.

Rendez-vous sur la page Thunderclap
 #AVECMSF :
https://www.thunderclap.it/projects/5165-avecmsf


Sur 100 euros collectés :

 90 euros sont directement affectés à la mission sociale de l’association
 10 euros se répartissent entre frais de fonctionnement et dépenses pour la collecte de fonds

MSF Paris / Samuel Hanryon
8, rue Saint-Sabin - 75011 Paris Tél. : 01 40 21 28 23 / samuel.hanryon@paris.msf.org www.msf.fr

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses



Le Parlement européen a voté aujourd'hui en faveur d'un nouveau rapport sur les dispositifs médicaux. Michèle Rivasi, députée européenne co-rapporteur pour le groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle que "la législation sur les dispositifs médicaux doit garantir la sécurité, la sûreté et l'efficacité des éléments que l'on implante dans le corps à des fins médicales ou esthétiques. Or, les scandales comme ceux des implants mammaires PIP ou prothèses de hanche ont montré que ce n'était pas le cas".

Conformément à la résolution PIP adoptée par ce même Parlement le 14 juin 2012, le groupe des Verts-ALE avait introduit un système d'autorisation avant mise sur le marché pour les dispositifs médicaux de classes IIb et III (donc les plus à risque), afin de disposer des meilleures données cliniques possibles avant mise sur le marché, et donc de garantir au maximum la sécurité des patients.



"Je regrette que ce système n'ait pas été retenu par la Commission dans sa proposition législative et que nous n'ayons pas trouvé une majorité favorable au sein du Parement. Le compromis auquel nous sommes finalement arrivés, avec des organismes notifiés spéciaux pour les dispositifs à risque et un contrôle renforcé de leur travail par les autorités est vraiment le minimum acceptable. Le vote d'aujourd'hui l'a affaibli en réduisant drastiquement le nombre d'experts indépendants chargés de ce contrôle . Une fois de plus, il y a eu un lobbying intense de la part des industriels pour réduire les mécanismes de contrôle. Le groupe des conservateurs a invoqué une perte d'innovation et de compétitivité de nos PME: les intérêts économiques sont aujourd'hui clairement passés devant la sécurité des patients."


"Concernant la réutilisation des dispositifs médicaux, nous avions introduit l'idée d'une liste pour les dispositifs à usage unique: ce qui n'est pas sur cette liste est réutilisable, avec des normes de décontamination renforcée (1) et une responsabilité accrue des professionnels chargés de décontaminer. Le vote d'aujourd'hui confirme ce point."


Le groupe des Verts/ALE avait également demandé que les dispositifs innovants, tant du point de vue de la technologie utilisée que des matériaux employés, soient soumis à une évaluation clinique comparative par rapport aux traitements déjà existants pour la même indication, qu'il s'agisse de dispositifs médicaux ou de médicaments. "Cette comparaison est essentielle, quand on sait que de plus en plus de dispositifs médicaux font aujourd'hui concurrence à des médicaments mais que les voies d'autorisation diffèrent sensiblement. Cette proposition n'a malheureusement pas été retenue aujourd'hui.", commente l'eurodéputée.

"Enfin, bonne nouvelle malgré tout concernant les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques: elles sont aujourd'hui interdites dans les cosmétiques et les jouets, nous avons demandé que cette restriction concerne également les perturbateurs endocriniens et soit élargie aux dispositifs médicaux mènent obligatoirement à une exposition directe, sauf quand il n'existe aucune alternative sûre. Nous avons eu gain de cause."


"La rapporteuse a obtenu aujourd'hui le mandat de négociation avec les Etats Membres. Le Conseil des ministres européens en charge de ce dossier travaille actuellement sur la proposition de la Commission mais accuse un important retard: il est urgent qu'il termine rapidement pour que les négociations avec le Parlement et la Commission puissent commencer avant la fin de cette mandature. "

(1) voir le scandale des sondes d'échographie endocavitaires mal décontaminées (voir conférence de presse)


Article 39 du PLFSS 2014 et accès aux médicaments innovants


L’inégalité légale reste une inégalité? inacceptable

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé devant l’Assemblée nationale par le gouvernement comporte un article 39 qui aboutit à priver certains malades de la prise en charge des médicaments innovants indispensables à leur traitement et à leur survie. L’article prévoit de restreindre l’acc?s à ces traitements aux seules situations d’urgence thérapeutique établies avant l’autorisation de mise sur le marché du médicament, tant que le prix final de remboursement n’est pas publié au Journal officiel. Cela va repousser d’un an en moyenne l’acc?s aux médicaments pour les patients correspondant à l’AMM du médicament, même s'ils sont sans alternative thérapeutique.
 

Ces patients risquent donc de voir leur santé se dégrader, et même de mourir. Nous l’avons déjà dit aux députés qui examineront à partir de ce mardi le projet de loi. Aucun n’a déposé d’amendement visant à établir l’égalité d’acc?s à l’innovation thérapeutique vitale. Dans quel pays vivons-nous ?

Seule réponse à nos interpellations : l’un d’entre eux dépose un amendement pour réclamer que le gouvernement établisse chaque année un rapport. Un rapport pour compter les morts ? C’est indécent.

 

Où sont les craintes ?

 

Que les laboratoires risqueraient d’abuser du dispositif de prise en charge dérogatoire de l’article 39. Mais, les pouvoirs publics, justement parce qu’ils sont les pouvoirs publics, disposent de prérogatives de puissance publique pour agir préventivement. Et la négociation contractuelle entre le CEPS et les laboratoires constituent un deuxi?me outil d’encadrement des risques de dérives.

 

Le gouvernement nous a opposé qu’inclure les patients sans alternative thérapeutique dans le dispositif aboutirait à aggraver le déficit de l’Assurance maladie de 3 millions d’euros par an. On sacrifie donc la santé de personnes sans alternative thérapeutique en leur refusant l’acc?s à des traitements pourtant validés par les agences de régulation du médicament.

 

Pourtant il s’agit de permettre l’acc?s à des traitements innovants essentiels, alors qu’on continue dans le même temps à financer des soins non pertinents comme le rév?lent les travaux scientifiques et les rapports des inspections et corps de contr?le.

Or des solutions existent. On pourrait par exemple choisir d’inclure cette somme dans le dispositif de droit commun qui prévoit le remboursement à l’euro pr?s par l’industrie pharmaceutique des surcoûts liés à la prise en charge dérogatoire avant la fixation du prix du nouveau traitement par le CEPS, objet initial de cet article 39.

 

C’est ce que nos associations recommandent en se tenant à disposition de ceux, parlementaires ou gouvernement, qui souhaiteraient répondre honorablement à cet épisode de la bataille permanente pour l’acc?s à l’innovation thérapeutique.

 

Les associations toujours  absentes du Comité économique des produits de santé

 

Nous rappelons que malgré la loi du 4 mars 2002, les associations d’usagers sont toujours tenues aussi éloignées du cœur de la décision dans les prises en charge qui les concernent. Elles n’ont toujours pas de représentants ni au Coll?ge, ni à la Commission de la transparence, ni à la Commission d’évaluation des dispositifs médicaux de la Haute Autorité de Santé, et pas non plus en l’occurrence au Comité économique des produits de santé.

 

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile: [ nile] Cafés nile avec Danièle Jourdain Menninger (MILDT) le 23 Octobre et Gérard Bapt (PLFSS 2014) le 30 octobre   L e 19 septem...